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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 00:04
KLA.TV : La Guerre Mondialiste contre les Éléments Essentiels aux Cycles Naturels de la Vie ! 
KLA.TV : La Guerre Mondialiste contre la Vie

Est-il concevable qu’il existe des forces qui déclarent la guerre à des éléments aussi vitaux que le carbone, le dioxyde de carbone, l’oxygène et l’azote ? 

L’émission "War on Elements" (Guerre contre les éléments) explique les tenants et les aboutissants de cette guerre contre la vie elle-même.

Cliquez sur ce LIEN si vous ne voyez pas la vidéo.

 

KLA.TV est un média indispensable de nos jours pour diffuser de réelles informations. 

https://www.etresouverain.com/kla-tv-la-guerre-mondialiste-contre-les-elements-de-la-vie/

 
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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 12:34
Les recommandations du GIEC sont infondées, irréalistes, et basées, depuis l’origine, sur un festival de mensonges et d’inexactitudes !
"La Religion du Carbone" n'est pas Scientifique

 

Par Paul Deheuvels, Membre de l’Institut
Présentation, Société de Calcul Mathématique SA, 9 février 2023

 


1. Le dogme officiel du carbone émerge !

L’idée que les émissions de CO2 dues à la combustion de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz, lignite…) contribuent à augmenter les températures terrestres est due au Suédois Svante Arrhenius, prix Nobel de chimie 1903. Dans son livre majeur1, il affirma que le CO2 fait monter les températures par effet de serre, et ne vit que des avantages, tant à l’élévation des taux atmosphériques de CO2, qu’à l’augmentation des températures. Les thèses d’Arrhenius, longtemps restées dans l’oubli, ont été reprises dans les années 50 par l’océanographe américain Roger Revelle2. Ce dernier montra en 1957 que l’essentiel du CO2 d’origine anthropique (dû à l’activité humaine) était absorbé par les océans, et n’influait qu’à la marge au réchauffent planétaire. Il émit la conjecture que le taux de CO2 atmosphérique pourrait basculer vers une augmentation soudaine, propre à faire monter les températures, si la consommation industrielle de combustibles fossiles croissait brutalement, au point de ne plus être compensée par l’absorption océanique. Revelle continua à soutenir la thèse d’un réchauffement climatique dû aux émissions industrielles de CO2, en convertissant à ses idées le futur vice-président des États-Unis Al Gore, qui fut son élève à l’université d’Harvard de 1967 à 1969. Les idées de Revelle restèrent lettre morte du fait que, contrairement à ses prédictions, l’évolution des températures de 1950 à 1975 fut orientée à la baisse3. La présence d’aérosols d’origine volcanique dans l’atmosphère a, peut-être, compensé l’influence des émissions de CO2, et ce, durant un quart de siècle. Jusqu’en 1987, la croyance majoritaire des scientifiques était que le monde se dirigeait vers une nouvelle glaciation. C’est ainsi qu’en 1983, le climatologue britannique Hubert Lamb4, dans la première édition de son livre sur le climat, prévoyait une baisse annuelle des températures de -0,15 °C, jusqu’en 2015. Si cette prédiction s’était avérée exacte, de 1983 à 2023, on aurait observé en 40 ans une baisse des températures colossale5 de -6 °C (de -4,8 °C en se limitant à l’horizon de 2015). La perspective du nouvel âge glaciaire qui en aurait découlé ne pouvait qu’affoler les experts américains, qui ont mis en place plusieurs groupes de travail gouvernementaux6 destinés à étudier ces questions.

C’est ainsi que, de manière paradoxale, l’intérêt des autorités américaines pour le réchauffement climatique fut issu de la crainte d’un refroidissement majeur (qui ne s’est jamais produit, heureusement).

Dès 1987, plusieurs commissions d’étude sur le climat étaient opérationnelles aux États-Unis, dont le Goddard Institute de la NASA. On consultera à ce sujet les commentaires historiques du Ch.4 du livre d’Olivier Postel Vinay7, et ceux du Ch.2 du livre de 2021 de Christian Gérondeau8.

 

Le point de bascule dans l’opinion américaine eut lieu en 1988 où les États-Unis connurent la pire sécheresse caniculaire observée depuis le « Dust Bowl » de 1930. Aux USA, l’été 1988 fut torride, avec un pic de chaleur le 25 juin coïncidant avec l’audition par le Congrès des États-Unis du climatologue en chef de la NASA (National Aeronautics and Space Administration), James Hansen. Ce dernier dirigeait, depuis 1981, le Goddard Institute for Space Studies [GISS], au sein de la NASA. Hansen avait une formation d’astronome, et avait émis la thèse que les températures très élevées (460 °C) de la planète Vénus étaient dues entièrement aux fortes concentrations de CO2 présentes dans son atmosphère (il y a 250.000 fois plus de CO2 dans l’atmosphère de Vénus que sur la Terre). Il s’imaginait que l’augmentation des taux de CO2 dans l’atmosphère terrestre pourrait aboutir, comme pour Vénus, et toutes proportions gardées, à des températures excessives. En juin 1988, alors que les climatiseurs n’arrivaient pas à réguler la température dans la salle de réunion du Congrès des États-Unis, Hansen n’eut pas de peine à convertir ses auditeurs aux thèses de Revelle, à savoir de l’existence d’un réchauffement climatique brutal dû aux émissions industrielles de CO2. Notons qu’aucune canicule ne fut constatée en Europe durant cette période, et que ces événements météorologiques extrêmes furent limités au continent américain. Hansen avait perdu toute prudence scientifique, en affirmant, notamment, devant les membres du Congrès "qu’il était certain à 99 % sur la base des 2000 stations d’enregistrement dans le monde, que les gaz à effet de serre, et notamment le CO2, étaient à l’origine du réchauffement". Le fait qu’il est impossible de prouver comme de réfuter de telles assertions atteste clairement du caractère dogmatique de la "religion du climat". Celle-ci sévit depuis l’origine comme l’une des plus grandes erreurs que l’humanité ait connues, avec des conséquences incalculables.

 

La machine était en marche. Elle avait été préparée en 1985 par la Conférence de Villach (Suisse), sous l’égide de l’Organisation Météorologique Mondiale [OMM] et du département de l’environnement des Nations Unies [PNUE-UNEP] dont le but affiché était d’« étudier le rôle du CO2 et des autres gaz à effet de serre sur les variations du climat ». Les organisations mondiales étaient alors influencées par des personnalités comme le météorologiste suédois Bert Bolin et l’homme d’affaires canadien Maurice Strong. Bert Bolin fut l’animateur principal de la Conférence de Villach qui prédit9 une élévation probable de la température de 4,5 °C dans la première moitié du XXIsiècle, assortie à d’une élévation des océans de 1,5 m. Elle conclut à l’urgence de "mettre en œuvre une politique internationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre destinée à minimiser les changements climatiques et la montée des eaux marines". Maurice Strong, quant à lui, était un autodidacte complet, ayant arrêté ses études à 14 ans et fait fortune dans l’industrie pétrolière. Partisan d’un gouvernement mondial, proche de David Rockefeller de la Commission Trilatérale, du Groupe de Bilderberg et du Club de Rome, il se trouva à 44 ans mis à la tête du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (United Nations Environment Program) [PNUE-UNEP], qu’il quitta en 1983 pour diriger la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, mieux connue sous le nom de « Commission Brundtland10 », dans laquelle il retrouva Bert Bolin. Le 30 mars 1987, sous l’influence de Maurice Strong, était publié le « Rapport Brundtland » qui affirmait, sans preuve, que « le recours aux combustibles fossiles pourrait, dès le début du XXIsiècle, avoir suffisamment augmenté la température moyenne de la planète pour bouleverser les zones de production agricole, inonder les villes côtières du fait de l’élévation du niveau de la mer, et mettre à mal les économies nationales ». Le rapport Brundtland affirmait, de surcroît, « qu’une action internationale vigoureuse était nécessaire pour réduire les volumes de CO2 émis par l’usage des combustibles fossiles ».

Comme on peut le constater par ces faits, dès 1988, s’est installée une « religion du climat », basée sur des prévisions alarmistes invérifiables :

  1. la température allait monter de +4 °C à +6 °C d’ici 2100 (un horizon suffisamment lointain pour rendre cette prévision invérifiable) ;
  2. le niveau de la mer allait monter de plusieurs mètres d’ici 2100 ;
  3. l’ensemble de ces événements serait provoqué par le rejet dans l’atmosphère de CO2 issu de la combustion des « combustibles fossiles ».

Force est de constater que les organismes internationaux au sein de l’ONU n’ont fait que répéter sans preuve les affirmations (1-2-3) qui ont été à chaque fois démenties par les observations.

Nous ne parlerons pas ici des mécanismes naturels (indépendants des rejets anthropiques de CO2) responsables de l’évolution du climat. On peut citer, parmi ceux-ci, les cycles d’activité solaire, comme les cycles de Milankovitč, qui expliquent (en partie) les variations du climat par les variations périodiques de l’excentricité, de l’inclinaison et de la précession de l’orbite terrestre autour du soleil11. D’autres facteurs sont le cycle de Schwab (d’une durée de 11 ans), et les cycles séculaires de Gleissberg. On notera que le petit âge glaciaire s’est produit pendant l’occurrence du grand minimum de Maunder (de 1645 à 1715) durant lequel l’activité solaire fut réduite, avec peu de taches solaires présentes. L’ensemble de ces mécanismes naturels, en association avec les rejets dans l’atmosphère de cendres volcaniques et de SO2 créant des aérosols diminuant l’ensoleillement (et faisant baisser les températures) font paraître les thèses du GIEC comme un salmigondis primitif.

Il est parfaitement clair que le fait de prendre comme seule cause des variations climatiques les rejets anthropiques de CO2 est manifestement contraire à la vérité. Parmi les livres majeurs décrivant les mécanismes naturels de l’évolution du climat, il faut citer, tout particulièrement, l’ouvrage best-seller de Fred, S. Singer et Dennis T. Avery, qui s’est vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, depuis sa publication en 2007. Son titre se passe de commentaires : « Unstoppable global warming every 1500 years », Rowman & Litltlefield Publishers, New York.

Ceci étant, le fondement de la « religion du climat » évoquée plus haut, a abouti, en novembre 1988 à la naissance du GIEC-IPCC12, dirigé, durant les 9 années suivantes par Bert Bolin, qui proclama sans réserve le dogme officiel attribuant le réchauffement climatique à l’activité humaine par le biais de rejets de « gaz à effet de serre » (principalement de CO2). L’historique de cette construction administrative est décortiqué dans les livres de Jean-Michel Bélouve13 et Christian Gérondeau (2021)14. Officiellement, le GIEC fut créé à la demande du G7/815 réuni du 19 au 21 juin 1988 à Toronto (Canada). La déclaration économique ayant suivi cette rencontre a requis la « création d’une commission intergouvernementale sur les changements climatiques mondiaux, placée sous les auspices du Programme des Nations Unies sur l’Environnement et de l’Office Mondial de Météorologie ». Les artisans politiques de la création du GIEC au sein du G7/8 furent Ronald Reagan, président des Etats Unis, agissant dans la lignée du Rapport Hansen présenté en juin 1988 devant le Congrès des Etats Unis, et Margaret Thatcher, premier ministre de la Grande Bretagne. Cette dernière menait alors une guerre totale contre l’exploitation du carbone fossile, et plus spécifiquement contre les syndicats de mineurs de charbon. Cette lutte fut émaillée par la grande grève des mineurs de 1984-85 et le démantèlement des mines anglaises qui s’en suivit. Aux côtés de Ronald Reagan, Mme Thatcher a orienté le développement initial du GIEC vers la recherche de la culpabilité du carbone dans l’évolution du climat. Or, comme nous le verrons plus loin, celle-ci est toute relative16. Par la volonté de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher, le GIEC n’est donc pas un organisme à dominance scientifique. Il est contrôlé par les représentants des états, et ses avis demeurent dépendants des gouvernements qui le subventionnent.

Peu après la fondation du GIEC, l’Organisation des Nations Unies créa un organisme officiel associé au GIEC, la CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques). Cet organisme réunit chaque année depuis 1995 les représentants des états (193 en 2022) composant les Nations Unies dans des « COP » (Conference of Parties) destinées à encadrer les engagements des états sur le changement climatique. Le GIEC lui-même publie des rapports d’évaluation (Assessment Report [AR]). Les premiers de ceux-ci furent publiés en 1990 (AR1, complété en 1992), 1995 (AR2, révisé en 1998) et 2001 (AR3). Les quatrième, cinquième et sixième rapports d’évaluation furent publiés, respectivement en 2007 (AR4), 2013-2014 (AR5), et 2021-2022 (AR6). À ces rapports généraux s’ajoutent des rapports spéciaux [SR]. Le dernier de ceux-ci, le SR15, publié en 2019, a été approuvé en 2018 par les 193 gouvernements composant l’ONU. Il comprend plusieurs affirmations sans preuve, dont nous reprenons les principales. Il envisage deux horizons pour une élévation de température de +1,5 °C ou +2 °C en 2100, par rapport à la période de référence (dite préindustrielle) de 1850-1900. Le rapport SR15 estime que le réchauffement observé jusqu’en 2016 a été de +0,87 °C ≈ +0,9 °C. Une simple soustraction montre que les deux hypothèses du GIEC correspondent à des élévations de température, respectivement, de 0,6 °C et 1,1 °C, en 2100 par rapport à 2023. Dans le 1er cas, il prévoit une élévation du niveau des océans en 2100 comprise entre 26 et 77 cm. Dans le 2cas, cette élévation serait comprise entre 36 cm et 87 cm. Ces chiffres paraissent démesurément pessimistes. Dans l’hypothèse maximaliste, retenue par S. E. Koonin17, d’une montée du niveau des océans de 3 mm par an, en l’absence de toute limitation des émissions anthropiques de CO2, le niveau de la mer par rapport à 2023 ne monterait de pas plus que de 24 cm en 2100.

Pour ce qui est des températures, la situation est plus complexe. L’évolution dépend de modèles mathématiques, et les rapports du GIEC font référence à quelques dizaines de modèles, comparés entre eux par des évaluations croisées dénotées CMIP (Coupled Models Intercomparison Project). Le CMIP4 (resp. CMIP5, CMIP6) comparait entre eux les modèles du rapport AR4 (resp. AR5, AR6) du GIEC. Ces comparaisons font apparaître des divergences accablantes. Alors que les modèles d’évolution des températures sont censés décrire et expliquer le réchauffement observé au XXsiècle, ils divergent mutuellement d’environ 3 °C, soit trois fois la valeur du réchauffement observé. De ce fait, les modèles pris en compte par le GIEC pour décrire l’évolution des températures jusqu’en 2100 n’ont aucune crédibilité.

Nous citons ici la p.125 du Ch.4 du livre de S. Koonin18 :

« Nous n’avons pas la moindre idée de ce qui provoque l’échec des modèles, incapables de nous dire pourquoi le climat a changé pendant des décennies. C’est profondément troublant, car le réchauffement observé au début du XXsiècle est comparable à celui que nous avons observé à la fin du XXsiècle, réchauffent que les rapports d’évaluation du GIEC attribuent avec une “confiance élevée” aux influences humaines ».

Nous pouvons conclure ici, en premier lieu, que les prévisions d’élévation de température en 2050 ou 2100 du GIEC n’ont aucun caractère de certitude, et en deuxième lieu, que l’attribution de leur origine à l’élévation du CO2 anthropique est infondée. De ce fait, la recommandation du GIEC de réduire à zéro (la neutralité carbone) les émanations anthropiques de CO2 en 2050 pour limiter l’accroissement des températures en 2100 à +1.5°C est du « grand n’importe quoi ». C’est une affirmation gratuite qu’il n’est pas possible, en l’état actuel des connaissances, de confirmer ni d’infirmer. Le problème est que de nombreux gouvernements (comme ceux de l’Union Européenne) ont pris à la lettre ces recommandations, au prix d’un véritable suicide économique et industriel.

Pour illustrer les erreurs développées dans les premiers rapports AR1-2-3 du GIEC, il convient d’évoquer l’affaire du graphe en « crosse de hockey » ou « courbe de Mann » (MBH98 et MBH99) proposé en 1998, par Michael E. Mann et ses co-auteurs, Raymond S. Bradley et Malcolm K. Hughes [MBH]. Ce graphe se veut décrire l’évolution des températures de la planète durant les 1000 dernières années19. La « crosse de hockey » présente une température stable de l’an 1000 jusqu’à 1950, suivie par une élévation brutale et d’allure catastrophique de 1950 à 2000. C’est parfaitement conforme au « dogme climatique » qui, précisément, prétend lutter contre le réchauffement brutal des températures prédit par Roger Revelle en 1957. D’un point de vue factuel, la « courbe de Mann » a stimulé la volonté des autorités américaines, d’intervenir pour contrer la catastrophe climatique qui surviendrait si l’élévation des températures se poursuivait, au-delà des années 2000, en suivant la partie droite de la « crosse de hockey ». Il s’avère que la courbe de Mann est grossièrement fausse, et basée sur des erreurs statistiques importantes. Ceci a été amplement démontré en 2006 par le « Rapport Wegman »20 et d’autres études similaires.

La courbe de Mann ignore tout particulièrement le « petit âge glaciaire » (little ice age) de 1600 à 1900, ainsi que « l’optimum médiéval » (medieval warm period) de 900 à 1300. Ces fluctuations sont visibles dans le graphe amélioré ci-dessous. Pour mémoire, l’optimum médiéval est une période de températures élevées observées au moyen-âge, et attestée historiquement par quantité de témoignages (colonisation du Groenland, culture de la vigne en Norvège…). À l’inverse, le petit âge glaciaire a été caractérisé par des températures très froides durant tout le XVIIIsiècle, où la Seine gelait régulièrement. On estime que les fluctuations de température moyenne associées à ces périodes sont de l’ordre de 1 °C. On imagine sans peine l’impact qu’aurait eu une baisse de température voisine de 5 °C, si les prévisions du climatologue britannique Hubert Lamb avaient été exactes (voir plus haut).

On comprend l’énergie développée par les tenants de la religion du climat pour valider la courbe de Mann ». En effet, les fluctuations de température de l’optimum médiéval et du petit âge glaciaire se sont produites en dehors de toute production industrielle de CO2 ! Si on admet leur existence, on contredit l’affirmation, répétée à l’envi dans les rapports du GIEC, que le réchauffement observé dans l’ère industrielle est sans précédent.

La température était véritablement glaciaire durant le XVIIIsiècle ; pour en témoigner, on mentionne souvent la charge des hussards du général Pichegru, qui prit d’assaut le 21 janvier 1795 la flotte hollandaise immobilisée dans la mer gelée. On admettra sans peine qu’il fallait une sérieuse baisse des températures par rapport à la moyenne pour faire en sorte que la mer gèle aux Pays-Bas, sur une épaisseur suffisante pour supporter une charge de cavalerie. Or, sur la courbe en crosse de hockey, on ne voit rien !

La polémique autour des travaux de Mann, Bradley et Hugues a culminé avec la querelle qu’ils ont eue avec le climatologue canadien Timothy (Tim) Ball. Ce dernier avait élaboré un graphe de températures donnant la part belle à l’optimum médiéval, et montrant, en particulier que l’élévation des températures postérieure à 1950 était négligeable par rapport aux variations de la période médiévale. Mann a poursuivi Tim Ball en justice et a perdu son procès en 2019, étant incapable de produire les données à partir desquelles il avait fabriqué son graphe en forme de crosse de hockey.

Il ressort de ces développements que la création du GIEC, comme ses premiers travaux, reposant sur la « courbe de Mann », ont été basés sur des interprétations inexactes de données mal documentées. En particulier, l’affirmation que le réchauffement climatique observé depuis 1950 est « sans précédent » est loin d’exprimer une vérité admise par le plus grand nombre de climatologues.

Dans ses rapports AR1-6, le GIEC a développé une théorie visant à montrer que la concentration de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère était le facteur explicatif principal de l’évolution des températures. À l’appui de ces affirmations se trouve la concomitance des variations du taux atmosphérique de CO2 et des températures.

En fait, il faut être prudent dans l’affirmation qu’il existe une causalité entre le taux atmosphérique du CO2 (à l’instant t) et la température (au même instant t). Lorsqu’on observe des concomitances entre deux chroniques temporelles, cela ne signifie pas pour autant que la variation de l’une influe sur l’autre. Le graphe ci-dessous, dû à François Gervais21 compare, pour la période 1980— 2005, la température moyenne T(t) (trait continu) terrestre à chaque instant t (sur une échelle annuelle), à la variation annuelle ϑ(t) – ϑ(t-1) du taux ϑ(t) de CO2, décalée de 6 mois, soit ϑ(t+1/2) – ϑ(t-1/2). Avec un choix d’échelle convenable pour T(.) et ϑ(.), on constate que les courbes se superposent. On en déduit que le taux de CO2 mesuré aux instants t+1/2 = t+6 mois et t-1/2 = t-6 mois semble lié à la température à l’instant t. Mais, si tel est bien le cas, c’est la température à l’instant t qui influe sur le taux de CO2 à l’instant t+1/2, et non l’inverse !

Ceci veut dire, si ce raisonnement était correct, que la variation des températures (par des mécanismes naturels) provoquerait la variation du CO2 (et non l’inverse)22. De ce fait, toute la construction du GIEC s’effondrerait. Toutefois, il faut distinguer les variations du taux de CO2 issues de phénomènes naturels, qui pourraient très bien se déduire des variations de la température, des variations de CO2 d’origine anthropique, qui elles, ne dépendent que de l’activité humaine. Il faut retenir de ceci que la réalité des dépendances entre le CO2 et la température est plus complexe que ne laissent entendre les modèles du GIEC.

2. La manipulation développée par le GIEC

Depuis sa fondation en 1988, le GIEC a développé une doctrine qui n’a pas significativement évolué depuis les discours alarmistes de James Hansen, Bert Bolin et Maurice Strong, résumés dans le « Rapport Brundtland » de 1987. Il affirme que l’émission anthropique (due aux activités humaines) de CO2, si elle persiste aux mêmes niveaux que ceux qu’on observe aujourd’hui, ne pourra qu’aboutir à des élévations catastrophiques de la température, comme +6 °C en 2100, une élévation des océans de plusieurs mètres, et d’autres conséquences désastreuses pour les populations humaines (famines, migrations, submersion de régions habitées, etc.).

Le GIEC estime que, pour limiter la hausse des températures à 2 °C à l’horizon 2100, il faudrait, d’ici à 2030, faire baisser les émanations anthropiques de CO2 de 30 %, et, pour limiter cette même hausse à 1,5 °C, il faudrait faire baisser, d’ici 2030, les émanations anthropiques de CO2 de 55 %. Or, ces estimations sont complètement fantaisistes.

Tout au long de chacun de ses 6 rapports, le GIEC n’a pas cessé de faire des prédictions alarmistes qui se sont révélées, à chaque fois, complètement fausses. En 2007, un prix Nobel de la Paix a été attribué à l’ancien vice-président des États-Unis (et élève de Roger Revelle à Harvard) Al Gore. À l’évidence, l’attribution de ce prix Nobel est due à l’impact sur l’opinion publique du film documentaire de Davis Guggenheim « Une vérité qui dérange », diffusé en 2006. Ce film est un outil de propagande remarquablement bien fait et convaincant, qui réalise la promotion d’Al Gore, en préparation de sa campagne sur le réchauffement planétaire. Le problème est que ce documentaire est truffé d’affirmations mensongères et de prévisions alarmistes qui lui enlèvent toute crédibilité. Il a été suivi, en 2017, par « Une suite qui dérange », qui a eu moins de succès, et qui demeure aussi mensonger qu’« Une vérité qui dérange ». Parmi les énormités de ces documentaires, on retiendra la fonte annoncée pour 2016 des neiges du Kilimandjaro (il ne s’est rien passé), et l’élévation du niveau des océans de 6 m d’ici 2100 (la meilleure prévision actuelle est de 24 cm). Dans ces documentaires, comme dans les livres du même sujet, Al Gore préconise la mise en place d’un marché mondial des émissions de CO2 dans l’esprit de celui qui fut installé par la suite dans l’Union Européenne. D’une certaine manière, Al Gore est l’inventeur du marché du carbone et de la taxe carbone (voir plus loin). Il est regrettable que ces actions, aussi nuisibles qu’elles soient, aient été justifiées par une collection de mensonges et de prédictions hasardeuses.

Celles-ci ont été mises en évidence dans de nombreux livres.

Par exemple, Drieu Godefridi23 qualifie le GIEC, p.106 de son livre de 2010 de « la plus grande mystification de la science moderne ». Il énumère tout un ensemble de recommandations présentes dans les rapports du GIEC (« governments should consider the following »), qu’il qualifie de TIICE (taxer, interdire, inciter, contraindre, éduquer). La plupart d’entre elles devraient nous paraître familières en 2023. C’est ainsi que le rapport AR4 (2007) du GIEC recommande (Voir Godefridi (2010), p.59) de :

  • Imposer des limites de vitesse plus rigoureuses sur autoroute ;
  • imposer le covoiturage ;
  • rendre les transports publics plus accessibles, voire gratuits ;
  • subventionner les véhicules « écologiquement performants »
  • réduire les accès des véhicules aux centres-ville ;
  • promouvoir les biocarburants ;
  • instaurer des jours sans voiture (dans une « optique éducative ») ;
  • taxer les émissions de CO2 ;
  • augmenter les taxes sur le carburant des véhicules individuels ;
  • taxer de manière différenciée les véhicules en fonction de leurs émissions de CO2. (National Aeronautics and Space Administration).

On reste abasourdi par la suite que les États ont donnée, servilement, à ces recommandations, dont la plupart ne semblent aucunement liées, ni de près, ni de loin, aux variations climatiques. À titre d’exemple, les ZFE (zone à faibles émissions) ont été instituées en France à la suite de la Loi « Climat et Résilience » de 2021. On se rend compte que les recommandations du GIEC à partir de 2007 n’ont plus grand-chose à voir avec le contrôle des températures par le biais de la réduction des émanations industrielles de CO2.

La plus grande absurdité dans les actions du GIEC est atteinte dans l’accord de Paris. Il s’agit d’un traité international juridiquement contraignant et adopté « à main levée » en conclusion de la COP21 à Paris, le 12 décembre 2015 par 196 représentants d’états participant à la réunion. Il vise à réduire les émissions de CO2 pour aboutir au niveau zéro (objectif de neutralité carbone) dès 2030. Le but ultime de cet accord est de limiter le réchauffement climatique à +1.5°C en 2100. Aucune justification ne permet de croire que cette finalité soit atteinte par cette mesure.

3. Une série de catastrophes économiques et industrielles dues à l’action du GIEC ! 

L’ambition, affichée par le GIEC, de réduire à zéro les émanations industrielles de CO2 d’ici 2030 si possible, et 2050 dans le pire des cas, est totalement utopique. Elle implique un véritable suicide industriel, propre à faire disparaître nombre d’activités. L’exemple le plus édifiant est celui des automobiles à moteur thermique (essence ou diesel).

Le 27 octobre 2022, les eurodéputés et les 27 états membres de l’Union Européenne ont abouti à un accord sur une législation européenne qui interdit la vente de véhicules neufs (voitures et camionnettes) à essence ou diesel dès 2035. Les véhicules hybrides sont également concernés, pour que seules les voitures électriques soient autorisées sur le marché neuf à partir de 2035. Le but affiché est que tous les véhicules circulant en Europe d’ici2050 soient à zéro émission de CO2. Un objectif intermédiaire est que les véhicules neufs voient les émissions de CO2 réduites d’au moins 55 % par rapport à ce qui était admis en 1990. Il semble que les instances dirigeantes de l’Europe aient ignoré l’existence de véhicules industriels, tout comme les marchés africains et asiatiques où l’usage de véhicules électriques est incongru. Par cette mesure, on aboutit donc à une destruction industrielle majeure d’entreprises européennes qui bénéficiaient jusque-là d’une prééminence mondiale.

Le cas des véhicules automobiles n’est qu’une composante de la feuille de route européenne « Fit for 55 ». Ce paquet juridique vise à « placer l’Europe à l’avant-garde du combat climatique », en imposant l’objectif d’une réduction d’au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990. On peut se poser ici une question toute bête : « qu’est-ce qu’on y gagne ? ». Fit for 55 comprend 13 ensembles de mesures juridiquement contraignantes (directives et règlements) qui concernent notamment la mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne, le renforcement du marché européen du carbone, et, tout particulièrement, les :

  • Refonte du marché du carbone et nouveau marché du carbone pour le transport routier, le bâtiment et le transport maritime.
  • Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.
  • Fin des quotas de carbone gratuits pour l’aviation.
  • Création d’un fonds social pour le climat pour accompagner la transition.
  • Renforcement des puits de carbone naturels.
  • Doublement de la part des énergies renouvelables.
  • Refonte de la fiscalité de l’énergie.
  • Réduction de la facture énergétique des bâtiments.
  • Réduction des émissions des voitures neuves (fin de vente des voitures thermiques en 2035).
  • Déploiement d’infrastructures de distribution des carburants alternatifs.
  • Augmentation de la part des carburants durables pour l’aviation.
  • Incitation à l’utilisation de carburants durables dans le secteur maritime.
  • Répartition des efforts climatiques entre États membres.

Ces mesures sont actuellement en cours de discussion au sein de la Commission Européenne, et devraient devenir des actes législatifs applicables à tous les états membres d’ici 2024. Elles ont été adoptées pour l’essentiel, les 27 et 28 juin 2022 selon les agendas suivants :

(a) Mesures à l’ordre du jour du Conseil des ministres de l’Énergie du 27 juin 2022 :

  • – Directive sur les énergies renouvelables.
  • – Directive relative à l’efficacité énergétique.

(b) Mesures à l’ordre du jour du Conseil des ministres de l’Environnement du 28 juin 2022 :

  • – Directive sur le système d’échange de quotas européen (ETS pour Emissions Trading System).
  • – Directive sur le système d’échange de quotas européen pour l’aviation (ETS aviation).
  • – Règlement sur le partage de l’effort entre États membres (ESR pour Effort Sharing Regulation).
  • – Règlement sur les émissions et absorptions de carbone par la forêt et les terres (LULUCF pour Land Use, Land Use Change and Forestry).
  • – Règlement sur les émissions de CO2 des véhicules légers neufs.
  • – Règlement établissant un fonds social pour le climat.

Le paquet législatif « Fit for 55 » ne représente qu’un objectif intermédiaire, avant un nouveau renforcement législatif visant à atteindre la neutralité carbone complète en 2050.

La suppression des véhicules thermiques n’est qu’une partie des « directives climatiques » mises en place par l’Union Européenne. Plus inquiétant encore est l’ensemble des mesures de performance énergétique, pour les logements anciens, concrétisées par le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) qui renseigne sur la performance énergétique et climatique d’un logement ou d’un bâtiment (étiquettes A à G), en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Le nouveau DPE interdit l’installation de certains types de chauffage (dont le fuel et le gaz), et rend impossible la location de logements classés E (à partir de 2034), F (à partir de 2028) ou G (à partir de 2025). Ces mesures sont extrêmement pénalisantes pour les propriétaires bailleurs, qui ont le choix entre des travaux coûteux de remise aux normes énergétiques et la mise en vente de leurs logements classés comme « passoires thermiques ». Ils provoquent déjà de grandes difficultés à trouver des logements à louer. Notons qu’un bel immeuble haussmannien en pierre de taille, chauffé au fuel, est typiquement considéré comme une passoire thermique, ce qui, à l’évidence, relève de l’abus. Il en est de même des châteaux et monuments historiques.

Le marché du carbone est un ensemble de dispositions réglementaires mises en place depuis 2015 pour contrôler la diffusion des gaz à effet de serre par les entreprises. Au départ, la plupart des entreprises ont reçu des allocations gratuites de quotas égales à l’estimation administrative des gaz à effet de serre émis. Par la suite, les entreprises pourront échanger des quotas d’émission de gaz à effet de serre de gré à gré, ou dans le cadre d’un marché public. Chaque quota, correspondant à l’émission d’une tonne de CO2, a un coût variable, actuellement voisin de 80 € (en 2022). Au marché des quotas d’émission se rajoute la taxe carbone imposée sur les combustibles et les carburants. Actuellement, elle est de l’ordre de 10 € la tonne. Son objectif affiché est de « réduire les émissions de gaz à effet de serre » en augmentant le coût de la production et de la consommation du pétrole, gaz naturel et charbon.

Le bilan carbone est obligatoire depuis 2022 pour les entreprises de plus de 50 salariés. Il vise à quantifier la globalité des émissions de gaz à effet de serre, directes ou indirectes, dans la perspective de la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.

L’ensemble de ces mesures sont à la fois coûteuses, inutiles et réductrices. Quelle est leur finalité ? Lorsqu’on sait que la réduction à zéro (physiquement impossible) des émanations anthropiques de CO2 par la France n’aboutirait qu’à une baisse de température de 0,05 °C24, on se pose légitimement la question de l’utilité réelle de cette « usine à gaz ». Tout ça pour ça !

4. Quelques commentaires factuels

Deux constats sont indéniables :

– La température moyenne25 de la planète a augmenté d’environ 0,7 °C de 1850 (date considérée généralement comme le « début de l’ère industrielle ») à 2010 ;

– Durant les 160 ans (de 1850 à 2010), les émissions anthropiques de CO2 ont fortement augmenté. La concentration de CO2 dans l’atmosphère est passée, dans cette même période, de 280 ppm (parts par million, soit 0,028 %) à 380 ppm (410 ppm en 2019).

Le GIEC interprète ces deux constats par trois postulats :

– L’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère serait le principal responsable du réchauffement de la planète (par divers mécanismes physiques, dont celui de l’« effet de serre », décrit par Arrhénius (voir plus haut)).

– Les activités humaines émettrices de CO2 (et dans une moindre influence d’autres gaz à effet comme le méthane CH4) seraient les principales responsables de l’augmentation de la concentration atmosphérique de CO2.

– Le réchauffement de la planète, s’il se poursuivait, pourrait aboutir à une situation catastrophique (fonte des calottes glaciaires, élévation du niveau des océans, températures caniculaires, famines, vagues d’immigration…).

En conclusion, le GIEC considère qu’il faut limiter, autant que faire se peut, les émissions de CO2 pour « sauver la planète », en allant jusqu’à la « neutralité carbone » en 2050. Le fait d’aboutir à zéro émission nette de CO2 en 2050 est présenté par le GIEC comme une condition nécessaire pour limiter la hausse des températures en 2100 à 2 °C. Depuis le début les rapports AR1-6 du GIEC constituent un festival d’erreurs et de contre-vérités (voir, par exemple, les livres de Godfredi (2010)26, Gérondeau (2022)27. Toutes les prédictions faites dans les différents rapports du GIEC se sont révélées fausses.

Ces trois postulats comme le raisonnement logique qui les sous-tend sont extrêmement contestables, constellées d’affirmations contradictoires et entachées d’erreurs majeures.

5. Quelques données factuelles sur le taux de CO2 atmosphérique !

La concentration atmosphérique de CO2 est mesurée de manière assez précise depuis 1958 à l’observatoire du Mauna Loa à Hawaï (la « courbe de Keeling »).

Depuis 2019 le taux de CO2 dans l’atmosphère croît de manière régulière (environ 2,3 ppm/an) à partir du niveau de 410 ppm en atteint en 2019. Si cette évolution persistait, on aboutirait à un taux de CO2 présent dans l’atmosphère en 2100 de 577 ppm (= 410 + (2.3 x 77) ppm). Selon les différents modèles présentés dans la littérature scientifique, en l’absence de toute réduction des émanations anthropiques de CO2 un tel taux aboutirait à un réchauffement en 2100 compris entre 0,47 °C et 0,1 °C (voir le tableau p.207 dans le livre de 2013 de François Gervais28). La « sensibilité climatique » est définie par le réchauffement induit par le doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère (passage de 400 ppm à 800 ppm). Dans son livre de 2022, François Gervais énumère pp.45-49, non moins de 110 articles scientifiques qui évaluent tous la sensibilité climatique à un niveau inférieur ou égal à 1 °C (et parfois, beaucoup moins).

On arrive aujourd’hui à bien évaluer la part de CO2 présente dans l’atmosphère terrestre due aux émissions anthropiques. On se sert pour cela du dosage dans le CO2 des isotopes 12C et 13C du carbone. L’isotope 13C représente environ 1,1 % de la totalité du carbone, le reste étant principalement du 12C. Or les « combustibles fossiles » comprennent davantage de 13C que de 12C. En mesurant le rapport des isotopes présents dans l’atmosphère29, on arrive à en déduire la part anthropique du CO2. La conclusion est que le CO2 anthropique reste très longtemps dans l’atmosphère terrestre. 60 % (resp. 40 %) du CO2 émis sera encore présent dans les 20 ans (resp. 100 ans) qui suivent. Ceci mène à la conclusion qu’il est illusoire de vouloir stabiliser la concentration du CO2 pour limiter son influence sur le réchauffement. La seule stratégie qui pourrait s’avérer efficace est l’arrêt total d’émissions de CO2 dans le monde entier, cette action étant physiquement impossible.

En conclusion, force est de constater que les recommandations du GIEC sont infondées, irréalistes, et basées, depuis l’origine, sur un festival de mensonges et d’inexactitudes. On revient aux idées initiales d’Arrhenius (1910) et de Revelle (1957), à savoir que l’augmentation du CO2 atmosphérique est une bonne chose, et que celle-ci ne peut qu’influer à la marge sur l’augmentation des températures. On consultera les ouvrages additionnels suivants qui commentent ces conclusions avec un luxe de détails.30 31 32 33

Il importe que les décideurs politiques et industriels prennent conscience de la manière dont ils ont été abusés par le GIEC et ses apprentis sorciers. Il n’est, sans doute pas trop tard pour revenir en arrière, mais chacun sait la difficulté, pour de grands organismes de reconnaître leurs erreurs, une fois que celles-ci ont été commises. Un grand incendie a été allumé, et il détruira la maison de la cave au grenier.


1 Arrhenius, S. (1910). L’Évolution des Mondes (traduction française de T. Seyrig). Librairie Polytechnique Ch. Béranger, éditeur, Paris.

2 Revelle, R. et Suess, H.E. (1957). Carbon dioxide exchange between atmosphere and ocean and the question of an increase of atmospheric CO2 during the past decades. Telus, 9 (1). 18-27.

3 Voir : Schneider, S.H. et Rasool, S.I. (1971). Atmospheric carbon dioxide and aerosols : effects of large increases on global climate. Science, 173, 138-141.

4 Lamb, H.H. (1995). Climate History and The Modern World, 2nd ed., Routledge, Londres.

5 Pour mémoire, l’ordre de grandeur estimé des variations de température ayant abouti à l’« optimum médié-val » et au « petit âge glaciaire » est de ±1 °C.

6 Dont le Goddard Institute au sein de la NASA.

7 Postel-Vinay, O. (2015). La comédie du climat — Comment se fâcher en famille sur le réchauffement climatique. Éditions J.C. Lattès, Paris.

8 Gérondeau, C. (2021). La religion écologiste — Climat, CO2, hydrogène : la réalité et la fiction. L’Artilleur, Paris.

9 Les prédictions de la Conférence de Villach se trouvèrent complètement en contradiction avec les faits. Par exemple, en 2023, l’élévation moyenne annuelle du niveau des océans est de l’ordre de 3 mm. À ce rythme, il faudrait 500 ans pour observer une élévation de 1,5 m (voir Koonin, S.E. (2021), p.216). Pour ce qui est de la température, sous l’hypothèse d’une continuation à l’identique des émanations de CO2, l’élévation de température serait (Voir Gervais, F. (2013) p.207) de 0,77 ± 0,3 °C. On est très loin des +4,5 °C.

10 La Commission Brundtland, au sein de l’ONU, a été présidée de 1983 à 1987 par l’ancienne première ministre de Norvège, Gro Harlem Brundtland. Elle a inventé le concept de « développement durable ».

11 Voir : Crowley, T. et North, J. (1991). Paleoclimatology, Oxford.

12 GIEC = Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat ↔ IPCC = Intergovernmental Panel on Climate Change. Notons que le titre original (en anglais) de l’IPCC ne parle pas d’experts. De ce fait, le GIEC=IPCC est gouverné par des représentants d’états composant l’ONU.

13 Bélouve, Jean-Michel (2009). La Servitude Climatique — Changement Climatique, Business et Politique — La Véritable Histoire du Changement Climatique. Michel Bénard, Éditeur, 86 380 Vendeuvre du Poitou. Le livre de Jean-Michel Bélouve est remarquable à plus d’un titre. Il a été constamment réédité depuis 2009 et reste aujourd’hui disponible en librairie. Sa postface fait une mention digne d’intérêt « Jean-Michel Bélouve a attendu d’être à la retraite pour publier ses écrits ». Ce commentaire fait une allusion indirecte au fait qu’en matière de climat et de CO2 une impitoyable « chasse aux sorcières » frappe les « climato-sceptiques », terme générique qualifiant ceux qui mettent en doute les dogmes de la « religion du climat ».

14 Gérondeau, C. (2021). La religion écologiste — Climat, CO2, hydrogène : la réalité et la fiction. L’Artilleur, Paris.

15 Le G7 est un forum annuel réunissant chaque année les représentants du Canada, de la France, de l’Allemagne de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis. L’adjonction de la participation de l’Union Européenne en fait le G8.

16 Voir : Gervais, François (2013). L’innocence du Carbone — L’Effet de Serre Remis en Question, Albin Michel, Paris.

17 Voir le Ch.8 de Koonin, S. E. (2021). Climat, la part d’incertitude. L’Artilleur, Paris.

18 Koonin, S. E. (2021). Climat, la part d’incertitude. L’Artilleur, Paris.

19 Mann, M. E., Bradley, R.S. et Hughes, M. K. (1998). Global-scale temperature patterns and climate forcing over the past six centuries. Nature 392 779-787.

20 Wegman, E. et al. (2006). Ad hoc committee report on the « hockey strick » global climate reconstruction. Report on request of Joe Barton of the United States House Committee on Energy and Commerce.

21 Voir p.32 dans le livre de Gervais, François (2013). L’innocence du Carbone — L’Effet de serre remis en Question, Albin Michel, Paris.

22 Ce point de vue est confirmé par l’article récent de Harde, H. (2019). What humans contribute to atmospheric CO2 : comparison of carbon cycle models with observations. Earth Sciences. 8(3), pp. 139-159. Citons les pp.139-140 de cet article : « We show that human activities have a minor influence on the CO2 increase in the atmosphere, while the main contribution has to be explained by naturel effects, particularly the temperature, which is responsible for more than 85% of the CO2 increase since the industrial revolution. Therefore, not CO2 but primarily native impacts control any observed climate change. »

23 Godefridi, D. (2010). Le GIEC est mort, vive la science. Texquis.

24 Voir p.207 dans le livre : Gervais, F.(2013). L’innocence du carbone, Albin Michel, Paris.

25 La notion de « température moyenne » est physiquement impropre. Pour alléger notre présentation, nous la tiendrons néanmoins pour acquise.

26 Godfredi, D. (2010). Le GIEC est mort, vive la science, Texquis, Paris.

27 Gérondeau, C. (2022). Les 12 mensonges du GIEC — La religion écologiste 2, L’Artilleur, Paris.

28 Gervais, F. (2013). L’innocence du carbone, Albin Michel, Paris.

29 Voir p.95 dans Koonin, S.E. (2021). Climat, la part d’incertitude. L’Artilleur, Paris

30 Gérondeau, C. (2021). La religion écologiste — Climat, CO2, hydrogène, la réalité et la fiction — Des lois pour rien. L’Artilleur, Paris.

31 Gérondeau, C. (2022). Les douze mensonges du GIEC, La religion écologiste 2 — l’écologie contre le développement. L’Artilleur, Paris.

32 Gérondeau, C. (2022). La voiture électrique et autes folies, La religion écologiste 3 — L’aveu implicite d’Elon Musk. L’Artilleur, Paris.

33 Gervais, F. (2017). Merci au CO2 — Impact climatique et conséquences — Quelques points de repère. L’Artilleur, Paris. 

 
 
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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 10:30
Dernière imposture du GIEC : il veut nous interdire chiens et chats

J’ai toujours trouvé navrant de voir de jeunes couples se balader avec un (et, de plus en plus souvent plusieurs) chiens mais sans enfants. Je respecte le droit de chacun d’avoir ou pas des enfants, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, mais quand le phénomène s’accroît, il m’interpelle. Il n’est pas question ici de taper sur celui qui ne ne sent pas capable d’élever des enfants car pas assez patient par exemple, ou en mauvaise santé, etc. Pas de jugement. Et il vaudrait mieux que les sadiques, les dégénérés et autres pédophiles s’abstiennent de faire des gosses  !

Je passerai sur les tarés écolos qui ne veulent pas donner la vie par peur pour la planète, pour l’accroissement du CO2… (elle sert à quoi la planète, idiote, s’il n’y a pas l’homme pour l’admirer, l’exploiter, en faire des labours, des œuvres d’art et l’un des moyens de savourer le bonheur de vivre ?) mais quand on ne veut pas d’enfant pour des raisons de confort, de niveau de vie mais qu’on s’embarrasse d’animaux de compagnie j’ai un peu de mal.

Je ne suis pas spécialement attirée par nos amis à 4 pattes, n’y voyant à part moi qu’un moyen intéressant de développer un certain nombre de qualités des enfants qui sont élevés dans des maisons avec chiens et/ou chats (pour ceux qui auraient manqué les prodigieux écrits autobiographiques de Colette sur son enfance, les chats  et l’amour de la vie, courez-y). Et je peux parfaitement comprendre qu’un animal domestique rende plus douce la vie quand on est âgé, malade, seul… L’animal est un plus pour les enfants et bien d’autres.

Bref, je ne suis pas a priori une “amie des bêtes” et je m’en passe avec bonheur, détestant l’idée d’avoir un fil à la patte et des contraintes de sortie, de garde, de déplacements compliqués, de vétérinaires, etc. Mais cela est un choix personnel.

Je ne peux concevoir que les crétins du GIEC se mêlent aussi de cela et que, sous prétexte d’imposture climatique, ils fassent la chasse aux “amis de l’homme”.

C’est la cerise sur le gâteau actuelle. Actuelle, car je leur fais confiance, leur démesure, leur appétit de dictature, leur haine de l’homme ne s’arrêtera pas à cela. Je rappelle que leur but est de restaurer sans le dire à l’échelle de la planète des sociétés inégalitaires comme celle d’avant 1789, avec un tout petit pourcentage d’hommes qui ont tous les pouvoirs, toutes les richesses, et qui obligent les autres à travailler et vivre comme des damnés de la terre sans plus avoir le temps, l’énergie et la volonté de se battre. La mondialisation, c’est ça. Et ce n’est pas un hasard s’ils veulent faire disparaître nos vaches, nos fermes, nos chats… tout en faisant venir notre lait de Nouvelle-Zélande et des populations illettrées et brutes de décoffrage chez nous. Ce n’est pas un hasard s’ils veulent nous interdire la voiture du pauvre, thermique, sachant que bien peu d’entre nous seront capables d’en acheter une électrique. Ils ont pour nous en tête le modèle de l’URSS : co-voiturage, immeubles avec cuisines et sanitaires communs, amendes salées si vous mettez le reste de  vos patates sautées à la poubelle… Et ce modèle passe, forcément, par la gestion intégrale de toute notre vie, y compris le droit d’avoir ou pas un chat ou un chien, d’élever des poules.

La prochaine étape c’est un “comité de quartier” qui va décider qui aura ou pas le droit d’avoir des animaux et lesquels. L’URSS, vous dis-je !

Ci-dessous, leur nouvelle attaque un réquisitoire implacable contre les chats. Bizarrement je n’ai jamais entendu à la télé le millième d’un réquisitoire du même genre sur l’islam… pourtant il y a à dire quant à la nocivité pour la planète (plate, bien sûr) et pour l’homme !

La carte de visite du taré Gemenne, c’est qu’il est membre du GIEC.

Doit-on rappeler une fois de plus que le GIEC est un organisme gouvernemental voué à l’environnement  et que ses “experts” ne sont ni des flèches ni des experts mais des personnages complaisants pour les désirs des mondialistes… qui les nomment ! Je rappelle que nombre de prix Nobel dénoncent les mensonges sur le prétendu réchauffement climatique qui serait anthropique… mais cela ne change rien, ce sont des militants politiques.

En complément, je citerai ici 2 commentaires de notre contributeur Cachou, un vrai scientifique, lui, sous l’article de Jules Ferry https://resistancerepublicaine.com/2023/12/14/apres-les-vaches-qui-petent-les-fous-sattaquent-maintenant-aux-chats-et-aux-chiens/

François Gemenne, membre du GIEC ? Ah ? Voyons ce qu’est le GIEC (extrait d’un article de votre serviteur) : https://resistancerepublicaine.com/2023/07/13/la-plus-grande-arnaque-du-siecle-le-rechauffement-climatique-du-a-lactivite-humaine-en-co2/).
Officiellement, ce sont les États membres qui assurent collectivement la gouvernance du GIEC. Pour la France, cette fonction est exercée par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), depuis 2001. Mais depuis 2008, l’ONERC est rattaché à la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), qui se trouve au sein, et sous l’autorité du ministère en charge de l’Environnement. IN FINE, LE GIEC N’EST NI PLUS NI MOINS QU’UN GROUPE DE FONCTIONNAIRES SOUS L’AUTORITÉ DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT. BONJOUR L’INDÉPENDANCE.
Le GIEC est dirigé, depuis 2015, par le sud-coréen Hoesung Lee. Il est aussi le président des experts climats de l’ONU. Tout le monde connaît l’infection généralisée de l’ONU par les mondialistes et leurs idéologie nazie.

 

François Gemenne ?
Pas compliqué, il suffit de faire un tour sur Wikipédia. On y apprend que François Gemenne, comme dit dans l’article, est un très proche de Benoît Hamon, stalinien convaincu sans l’afficher. Mais ce n’est pas tout.
À 22 ans, il intègre le parti des écolos. Puis, à la présidentielle française de 2022, François Gemenne est avec Yannick Jadot, le candidat EÉLV.
Il milite pour le fonds “pertes et dommages” pour indemniser les dégâts causés par les activités des pays industrialisés dans les pays du sud comme étant une justice climatique. Ben voyons…..
Tout est dit.
Il apparaît régulièrement dans les médias belges (car il est belge) et français aimant se donner en spectacle. Ce type est en mal de ne pas être en permanence devant la scène médiatique, et il emploie la méthode de Sandrine Rousseau atteinte du même mal, à savoir sortir les plus énormes, stupides et imbéciles affirmations, lui permettant d’avoir ses deux jours de héros médiatique.

Christine Tasin

https://resistancerepublicaine.com/2023/12/14/derniere-preuve-de-limposture-du-giec-il-veut-nous-interdire-chiens-et-chats/

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 11:03
Crédits : Techno-Science.net

Crédits : Techno-Science.net

Vive le CO2 qui a dopé le développement des Plantes sur la Terre qui est devenue plus verte, même dans les déserts ! 
 
 
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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 03:18
La Terre et les autres Planètes du Système Solaire semblent s'être réchauffées en même temps, en dehors de tout effet anthropique local ! 

Lazare : pour faire simple, c'est le Soleil qui se réchauffe.

Réchauffement climatique sur la Terre et les autres planètes
Le climat de la Terre change assez rapidement et de nombreuses personnes se sont laissées convaincre que cela est dû à ce que l’on appelle le "réchauffement climatique anthropique" et que le coupable est les émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles, de l’agriculture, du défrichage et d’autres activités humaines. 
Il ne s’agit pas tant d’une théorie que d’une hypothèse, non prouvée. 
Elle est basée sur des modèles informatiques, et le problème avec ces derniers est qu’ils montrent généralement ce que les gens qui paient pour la recherche veulent qu’ils montrent ; sinon, ils paient quelqu’un d’autre pour obtenir les résultats qu’ils veulent. 
Et si ces résultats particuliers étaient souhaitables, c’est parce qu’ils pouvaient être utilisés pour justifier d’énormes projets lucratifs, tels que la taxation des émetteurs de carbone, l’échange de crédits de carbone et, bien sûr, la construction de capacités de production éolienne et solaire qui sont coûteuses, intermittentes, peu fiables, de courte durée et qui compromettent l’intégrité des réseaux électriques. 
Promulguer cette hypothèse comme une vérité divine a également permis de culpabiliser de nombreuses personnes, les amenant à réduire volontairement leur consommation d’énergie, ce qui permet aux riches de continuer à s’enrichir alors même que la disponibilité de l’énergie dans les pays anciennement riches commence à décliner. 
Al Gore, vice-président de Clinton et grand alarmiste du climat, s’est enrichi de manière obscène en exploitant l’hystérie climatique. 
La dernière fois qu’on l’a vu, c’était à la conférence de Davos, où il a continué à débiter ses idées alarmistes sur le climat ; heureusement, peu de gens dans le monde l’écoutent encore.

Mais voici qu’arrive une nouvelle importante qui fait voler en éclats l’hypothèse du changement climatique anthropique : ce n’est pas seulement notre globe qui se réchauffe, mais aussi tous les autres globes du système solaire. Quoi ? 
Eh bien, oui, les preuves sont là, et elles sont des plus déroutantes. Personne ne sait quelle en est la cause, mais l’effet est bel et bien mesurable et significatif. 
On sait que les températures sur Neptune sont liées au cycle solaire de 11 ans, mais en 1996, ce lien a été rompu et Neptune est devenue beaucoup plus sombre. 
Les chercheurs ont pensé que cet effet pouvait être causé par les rayons cosmiques affectant sa basse atmosphère.
Uranus est habituellement très calme, sa météo observable étant également liée à la variation de l’activité solaire, mais depuis 2014, elle est inhabituellement orageuse et personne ne sait pourquoi. 
Jusqu’en 2014, sa température diminuait progressivement, mais depuis cette année-là, sa température augmente rapidement.
Saturne a un cycle de tempête de 30 ans, mais en 2010, la tempête est arrivée 10 ans trop tôt et a été la plus importante jamais vue. 
La sonde Cassini a également enregistré les toutes premières tempêtes de poussière sur Titan, le satellite de Saturne, provoquées par des vents beaucoup plus forts.
Sur Jupiter, les taches rouges sont désormais visibles au-dessus de l’atmosphère, sous l’effet de l’augmentation de la température. 
Dans sa grande tache rouge, qui est la plus grande tempête du système solaire, de 2009 à 2020, la vitesse des vents a augmenté de 10% et continue d’augmenter. 
De même, le nombre d’éruptions volcaniques sur Io, le satellite de Jupiter, a considérablement augmenté.
Mars a connu toute une série d’effets : tempêtes de poussière géantes, glissements de terrain, anomalies magnétiques, activité sismique et fonte de ses calottes glaciaires. 
Mars se réchauffe et personne ne sait pourquoi.
Sur Vénus, de 2006 à 2012, la vitesse des vents est passée de 300km/h à 400km/h tandis que le nombre de volcans actifs a atteint un record.
Dans l’ensemble, le chercheur Yuri Barkin rapporte qu’en 1998, le système Doris a enregistré des mouvements brusques des noyaux de toutes les planètes du système solaire qui se sont succédé en l’espace de 0,5 à 1,5 an. 
Il s’agit des noyaux de toutes les planètes, pas seulement de la Terre.
Pendant ce temps, le Soleil a connu un minimum solaire anormalement long depuis 2012, et on prévoit maintenant qu’il durera jusqu’en 2045, ce qui l’exclut comme cause de ces mystérieuses augmentations de température.
Enfin, sur Terre, nous avons constaté une augmentation du volcanisme, une augmentation de la température des océans uniformément répartie sur toutes les profondeurs océaniques, la fonte des glaciers, la fonte du pergélisol, la diminution de la glace arctique, le déplacement des zones climatiques vers le nord, le déplacement du champ magnétique, l’augmentation de l’incidence et de l’intensité des tempêtes de poussière et des tornades, l’augmentation de l’incidence et de l’intensité des ouragans, des inondations intenses à certains endroits et des sécheresses intenses à d’autres, des hivers exceptionnellement doux à certains endroits et des périodes de froid record à d’autres. … bref, toute la gamme des bouleversements climatiques.

Personne ne connaît la cause de ce phénomène, mais je vais me risquer à une supposition un peu éclairée. 
Nous savons que la source de chaleur supplémentaire provient de l’extérieur du système solaire et qu’elle doit donc se présenter sous la forme de particules subatomiques de quelque sorte. 
Nous savons également que ces particules doivent avoir une capacité de pénétration fantastique, affectant le noyau des planètes ainsi que les atmosphères et les surfaces. 
Or, il n’existe qu’un seul type de particule subatomique capable de traverser directement une étoile ou une planète : le neutrino. 
Le flux normal de neutrinos est de l’ordre de 10.000.000.000 neutrinos par centimètre carré par seconde, à tout moment et en tout lieu. 
On pense que la plupart des neutrinos ont été générés au cours du Big Bang et qu’ils continuent de virevolter, mais des impulsions supplémentaires de neutrinos sont générées lorsqu’une grande étoile s’effondre, donnant lieu à une supernova. 
Au cours de son effondrement, il se produit une phase appelée "confinement des neutrinos" ; une fois cette phase terminée, un essaim entier de neutrinos est émis en une impulsion qui a été détectée par des expériences sur Terre, dont une sur laquelle j’ai travaillé. 
Les neutrinos n’interagissent avec la matière que par le biais de la force nucléaire faible qui est effective au sein d’un noyau atomique, qui est une cible minuscule, ce qui rend ces interactions très improbables. 
Il existe plusieurs espèces de neutrinos, et nous avons spécifiquement recherché les neutrinos du muon : "Lorsqu’un neutrino muonique interagit avec un noyau, il peut produire un muon énergétique qui ne parcourt qu’une courte distance, émettant un cône de rayonnement Cerenkov aux contours nets qui peut être détecté par des tubes photomultiplicateurs". 
Et ce que les tubes photomultiplicateurs détectent, ce sont les photons, qui transportent de l’énergie électromagnétique qui est finalement réémise sous forme de rayonnement infrarouge, c’est-à-dire de chaleur. 
L’hypothèse est donc que, vers 1998, le système solaire a été bombardé par un flux de neutrinos exceptionnellement important. 
Cette hypothèse sera très difficile à prouver car, pour autant que je sache, aucun des détecteurs de neutrinos n’a été conçu pour détecter les déplacements de la ligne de base et, maintenant que l’événement est passé, il est probablement trop tard.

Un autre phénomène dont je ne sais presque rien mais qui pourrait, je suppose, être responsable, est celui des ondes gravitationnelles. 
De grandes ondes de gravité peuvent être générées lorsque deux trous noirs géants fusionnent en un seul. 
Si c’est là le coupable, nous avons probablement manqué l’occasion d’en recueillir des preuves, car le LIGO (Laser Interferometer Gravity-Wave Observatory) n’a été lancé qu’en 2002, soit quatre ans trop tard pour avoir enregistré l’événement. 
Quoi qu’il en soit, l’idée que les centrales électriques au charbon, les gaz d’échappement des voitures ou les pets de vache, ici à la surface de la Terre, puissent réchauffer le noyau de la Terre ou les profondeurs des océans, ou affecter les taches sur Jupiter ou la vitesse des vents sur Vénus – je suis désolé, mais c’est tout simplement stupide, et je n’ai pas besoin de connaître la source exacte de cette chaleur supplémentaire pour le dire. 
La bonne nouvelle est que cette impulsion de réchauffement a peut-être retardé le début de la prochaine période glaciaire, qui est en retard de quelques millénaires. 


Dmitry Orlov

 
Par Dmitry Orlov le 27 janvier 2023 – Source Club Orlov
Soutenez mes efforts sur https://boosty.to/cluborlov ou https://subscribestar.com/orlov
 
 
Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle "discipline" que l’on nomme aujourd’hui : "collapsologie" c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations. 
Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines
Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 09:10
Démenties par les faits, les élucubrations du GIEC ne faiblissent pas

L’actu nous a fait un beau cadeau. Alors que les astrologues du GIEC avaient prédit que la Californie allait devenir vers 2025 un désert aride, où plus rien ne pousserait… En ce début 2023 des pluies diluviennes ont fait déborder les rivières et remis en eau un lac asséché depuis 80 ans. Bien qu’ils aient un petit vélo dans la tête, les escrolos ne comprennent décidément rien aux cycles !

Sinon l’inénarrable Jean Jouzel chouine que les merdias, pourtant réchauffards, donnent plus d’importance à l’Ukraine et au 49.3 qu’au dernier tissu d’inepties pondu par le Gang International des Escrologues Climatiques. Sous le titre pompeux de Guide de survie pour la planète, un pavé de 10 000 pages de radotages indigestes financés par les banksters du NWO pour terroriser les populations et les tenir à leur merci.

 

Les mêmes méthodes de lavage de cerveau et d’intimidation depuis 30 ans

« À force de rabâcher nos idées, on en fera des évidences », disait cyniquement Goebbels, le minus disgracieux qui se voyait parangon de la race des seigneurs.

Le GIEC ment effrontément, effraie les gens impressionnables, subjugue ceux qui n’ont pas une culture scientifique et un bagage historique suffisants pour réfuter ses allégations, et menace les vrais savants en usant toujours des mêmes artifices : dénigrement, harcèlements, cenSSure, exclusion, révocations.

La supercherie du consensus réchauffiste

Les réchauffistes piétinent délibérément les principes de base de la recherche scientifique (hors physique quantique) en assénant des axiomes se renforçant les uns les autres.

Jusqu’alors, un consensus s’était établi depuis le XVIIIe siècle sur la nécessité de démontrer des liens de causalité ou de convergence entre des observations, d’en déduire des tendances sinon des lois, de les confirmer par une reproductibilité des phénomènes et d’exposer sa méthodologie en la soumettant à la critique de ses pairs.

Le GIEC ne cherche pas à parvenir à une conclusion logique, en allant de déduction en déduction à partir de l’observation et la vérification des données… Il pose d’emblée une conclusion définitive et cherche ensuite les éléments qui la confortent, en écartant ou en trafiquant à sa guise ceux qui l’infirment.

L’imposture du GIEC : prétendre représenter la communauté scientifique

Le GIEC, c’est quelques centaines de suiveurs qui n’ont rien publié de transcendant et autant de chercheurs qui ne savent trouver que des subventions. En tout 600 médiocres. Contre 31 500 universitaires de renom, directeurs de recherche, présidents d’instituts de classe internationale, membres d’Académies des Sciences, ainsi qu’une brochette de Prix Nobel, qui ont signé « L’Oregon Petition » qualifiant de supercheries les élucubrations réchauffistes.

Mais les merdias y apposent une chape de plomb. Car la pire crainte des réchauffistes est de trouver en face d’eux des debaters d’un niveau supérieur pour réfuter leur allégations. Mieux vaut les cenSSurer, ou les réduire au silence en les faisant révoquer. Comme les savants qui dénonçaient les magouilles des faux vaccins Covid.

 

Toujours la même litanie des catastrophes annoncées depuis plus de 30 ans

Depuis 1990 quand les merdias aux ordres ont commencé à servir la soupe au GIEC, jusqu’alors tenu pour une confrérie de professeurs Tournesol, on a fait gober à des gens sans mémoire ni esprit critique des prédictions qui ne se sont fort heureusement jamais réalisées. Mais qu’importe, les astrologues du GIEC s’y cramponnent, en décalant seulement les dates, d’un rapport au suivant.

Il ne devait plus tomber de neige en France dès 2010. Le plus amusant est que, depuis dix ans, la neige est tombée en hiver dans le Sahara et dans les déserts d’Arabie. Incroyables les effets malicieux de ce « réchauffement ! »

En plus, toute la calotte arctique et le permafrost sibérien devaient disparaître, libérant des virus préhistoriques. Depuis la méga arnaque covidesque, on invente tous les jours ou presque de nouveaux virus, dont l’éclosion serait causée par le prétendu réchauffement climatique… Des « vaxins » sont en préparation.

Or les observations des satellites de la NASA montrent que, comme depuis toujours, d’une année à la suivante, d’une saison sur l’autre, la banquise arctique gagne ici, recule là. Et le passage du Nord-Ouest, « libre de glaces grâce au réchauffement climatique », fut emprunté pour la première fois par Amundsen en 1905 !

De leur côté, les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques connus… Et les travaux remarquables de Leroy Ladurie montrent que si les glaciers des Alpes ont un peu reculé depuis 50 ans, ils recouvrent encore des zones de pâtures et de cultures du Moyen Âge.

Quant à l’Antarctique, les mesures au sol comme les vues satellite s’accordent sur un refroidissement progressif de ce continent depuis plus de 30 ans, impactant tout l’hémisphère Sud. Au point que les otaries du Pôle Sud viennent, depuis quelques années, nous faire un petit coucou en Polynésie française (du jamais vu auparavant).

 

Histoires d’eaux

On devait voir une submersion des deltas des grands fleuves avant 2010. Le Mississippi, le Gange, mais aussi le Rhône allaient déborder, faisant des millions de morts. Or, si le niveau de la mer est légèrement à la hausse, de l’ordre de 1,5 millimètre par an, cela n’implique en aucune façon une inondation inexorable des îlots et des rivages bas. Car les alluvions fluviaux et les apports de sédiments marins compensent les pertes en créant de nouvelles terres là où il n’y avait rien.

Ainsi la comparaison des relevés actuels du Bangladesh avec les cartes marines de l’Amirauté britannique du XIXe siècle montrent une surface émergée supérieure de nos jours !

Dans le même ordre d’idées, les Madame Irma du GIEC prédisaient un engloutissement des atolls du Pacifique au plus tard en 2020. Or les atolls sont stables ou sujets pour les 2/3 à un exhaussement léger mais constant du fait de la sédimentation des rivages, par croissance des coraux et apports de matériaux par l’océan, s’ajoutant aux mouvements de la lithosphère. Car ces volcans, dont seule émerge une corolle, ne sont pas tout à fait inactifs et leur magma pousse vers le haut. Parfois, mais c’est plus rare, jusqu’à produire des atolls surélevés.

L’engloutissement prévu devait être renforcé par des cyclones ou typhons de plus en plus violents qui arracheraient la moindre parcelle de rivage bas pour produire un Waterworld. Or Richard Lindzen, physicien au MIT, démissionnaire avec fracas du GIEC comme tant d’autres, muselés ensuite par les médias propriétés des magnats du NWO, a démontré que : « Si le réchauffement climatique était avéré, la réduction du différentiel de température entre les zones tempérées et tropicales de notre planète rendrait l’énergie cyclonique beaucoup moins dévastatrice. »

Et contrairement à ce qu’ânonnent les diffuseurs de prêt-à-penser, si l’on fait une statistique depuis le temps de la flibuste dans les Caraïbes (grâce aux ecclésiastiques qui notaient tout et aux livres de bord des capitaines) l’importance et la fréquence des tempêtes tropicales et des cyclones tendent à diminuer sur une période longue.

Dégringolade des productions agricoles et famines mondiales

L’inéluctable (sic) diminution des forêts et des surfaces cultivées promet à une humanité qui s’accroît sans cesse des famines sans précédent. C’est pour ça que les maîtres du monde du Bilderberg et de Davos veulent réduire les populations à coups de vaccins poisons qui leur rapportent au passage des milliards de dollars.

Mais la Banque mondiale affirme dans une étude documentée qu’entre 1990 et 2010 la part des forêts naturelles sur l’ensemble des continents est passée de 31,8 % à 32,2 % tandis que les forêts d’exploitation et les surfaces cultivées s’accroissaient de 2 à 6 % selon les continents, la production suivant une courbe exponentielle, cumulant les effets bénéfiques du CO2 et des progrès des engrais et de l’irrigation.

Les chiffres magiques du GIEC

Si la température augmente de 1,5°C , c’est la fin des haricots ! Or si on a observé une légère augmentation de température de 1,4°C (en moyenne car elle n’est pas partout égale) mesurée à partir de 1860 (fin de la petite ère glaciaire) celle-ci est en stase depuis 1998 et en décroissance depuis 2015. Mais les réchauffards n’en démordent pas. Et les gogos téléphages hallucinés récitent pieusement leurs mantras.

N’empêche que lors de l’optimum médiéval (de 950 à 1350) les températures étaient supérieures en moyenne de 3 ou 4° C par rapport à aujourd’hui. Et les humains n’ont pas disparu de la surface de la Terre. Par ailleurs, la réduction d’activité solaire depuis 2015 permet de formuler l’hypothèse d’un prochain minimum de type Maunder, en clair une nouvelle petite ère glaciaire pouvant commencer vers 2030.

Vite, vite, vite, signez pour ne pas rater la bonne affaire !

Cette méthode de conditionnement du client, employée pour lui faire souscrire n’importe quoi sans laisser au gogo le temps de réfléchir est, depuis une dizaine d’années, la politique de marketing du GIEC dans la pêche aux subventions.

Bien que les chiffres montrent qu’après la stase du début du XXIe siècle, les températures ont commencé à décroître partout depuis 2015, la « communauté scientifique » (qui ? 600 charlatans contre 31 500 savants) aurait établi que le réchauffement climatique causé par l’activité humaine se produisait plus vite et plus fort que prévu. Avec le risque d’atteindre des points de bascule irréversibles.

Les escrologues réchauffards insistent sur l’urgence. C’est le mot clé ! Urgence pour leur donner plus de pouvoir et toutes les bonnes places. Université, médias, politique. Urgence pour leur filer plus de pognon. Urgence pour faire taire leurs contradicteurs. Comme on a favorisé les vaccinators corrompus.

Plutôt que d’accepter un débat scientifique ouvert, avec des personnes capables d’argumenter, ils cenSSurent, bannissent, ostracisent, méprisent, interdisent, font fermer blogs et sites, et IRL révoquent les hérétiques. Les éjectent des revues à comités et des colloques dont ils ont pris le contrôle. Aidés par les États sous influence. Cette attitude ne favorise pas le dialogue que, de toute façon, les réchauffistes esquivent en traitant par  l’anathème et l’excommunication leurs contradicteurs. On ne discute pas avec le diable !

Enfin, ajoutant l’odieux de la culpabilisation aux mensonges de la propagande, les réchauffards tentent de manipuler les foules en leur martelant tel un leitmotiv : « Vos enfants vous reprocheront le monde que vous allez leur laisser. »

Monter les enfants contre les parents, le summum de l’abjection quand on est à court d’arguments. Une méthode employée par les sbires de Hitler, Staline, Mao et Pol Pot. Ainsi, par ce biais, les crapules réchauffistes rejoignent les pires criminels de masse qui ont sévi depuis 100 ans.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 05:00
La météo suisse a manipulé ses chiffres pour alimenter l’hystérie climatique

 

Thomas Bucheli, le responsable de la météo en Suisse, aurait manipulé les températures affichées sur l’écran. Certes il n’est pas le seul, mais lui se serait fait prendre et il aurait avoué avoir augmenté les températures du bassin méditerranéen de 6 à 7 degrés, une paille ! “Ça nous peine et nous vous présentons nos excuses les plus sincères pour cette erreur.” Et il ajoute que ce n’est pas sa faute mais celle des algorithmes étrangers. Ben voyons ! Ah ! Les fameux algorithmes qui avaient permis à l’Occident de nous emprisonner au début du Covid… La prochaine erreur sera due à GPT…

Pour revoir ses aveux, c’est ici, à partir de 18’30

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/19h30?urn=urn:rts:video:14232120

Certes cela n’étonnera pas les lecteurs de Résistance républicaine mais  ça va mieux en le disant.

Tout cela affole la caste qui publie, grâce à ses moutons serviles des décodeurs, des explications pour accuser… les climato-réalistes (ou climato-sceptiques) d’être des manipulateurs.

“En gros, oui c’est vrai que les chiffres publiés étaient de 6 ou 7 degrés supérieurs à la réalité mais c’est juste sur quelques grandes villes, et il ne l’a pas fait volontairement”… Ben voyons !

Selon eux, il aurait présenté ses excuses après avoir “augmenté les températures du bassin méditerranéen de six à sept degrés”.
En tête des Zorro, l’inénarrable et incontournable Libé, largement subventionné juste pour cela, naturellement !
 
Ci-dessous le début de l’article, qui reconnaît (à plusieurs reprises dans le texte) qu’il y a vraiment un problème pour essayer ensuite de le relativiser… Du Libé des grands jours !
 
CheckNews

La météo suisse a-t-elle manipulé ses prévisions de températures pour « alimenter l’hystérie climatique » ?

La SRF, une chaîne publique suisse a reconnu, en plaidant l’erreur, s’être trompée dans ses prévisions de températures concernant plusieurs villes européennes.

Des températures manipulées pour justifier de l’urgence climatique ? C’est ce que prétend l’association des «climato-réalistes», principal groupement de climatosceptiques français, au sujet de l’organisme de prévision Météo Suisse.

L’association relaie, dans un tweet du 11 août, les accusations de l’homme politique suisse Thomas Matter (Union du Centre, populistes). S’appuyant sur des articles du média suisse Die Weltwoche, il affirme que Météo Suisse (en réalité, SRF Météo, la météo de la chaîne publique suisse SRF) prévoit «des températures surestimées de 4 à 7°C dans le monde, afin d’alimenter l’hystérie climatique et de favoriser les Verts.» Ce, alors que la Suisse est en année électorale.

Des erreurs grossières sur les températures à l’étranger

Contrairement à ce que sous-entendent les climato-réalistes, la polémique ne porte pas sur toutes les températures, mais sur plusieurs villes européennes. De même, comme le précisera Die Weltwoche par la suite, c’est «l’application météo et le site Web SRF Meteo» qui sont visés, et non les prévisions affichées à la télévision, propres à la Suisse.

 

En revanche, les erreurs sont bien réelles. Dans un article posté à deux reprises par Die Weltwoche (le 26 juillet, puis le 9 août), Kurt W. Zimmermann évoque des températures «presque toujours cinq, six ou sept degrés supérieurs à la mesure et toujours bien supérieures à la concurrence» venant de la SRF. Il s’appuie notamment sur des températures relevées mardi 18 et mercredi 19 juillet, à chaque fois sur six sites différents. A l’exception de Genève, où l’écart est moindre, il s’agit de lieux de villégiature situés en bord de mer ou proche de celle-ci – en France, en Italie, en Espagne ou sur les rives de la mer Egée.

Si ces douze points, choisis pour souligner les erreurs de la SRF, ne sauraient être représentatifs de l’ensemble de ses prévisions, ils démontrent tout de même l’existence d’un sérieux problème. D’après les calculs de CheckNews, les prévisions concernant ces douze sites, à chaque fois au-dessus des températures relevées, sont en moyenne 5,08°C supérieurs à la réalité mesurée. Avec parfois un écart encore supérieur. Ainsi, pour le dimanche 23. Kurt Zimmermann note que la chaîne prévoyait 50 degrés à Athènes, au lieu de 42 observés, et 51 degrés au lieu de 44 à Antalya (Turquie).

[…]

Lire la suite ici :

 
TF1 n’est pas en reste qui, comme Libé, relativise… et la conclusion est la même que pour Libé, tout cela c’est la faute des méchants climato-sceptiques qui “instrumentalisent”… la tentative d’instrumentalisation !
 
Christine Tasin
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22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 02:54
A picture taken on August 17, 2019 shows bergy bits and growlers floating in front of the Apusiajik glacier, near Kulusuk (aslo spelled Qulusuk), a settlement in the Sermersooq municipality located on the island of the same name on the southeastern shore of Greenland. (Photo by Jonathan NACKSTRAND / AFP)

A picture taken on August 17, 2019 shows bergy bits and growlers floating in front of the Apusiajik glacier, near Kulusuk (aslo spelled Qulusuk), a settlement in the Sermersooq municipality located on the island of the same name on the southeastern shore of Greenland. (Photo by Jonathan NACKSTRAND / AFP)

Un petit rappel scientifique : la composition de l’air :
Environ 79,04 % d’azote (N), environ 20,93 % d’oxygène (O2) , 0,038 % de gaz carbonique (CO2), et des traces de gaz rares (argon, néon…). Pour ceux qui veulent continuer à calculer : nous avons 0,038 % de CO2 dans l’air. La nature en produit elle-même environ 96 %. Le reste, c’est-à-dire 4 %, est produit par l’homme. Cela représente 4 % de 0,038 %, soit 0,00152 %. La part de l’Allemagne est de 3,1 %. L’Allemagne influence donc le CO2 dans l’air à hauteur de 0,0004712 %.
Sans commentaires.

Depuis 600 millions d’années, on estime que la quantité de CO2 atmosphérique a varié entre 0,5 et 20 fois par rapport à la quantité actuelle.
Une bonne méthode pour la période du post-carbonifère moyen, c’est l’utilisation de l’indice stomatique des feuilles fossiles de plantes vasculaires.

https://www.notre-planete.info/actualites/4562-variation-CO2-temperatures-eres-geologiqueshttps://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/co2-depuis-4ga.xml

Deux visions s’opposent :
les CLIMATO-CONVAINCUS et les CLIMATO-SCEPTIQUES
Pour les climato-convaincus (parfois des climato-croyants) ainsi que les climato-sceptiques, je vous propose une vidéo de Jancovici, membre du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat ; traduction française de IPCC Intergovernmental Panel on Climate Change) (nombreuses vidéos sur internet).

C’est la vision des experts du GIEC qui nous expliquent :
1/ qu’il y a un changement climatique,
2/ que les activités humaines en sont responsables par leur production de gaz a effets de serre (CO2 et +) et que
3/ seul un changement drastique de nos comportements peut éviter les catastrophes qui nous attendent dans un futur assez proche.

Cette vidéo amène des arguments intéressants avec, pour conclusion unique, l’évidence que les variations climatiques observées sont un changement climatique créé par l’activité l’humaine.
À la suite des publications du GIEC, cette vision apocalyptique a été celle adoptée par la plupart des pays… essentiellement occidentaux.
Ainsi, toutes les occasions sont bonnes à travers les médias pour nous rappeler la parole de ces experts (!??) qui est devenue la parole officielle. La chaîne française d’Antenne 2  a créé une émission spéciale “Météo Climat” (qui fait suite aux bulletins météorologiques) : le meilleur moyen de rendre la population coupable.

Jancovici : Le réchauffement climatique (24 septembre 2019)

 
 

https://www.youtube.com/watch?v=fS5HhcbyjKc

Climat : peut-on vraiment faire confiance au GIEC ?

https://bonpote.com/climat-peut-on-vraiment-faire-confiance-au-giec/

Et puis il y a les autres, les climato-sceptiques, ceux qui s’interrogent sur cette parole officielle, se questionnent, doutent (!!!) mais dont on n’entend que très peu parler.
On peut affirmer que lorsque des voix discordantes s’élèvent et ne vont pas dans le sens du discours officiel, quel que soit le sujet, le système s’arrange pour leur donner un minimum de visibilité afin de ne pas entretenir de mauvaises pensées chez le citoyen-consommateur.

Dernièrement j’ai écouté une interview passionnante de Christian Gerondeau sur TV Liberté,
GIEC : 30 ans de mensonges Christian Gerondeau TVL (1er juin 2023)

https://www.youtube.com/watch?v=HkuCBxIbZ_g&t=61s

On trouve sur internet beaucoup de controverses sur le personnage, comme sur toute personne exprimant une opinion différente de la norme.
Bien souvent, toutes les voix discordantes, pour les faire taire, sont étiquetées de ”complotistes” ou de tout autre terme ayant une connotation négative suivant le sujet abordé.

Après avoir écouté cette interview, je me suis empressé de lire son livre que je vous conseille :
Le climat par les chiffres, sortir de la science-fiction du GIEC, trente ans de mensonges ” (Édition l’Artilleur) (10 euros), où vous retrouverez, résumé très simplement avec des graphiques très lisibles, tout le détail des études et de leurs interprétations.

Le descriptif ci-dessous apparaît dans la page de garde (mais il faut lire l’ensemble).

Christian Gerondeau analyse les données officielles et explique 30 ans de mensonges. Il nous dit :

– il y a 3200 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère (il y a confusion entre le stock et le flux).
Production de CO2 annuelle par les activités humaines : 32 milliards, dont la moitié sont absorbés par les océans et les plantes. Il reste 16 milliards produits par l’activité humaine répartis : 5,6 M par les pays développés soit 1/600 , 1,6 M par l’Europe, soit 1/2000 ; 160 millions par la France soit 1/20000. Les 2/3 restant de ces 16 milliards sont produits par les pays en voie de développement.

Croire que notre action va diminuer le CO2 dans l’atmosphère, “c’est vouloir vider l’océan avec une petite cuillère”
– contrairement aux affirmations mensongères officielles, la température terrestre n’a pas connu de réchauffement accéléré depuis les accords de Paris en 2015, mais plutôt une baisse ;
– les sociétés ont besoin d’énergie de manière constante : en France, les réacteurs nucléaires fournissent suffisamment d’électricité lorsqu’il n’y a ni vent ni soleil. Quand soudainement il n’y a vent et/ou soleil, nous sommes alors obligés d’exporter (à bas prix) 80 % de l’électricité renouvelable produite, ou même encore, de freiner nos centrales nucléaires.

Renouvelable et nucléaires sont incompatibles
Note : les Allemands sont très en avance sur les énergies renouvelables. Ayant supprimé le nucléaire, ils ont dû rouvrir les mines et les centrales au charbon (bilan carbone et pollution excellents !!)
– 6 millions d’enfants meurent chaque année dans les pays en développement car ils n’ont pas accès à l’énergie et à l’électricité.

Les pays en développement n’écouteront jamais les pays développés

Note : le fait de disposer d’une énergie bon marché a permis le développement de nos sociétés dans beaucoup de domaines, pourquoi voudrait-on en priver les pays en voies de développement qui doivent faire face à de nombreux défis ?
– les changements de températures et de climat sont normaux et ils ont toujours existé dans l’histoire de la planète ;
– le CO2 est essentiel à la vie ; au cours de la période des dinosaures, le CO2 était plus abondant dans l’atmosphère et la terre était luxuriante ; la décomposition de cette flore nous a donné les énergies fossiles.
– et bien d’autres informations pertinentes…

Pour mieux comprendre ce qui est dit et surtout pour appuyer les arguments avancés par Christian Gerondeau, il est essentiel d ‘écouter les trois vidéos suivantes :

Les paramètres de Milankovic : le rôle crucial du soleil dans les variations climatiques :

 

https://www.youtube.com/watch?v=FTzmqjDNMmM

Calottes de glace et climat (6 mai 2023)

https://odysee.com/@vcuendet:1/Carottes-de-glace-et-climat:c?r=GfgcXMkyNuAXMxwiKBa54SiaXQBebDM

D’après les études des calottes glacières, l’augmentation de la température précède de 600 ans l’augmentation du CO2.

https://twitter.com/i/status/1685213731242848257

CONCLUSION

Heureusement Internet peut nous apporter une vision autre et nous amener à la réflexion. On peut effectivement y trouver tout et n’importe quoi, du bon comme du mauvais, en réalité comme dans le discours officiel. À nous de faire la part des choses car il existe partout des gens passionnants et passionnés qui sont capables de profondes réflexions et d’analyses sur de nombreux sujets.

Beaucoup de controverses sur tout et sur tous, à nous de nous interroger et de nous faire notre propre opinion suivant les informations que nous pouvons recueillir et analyser.
Je ne fais qu’en transmettre certaines.
À la lecture de toutes ces informations, j’ai tendance à penser que les climato-sceptiques  ont raison et que nous vivons un immense conditionnement au niveau mondial. Alors la question se pose :

À qui profite le crime ?
Les milliards que l’on prend dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde.
Comme par hasard, la pollution sous toutes ses formes a pratiquement disparu du discours officiel alors qu’elle me semble essentielle.
Pourquoi ?
Une simple supposition : dépolluer, ça coûte des sous, décarboner, ça en rapporte !
J’ai bien souvent la douloureuse impression que l’on nous trouve toujours de bonnes raisons pour nous amener dans une certaine direction pour laquelle on a déjà trouvé les solutions.
Je ne nie pas l’existence de variations climatiques, voire d’un changement climatique, par contre je doute que l’activité humaine soit la grande responsable.
Il y a, il me semble, plus de réponse du côté de la relation Soleil/Terre (paramètres de Milankovic) et une perspective sur le long terme qui me paraît essentielle.

Cet aspect est très difficile a reconnaître dans une époque qui a tendance a vivre dans l’instantané. Cet instantané, que nous subissons au quotidien, n’est rien face au facteur temps géologique.
Ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas agir : au contraire, beaucoup de choses sont à réaliser pour améliorer la condition de l’homme et de son environnement, mais :
“il ne faut pas faire les bonnes choses pour les mauvaises raisons”, et je pense que les raisons que l’on nous “vend” sont de mauvaises raisons.

Le bilan que l’on nous oblige a faire est très lourd pour les sociétés et les individus.
– voir le tout-électrique (en voulant décarboner au maximum notre vie) comme la solution est une aberration à tous les niveaux ;
– vouloir supprimer les énergies fossiles du jour au lendemain (sous prétexte de leur bilan carbone) est une autre bêtise économique, écologique, sociale… il serait plus intelligent et constructif de les utiliser à bon escient afin de construire un monde futur dans lequel on pourrait se passer de leur côté polluant ;
– imaginer que les éoliennes (on peut fortement douter de leur rendement et de leur bilan carbone), que le solaire (oui à petite échelle, mais à l’échelle d’un pays, j’en doute, peut-être dans les pays très très ensoleillés) sont capables de se substituer à court terme aux énergies fossiles est une illusion ;
– isoler les constructions, c’est bien, mais isoler à outrance par pure conviction idéologique a des conséquences financières au niveau du logement, de l’immobilier en général et au niveau sociétal ;
– vouloir rendre les hommes coupables crée un stress intense pour tous ceux qui ont été convaincus, particulièrement dans les jeunes générations (on a vécu l’exemple du covid) ;
– certaines avancées technologiques peuvent nous aider dans les changements souhaités : la Chine vient de délivrer un permis d’exploitation pour son premier réacteur nucléaire au thorium ; cet élément chimique comporte de multiples avantages, notamment au niveau écologique https://www.europe1.fr/international/la-chine-obtient-un-permis-dexploitation-pour-son-premier-reacteur-nucleaire-au-thorium-4189738
– tant d’autres raisons valables existent pour douter de la pertinence du discours officiel ; la liste est longue…

Finalement il y a beaucoup de personnes dans le monde qui s’interrogent et parmi eux de très grands scientifiques qui remettent en question les données et les conclusions du GIEC.
Je vous mets quelques vidéos ou documents parmi ceux que j’ai accumulés. Mais il y en a tellement d’autres… aussi bien pour les “pour” que pour les “contre”.

Liste des scientifiques sceptiques sur le réchauffement climatique :

https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique

Deux invités de CNews et de Radio Sud détruisent complètement le narratif des changements climatiques https://twitter.com/i/status/1677976589106130944

Une étude faite pour les préfets détruit les élucubrations réchauffistes (18 juillet 2023)

https://les7duquebec.net/archives/284592

3 lauréats du Nobel de physique : le climat a toujours changé sans demander la permission à qui ce soit, on ne le contrôle pas. C’est devenu une nouvelle religion.

https://twitter.com/Elpis_R/status/1679988321789915136/photo/1

Il n’y a pas d’urgence climatique selon John F Clauser, prix Nobel 2022

https://reinformation.tv/urgence-climatique-clauser-nobel-ad/https://les7duquebec.net/archives/282879 https://twitter.com/i/status/1690374410060840960

33 points qui indiquent que le réchauffement climatique est causé par le soleil et non le CO2 https://les7duquebec.net/archives/283657

La guerre climatique : affrontement entre le bloc occidental et le bloc oriental

https://les7duquebec.net/archives/283669

Réchauffement climatique : enquête sur une manipulation mondiale https://les7duquebec.net/archives/283119
Les métaux stratégiques pour la transition énergétique : conférence de Christophe Poinssot

 


https://www.youtube.com/watch?v=iMDmtxPLd1Q&t=302s

 

Le CO2 n’a aucun effet sur le climat mais beaucoup sur les plantes https://les7duquebec.net/archives/280624
Vers la réhabilitation du diesel https://www.caradisiac.com/vers-la-rehabilitation-du-diesel-200368.htm
Climato-réaliste : à propos du récent communiqué de l’organisation météorologique mondiale https://www.climato-realistes.fr/a-propos-du-recent-communique-de-lorganisation-meteorologique-mondiale/

L’Association des climato-réalistes rappelle que :
– depuis janvier 1979, année origine des relevés par satellites et des ballons-sondes, la tendance linéaire au réchauffement s’établit à +0,13° par décennie. De plus entre l’année 2015 et l’année 2022, soit pendant les 8 dernières années, les températures globales ont marqué un palier, voire une très légère diminution ;
– depuis l’origine des mesures, le niveau de la mer augmente au rythme d’environ 2 à 2,5 mm par an, sans signe d’accélération durant ces dernières années ; depuis 1999, le nombre des catastrophes naturelles tenu à jour par l’organisme EMDAT montre une parfaite stabilité. Le nombre de décès dû à ces catastrophes est en nette diminution.

Ces données qui ont fait l’objet d’un article récemment publié par notre association sont vérifiables.
Le seul véritable « emballement » est donc médiatique et politique. Un matraquage incessant qui a commencé à produire des effets néfastes notamment chez les jeunes générations.

Voiture 100 % électrique en 2035, à quel prix ? François Xavier Pietri

https://www.youtube.com/watch?v=481YBmw9pY0

Un article paru dans la revue scientifique Climate Dynamics*. L’auteur, Nicolas Scafetta, un physicien italien spécialiste du Soleil et des mesures d’irradiance solaire par satellite, y compare les résultats de 143 simulations réalisées avec 38 modèles utilisés par le GIEC, et donc l’ONU, pour ses prévisions catastrophistes, à l’évolution des température terrestres enregistrée dans les bases de données officielles, de 1980 à 1990 et de 2011 à 2021. Ces modèles sont issus de différents laboratoires répartis dans différents pays. Le GIEC en fait la synthèse dans ses différents rapports.

https://www.bvoltaire.fr/climat-surchauffe/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&

Climat : quand les experts se contredisent

https://www.bvoltaire.fr/climat-quand-les-experts-se-contredisent/?mc_cid=de91be9456&mc_eid=c539c14772

L’arrogance du GIEC (Vincent Courtillot, géophysicien)

https://twitter.com/i/status/1586800687446429698

Une série de 4 vidéos (20 min chacune), en anglais mais sous-titrées en français : documentaire, “la grande arnaque du réchauffement climatique”
https://les7duquebec.net/archives/277304

Un grand minimum solaire attendu pour la période 2020-2023 conduira à un refroidissement climatique https://www.climato-realistes.fr/un-grand-minimum-solaire-attendu-pour-la-periode-2020-2053-conduira-a-un-refroidissement-terrestre/
Comment un écologiste végétarien est devenu climato-sceptique

https://www.slate.fr/story/108857/ecologiste-vegetarien-climatosceptique

Êtes-vous pour le passe climatique ? Pourquoi les médias poussent les fantasmes de confinement climatique https://les7duquebec.net/archives/284971

Faute d’énergies alternatives viables, la Suède envisage de construire de nouvelles centrales nucléaires https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/faute-d-energies-alternatives-viables-la-suede-veut-construire-de-nouveaux-reacteurs-nucleaires_AD-202308090333.html

Le fondateur du Weather Chanel
https://twitter.com/i/status/1671908644735053826

Où est donc passée la couche d’ozone ?

https://les7duquebec.net/archives/285449

Alain d’Arguin : le réchauffement climatique ? Cyclique et naturel TVL (juillet 2022)

 

https://www.youtube.com/watch?v=R3IHm3fh03Y&t=27s

Et tant d’autres…

Sylvain Treton

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22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 00:47
Y a-t-il une théorie du climat aujourd’hui ?

L’esprit critique est à la base de la culture scientifique. Nous allons d’erreurs corrigées en erreurs corrigées, disait Bachelard. Popper, quant à lui, expliquait que la différence entre la science et la religion, c’est la démarcation : le fait de pouvoir falsifier un modèle scientifique, là où la religion procède d’une foi initiale ou d’une révélation. Ici, je conteste le caractère doctrinaire des hypothèses et prévisions incertaines du GIEC. La démarche scientifique commençant dans la liberté de controverse, ouvrons le débat. Ce travail sur le GIEC succède pour moi à des études approfondies sur le FMI et sa grande toxicité au nom d’une doctrine économique partiale. Il succède à des investigations sur l’OMS où la corruption généralisée a détourné cette institution internationale de sa mission.

Rappelons au lecteur que ces institutions internationales étaient assez libres car financées par les États. Les premiers travaux du FMI comme le rapport sur la variole de 1980 témoignent d’une liberté scientifique et d’une intelligence au service du bien commun. Depuis, ces trois institutions internationales ont été corrompues par des financeurs privés qui en ont fait les instruments de leur business et de leurs idéologies mondialistes. C’est pourquoi il faut enquêter sur le GIEC et ses travaux.

Scientisme et idéologie scientifique

Le FMI ne s’appuie plus depuis longtemps sur la recherche en économie et sur l’évaluation des résultats obtenus en menant les politiques recommandées par l’institution. Le FMI, l’OMS ou le GIEC font de la science une idéologie, ils pratiquent des extrapolations hasardeuses au nom de leur idéologie enrobée de savoirs scientifiques dénaturés. Ils veulent faire taire leurs opposants, dominer les autres, exercer un pouvoir autoritaire, voire autocratique. Ces institutions dissuadent de toute controverse scientifique, au prétexte que la vérité serait connue et définitive, c’est à ce moment qu’il convient d’exercer son esprit critique.

La complexité des facteurs d’une théorie du climat 

Comme le climat est un sujet très complexe, deux aspects sont à considérer : la possibilité de sa modélisation et la fiabilité des projections.

Question 1 : les facteurs sont-ils connus ?

Il y a théorie scientifique sous réserve de disposer des notions, de leurs définitions, de leur unité de calcul et de l’instrument de mesure qui permet de donner une valeur à chacune de ces notions dans leur unité de calcul.

Exemple : la masse, grandeur positive et constante d’un corps qui rend compte de la quantité de matière dans une unité : gramme, kilogramme, tonne, mesurable de manière répétée, fiable et exacte par un instrument de pesée.

Pour construire une théorie, il faut disposer de plusieurs notions qui vont s’ordonner dans une équation. C’est le travail de modélisation qui rend compte d’une catégorie de phénomènes.

Exemple : V = gt. Cette équation calcule la vitesse en chute libre. V correspond à la vitesse de chute en mètres par seconde, deux unités parfaitement mesurables, g à l’accélération gravitationnelle en mètres par seconde au carré et t au temps de chute en seconde. À tout instant de la chute, la vitesse est connaissable avec exactitude. L’équation permet de prédire avec certitude ce qu’il en est de cette vitesse, dans le champ gravitationnel. La valeur de g, qui définit avec précision au fil du temps par accumulation des mesures expérimentales, est de : 9,806 65 m / s -2 . Cette valeur conventionnelle a été arrêtée lors de la troisième convention internationale des poids et mesures de 1901.

En matière climatique, la complexité tient à la multiplicité des facteurs qui interviennent dans la composition et l’évolution du climat. Citons, par exemple, les océans et les courants marins, les reliefs terrestres, les mouvements atmosphériques, les vents, anticyclones et dépressions, la position en termes de latitude dans les hémisphères et l’activité solaire. Chaque facteur renvoie à des domaines scientifiques complexes : astronomie, physique, géologie, chimie, etc. Et, dans ces sciences, l’exhaustivité des facteurs n’est pas acquise.

Question 2 : ses facteurs sont-ils modélisables ?

Examinons successivement les courants marins et l’activité solaire.

Les courants marins

Le Gulf Stream est un courant d’eaux chaudes remontant des Caraïbes (Golfe du Mexique) le long des côtes européennes. Il contribue à un climat très tempéré pour les côtes exposées. À l’inverse, le courant du Labrador descend le long des côtes nord-américaines et impacte le climat froid. Ces courants marins exercent une influence sur les masses d’airs, dépressions montant vers l’ouest européen entraînant des pluies et anticyclones froids descendant sur l’Amérique du Nord. Cette description n’éclaire pas sur le modèle.

Savons-nous comment fonctionnent ces courants ? Pouvons-nous les modéliser ? Avons-nous l’explication de leurs variations dans le temps, en intensité et en position ? Quelques facteurs sont connus pour expliquer cette circulation thermohaline : la densité de l’eau liée à sa salinité et à sa température. Le mouvement se crée par aspiration des eaux atlantiques vers le nord. Toutefois, cette connaissance ne vaut, ni loi, ni théorie. En effet, outre la circulation thermohaline, interviennent d’autres facteurs dont la rotation terrestre, la circulation atmosphérique, la configuration des côtes.

L’hypothèse d’un Gulf Stream réchauffant les côtes européennes ouest a été faite en 1855 par Matthew Fontaine Maury, lieutenant de marine des États-Unis et auteur de The Physical Geography Of The Sea and its Meteorology. Sa thèse remporte un vif succès en montrant comment le Gulf Stream joue un rôle éminent, selon lui, dans la régulation des températures hivernales.  Or, cette hypothèse, devenue abusivement une théorie, a été diffusée comme une vérité dans les manuels de géographie et les encyclopédies. Pourtant, elle n’a jamais été démontrée. Le rôle climatique du courant marin est en fait mal apprécié. D’autres facteurs jouent un rôle plus important. L’énergie thermique accumulée au-dessus des mers chaudes pèserait plus, les courants océaniques (déviation des vents liée à la rotation de la Terre ou force de Coriolis) modifieraient plus le climat des côtes européennes, du fait de ces vents d’ouest dominants ; dont les mouvements sont eux-mêmes imprédictibles.

Les travaux de Richard Seager développent cette hypothèse. Ce climatologue de Columbia réhabilite la géographie et les facteurs d’altitudes : montagnes, plaines et les courants atmosphériques venant du Nord pour l’Amérique du Nord et du Sud-Ouest pour l’Europe occidentale. Dans ces modèles, la disparition du Gulf Stream aurait, selon lui, un impact de l’ordre de 4 à 6° en termes de refroidissement. Vous lisez bien : refroidissement. L’histoire du climat (paléoclimatologie) montre une corrélation entre les températures de l’hémisphère nord et les courants marins. Par le passé, des baisses significatives de 5 à 10° sont confirmées. Les spécialistes notent un tel refroidissement il y a moins de 10 000 ans. Et l’étude des sédiments marins, sans certitude, laisse supposer que des apports d’eau douce en Atlantique nord auraient ralenti le courant chaud. Et là encore, hypothèse, et non théorie, Martin Visbeck de l’Institut Leibniz des sciences de la mer à Kiel en Allemagne fait des calculs où ces courants perdraient 30% de leur force d’ici à la fin du siècle avec un effet de refroidissement.

Certains font un lien entre la fonte des glaces arctiques et leurs effets sur ce courant marin. Or, son affaiblissement aurait pour effet un refroidissement du climat en Europe occidentale ; celle-ci pouvant refroidir l’atmosphère et contribuer au retour des glaces arctiques restaurant alors le courant marin. Mais tout cela fait l’objet de modélisation parcellaire sans maîtrise globale du système. À ce stade, sauf à être dans la supercherie, personne ne sait prédire les variations d’une année sur l’autre des bras du Gulf Stream sur les côtes européennes et encore moins sur longue période, faute justement d’une connaissance de toutes les notions qui le décriraient, de leurs métriques et de leur composition dans une équation fiable dans ses prédictions à des horizons de temps observables. Et ses effets sont diversement appréciés. On est loin de la certitude.

L’activité solaire

Deuxième exemple : l’activité solaire. L’exposition journalière (nocturne-diurne) et annuelle (révolution terrestre-trajet autour du Soleil) conditionne les variations des températures journalières très significatives en amplitude et les phénomènes de saisons, selon les positions dans les hémisphères. Cette activité solaire est partiellement décrite, partiellement connue, très partiellement calculée. Il existe des formules dont celle de Wolf : R = k(t+10g) à partir de l’observation du nombre de taches solaires observées (non prédites) et du nombre de groupes de taches et d’un coefficient k en fonction des instruments d’observation et des observations, soit un degré d’aléas au passage.    

Trois sources pour étayer, une de vulgarisation, deux institutionnelles :

L’activité du Soleil dépasse considérablement les prédictions des scientifiques – (Ça m’intéresse)

Météo de l’espace : quand l’activité solaire chamboule la Terre (INSU CNRS)

Quel est l’impact de l’activité solaire sur le climat ? (Institut Pierre-Simon Laplace)

Savons-nous comment fonctionne le soleil et avons-nous une théorie complète des cycles solaires ? Non. Le CNRS indique, par exemple, que nous ne savons pas prédire les éruptions solaires. Dans l’article en référence, Aurélie Marchaudon, directrice de recherche au CNRS (astrophysique et planétologie) explique :

« Le problème est que l’impact d’une EMC sur la Terre dépend énormément des paramètres de son champ magnétique et que nous ne savons pas mesurer la structure du champ magnétique dans une EMC à distance. »

L’activité solaire décrite par l’IPSL (Institut Pierre-Simon Laplace – Sciences du climat) donne lieu à un commentaire déjà édifiant pour justifier notre prudence :

« Or le Soleil a longtemps été un symbole d’immuabilité. À tel point que la puissance rayonnée dans tout le spectre (appelée irradiance totale) porte aujourd’hui encore le nom de constante solaire. Il aura fallu attendre le début de l’ère spatiale pour réaliser que cette constante varie. Toutefois, sa variation relative sur un cycle solaire de 11 ans ne dépasse guère 0.4 ‰, ce qui est bien trop faible pour rendre compte des variations de température observées sur Terre. Le débat fait aujourd’hui rage pour trouver des mécanismes physiques susceptibles d’amplifier de telles variations. »

Soyons clairs, même si les mesures progressent, la connaissance de l’irradiance totale est partielle parce que les types de rayonnements et leur absorption sont mal connus. Ces travaux posent des hypothèses sur la variabilité du cycle solaire. Or, ceux-ci sont basés sur des mesures par satellites (SORCE et TIMED) depuis seulement une dizaine d’années. Le recul est dérisoire à l’échelle de l’histoire des planètes. Ces chercheurs manipulent des pistes de recherche : rayonnement électromagnétique, champ magnétique, étude physico-chimique de la haute atmosphère, effet électrique de la magnétosphère terrestre, effet des vents solaires et d’autres pistes encore plus lointaines et discutées dont le rayonnement cosmique. L’INPS conclut à ce jour en disant :

« Tous ces mécanismes sont couplés, et il est fort difficile d’isoler leur contribution. »

C’est exactement ce que j’explique au début de cet article : modèle, facteurs, pondération, règles de combinaison arithmétique sont aujourd’hui totalement instables, parce que les sciences qui étudient des domaines essentiels sont chacune incapable de livrer un modèle stable et expérimentalement éprouvé. Les scientifiques les plus honnêtes en concluent la chose suivante, comme dans cette thèse de doctorat :

« Les observations continues ne couvrant que les trois derniers cycles solaires environ, 8 elles sont insuffisantes pour être utilisées dans les simulations climatiques à long terme. » (Cassandra Bolduc – Modélisation de l’irradiance solaire totale et spectrale et applications à la chimie stratosphérique terrestre – Thèse de doctorat de physique, Université de Montréal, 2014). La modélisation est donc sur ce point inaccessible. On est loin de la certitude.

Ces grands facteurs élémentaires indispensables à une théorie du climat ne font pas l’objet d’une modélisation éprouvée. Et les travaux scientifiques dans chacune de ces disciplines sont humbles, prudents, exposant des possibilités, testant des hypothèses, sans excès de prétention ou d’arrogance. Tout est très parcellaire et imparfait, dès ce premier niveau. Comment à un niveau secondaire qui agrège des savoirs instables, pourrions-nous miraculeusement être dans les certitudes ?

Question 3 : comment faire l’impasse sur le lointain passé ?

Prenons deux exemples : les glaciations et le carbone. Commençons par les glaciations.

Les glaciations

Les documents du GIEC se focalisent le plus souvent sur des périodes brèves, de l’ordre de quelques décennies, là où les climats jouent sur des millions d’années. Il est intéressant de revenir sur les facteurs explicatifs avancés pour décrire, par exemple, les ères glaciaires ?

  1. Les glaciers connaissent des mouvements d’extensions et de contractions. Cette hypothèse est formulée en 1841 par Jean-Pierre Perraudin (1767-1858). Découverte ! Ils ne sont pas éternels.
  2. Les alternances entre périodes glaciaires et interglaciaires, mais aussi le fait que des ères géologiques soient globalement froides ou chaudes, s’expliquent par la variation de l’orbite terrestre. Le mathématicien Milankovitch met en évidence des cycles orbitaux selon trois périodicités de 20 milles, 41 milles et 100 mille ans : excentricité autour du Soleil, variation de l’oblique de l’axe, précession des équinoxes. C’est un facteur majeur, au passage négligé dans les premiers travaux des climatologues.
  3. L’évolution de la tectonique des plaques a des effets majeurs sur les climats. La formation de l’isthme du Panama conduisit à l’orientation du Gulf Stream, dont on connaît l’impact sur l’Europe. À partir des carottes de sédiments marins, nous savons que les glaces ont été très étendues, la Suisse étant recouverte de glaciers. Les températures étaient de 8 à 10° C inférieures à celles d’aujourd’hui.

Plus encore, la terre a connu des périodes très chaudes et dépourvues totalement de glaciers, cas de l’ère mésozoïque (-251 à -65 millions d’années) (cf. document ci-après). Le lecteur observera de lui-même que l’essentiel des grandes périodes géologiques sont plus chaudes que le climat actuel. Alors soyons très prudents.

Sur des périodes plus récentes, nous avons vécu un petit âge glaciaire de 1350 à 1850 qui s’explique par une faible activité solaire cumulée au paramètre orbital de Milankovitch. Et un troisième facteur, totalement imprévisible, a joué un rôle : celui d’une fréquence d’éruptions volcaniques opacifiant l’atmosphère. Rappelons que l’intensité de l’activité volcanique est encore moins prédictible ! Ce cher Tazieff, vulcanologue célèbre, savait prédire une éruption, « le nez dessus », en analysant les émissions de gaz qui précèdent l’événement. Il n’a jamais prétendu prédire des événements volcaniques à des horizons de temps très lointain. Encore un critère très partiellement maîtrisé.

L’argument des fontes des glaces polaires de ces dernières années comme preuve du réchauffement climatique globale est alors très fragile. À l’échelle géologique, l’argument n’a pas de sens. Qu’en est-il vraiment ? Là encore, les mesures systématiques datent seulement de 1979. Et c’est avec ces quelques décennies à peine de recul qu’on prétend tirer des enseignements : moyennes, régressions, etc, ce qui sur le plan logico-mathématique relève évidemment de la pure mystification. Ce n’est pas avec quarante ans de mesure de phénomènes qui évoluent sur des millions d’années qu’on peut prétendre produire la moindre modélisation. Mais, puisque certains scientifiques utilisent très abusivement ces données, il faut rappeler que l’Antarctique augmente de 1% par décennie avec des variations fortes d’une année sur l’autre. D’ailleurs, certains considèrent, avec un peu d’honnêteté intellectuelle, que ce phénomène est un défi pour l’hypothèse du réchauffement général. Une troisième fois, on est loin des certitudes.

Le carbone

Qu’en est-il du carbone ? Le même procédé consiste à évoquer des chiffres sur une très courte période, sans modèle théorique pour en expliquer les facteurs, en se gardant bien d’indiquer ce qu’il en est à l’échelle de l’histoire de la planète. Il en est de même du carbone que de la température et du tableau précédent. En effet, la question du carbone n’est pas simple. Nous n’avons pas de mesure directe du taux de carbone dans l’atmosphère pour le passé. La mesure est indirecte, et elle passe par quelques hypothèses, donc elle évoluera au fur et à mesure des recherches scientifiques. Comme le précise Pierre Thomas, professeur à l’ENS-Lyon, il faut utiliser des informations à partir de matériau témoin. C’est par exemple l’indice stomatique des feuilles végétales. Il existe une corrélation inverse entre les stomates des feuilles des plantes vasculaires et la quantité de CO2. Les paléoclimatologues utilisent le Ginkgo biloba présent depuis le Permien (dernière époque géologique du Paléozoïque : -299 millions d’années à -251 millions d’années). Cet arbre est un rescapé des ères antérieures uniques. Ces fossiles permettent de compter les stomates et de reconstruire les quantités de CO2 atmosphérique sur des centaines de millions d’années.

Les variations sont très importantes. Le taux aurait été comparable à celui d’aujourd’hui au carbonifère puis aurait augmenté jusqu’au crétacé jusqu’à cinq fois la quantité actuelle. Pour les périodes antérieures, les scientifiques utilisent des bilans sédimentologiques. La mesure est plus incertaine. Abstraction faîtes des méthodes – indirectes, donc plus hypothétiques et spéculatives – les quantités auraient été des milliers de fois supérieures. Sur la période des derniers 600 millions d’années, les variations semblent être de 0,5 à 20 fois la quantité actuelle. Certains phénomènes sont très complexes et se jouent sur de longues périodes. Par exemple, la fossilisation de matière organique (lignine et charbon) fait diminuer le taux. De même, des phénomènes chimiques transfèrent le carbone de l’atmosphère dans les roches carbonatées. Quant au rôle des forêts, rappelons, par exemple, que l’ère glaciaire qui s’achève avec l’Holocène ne laisse pas de place aux forêts en Europe. C’est donc durant ces 12 000 dernières années que se sont constitués le milliard d’hectares de forêts européennes, soit environ un quart de l’espace forestier mondial actuel.  On est loin d’une certitude et de normes, une quatrième fois.

Question 4 : des critiques sont-elles parfaitement entendables ?

La réalité est donc tout autre. Le rapport du GIEC de 2014 reconnaît à demi-mot l’immense difficulté qui rend toute simulation incomparable avec une prédiction théorique, à la façon de la chute des corps :

« Chaque parcelle de complexité ajoutée, bien que destinée à améliorer un aspect du climat simulé, introduit également de nouvelles sources d’erreurs possibles (par exemple, via des paramètres incertains) et de nouvelles interactions entre les composants du modèle qui peuvent, ne serait-ce que temporairement, dégrader la simulation par un modèle d’autres aspects du système climatique. »

Le GIEC se prémunit des critiques futures.

En effet, comment modéliser des variables sur quelques années pour évaluer leurs interactions et leurs pondérations dans une équation en prétendant rendre compte de phénomènes par extrapolation sur des décennies ou des siècles, sans aucun corpus théorique en la matière ? Soyons très clairs. Quel est le poids de l’activité solaire et de la révolution astronomique terrestre sur le climat ? Dans une théorie éprouvée, ceci devrait être parfaitement connu.

D’ailleurs, les controverses sont nombreuses et l’argument du consensus scientifique ramène la science à une démocratie d’opinion. Devons-nous rappeler l’épisode de l’unanimité de la communauté médicale européenne au 19e siècle contre le médecin Semmelweis concernant l’absence d’hygiène des mains, cause des fièvres puerpérales pour ne donner aucun crédit à l’unanimisme d’une communauté. Faut-il relire Feyerabend pour comprendre les intérêts bureaucratiques et moutonniers d’une communauté asservie à ses financements et à un conformisme social inquiétant pour l’avenir de l’esprit scientifique en Occident d’ailleurs ?

Sur le fond du dossier, la controverse est pourtant bien réelle. Reprenons quelques critiques majeures. Le lecteur me pardonnera un peu de complexité, mais dans certains cas, faire simple, c’est renoncer à la compréhension et s’exposer à la manipulation.

Première critique : ne jamais oublier que ces scientifiques travaillent dans des laboratoires dont les financements dépendent des politiques qui ont commandé des études dans le but de justifier leur politique sous la pression des idéologues écologistes issus de nombreux pays. En clair, les scientifiques ne sont pas libres. Le consensus en est d’ailleurs une manifestation troublante. N’oublions pas le mandat donné à l’institution du GIEC qui suffit à en discréditer la loyauté intellectuelle, du fait même de son obligation de ne pas trahir ce pour quoi l’institution a été mandatée. C’est donc un postulat !

« Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation » (Voir les principes régissant les travaux du GIEC).

Le changement climatique n’est plus une hypothèse, c’est le dogme dont l’institution est garante. Son mandat est de démontrer l’origine humaine, deuxième dogme, et le troisième, celui de l’action. Où est la liberté du chercheur qui viendrait contredire ces dogmes ? Nous ne sommes plus dans la science, mais dans une politique scientifique ! La chose est tellement vraie que le dernier rapport brasse des milliers de données sans rien démontrer. Tout est réputé acquis dans un gigantesque truisme. C’est un rapport technocratique, certainement pas une production théorique ou scientifique digne de ce nom.

Je consacrerai un prochain article à ce dernier rapport édifiant.

Deuxième critique : ne pas confondre la simulation informatique et la connaissance théorique résultant d’une épreuve véritable entre des équations et des résultats avec l’exactitude requise. Keery Emanuel, spécialiste mondialement reconnu des ouragans, s’interroge sur la confusion entre brassage des données et réflexion théorique. Il en fut de même en économie pendant une période où la fascination des modélisations mathématiques fit s’égarer les économistes dans des calculs et des représentations abstraites inconséquentes, sans preuves expérimentales, désarticulées des faits et des mesures. Le dernier rapport du GIEC est emblématique tant il regorge de résultats quantitatifs à plat, sans jamais faire une quelconque démonstration digne de ce nom.

Troisième critique : les incertitudes sont légion à tous les niveaux. Citons, par exemple, outre l’activité solaire, les courants marins, la tectonique des plaques et les mouvements telluriques, la nature chaotique de la circulation atmosphérique. Et les incertitudes s’expriment dans les résultats des calculs. En effet, les prévisions sont simplement irrecevables tant elles sont imprécises. On en est à la météo avec des écarts considérables. Ce n’est pas de la prédiction étayée, c’est de la statistique avec de l’aléatoire, des hypothèses, des scénarios et une multitude de choix, de biais. Avec des modélisations prétendument informatisées à l’extrême, les marges d’erreurs sont considérables. Il suffit d’examiner l’état de la recherche et ses incertitudes théoriques dans chacun des compartiments pour s’inquiéter de la robustesse des spéculations du GIEC.

En fait, le raisonnement du GIEC se résume aujourd’hui à cette formule :

« Aujourd’hui, les causes sont identifiées ; ce sont les émissions liées aux activités humaines, dont l’ampleur rend difficile tout espoir d’inverser la tendance à moins d’un sursaut général et mondial. Contrairement aux émissions de particules fines par exemple, la pollution liée au CO2 est globale et entraîne le réchauffement. »

Nous verrons dans un second article ce qu’il en est de cette affirmation. Il y a de quoi en douter.

Pierre-Antoine Pontoizeau

 

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18 décembre 2023 1 18 /12 /décembre /2023 11:56
Le Monde apporte la preuve de son anti-science sur le climat

William Audureau, l’omniscient décodeur du journal Le Monde dont on attend encore la présentation de ses nombreux diplômes et publications académiques pour lui reconnaître le droit d’écrire sur les plus éminents scientifiques, nous propose un article merveilleux intitulé : Les nouveaux climatosceptiques agitent le spectre d’un projet totalitaire. Là où les négateurs du dérèglement climatique craignaient autrefois l’abolition du système libéral ou la menace soviétique, ils empruntent désormais les codes anti-système nés pendant la pandémie de Covid-19. Tout un programme. (Les nouveaux climatosceptiques agitent le spectre d’un projet totalitaire (lemonde.fr))

Juste une petite leçon pour commencer. Faire science, c’est débattre des faits, des résultats des recherches, traiter les objections et critiques portant sur les méthodes, les possibles biais des mesures, la contestation des extrapolations, la qualité des  prédictions, les controverses sur la pertinence d’autres modèles, etc. Jamais la démarche scientifique ne glose sur les personnes, leurs appartenances philosophiques ou religieuses et elle ne pratique jamais l’attaque ad hominem où les explications sociologiques. Force est de constater d’emblée que le journal Le Monde et son fameux décodeur ont fait foi de propagande anti-scientifique. Car depuis que je lis leur prose sur le climat, je n’ai jamais lu le moindre article sur le fond.

Alors que des prix Nobel de physique émettent des réserves motivées scientifiquement, critiquant les calculs, les modèles, leur pertinence, leur construction, leur hypothèse, que lisons-nous… Rien. Quelques extraits démontrent ici une bonne foi pour toutes que le climat est devenu l’otage d’un combat idéologique anti-scientifique par construction où le journal Le Monde apporte son crédit, bien mince en matière scientifique tout de même, pour nous prouver qu’il fait de l’anti-science. Lisez :

« Historiquement, les arguments niant le changement climatique ou la responsabilité humaine dans celui-ci étaient portés par trois grands types d’acteur : des lobbys industriels, des conservateurs et des scientifiques en marge de leur communauté, comme le détaillent les historiens des sciences Naomi Oreskes et Erik Conway dans le livre de référence sur le sujet, Les Marchands de doute (Le Pommier, 2012). »

Où sont les arguments, où sont les réponses scientifiques ? Une dernière fois. Rien. Et pour cause, on disqualifie, on discrédite à tour de bras. Non, deux prix Nobel de physique, ce sont des incompétents notoires qui n’ont rien à dire en matière de discipline et méthode scientifique. On n’étudie pas, on classe, on veut faire autorité. Erik Conway est un écrivain et historien américain parmi des milliers et Naomi Oreskes est professeur d’histoire des sciences à l’université de San Diego en Californie. Combien de professeurs d’histoire des sciences y a-t-il en ce moment dans nos universités ? A-t-elle produit un travail épistémologique qui la mettrait au niveau de quelques contributeurs prestigieux : Kuhn, Feyerabend, Lakatos, etc. Un livre parmi d’autres, et un argument d’autorité totalement fallacieux : « le livre de référence ». C’est simplement faux, car c’est une assertion sans fondement académique.

« Pour les représentants des industries polluantes, l’enjeu était d’éviter que l’État, convaincu de leur responsabilité dans la dégradation de l’environnement, ne régule voire ne réduise leur activité. Pour les conservateurs américains, il s’agissait de protéger le libre marché, pour des raisons à la fois idéologiques et clientélistes. »

CQFD. William Audureau peut-il faire le même exercice pour s’intéresser aux nombreux lobbies qui profitent des milliards déversés dans la transition énergétique, les éoliennes par exemple ? Même procédé. Au lieu d’aborder les connaissances scientifiques, on dévalue les auteurs et on accrédite leur compromission et conflits d’intérêts. Dommage que l’exercice n’ait pas été fait à l’époque de la crise sanitaire. La démarche eût été intéressante. Et là encore, l’argument d’autorité, mais ce n’est plus un professeur et un écrivain mais un modeste maître de conférences qui sert d’alibi, je cite :  

« Antonin Pottier, maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales, dans la revue Natures sciences sociétés. »

Qui est Antonin Pottier, ingénieur des Mines et enseignant en économie ? Le vrai spécialiste du climat.  

Et on y va de l’interprétation psychologique et sociale pour expliquer comment de pauvres débiles expriment leurs angoisses, etc. :

« Le climatoscepticisme contemporain est devenu intensément idéologique, relèvent les chercheurs en sciences politiques Renaud Hourcade et Albin Wagener en 2021, dans la revue Mots. Les langages du politique. Il n’est plus l’affaire des grandes majors pétrolières, mais celle de conservateurs chauffés à blanc par le sentiment d’une menace existentielle. »

Là encore, on est vraiment sur les faits, sur les problèmes climatiques et les critiques fondamentales concernant l’astronomie, les cycles de glaciation, les évolutions du taux de carbone, etc. On fait de la psychologie de comptoir. À propos, qui sont les prestigieux Renaud Hourcade et Albin Wagener ? Le premier, simple chargé de recherche au CNRS qui a publié une thèse sur les politiques de la mémoire de l’esclavage en 2012. Un vrai spécialiste du climat encore. Et Albin Wagener, mieux, directeur de recherche à l’ICAM de Lille, en charge de la chaire Sens et travail, c’est un spécialiste de la science du langage. Un vrai spécialiste du climat lui aussi.

Un dernier extrait pour la route :

« Une anxiété nourrie de complotisme. Aux États-Unis, ces discours ont trouvé un écho tout particulier chez les militants trumpistes. En France, la crainte de projets liberticides a pu s’arrimer à d’authentiques épisodes de suspension de libertés, comme les mesures prises lors de l’état d’urgence sanitaire, ou de déni démocratique, comme la répression violente des « gilets jaunes » ou le passage en force de la réforme des retraites. »

Là, c’est l’acte d’accusation qui dispense de débattre. Ils sont trumpistes, etc.

Voilà la puissance intellectuelle de William Audureau, le décodeur du journal Le Monde. Il faudra un jour que nous demandions au rédacteur en chef de relire ses journalistes. Car l’État de Californie a la bonne idée sur le fond d’attaquer les majors pétrolières pour désinformations et mensonges systémiques pendant des décennies. Chiche. Quand nous aurons prouver, ce qui ne saurait tarder, qu’il n’y a pas de théorie du climat, que le sujet est d’une infinie complexité et qu’il n’y a aucun consensus scientifique parce qu’il n’y a pas de loi, pas de preuve, pas de faits scientifiques pour une telle extrapolation, alors nous demanderons, peut-être, nous citoyens, des comptes à ceux qui auront accrédité des hypothèses en nous les assénant comme des vérités révélées. Si le temps d’une éthique de la parole journalistique advient selon les quatre constats du pape François : désinformation, diffamation, calomnie et goût du scandale, William Audureau aura effectivement à s’expliquer, tant ce journaliste triche avec les auteurs, met en exergue des travaux quelconques parmi des milliers de travaux dont beaucoup ne disent pas la même chose, avec un refus obstiné qui est à lui seul  la preuve de sa totale incompétence et illégitimité en matière scientifique, celui d’examiner les faits, les chiffres, les modèles, les critiques et les recherches multiples qui sont très loin de partager l’hypothèse du GIEC. Quand on abandonne la science pour la subvertir d’un jugement permanent sur les personnes, on contribue simplement à détruire ce qui a fait la grandeur des sociétés européennes. Mais, visiblement, les dénonciateurs de complots ont mieux à faire que de contribuer au débat scientifique. Anti-science, obscurantisme et idéologie, voilà la triste réalité du journal Le Monde aujourd’hui… Dommage.

Pierre-Antoine Pontoizeau

 

 

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