L’Arcom, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, se penche sur le cas de Cnews, dernièrement et très bizarrement, à l’occasion de son dépassement en nombre d’auditeurs de BFM-TV, que certains qualifient d’organe de propagande gouvernementale. La chaîne d’information de Vincent Bolloré agace. Pugnace, professionnelle, elle parle autrement que le reste du Paysage Audiovisuel Français et n’en finit plus de gagner des auditeurs, donc des parts de marchés publicitaires et fait écho directement au basculement de l’opinion publique, qui devient critique à l’égard de la “bonne parole” macroniste, gauchisante, celle qui fait avaler au quotidien des narratifs que l’on sait maintenant totalement erronés, sur l’Ukraine, le Covid, le carbone… Ne donner la parole qu’à des scientifiques, des médecins ou des stratèges allant dans le sens de la volonté gouvernementale finit par se voir et se voir d’autant plus qu’ils correspondent de moins en moins à la réalité. Et d’autres scientifiques, d’autres stratèges, font entendre une autre musique, à laquelle s’intéresse régulièrement Cnews. Et il faut croire que les auditeurs ne sont plus prêts à gober n’importe quoi.
Il va falloir plus de “pluralisme”, c’est-à-dire que le temps de parole des intervenants ne soit plus uniquement celui des politiques étiquetés, mais aussi celui des éditorialistes décrétés “de droite”. On se demande qui va décider et comment, que tel ou tel qui cause dans le poste est de droite ou de gauche. Et on voit arriver l’astuce : tout ceux qui seront critiques à l’égard des narratifs officiels seront “de droite”, donc méchants par essence. Un bien-pensant met d’ailleurs en garde. Ce manque de pluralisme, aux États-Unis, a conduit à Fox-News, chaîne d’opinion qui a permis l’élection de Trump. Oui, et ? Mais Trump, ce n’est pas bien. Oui, et pourquoi ? Parce que c’est la droite et donc c’est impensable. Qu’avec la gauche démocrate de Biden, il y ait la guerre avec l’Ukraine, les tensions avec la Chine et Taïwan, les affaires du fils Biden, ça n’a l’air de poser aucun problème. On ne saurait trop rappeler aux bienfaisants, que Trump est le seul président américain qui, depuis bien longtemps, ne soit pas allé faire la guerre.
Que les fonds publics, par contre, servent à financer quasiment exclusivement des navets idéologiques, odes à l’islam et à l’immigration, où des bourgeoises parisiennes riches et élégantes en pincent systématiquement pour des Africains fraîchement débarqués, le tout à fonds perdus, avec des audiences calamiteuses, ça ne pose pas de problème de” pluralisme”. Que des éditorialistes fassent systématiquement la pédagogie et le service après vente des vaccins, des livraisons d’armes, des ventes de nos fleurons industriels et des groupuscules écologistes violents ne pose pas non plus de problème de “pluralisme”. Que l’intégralité du monde de la culture soit de gauche, pro-palestinien, pro-migrant, pro-islam, se permette de déprogrammer, de saboter, de boycotter toute la création qui ne va pas dans son sens ne pose pas non plus de problème de “pluralisme”.
Non, le problème, c’est Cnews, les journalistes qui font leur travail, les gens qui osent dire la réalité, les auditeurs de plus en plus nombreux qui échappent au formatage idéologique forcené et la bonne parole qui n’est plus assez durement matraquée et même critiquée : insupportable. Il va donc falloir trouver une grille d’évaluation qui va permettre de forcer Cnews a relayer les narratifs officiels, mais sans que cela ne ressemble trop à de l’inquisition, cela ne va pas être facile tant la ficelle est grosse. En résumé, une chaîne d’opinion, c’est autorisé tant que l’opinion est l’opinion officielle. Le fait que tout cela commence à ressembler au Politburo et à l’ex-URSS se voit de plus en plus et corrobore le fait que ce gouvernement aux abois a perdu toute forme de crédibilité et se condamne à une fuite en avant totalitaire est désormais évident.
Ce gouvernement et sa majorité relative ont été mis en minorité sur l’instauration d’un délit visant à punir spécifiquement les dérives à caractère thérapeutique. L’article 4, qui constituait le cœur du texte, a été supprimé. Il interdisait toute forme de critique d’un remède, genre vaccin, proposé par l’État, c’est-à-dire, toute forme de débat scientifique sur l’efficacité d’un médicament : carrément de l’anti-science. C’est une habitude chez ces gens qui, pendant la crise Covid, s’étaient appliqués à ne donner la parole qu’à de solides relais de leur narratif, aujourd’hui largement battu en brèche à l’international. C’est une courte victoire, mais une victoire tout de même… mais une manœuvre en sous-main de dernière minute a permis d’adopter tout de même un article certes amendé, avec les socialistes, jamais très loin du stalinisme.
Tout cela signe la fébrilité, la perte de crédibilité et la contraction d’un pouvoir qui n’est plus représentatif de grand-monde, et le sait. Il tente, par le raidissement et la voie totalitaire, de se maintenir tout en sachant qu’il a déjà perdu. Le wokisme, le carbone, le tout électrique, la décroissance, la guerre, la taxation d’à peu près tout, l’alerte pandémique permanente, l’immigration arabo-afro-musulmane… tout cela n’est plus vécu par les populations européennes comme un bienfait, mais comme une ruine et à l’évidence, c’est une ruine. Faire financer par le contribuable honnête et travailleur son propre anéantissement finit par se voir et les coups de force désespérés ne font qu’accréditer le doute maintenant bien palpable des électeurs.
Les Anciens Dirigeants de Twitter, interrogés par le Congrès des États-Unis, avouent que la Censure sur le Covid était Politique et sur Ordre du Gouverne-Ment !
Crédits : Atlantico.fr
Enfin les Anciens Dirigeants de Twitter déballent toute la Vérité sur la Censure des Données Covid :
NON, ils ne sont pas médecins…
OUI, ils devaient suivre des ordres afin de bannir les docteurs qui remettaient en cause le récit grand public concernant les vaccins !
OUI, ils ont supprimé les vraies données des taux de mortalité !
OUI, c’est de la vraie CENSURE !!!
D’anciens dirigeants de Twitter, dont Yoel Roth (responsable de la confiance et de la sécurité) et Vijaya Gadde (conseil général fortement impliqué dans les décisions de censure) ont récemment été tenus de comparaître devant une audience du House GOP au sujet de la censure par la plate-forme de médias sociaux.
Les questions portaient sur la collusion de Twitter avec les agences gouvernementales et les dirigeants politiques pour faire taire les personnes partageant un large éventail d’informations préjudiciables à la gauche politique, mais l’un des programmes les plus flagrants impliquait le bannissement de médecins et de scientifiques qui remettaient en question le récit grand public sur le Covid avec des faits vérifiables et données.
La suppression des preuves scientifiques entourant le taux de mortalité minimal de Covid, l’inadéquation des obligations vaccinales comme du port du masque et des confinements, ainsi que la véritable efficacité et la sécurité des vaccins à ARNm est peut-être l’une des pires violations des droits constitutionnels de l’histoire américaine.
Le partenariat du gouvernement avec Big Tech pour étouffer la liberté d’expression de l’opposition politique est une attaque claire contre le 1er amendement qui est maintenant largement exposée.
La représentante de la Chambre Nancy Mace de Caroline du Sud a confronté Roth et Gadde sur leur campagne de censure – Voici quelques-uns des faits affligeants :
Il fallait bien que cela arrivât ! Dans le politiquement correct et la médiocratie qui nous engloutit chaque jour, de temps en temps, un Résistant relève la tête et rive son clou aux chiens du système.
Nous avons déjà parlé des objectifs de l’UE par la voix de Thierry Breton : une censure absolue sur les réseaux sociaux sur tous les sujets qui fâchent, traduisez la dictature sanitaire, Big Pharma, l’Ukraine, l’immigration, l’UE, l’islam… Avec Elon Musk dans le collimateur, évidemment.
Nous avons également déjà parlé de Newsguard, cette officine qui veille à ce que le net lave plus propre que Bonux en décernant des bons et des mauvais points, histoire d’imposer partout le politiquement correct. Un peu comme les décodeurs fous de Libé qui veulent imposer leur vision du monde, mais Newsguard a plus d’ambition, il ne se contente pas de la France.
Nous avons donc eu quelques mots (maux ?) avec Newsguard, jusqu’à ce que je décide d’ignorer délibérément leur prose putride. Poubelle ! C’est là leur place.
Musk aussi a quelques mots (maux) avec Newsguard. Savoureux.
Musk a critiqué NewsGuard pour avoir censuré des contenus et a demandé à l’UE de clarifier ses liens avec l’organisation.
Elon Musk a qualifié le modérateur de contenu NewsGuard d’« escroquerie » et a demandé sa « dissolution immédiate », suite à des allégations affirmant que l’entreprise américaine supprime tous les propos qui ne s’alignent pas sur ses positions politiques. Elon Musk a également mis en cause l’Union européenne pour sa collaboration présumée avec NewsGuard.
[…]
Le « Code de bonnes pratiques 2022 sur la désinformation » de l’UE appelle les entreprises technologiques et les sociétés de publicité à étouffer financièrement les éditeurs identifiés comme diffusant des contenus considérés comme de la « désinformation ». En réponse au message de M. Benz, Elon Musk a déclaré : « Est-ce vrai @ThierryBreton ? Si c’est le cas, les citoyens européens méritent une explication. » Thierry Breton est le commissaire européen chargé du marché intérieur de l’Union européenne.
Dans un billet X du 19 octobre, Tim Pool, commentateur politique et animateur de podcast, a révélé que NewsGuard les avait mis sur la touche « parce que nous avions publié 5 articles sur près de 5000 qui citaient [l’ancien président Donald] Trump ».
« Ils ont prétendu que rapporter les propos de Donald Trump était irresponsable parce que nous devrions plutôt vérifier les faits, et que Donald Trump se trompait. Ils affirment à présent que nous ne corrigeons pas les erreurs puisque nous n’avons pas répondu à leurs fausses allégations le mois dernier », a-t-il ajouté.
Elon Musk a répondu au message : « Quelle arnaque ! Newsguard devrait être dissous immédiatement ».
Fondé en 2018, NewsGuard prétend évaluer les contenus en ligne selon leur fiabilité, insistant sur le fait que l’entreprise reste objective et non partisane.
Toutefois, une enquête menée par Epoch Timesen août a montré que la mesure de la qualité des médias par NewsGuard dépendait de la conformité du contenu desdits médias avec les opinions propres à l’organisation.
Elon Musk est soumis à une pression croissante que lui impose l’Union européenne concernant la modération de X.
Musk contre l’UE
Le PDG de Tesla est depuis longtemps en désaccord avec l’Union européenne sur les politiques de modération des contenus de l’Union.
Depuis qu’Elon Musk a pris les rênes de Twitter – aujourd’hui baptisé X – en octobre de l’année dernière, M. Breton a fait savoir que si la plateforme voulait faire des affaires dans l’Union européenne, elle se devait de « respecter nos règles ». Il a également suggéré à Elon Musk d’« augmenter » le nombre de modérateurs de contenus sur la plateforme dans l’UE.
À la mi-décembre, de nouvelles tensions sont apparues entre X et l’UE lorsque la plateforme en ligne a suspendu plusieurs journalistes pour avoir prétendument violé sa nouvelle politique en matière de doxxing (révélation publique d’informations personnelles). Vera Jourova, vice-présidente de la Commission européenne, a qualifié de « préoccupante » la « suspension arbitraire » des journalistes.
En février dernier, l’UE s’est plainte que X ne prenne pas au sérieux la lutte de l’UE contre la « désinformation », la plateforme ayant produit un rapport incomplet sur sa conformité aux règles de l’UE relatives à la censure. Le 9 février, l’UE a souligné que X était en retard sur Google, Meta et TikTok pour ce qui est de la modération de la « désinformation » au cours des six derniers mois.
[…]
Contrairement à des entreprises technologiques comme Google et Facebook, X a refusé de participer à l’effort volontaire de lutte contre la désinformation de l’UE, le « Code de bonne pratique 2022 sur la désinformation ».
Lors d’une conférence de presse tenue en septembre, Mme Jourova a qualifié X de « plateforme présentant le plus grand nombre de messages de désinformation ». Elle a prévenu que « nous surveillerons ce que vous faites ».
Elon Musk a réagi à l’avertissement en publiant une série de mèmes sur X, dont un qui tourne en dérision l’empressement apparent des autres entreprises technologiques à se conformer aux lois de l’UE en matière de censure.
Ce mois-ci, M. Breton a accusé X de ne pas bloquer les messages relatifs au conflit entre Israël et le Hamas, affirmant que des groupes diffusaient des informations erronées et des contenus « violents et terroristes » sur la plateforme.
La PDG de X, Linda Yaccarino, s’est défendue en soutenant que la plateforme avait supprimé des centaines de comptes associés au Hamas et retiré des milliers de messages après l’attaque du groupe terroriste contre Israël.
Censure de NewsGuard
Une enquête menée par Epoch Times a révélé que NewsGuard avançait ses propres opinions biaisées lorsqu’il vérifiait les faits des éditeurs.
À plusieurs reprises, des éditeurs ont subi des pressions de NewsGuard pour avoir publié des articles sur des sujets tels que les vaccins Covid-19, les restrictions en cas de pandémie, le changement climatique et le Forum économique mondial, qui étaient contraires aux opinions de l’establishment de gauche, a révélé l’enquête.
[…]
NewsGuard a également reçu un financement de l’administration Biden. Selon les données de USASpending.gov, le ministère de la Défense a accordé à NewsGuard 749.387 dollars en 2021 pour le projet « empreintes digitales de la désinformation » de l’organisation.
[…]
Dans un rapport publié en mars 2022, le Media Research Center (MRC) a révélé que NewsGuard avait donné « des notes parfaites aux médias qui avaient tenté d’étouffer l’affaire relative à l’ordinateur portable d’Hunter Biden ».
[…]
En mai de l’année dernière, le représentant Jim Banks (Parti républicain – Indiana) a écrit une lettre au commandant du US Cyber Command à propos de la subvention de 749.387 dollars accordée à NewsGuard.
« Le programme Misinformation Fingerprints permet à l’intelligence artificielle et aux logiciels d’apprentissage automatique de surveiller et de supprimer les histoires et les articles des médias que NewsGuard juge faux et peu fiables », a-t-il écrit à propos du projet qui a reçu le financement.
« NewsGuard a un parti pris partisan extrême », indique la lettre. Selon le Washington Free Beacon, le personnel de NewsGuard soutient massivement le parti démocrate : « Vingt cadres et conseillers de NewsGuard ont apporté leur contribution à des candidats démocrates depuis 2015, et seulement six ont fait des dons à des républicains. »
Le soutien financier du ministère de la Défense à la « suppression partisane du discours politique est un abus inacceptable et anti-américain de l’argent des contribuables », a souligné M. Banks.
Malheureusement, comme Musk – heureusement – ne semble pas prêt à se coucher, il se pourrait que tout cela se termine par la disparition de twitter en Europe… il faudra utiliser un VPN pour contourner mais pour l’immense majorité des utilisateurs lambda ce sera encore un enfermement de plus et une opportunité de moins de savoir ce que trament les mondialistes.
Ciao, Twitter en Europe ? Elon Musk y songe sérieusement
Une punition qui sonnerait presque comme une délivrance pour les internautes européens.
Le ton monte entre le PDG de X/Twitter Elon Musk et Thierry Breton, commissaire européen notamment en charge du numérique au sein de l’Union européenne. Selon des informations obtenues par Business Insider, le patron du réseau social songerait à en retirer l’accès aux internautes européens qui représentent presque 9 % des 400 millions d’utilisateurs mensuels.
La raison ? Elon Musk ne semble guère apprécier la mise en application le 25 août du Digital Services Act (DSA), une réglementation européenne qui vise à encadrer les grosses plateformes en ligne en leur imposant transparence et obligation de modérations de leurs contenus. Alors que le conflit entre le Hamas et Israël fait rage, les réseaux sociaux et particulièrement X/Twitter sont accusés de faciliter la diffusion de fausses informations. La Commission européenne a par ailleurs ouvert une enquête visant X/Twitter après qu’une première lettre d’avertissement de Thierry Breton à Elon Musk est restée sans réponse.
À noter que les amendes pour non-respect du DSA peuvent atteindre jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires. Elon Musk pourrait ainsi songer à éviter l’amende en retirant tout simplement l’accès en Europe à ses plateformes. Par ailleurs, le PDG commence à tester l’idée de rendre payant X/Twitter pour tous les utilisateurs.
La menace de couper X/Twitter en l’Europe s’apparente à la décision de Meta de ne pas avoir rendu accessible son nouveau réseau social Threads (sous-réseau d’Instagram, inspiré de X/Twitter) aux internautes européens. De son côté, et comme le rappelle Business Insider, Elon Musk avait déjà évoqué l’idée d’abandonner le marché européen pour se concentrer sur le marché nord-américain. Pour rappel, au moment du rachat en 2022, le fraîchement arrivé PDG avait déjà licencié massivement, notamment dans les équipes européennes en charge de la modération.
Il fallait bien que cela arrivât ! Dans le politiquement correct et la médiocratie qui nous engloutit chaque jour, de temps en temps, un Résistant relève la tête et rive son clou aux chiens du...
Le Petit Journal (pardon, "Quotidien"), passé chez TF1, semble être agacé en ce début d’année par ce que d'aucuns appellent les fake news, c’est-à-dire les fausses informations. Voilà un passionnant sujet. Il faut savoir que la médiasphère considère ceux qui croient à ces fakes news comme membres de la "fachosphère". Oui, mais c’est quoi les fakes news, autrement appelées "théories du complot"? Et c’est quoi, leur problème ?
Selon bartez et ses invités sérieux qui reviendront sur le plateau, "2017 sera l'année des fake news", alors commençons l'année avec un point sur ce phénomène qui a l'air terriblement dangereux.
Je signale tout d’abord que selon le journal subventionné L’Express, ce blog est "complotiste" et se trouve en 7e position dans leur classement des sites "à consulter avec précaution". Et selon l'application du Monde sortie tout récemment, ce blog est gratifié d'un tampon rouge car il "diffuse régulièrement de fausses informations ou des articles trompeurs".
Ce journal fait donc cette recommandation: "Restez vigilant et cherchez d’autres sources plus fiables. Si possible, remontez à l’origine de l’information". Je ne sais pas sur quels critères ils se basent, puisque aucun argument n'est avancé. Enfin bref, vous voilà avertis: si vous ne trouvez rien dans les médias commerciaux pour corroborrer ce que j'écris, c'est que ce blog dit n'importe quoi.
Quant à l'Express, s'il m'a classée dans son tableau, c'est parce qu'il a pris pour référence un site "anticomplotiste" qui prend pour argent comptant aboslument toutes les versions officielles y compris celle sur la mort de Kennedy [1] malgré la sortie de moult archives confirmant ce qui a été alors qualifié de "rumeur".
Depuis quelques mois, la lutte contre les "fausses informations" semble être devenue une priorité: on voit les articles fleurir, les interviews de savants anticomplotistes se multiplier, de même que les titres ridicules des médias commerciaux, pour attaquer ces "Infaux" comme diraient nos amis de L'Express. Cette notion est même devenue centrale dans la réthorique de Trump et des médias qui le critiquent.
Le fait qu'une grande campagne de propagande ait été lancée, y compris en france, est pour moi une évidence, tant la grande majorité de ces médias (tous pronant l'ultralibéralisme, défendant la guerre en Syrie, après celles de Libye, d'Irak, d'Afghanistan et d'ailleurs, défendant systématiquement le point de vue américain, l'Europe, l'euro, les intérêts des accumulateurs de capitaux en tous genre etc.) a l'air de nous chanter son couplet en choeur. On devine même comme une certaine angoisse dans cette propagande aux relents de délire paranoïaque.
On voit même apparaître de nouvelles expressions, comme "post-vérité", qui serait un synonyme de "fausses informations" parce que les gens goberaient n'importe quoi sur internet [2].
Outre le fait qu'elle est absolument ridicule, cette "campagne" n'a aucune chance de faire peur sur les théories dites du complot tant elle fait l'amalgamme entre des infos qui n'ont rien à voir.
Un comédien ventripotent y incarne deux personnages: l'un devant son ordinateur qui évoque des infos comme le 11 septembre, et l'autre dans son cannapé, qui lui explique que les sites genre "wikicomplot" c'est pas sérieux et qu'il faut vérifier ses infos. Mais pas sur les "sites complotistes", car ils reprennent tous leurs infos les uns des autres.
Bref, on comprend qu'en fait, si les médias commerciaux et/ou les autorités ne valident pas une info, c'est qu'il s'agit d'une fausse information ou d'une théorie du complot.
"Incapable de faire la démonstration rigoureuse de ce qu’elle avance, la théorie du complot accuse ceux qui la remettent en cause d’être les complices de ce groupe caché. Elle contribue à semer la confusion, la désinformation, et la haine contre les individus ou groupes d’individus qu’elle stigmatise", nous explique le site gouvernemental.
Puis, on nous donne les "7 commandements de la théorie du complot", à savoir:
Derrière chaque événement un organisateur caché tu inventeras
Des signes du complot partout tu verras
L’esprit critique tu auras… mais pas pour tout
Le vrai et le faux tu mélangeras
La cohérence tu oublieras
Le "millefeuille argumentatif" tu pratiqueras
La charge de la preuve tu inverseras
Le principal problème avec cette liste à la Prévert, c'est que tous ceux qui sont qualifiés de complotistes ou de conspirationnistes ne rentrent pas dans ce cadre, loin de là. Beaucoup avancent des arguments, effectuent des recherches, critiquent les différentes sources, qu'elles soient officielles ou pas.
Le site du gouvernement renvoie vers quelques articles issus de sites "anti complotistes" dont les arguments m'épatent par leur pauvreté. Ainsi, dans un article intitulé "Attaques du 13 novembre : les ressorts fragiles des théories du complot", on tente de démonter les arguments les plus stupides sur les attentats du 13 novembre, sans apporter un seul argument factuel. Pourtant, il devrait y en avoir, si tout est aussi clair qu'on nous le dit dans ces attentats.
On peut considérer que la charge de cavalerie est lancée contre les fameuses "théories du complot". Je dirais qu'en réalité cela a vraiment commencé il y a un an ou deux, mais les choses semblent s'être accélérées depuis que la guerre en Syrie tourne clairement au désavantage des US et de leurs amis, il y a six mois environ, et depuis que la Turquie est quasiment passée en dictature, s'opposant de plus en plus à Washington. Quand plein d'infos ont commencé à arriver jusque chez nous depuis des médias Russes et proches de la Russie, aussi.
En face, Beppe Grillio, le leader du parti italien "5 étoiles" (détesté par nos médias officiels), "propose des jurys populaires pour lutter contre les "fake news" des médias de masse". Les initiatives sont ouvertes afin de poser le débat sur ce qu'est une "fake news", débat qui promet d'être riche et animé...
Le 23 janvier, France 24 nous apprend que "des scientifiques planchent sur un "vaccin"" contre les "fausses informations" [3 - je vous invite à lire cette note de bas de page!]. Le 25, Le Monde "lance une offensive contre les fausses informations sur internet", avec un moteur de recherche qui s'appelle Decodex et qui dit si un site ou blog est fiable ou pas. Il est cependant dommage qu'ils ne visent qu'internet, car on serait ravis que la traque s'étende aux infos véhiculées sur les supports papier, télé et radio également.
Cette application du Monde est la suite logique de la liste de l'Express, et vise les mêmes sites et blogs. Le quotidien dit "de référence" (mdr) cherche aussi à redéfinir la notion de "fausse information". Selon eux, il ne "faut plus parler de fake news" car il s'agit d'une expression "fourre-tout" (on ne leur fait pas dire).
Selon bartez, le présentateur du Petit Journal [4], il faudrait "tuer dans l’œuf" lesdites fake news, ce qui, comme par hasard, est aussi la priorité de la mère Clinton, qui a rebondi suite à l'affaire dite du "Pizzagate", sur laquelle j'ai tenté de faire un point en expliquant par ailleurs qu'elle risquait d'être un prétexte pour censurer le web et les réseaux sociaux dès lors qu'une parole dissidente considérée comme menaçante y est diffusée.
L'histoire du "pizzagate", c'est que des gens ont pisté et dénoncé sur Internet le patron d'une pizzéria de Washington, qui est proche du parti démocrate. Le truc a moussé sur les réseaux sociaux, car des éléments assez inquiétants souvent assez orientés pédophilie, ont été été trouvés par ces internautes, il faut bien le dire.
Lesdits internautes sont à l'origine des fans de Trump, cela doit être précisé. Et leur véhémence dans la manière dont ils attaquent le clan démocrate ne les sert pas.
Le "pizzagate" est cité en exemple par une journaliste sur le plateau de l'émission de Bartes, comme l'archétype de la fake news qui finit par avoir des conséquences dans la vie réelle, comme l'avait dit la mère Clinton, car en effet un type s'est pointé armé dans la pizzeria incriminée afin d'y libérer les enfants qu'il pensait y être retenus.
La journaliste présente l'affaire de telle manière qu'on ne peut pas la prendre au sérieux une seule seconde : "Le directeur de campagne d'Hillary Clinton serait le grand manitou d'un réseau pédophile basé dans la cave de cette pizzeria de Washington", dit-elle en montrant des images de ladite pizzeria.
Mais dans cette affaire, qui vise les puissants en général et le clan démocrate en particulier, on a aussi des emails assez spéciaux du conseiller de Clinton, John Podesta, qui ont l'air d'être codés et eux aussi orientés pédophilie.
Le tout avec un arrière fond où on sent des références satanistes, voire des imitations de cannibalisme au cours de soirées de tarés. Bref, le temps de démêler les infos vérifiées comme celles que je viens de donner, et les centaines d'infos à vérifier plus ou moins hallucinantes et aberrantes, il y en a pour un bon moment.
En tout cas, tous les sites anticomplotistes se sont bien amusés à prendre cette histoire à la dérision. Moi je maintiens qu'il y a une part de vérité dans ce que disent les internautes, et que celle-ci devrait être démontée, si jamais elle devait l'être, avec des arguments de raison et pas d'autorité, du genre "c'est faux". Ou alors, les gens peuvent se rassurer car selon TF1 "tout est faux" dans cette histoire.
On a à peine le temps de suivre, que voilà un autre dossier dans le genre du pizzagate, là une histoire commence sur à se répandre sur le net, mais celle-ci est encore plus énorme que celle du pizzagate. Tapez le dièse (ou hastag pour les anglophones) #OccupyTheGetty sur Twitter pour voir.
La suite de l'émission de Bartes est à l'avenant: on nous explique que ces fakes news, en france, sont le fait de "la fachosphère" (comprendre: ceux qui pensent de travers), et on nous montre l'exemple d'un site d'extrême droite qui a donné une info un peu trop résumée sur Vincent Peillon. Puis vient la question cruciale: "comment reconnaître une fake news ?".
Quand l' "anticomplotisme" confine au ridicule
La manière dont sont généralement présentés les arguments des complotistes pose question: nous prend-on pour des débiles, ou bien la pensée de ces orthodoxes est-elle réellement aussi limitée?
Par exemple, dans son schéma (que j'ai mis plus bas) "détecteur de la théorie du complot", le gouvernement nous dit qu'afin de savoir si une théorie est une théorie du complot, nous devons répondre par oui ou par non à des questions sans aucune subtilité, comme "l'hypothèse du complot repose-t-elle sur une conspiration mondiale impliquant l'intégralité des membres d'une communauté religieuse ou nationale".
Ceux qui suivent ce blog savent que l'explication est plus complexe qu'un "complot" mondial. Personnellement, et comme beaucoup, je suis encore incapable de déterminer précisément d'où vient l'impulsion des politiques mondiales et nationales désastreuses que nous subissons, même si j'ai une idée assez claire du processus et des intérêts qui sont défendus.
Bref, on caricature le discours soi-disant complotiste afin de le rendre le moins crédible possible. Mais on n'argumente toujours pas sur le fond. Qu'on nous explique pourquoi toutes les poltiques des pays passés au libéralisme "ultra", et dont on constate depuis 30 ans l'inefficacité, vont dans le même sens qui est celui de l'intérêt des plus riches, de ceux qui accumulent la richesse dans des proportions dangereuses pour la stabilité mondiale, que ce soit sur le plan économique, mais aussi politique, social, environnemental.
Il serait intéressant d'ouvrir le débat, argumenté et sourcé, sur cette problématique. On pourrait aussi parler de la franc-maçonnerie, par exemple, du Bilderberg, de l'OTAN, de l'euro, du financement des islamistes un peu partout au Moyen-Orient. Qu'on nous réponde sur les faits précis, et qu'on nous donne des faits, pas des arguments d'ordre idéologique.
A ce sujet, il est amusant de constater aussi que les infos diffusées par des médias russes dérangent aussi nos amis des médias traditionnels et probablement ceux qui les possèdent.
Ils ne vont pas jusqu'à dire qu'il s'agit de "fake news", mais on rappelle toujours que ces médias sont "proches du Kremlin" c'est-à-dire de Poutine, comme si l'AFP n'était plus la voix de l'Elysée, surtout en matière de politique internationale.
J’aime aussi beaucoup l’argumentaire utilisé pour cette propagande. Devinez pourquoi les fakes news/théories du complot sont fausses ? Eh bien parce qu’elles sont fausses. Et vous avez intérêt à vous en satisfaire, car vous n'entendrez ou ne lirez aucun argument de fond. Justement, le but est de ne pas ouvrir le débat, d'occulter les questions posées, et pour cela il faut des écrans de fumée et une contre propagande efficace.
C'est tellement gros que cela en devient ridicule.
Selon Le Monde, le meilleur moyen de ne pas tomber dans le piège des fausses informations est: "Fiez-vous plutôt aux médias reconnus, aux journalistes identifiés et connus. Et ne considérez pas non plus que cela suffit à rendre leurs informations vraies. Dans des situations de crise comme celle-ci, l’information circule très vite, et peut souvent se révéler par la suite erronée. Il vaut mieux attendre que plusieurs médias donnent un même fait pour le considérer comme établi".
Donc, en gros, on ne doit se fier qu'aux médias ayant pignon sur rue. Autant dire que ces gens n'ont pas compris l'ampleur de la défiance qu'ils inspirent. Et je connais beaucoup de journalistes et d'anciens journalistes qui connaissent les travers du système médiatique et ont conscience que les mensonges par omission deviennent flagrants dans ces mêmes médias traditionnels.
Voilà un concept absolument stupide, qui n'a de sens pour aucun philosophe. Objectif par rapport à quoi, pourrions-nous demander. Est-ce que Le Figaro, qui sert à son propriétaire Dassault à faire "passer des idées saines", est "objectif"?
On peut clairement en douter, d'autant plus que son positionnement est ultra libéral et conservateur. L'objectivité journalistique est un leurre pour étudiants de première année, et pour les naïfs. Parce qu'il est clair que n'importe quel régime dictatorial estime être objectif. D'ailleurs le fait même de se revendiquer "objectif", qu'on soit journaliste ou pas, peut être considéré comme relativement inquiétant.
A force de voir le monde par le petit bout de la lorgnette, ces médias qui sont quasiment tous détenus par quelques banquiers et industriels (notamment dans l'armement), ont perdu la crédibilité qu'ils avaient. Cela, c'est grâce à la concurrence des médias alternatifs. Où l'on trouve tout et son contraire, des choses sérieuses et d'autres pas, et cela les gens le savent parfaitement.
Ce qui les gêne, c'est que cette Pravda capitaliste a désormais de la concurrence. Alors on jette le bébé avec l'eau du bain: on met en exergue des infos aberrantes pour critiquer l'ensemble des informations dissidentes, non orthodoxes, donc forcément pas "sérieuses".
Hélas pour eux, la censure aura bien du mal à passer, même après ce labourrage de l'opinion publique. Car aujourd'hui, tout le monde sait que nos gouvernants passent leur temps à nous mentir, les exemples ne manquent pas, depuis l'inversion des courbes du chômage jusqua'aux dénégations de Cahuzac, en passant par les mensonges de flamby sur l'implication de la france en Syrie, l'augmentation de la croissance et du pouvoir d'achat, son soutien au TAFTA... Et encore, ce ne sont que les mensonges dont nos médias traditionnels ont parlé.
De l'obscur concept des "fake news"...
"Il est extrêmement intéressant, en cette période de crise systémique, de réfléchir sur la stratégie des classes dirigeantes. Mais, comme vous le savez, aujourd'hui, réfléchir sur la stratégie des classes dirigeantes c'est déjà entrer dans l'obscène, pratiquement. Puisque analyser les stratégies des classes dirigeantes, serait céder à ce qu'on appelle la théorie du complot", expliquait l'historienne Annie Lacroix-Riz lors d'une conférence en 2010 [5].
De fait, désormais, s'interroger sur certains processus, certains faits, certains discours, peut nous valoir d'être doublement estampillés "fachosphère" et "conspirationniste". Ce qui est très mal.
Il serait en tout cas temps de définir précisément ces deux termes, dont usent et abusent nos amis journalistes, souvent soumis à des conditions de travail aberrantes, mais qui agissent souvent en chiens de garde du système.
Le fond de tout ce débat est cependant très intéressant car finalement on peut le résumer en une seule question : "Qu'est-ce qu'une "fausse information ? "
Aujourd'hui, par exemple, nos médias n'utilisent même plus le conditionnel lorsqu'ils attribuent le piratage des élections US aux Russes, alors qu'aucune preuve n'a jamais été fournie, et que nombre de sources pointent un ou plusieurs services de renseignement US.
Peut-on considérer qu'il s'agit d'une "fake news", sachant que ces sources officielles ont été capables de nous annoncer prématurément le décès d'un grand patron, de nous dire que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à la frontière, ou de nous cacher l'existence de Mazarine Pingeot et de sa mère, protégées aux frais de la république, pendant 25 ans- pour ne citer que ces exemples?
On doit s'interroger: pourquoi une telle réaction des autorités et des médias classiques face à ces "théories du complot"?
Ariane Bilheran, auteure de "Psychopathologie de la paranoïa", expliquait dans le numéro de Nexus de cet été que nous sommes face à une réaction d'ordre paranoïaque de la part de ceux qui détiennent le pouvoir. Tout simplement parce que ces gens qui détiennent le pouvoir se sentent menacés : d'une manière générale car les populations sont gavées par la dérive oligarchique du système, et également en raison de ces "théories du complot" qui sont loin d'être toutes des aberrations, et qui ont au moins le mérite d'amener les gens à se poser davantage de questions et à prendre du recul.
Selon Ariane Bilheran, plus le pouvoir est arbitraire, plus cette crainte augmente, et plus on va chercher à dénoncer les "théories du complot" et à mettre au pilori ceux qui les répandent. D'ailleurs, ceux-ci se font vite désigner à la vindicte générale, traités par exemple d'anti patriotes dans certains pays, d'anarcho autonomes, d'extrémistes, cela dépend des lieux et des circonstances. Dans ces conditions, on en arrive vite à une sorte de "harcèlement du peuple" dès lors qu'il ne marche plus au pas, bien droit sur le chemin qu'on lui a tracé.
"La paranoïa porte en elle un projet de mort, et pour cema, elle utilise la terreur, le totalitarisme de la pensée unique, celui de l'interchangeabilité humaine, cemio di contrôle absolu. La parole dominante est une propagande, dans laquelle les victimes de la terreur sont désignées comme coupables, et les résistants à la soumission comme des traîtres", a expliqué Ariane Bilheran cette interview de la revue Nexus que je recommande à tous de lire.
En tout cas, ce qui va être progressivement demandé, à force d'articles paranoïaques, justement, sera tout simplement une censure sous quelque forme qu'elle soit: un filtre des informations, et si possible une censure a priori, c'est-à-dire avant la diffusion des "fausses informations" qui font si peur.
Bien qu'on ne voie aucune discussion dans les médias que je suis régulièrement au sujet de cette étrange notion de "fake news", on dirait qu'une amorce de débat semble s'être enclanchée.
En effet, la contre attaque des médias ultraconservateurs US semble avoir commencé, avec notamment Breitbart, qui évoquait un "label fake news" attribué par "les maîtres de l'univers", et même aussi chez nous, où le concept de "fausse information" laisse malgré tout à réfléchir à certains journalistes.
Quand viendra la censure
Il y a quelques années, on m'avait dit qu'à terme, nous irions vers un web à 3 niveaux, suivant le degré de sensibilité des infos qui y sont véhiculées:
> un premier niveau, pas vraiment contrôlé, auquel on aura accès avec un abonnement à prix raisonnable, et sur lequel on trouvera la masse du divertissement et des informations autorisées;
> un second niveau plus contrôlé, un peu plus cher, avec des informations, des études, du savoir qui peut être sensible et qui peut donner aux gens les clés pour comprendre le monde; et enfin
> un dernier niveau très contrôlé, auquel l'accès sera beaucoup plus cher, où seraient cantonnées les informations clairement dissidentes et qu'il faudrait censurer.
Je ne sais pas si le mode de censure qui sera retenu au final ressemblera à cela, mais il est clair depuis un moment que le contrôle de l'information est un enjeu crucial, puisque le risque de voir surgir une rébellion de masse est important.
Car les mobilisations citoyennes, à travers le monde et pour des causes diverses et variées, portent souvent leurs fruits. Elles permettent de retarder des décisions qui devaient être prises en coulisses, d'entraîner un débat et au final de modifier l'orientation des projets, traités ou lois qui auraient du être imposés sans concertation.
L'efficacité de ces mobilisations passe par la capacité à communiquer rapidement, que ce soit de manière ciblée ou à grande échelle, selon les situations.
D'un autre côté, la pression exercée par le pouvoir pour rester en place, tout en faisant passer des lois de plus en plus inéquitables, ne cessera pas de s'accroître car il est essentiel de contrôler la population et donc de contrôler les flux d'information.
Parallèllement, les moyens de rétorsion se développent aussi: aujourd'hui, les "forces de l'ordre" ont des armes de plus en plus dangereuses pour écraser les manifestations. Les lois liberticides se multiplient, que ce soit pour pouvoir contrôler l'ensemble de nos communications ou même pour s'assurer qu'un opposant qu'on juge trop agité soit hors d'état de nuire. L'arsenal législatif permet de progresser dans ce sens, et il n'y aura probablement pas de limite au flicage généralisé de la population [6].
Vous allez constater au fil des semaines que diverses mesures seront prises, a priori d'abord par les entreprises comme Facebook ou Twitter, qu'on somme de réguler le flot de "fake news", mais ensuite on peut s'attendre à ce que ces mesures soient direcement prises par les gouvernements. La phobie des "fausses informations" sur les réseaux sociaux a même gagné le Cameroun.
D'ailleurs, Facebook "étend sa lutte contre les fausses informations à l’Europe", nous a-t-on annoncé le 17 janvier. Le premier pays qui aura la joie de tester ce nouvel "outil de signalement des fausses informations" sera l'Allemagne, où les internautes seront donc appelés à "signaler" les fausses informations. Bon, si c'est aussi efficace que le signalement des pages pédophiles, on ne risque pas de voir beaucoup de changement. Toutefois, ce sujet a l'air de tenir très à coeur à nos dirigeants.
Ainsi, "Si ces derniers [les internautes] repèrent un article qui leur semble erroné ou faux, ils ont la possibilité de la signaler au réseau social via un bouton dédié. Des journalistes "issus de médias indépendants" sont alors chargés de vérifier le contenu de ces articles. Un système automatique est aussi chargé de détecter les articles inexacts et de les soumettre à la vigilance des journalistes travaillant avec Facebook.
Lorsqu'un article est jugé faux ou erroné par l'équipe de journalistes, ce dernier est déclassé dans le fil d'actualité des internautes. Autrement dit, le lien s'affiche plus bas dans la timeline des utilisateurs. L’article est également accompagné d'un message d'avertissement prévenant l’utilisateur que son information est fausse. Un internaute souhaitant le partager voit également le même message apparaître".
Quelques théories du complot officielles qui se sont avérées fausses
En temps de guerre, la propagande a tendance à s'intensifier. Le but est de montrer à l'opinion publique que l'ennemi est très très méchant, et que nous sommes les gentils. Evidemment, les deux camps procèdent ainsi.
Il est donc très simple de relever diverses théories du complot balancées en pâture dans ces périodes de tension internationale. Pas besoin de preuve: les médias prennent pour acquises la quasi totalité des informations estampillées officielles.
Et si d'aventure, un citoyen s'avisait de mettre en doute l'un des points-clés de la propagande, il serait considéré comme un traitre. Par exemple, si quelqu'un pense que nous avons armé et financé les islamistes en Syrie et en Irak, cette personne est considérée comme un suppôt d'Assad.
Reprenons donc quelques-unes de ces "théories du complot officielles", qu'aucune preuve ne vient corroborrer, et quand il y en a elles sont fabriquées de toutes pièces.
> Commençons par l'un des plus célèbres mensonges officiels, communément admis par tous aujourd'hui: quand en 2003, à l'ONU, Colin Powell a sorti une soi-disant fiole d'anthrax afin d'accuser Saddam d'avoir développé des "weapons of mass destruction", des armes de destruction massive (l'expression était à la mode à ce moment). Malgré la destruction du pays, aucune de ces armes n'a été retrouvée. Je trouve cela étonnant car les américains avaient eux-même vendu divers virus à Saddam dans les années 90, mais passons. Quand à la france, on lui a construit une centrale nucléaire capable de produire du plutonium. Toutes les "preuves" présentées par Bush junior et son équipe ont été reprises en choeur dans les médias qui n'ont mené aucune contre-enquête, et toutes se sont révélées être des mensonges.
> L'enlèvement en Syrie en 2013 du journaliste américain James Foley: tous les médias ont plus ou moins directement accusé Assad d'avoir fait enlever ce journaliste.
Ce fut le cas de l'AFP notamment, reprise en choeur par les médias commerciaux. L'agence de presse nationale avait affirmé que Foley était aux mains des "services de renseignements" syriens et qu'il avait été "enelevé par un groupe de miliciens pro régime". Mais finalement ce sont bien les terroristes qui l'ont décapité, ceux que nous avons armés et qui d'un coup ont décidé de se radicalier pour dégager Assad et prendre le pouvoir.
> Les attentats terroristes sanglants qui ont été systématiquement, à grand renfort de discours et de propagande, attribués aux communistes et groupes d'extrême gauche dans les années 70 et 80, en Italie notamment, et qui étaient en réalité commis par une frange d'extrême droite de militaires ou d'ex militaires, proches de l'OTAN.
Des enquêtes parlementaires ont eu lieu dans les années 90 au sujet de ces barbouzeries, qui avaient pour but de renforcer la sécurité en Europe, donc la présence de l'OTAN, et d'éliminer la gauche du paysage politique européen.
> Je termine par le plus célèbre mensonge d'Etat français, celui auquel l'ensemble de la population a assisté mais qui n'est pas une théorie du complot: le délire du nuage radioactif de Tchernobyl qui se serait arrêté à la frontière française, à l'est comme au nord. Les belges en rient encore, car les français étaient censés croire qu'à 2 kilomètres près de part et de l'autre de la frontière, le risque passait de nul à total (en Belgique des mesures ont été prises immédiatement, il était interdit d'utiliser l'eau des sources ou de ramasser des champignons, par exemple). Cependant, beaucoup de français ont cru à ce mensonge, avec les conséquences sanitaires que cela implique.
Quelques théories du complot non officielles qui se sont avérées vraies:
> La création de l'Europe par des marionnettes des Etats-Unis.
> L'existence du programme militaire MK Ultra (et d'autres) axé sur le contrômle mental, dans le but d'obtenir un soldat parfait, 100% manipulable et hyper opérationnel en toutes circonstances.
> Le trafic d'organes pendant la guerre au Kosovo, qui a été très vite dénoncé, ce qui a valu des ennuis aux lanceurs d'alerte comme Carla DelPonte, l'ex procureur du TPIY, avant d'être établi 15 ans plus tard. Accessoirement, le nettoyage ethnique des serbes par les albanais du Kosovo, sous la direction des chefs de guerre qui sont aujpurd'hui encore au gouvernement du pays, commence à être révélé lui aussi. Je rappelle qu'à l'époque, on a surtout pointé le massacre des albanais par les serbes, qui représentaient moins de 20 % de la population kosovoare avant la guerre, et en sont quasi absents aujourd'hui. Récemment, des médecins ont été condamnés pour un trafic d'organes plus récent au Kosovo, mais en lien avec ce qui s'est produit durant la guerre.
> Les coups d'Etats organisés par la CIA dans divers pays tels que l'Iran, le Guatemala, ou le Chili, afin d'éjecter des leaders démocratiquement élus pour les remplacer par des juntes militaires et autres dictateurs.
> L'armement des rebelles syriens devenus Daesh par l'Occident. Même Flamby a fini par l'admettre. Puis il a dit qu'il financerait des rebelles modérés pour lutter contre les rebelles modérés qu'il avait financés mais qui otn eu la mauvaise idée de se radicaliser et de mettre la zone dans le pays. Fin décembre c'est Erdogan qui a déclaré avoir les preuves du fiancement de Daesh par l'Occident.
> Le meurtre de Robert Boulin. Même si l'enquête, qui n'aboutit pas depuis le 30 octobre 1979, date du "suicide" officiel, n'a pas conclu à un meurtre à l'heure actuelle, de nombreux témoins ont parlé, des éléments concrets sont dans le dossier, et il est en tout cas parfaitement clair que l'Etat a dissimulé diverses preuves et fait en sorte que l'enquête n'avance pas.
> Les attentats commis en Italie et en Allemagne, notamment, par l'extrême droite, dans les années 70 et 80. A l'époque, les politiques et les médias ont accusé des groupes gauchistes d'avoir commis ces attentats, les gauchistes ont nié et dénoncé l'extrême droite, d'ailleurs aujourd'hui il est clair dans nombre de ces dossiers qu'il s'agissait d'actes commis par des cellules d'extrême droite, plus ou moins liées à l'armée et à l'OTAN, comme on l'a vu plus haut. Ces réseaux "Gladio" étaient d'ailleurs mis en place à la demande des US par un nazi, Reihardt Ghelen, qui a aussi permis l'exfiltration d'un certain nombre de ses congénères.
> Les camps de concentration et les chambres à gaz utilisés par hitler et les nazis pendant la 2e guerre: certains, notamment du côté du parti communiste, avaient dénoncé dès la fin des années 30 l'existence des camps de concentration en Allemagne. Quant aux chambres à gaz, la "rumeur" de leur existence a commencé à courir bien avant la fin de la guerre.
Du rôle de la propagande
Pour terminer cette "réflexion" sur le dossier "fausses informations", il faut évoquer le rôle de la propagande dans nos sociétés ultra libéralisées économiquement mais incroyablement rétrogrades sur les plans social et politique.
Je conseille à ce propos la lecture d'un livre qui fut censuré en 1939, deux mois avant la guerre, par les autorités françaises car dans ce livre, les passages concernant Hitler et Mussolini n'avaient pas plu: "Le viol des foules par la propagande politique". On ne parle pas là de campagne électorale mais de la gestion des masses. En 1940, lorsque l'auteur tenta une nouvelle édition, les livres ont été brûlés. Comme au bon vieux temps.
L'auteur, Tchakhotine, explique que la propagande est similaire à un conditionnement, destiné à nous faire avoir des réflexes que nous n'aurions pas eus naturellement. Il fait même un parallèle, justifié à mon sens, entre l'éducation, la propagande et la publicité (on pourrait ajouter la religion), "car l'une et l'autre cherchent à agir sur les mêmes mécanismes essentiels de l'homme, et à former des réflexes conditionnés appropriés. La différence en est seulement que les buts auxquels aspire l'éducation sont de nature durable : elle cherche à former l'individu, tandis que la propagande et la publicité recherchent un effet ad hoc, il leur importe "de créer, de transformer ou de confirmer des opinions"".
Tchakhotine analyse méticuleusement le mécanisme de sujétion mentale à la propagande, qui est forcément répétititve. Si on se souvient des discours d'Hitler, généralement en grande pompe, avec une foule galvanisée et une mise en scène au millimètre, on reconnait ce sens du spectacle propre aux adeptes du culte de la personnalité.
"La publicité commerciale, mais aussi la propagande politique, qui s’adressent aux masses, se rendent bien compte du fait psychologique que le niveau intellectuel c'est-à-dire la faculté critique, est bien basse dans la masse, et elles utilisent en conséquence deux principes importants : par la répétition incessante et massive de mêmes formes, slogans, etc., et en les accompagnant surtout des excitations lumineuses, en couleurs criardes, des sonorités rythmées obsédantes, elles créent un état de fatigue mentale, qui est propice à l’assujettissement à la volonté de celui qui exerce cette publicité tapageuse.
L'autre principe consiste en ce que les hommes, surtout dans les masses, sont enclins à croire aux choses qu'ils souhaitent voir réalisées, même si celles-ci ne sont appuyées que par des arguments peu fondés, mais du type émotionnel".
Tchakotine n'avait pas encore la télé mais il nous décrit les tunnels de publicité que subissent les téléspectateurs, dont "le temps de cerveau disponible" vaut pas mal d'euros, et aussi les JT, ces fameux journaux télévisés aux infos clips de plus en plus courts, insipides et manichéens, qui nous mettent le cerveau dans un état de veille, comme on l'apprend quand on est étudiant en journalisme.
Ces fameux JT qui pour beaucoup sont l'alpha et l'omega de l'information, et qui nous passent en boucle des clips sur la Syrie, martelant qu'Assad est un sale dictateur sanguinaire à la tête d'un "régime", et oubliant systématiquement de rappeler que si Daesh est si puissant, c'est parce que nous l'occident avons décidé de financer et armer des "rebelles modérés" pour le renverser.
Ces JT qui enchainent un clip sur la Syrie avec un clip sur comment choisir ses pneus neige. Qui donnent à chaque fois des bribes d'infos, si bien que peu de gens parviennent à avoir une vision globale des événements. Et quand on a droit à une "analyse", on se colletine les éditorialistes les plus idéologues, comme Nathalie St Cricq de France 2 qui voulait "traquer" ceux qui "ne sont pas Charlie", ou François Langlet qui répète sa doxa ultra libérale, pour ni citer que des cas de France 2.
Au fil des JT, des "Unes" tapageuses, c'est bien la peur qu'on distille dans l'esprit des gens. Et une population qui a peur est bien plus facile à manipuler, surtout si elle ignore les desseins de ceux qui la dirigent.
Noam Chomski, dans son livre "La fabrication du consentement", explique cette manière "soft" et moderne de contraindre les populations, en les tenant à l'écart des débats de société, ou en manipulant l'opinion pour qu'elle consente "d'elle-même" à des réformes qui vont contre son intérêt. C'est d'autant plus facile à faire que l'extrême concentration des médias entre les mains de grands capitalistes facilite la convergence des messages.
Mais, cela ne marche pas toujours: on l'a vu avec le "non" à la pseudo constitution européenne, ou plus récemment avec le Brexit, qui ont été à l'encontre des injonctions médiatiques et politiques.
"N’oublions pas comment s’impose toujours une idéologie. Pour dominer, la violence ne suffit pas, il faut une justification d’une autre nature. Ainsi, lorsqu’une personne exerce son pouvoir sur une autre – que ce soit un dictateur, un colon, un bureaucrate, un mari ou un patron –, elle a besoin d’une idéologie justificatrice, toujours la même : cette domination est faite "pour le bien" du dominé. En d’autres termes, le pouvoir se présente toujours comme altruiste, désintéressé, généreux", expliquait-Chomsky en 2007 au Monde Diplomatique.
En effet, si on a fait l'Europe, si on a privatisé à qui mieux-mieux, si on veut aujourd'hui détruire ce qu'il reste de sécurité sociale et de système de retraite, c'est pour notre bien. Si on a interdit aux femmes de voter pendant si longtemps, c'était pour le bien de la société, si on nous impose le traité transatlantique (TAFTA) c'est juste pour avoir un peu plus de croissance, pour le bien de tous évidemment...
Sauf qu'une analyse, même rapide, des résultats de ces politiques, montre qu'il n'en est rien. Et les gens se rendent compte que les promesses de plein emploi, de croissance, etc. n'engagent que ceux qui les croient.
Que ce soit en temps de guerre et donc de propagande paroxystique, ou en temps normal quand on est dans la "fabrication du consentement", les médias commerciaux répètent sans se poser de questions la parole officielle, comme si jamais nos gouvernements ne mentaient, comme s'ils ne pouvaient pas mentir et que cette parole officielle n'avait pas à être remise en cause. De fait, les sources officielles sont considérées comme véridiques "a priori", tandis que la parole non orthodoxe est considérée comme mensongère "a priori"...
Mise à jour du 24/02/2017:
J'apprécie la petite application Open Mind, qu'on met sur Google Chrome, et qui est le pendant du Décodex du Monde, mais dans le sens inverse. L'application a inversé le code couleur: ce qui est mis à l'Index par Le Monde vire parfois au vert, justement parce que c'est mis à l'Index par Le Monde. Quant aux médias commerciaux, ol'appli précise bien que leurs infos sont à prendre avec des pincettes.
[1] L'auteur dudit site a même déstalbilisé Caroline Fourest, qui l'interviewait à la radio, quand il a maintenu qu'il n'y avait rien de troublant dans la VO.
[2] En référence au concept d' "ère post factuelle" inventé en 2004 aux USA, quand il a été clair que la polémique sur le 11 septembre n'allait pas cesser. Ce concept sert à définir une norme en termes d'information en soulignant une nouveau style de communication politique qui consiste à ne pas argumenter mais à faire appel aux émotions du public. Cela se répercute à fond sur les réseaux sociaux, qui seraient dans l'émotion alors que les vrais médias ne le seraient pas.
[3] D'ailleurs, la solution préconisée pour ce vaccin ne manque pas de piquant: ""Le principe est similaire au monde médical : nous inoculons une petite dose de fausse information afin que l’individu, c’est-à-dire l’internaute, développe des anticorps", explique Sander van der Linden, chercheur en psychologie à Cambridge et auteur principal de l’étude, contacté par France 24". Ils ont testé la méthode sur les arguments des climatosceptiques, en désignant comme faux un seul élément (en l'occurrence quelques signatures fantaisistes sur une pétition "climatosceptique") pour que des cobayes prennent pour fausses l'ensemble des informations diffusées par un site "climatosceptique" fait par eux-mêmes, avec des arguments qu'il serait intéressant de connaitre dans le détail. "Et avant de leur montrer le site climatosceptique, ils leur ont prouvé que certaines informations qui s’y trouvent sont fantaisistes. En l'occurrence, les scientifiques ont isolé une pétition sur le site controversé dont certaines signatures étaient clairement farfelues comme celles de Charles Darwin ou des membres des Spices Girls. Résultats concluants : non seulement, les internautes ont été moins receptifs à ce site, mais en plus ils se sont montrés beaucoup moins perméables aux autres messages climatosceptiques ailleurs sur le Net". J'en conclus qu'on peut s'attendre, même si à mon avis cela a déjà commencé, à avoir une diffusion d'infos bidons destinées à décrédibiliser les propos des "dissidents".
[4] Je recommande à tous de regarder la 1ère partie de "Quotidien" du 3 janvier, c'est assez interpellant. Barthez, qui s'est spécialisé dans l'interview de rebelles anti Assad à Alep Est, nous gratifie de tous les poncifs en matière de "théorie du complot".
[5] Il s'agissait d'une conférence sur son ouvrage "Le choix de la défaite. Les élites françaises dans les années 1930", une somme que je conseille, un véritable travail d'historien, qui porte sur la proximité de la classe dirigeante française avec les idées nazies et fascistes, et que ceux-ci se sont arrangés pour que la france perde sur le plan militaire et économique.
[6] Cela, pour plusieurs raisons parmi lesquelles le business du flicage à grande échelle qui se développe à vitesse grand "V" et mène un lobbying intensif pour développer les politiques publiques dans ce domaine. Les raisons de ce flicages tiennent aussi au caractère de plus en plus illégitime du pouvoir, qui fait que le gouvernement ne représente plus personne ou presque, et que dans ce cas la population est à surveiller comme du lait sur le feu. Et puis parce que cet Etat est un "Etat paranoïaque".
Selon bartez et ses invités sérieux qui reviendront sur le plateau, "2017 sera l'année des fake news", alors commençons l'année avec un point sur ce phénomène qui a l'air terriblement danger...
Parlant devant une audience réunie par vidéo à Sydney, en Australie, Julian Assange s’en est pris vertement aux constantes Fake News des grands médias.
« Ce qui est spécial avec WikiLeaks, c’est que ce n’est pas une autre foutue histoire, ce n’est pas un autre foutu journaliste qui colle sa foutue signature, et qui se fait mousser et fait sa propagande concernant un foutu événement” expliquait Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks à Sydney ce week-end (via vidéo link) lors d’une conférence sur l’écroulement des médias, le pouvoir des fuites d’information, et pourquoi WikiLeaks est heureux de déclencher des scandales.
WikiLeaks, qui soufflait ses 10 bougies en octobre dernier, ne s’est jamais écarté d’un millimètre de son objectif, qui est de publier “les magouilles des gouvernements et des milieux d’affaires.”
L’organisation s’est retrouvée dans l’œil du cyclone récemment parce que ses publications ont atteint le camp qui a l’habitude de se servir d’elle, notamment pendant l’élection présidentielle 2016.
S’adressant à l’audience de Sydney, Assange a soutenu que WikiLeaks est “une formidable encyclopédie en qui l’on peut avoir confiance” [une pique évidente contre Wikipedia qui est devenue une plateforme de propagande de gauche gardée par une armée d’activistes qui retouchent tout ce qui ne suit la pas ligne préétablie] et une source “d’informations pures.”
Quand vous lisez WikiLeaks, “vous ne lisez pas du savoir chargé de munitions comme une arme. Quand vous lisez l’article d’un journal, vous lisez du texte écrit comme une arme et qui est destiné à affecter un lecteur comme vous. »
[…]
“Je pense que c’est la vraie beauté de WikiLeaks… c’est un océan d’information, c’est un trésor, un trésor intellectuel, c’est la bibliothèque rebelle d’Alexandrie que vous pouvez visiter.”
Les commentaires d’Assange durant la conférence, qui a duré deux heures, se sont concentrés sur la comparaison entre cette masse d’archives non filtrées avec ce qu’il a appelé “la très très inexacte presse” et les “snipers opportunistes” qui travaillent en tant que journalistes.
Le dédain d’Assange pour les Fake News des grands médias ne s’arrête pas là.
“Quand la dénonciation des Fake News est sortie, et qu’elle a commencé à entrer dans l’esprit des gens, j’ai compris où cela allait, et j’étais plutôt satisfait, car WikiLeaks est très heureux qu’on parle des Fake News des grands médias, puisque nous possédons l’historique irréprochable de ne jamais nous être trompé en matière d’authentification.”
Récemment, Assange a dénoncé la manipulation de l’information par les médias à qu’il l’a faisait passer, notamment le Monde, le New York Times et The Guardian.
Parlant devant une audience réunie par vidéo à Sydney, en Australie, Julian Assange s'en est pris vertement aux constantes Fake News des grands médias. " Ce qui est spécial avec WikiLeaks, c'e...
Je ne pensais pas que je serais amené un jour à parler de cela, mais pourtant il le faut bien. Vous les médias, vous êtes d’effroyables menteurs qui mentez, entre autres, par omissions ! Près de 500 arrestations en Californie dans des réseaux de trafic humain et de pédophilie et toute la presse se tait, qu’elle soit française ou internationale, quelle honte, quel scandale !
Votre mutisme cache malheureusement une réalité encore plus honteuse, vous protégez les puissants coupables impliqués dans ces réseaux.
474 arrestations ont donc eu lieu tout récemment en Californie, ce qui a permis de sauver 28 enfants et 27 adultes victimes d’esclavage sexuel ou de pédophilie dans les villes de Los Angeles, San Diego et Santa Barbara.
Est-ce une information de second ordre, un tel coup de filet ? Il a pu être réalisé grâce à une infiltration des réseaux et a impliqué la coordination de pas moins de 30 agences fédérales ou gouvernementales (à ce sujet voir la conférence de presse filmée ci-dessous dans les documents annexes) ?
Est-ce une information de second ordre, quand on sait que ce réseau est très vraisemblablement lié aux pratiques pédophiles d’Hollywood et à l’énorme affaire gestante du Pizzagate ?
“Près de 500 personnes ont été arrêtées dans le cadre d’une vaste opération de lutte contre la traite des humains en Californie. Cette action a permis de porter secours à une cinquantaine de personnes. Les 28 enfants et 27 adultes secourus étaient contraints à la prostitution, à Los Angeles, San Diego et Santa Barbara. L’opération « Réclame et reconstruis » qui a eu lieu du 26 au 28 janvier 2017, avait pour but l’arrestation des personnes responsables du trafic”
La tristement célèbre affaire Outreau n’a pu aboutir à l’arrestation des vrais coupableset n’aboutira sans doute jamais.
Pourtant, les personnes proches de cette affaire savent que de hautes personnalités étaient impliquées dans ce réseau pédophile, mais ces personnes ont bénéficié de la protection des réseaux d’influences maçonniques, de pouvoir et d’argent… Et que faire, face au refus de la justice d’analyser les preuves ADN quand elle sont disponibles ?
Suite à l’incendie volontaire à l’institut de criminologie de Bruxelles, il est vraisemblable qu’une grande part des preuves afférentes aux réseaux belges ont été réduites en cendres… Et au delà de ce gigantesque coup de filet californien, les journaux masquent une multitude de faits (voir les documents ci-dessous à explorer) pour ne pas trop porter notre attention sur ces arrestations qui se multiplient dans différents pays et pour éviter d’exposer ces sinistres coupables qui sont, probablement le plus souvent, des gens bien puissants et bien connus.
Il faut que la vérité soit faite sur toutes ces abominations, que vous acceptiez de le voir ou non,c’est une des conditions “sine qua non” de notre évolution collective.
La vérité doit être révélée sur ces sinistres réseaux, les vrais coupables doivent être arrêtés et jugés. Ce sera difficile, très difficile, bien plus difficile encore à admettre que l’affaire Fillon qui défraye actuellement la chronique, et masque de facto des affaires bien plus importantes encore. Je vous propose ci-dessous une collection de liens en guise d’introduction et pour vous faire votre propre idée, je vous invite à les découvrir mais à faire aussi vos propres recherches. La réalité est terrifiante et va bien au delà de tous les récits de fictions que vous avez pu entendre.
Notre civilisation doit passer par cette divulgation et la reconnaissance de ses propres crimes pour accéder à un nouvel âge.
La vérité va bientôt éclater sur l’affaire du Pizzagate.
Il est quasiment certain que cela va se passer cette année car cela fait partie du grand plan de la divulgation. La vérité éclatera sur les réseaux pédophiles institutionnels qui existent dans la majeure partie des pays de ce monde, y compris évidemment la France. La vérité est en marche et rien ne pourra l’arrêter ! Et envoyez de l’amour à toutes ces malheureuses victimes, exigez, chacun d’entre vous cette divulgation aussi pénible soit-elle.
C’est la révolution des consciences, c’est votre acceptation de jeter un regard sur ces atrocités, qui permettra de mettre fin à ces horreurs, qui nous bloquent l’accès à la nouvelle Terre !
Soyez vous-même l’incarnation de cette divulgation !
Documents à explorer
Je regrette que certaines des vidéos ci-dessous soient en anglais, mais les enquêteurs et les témoignages récents disponibles viennent actuellement beaucoup des États-Unis. Je vous rappelle que vous pouvez, avec la roue dentée, activer le sous-titrage automatique et la traduction automatique de ces sous-titres, même si la traduction est douteuse par moments.
Arrestations massives toutes récentes autour du trafic humain en Californie
Conférence de presse du Shériff Mc Donnel qui annonce des centaines d’arrestations et présente l’équipe des 30 agences fédérales ou gouvernementales impliquées.
Témoignage incroyable de Jean-Pierre Mocky à propos de la censure sur son film traitant de la pédophilie
(chez moi la bande son s’interrompt étrangement)
Les ballets roses, l’affaire étouffée de 1959, qui a inspiré le titre des ballets écarlates de Jean-Pierre Mocky
Comme dans toutes les affaires semblables, on se concentre sur les entremetteurs ou on condamne les parents proxénètes en oubliant de s’intéresser aux pédophiles eux-mêmes qui sont en général des personnalités puissantes.
Pédopornographie : les Anonymous débranchent 20% du Dark Web
La terminologie culinaire de l’affaire du Pizzagate est tout à fait semblable à ce qui est observé aujourd’hui sur le Darknet dans les réseaux pédophiles.
L'effrayant silence des médias sur les démantèlements en cours de réseaux pédophiles : protéger les puissants jusqu'au bout? Le journal Le Monde, et avec lui toute la presse institutionnelle,...
BREIZATAO – POLITIKEREZH (06/02/2017) Dans le fameux roman de George Orwell, « 1984 », un gouvernement totalitaire règle chaque aspect de la vie des individus, notamment l’information. Pour cela, un « ministère de la Vérité » veille à ce que seule la parole gouvernementale soit diffusée et toute critique impossible. C’est ce que viennent de lancer huit médias d’état français avec le réseau social Facebook.
Directement menacés par les sites d’information alternatifs et les réseaux sociaux – qui ne sont pas contrôlés par le gouvernement – huit médias appartenant aux principaux oligarques de France ont décidé de s’allier pour censurer les nouvelles présentes sur Facebook.
Huit médias français, dont Le Monde, ont décidé de collaborer avec Facebook pour réduire la présence de fausses informations sur le réseau social. L’annonce en a été faite, lundi 6 février, par l’entreprise américaine, soumise à d’importantes pressions ces dernières semaines pour lutter davantage contre la prolifération de fake news, considérée par beaucoup comme un élément marquant de la dernière campagne électorale aux Etats-Unis.
Ces « importantes pressions », dont l’origine n’est pas citée dans l’article, émanent en réalité de l’établissement politique occidental dont Barack Obama (voir ici) ou Angela Merkel (voir ici). Ces derniers n’ont pas réussi, grâce aux médias dominants, à imposer leur narration aux populations qui s’informent directement, et sans filtre, sur les réseaux sociaux.
« Le Monde » cite les huit médias impliqués :
Concrètement, le projet est de déployer prochainement en France un dispositif similaire à celui qui a été mis en place en décembre aux Etats-Unis avec le concours de cinq médias (ABC News, AP, FactCheck.org, Politifact et Snopes), et qui doit prochainement être lancé en Allemagne, avec la rédaction de Correctiv. En France, outre Le Monde, les médias partenaires sont l’Agence France-Presse (AFP), BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 Minutes. Après la France, Facebook projette de poursuivre le déploiement dans d’autres pays.
Ainsi donc, huit médias – et les intérêts qu’ils protègent – s’arrogent le pouvoir de censurer une information en décrétant péremptoirement sa véracité ou non. Ce qui revient à créer, de facto, un début de monopole de l’information au profit de ces médias. Et du gouvernement et des oligarques qui les financent.
Rappelons que le journal Le Monde appartient au millionnaire socialiste Pierre Bergé et au banquier Mathieu Pigasse. L’AFP appartient quant à elle directement au gouvernement français, à l’instar de France Télévisions. L’Express, Libération et BFMTV appartiennent au milliardaire franco-israélo-suisse Patrick Drahi, proche des hiérarques du PSF et soutien d’Emmanuel Macron (source). Quant à « 20 Minutes », il appartient au groupe « Ouest-France ».
Tous ces médias, lourdement alignés sur la gauche socialiste hexagonale, sont aussi liés à de puissants intérêts financiers et ne survivent que par les subventions massives que leur accorde le gouvernement français. Pour la seule période 2009-2011, la presse écrite a reçu près de 5 milliards d’euros selon la Cour des Comptes (voir ici).
Ce sont donc ces médias qui s’arrogent le droit de filtrer les informations sur le principal réseau social de France. En d’autres termes, nous assistons à l’émergence d’un monopole fonctionnant en « cartel de l’information » qui entend éliminer la « concurrence » numérique avec l’appui du gouvernement et des oligarques, ces derniers redoutant que les médias alternatifs n’engendre une révolution politique à terme.
Si l’on devait tenter une comparaison, cela reviendrait à donner à Renault et Peugeot le pouvoir d’évaluer la qualité de voitures étrangères et d’exiger au besoin leur retrait du marché. Des acteurs privés, mandatés par l’État, pourront décréter ce qui est « vrai » ou « faux », sans que personne ne puissent s’y opposer. Les « journalistes » d’état deviennent de véritables policiers politiques.
La collusion entre grands groupes, partis institutionnels dits « de gouvernement » et caste journalistique acquise à ces intérêts et idéologiquement orientés à gauche aboutit, on le voit, à l’étatisation de l’information par des sous-traitants.
Chute des médias d’état
L’élection de Donald Trump et la castastrophe migratoire européenne ont révélé le pouvoir des réseaux sociaux et sites d’information alternatifs. La réaction des médias du système consiste donc à empêcher l’internet de détruire un monopole vieux de plus d’un siècle.
Et ils ne disent rien d’autre. Citons encore Le Monde :
Finalement, le pragmatisme l’a emporté et les titres concernés ont décidé d’avancer, tout en insistant sur le fait qu’il s’agit d’une expérimentation dont un premier bilan sera rapidement mené, dans deux mois. Le besoin de ne pas se désunir, pour discuter demain avec Facebook dans les meilleures conditions, a également joué. « On a tout intérêt à se serrer les coudes et à travailler ensemble sur ces questions », estime Michèle Léridon, directrice de l’information de l’AFP.
« Se serrer les coudes » est en effet l’expression qui convient.
Au demeurant, « Le Monde » a accusé à deux reprises « Breiz Atao » de diffuser de fausses informations qui se sont avérées vraies par la suite (lire ici).
La guerre avec les journalistes d’état et les oligarques prospérant sur le capitalisme de connivence s’intensifie . Une « loi anti-trust » dans le domaine l’information devient plus que jamais nécessaire, sinon nous serons bientôt régis par un système autoritaire socialo-oligarchique à la chinoise.
BREIZATAO - POLITIKEREZH (06/02/2017) Dans le fameux roman de George Orwell, 1984, un gouvernement totalitaire règle chaque aspect de la vie des individus, notamment l'information. Pour cela, un ...
hasard sur des 10 e d"articles qui parlaient tous de la volonté de faire interdire les photos de beyoncé lors de la finale du super bowl je me suis demandé pourquoi que s'est t il réellement passé lors de cette soirée au point que l"on veuille effacer certain clichés .......
8 févr. 2013 – En essayant de faire supprimer des photographies sur lesquelles elle n'apparaissait pas sous son meilleur jour, un agent de la chanteuse leur ...
7 févr. 2013 – PEOPLE - Parmi les centaines de photos de Beyoncé au Super Bowl, certains clichés du show ne montrent pas la star sous son meilleur jour.
etc donc je décide d"y regarder de plus près et là je vous laisse seul juge en fait il semblerait que les photos nous montre beyoncé entrain d'etre possédée au moment ou elle arrête de chanter et crie a la foule je veux sentir votre énergie en moi et elle penche sa tête en arrière au moment ou elle la relève c'est comme dans les films d'exorcisme ou le sujet change de faciès et ces yeux deviennent noirs et sa gorge se déforme sous la présence de l'entité voilà ce que les médias , au lieu de rire sur son physique aurait du relevé si seulement ils croyaient au Diable bref que chacun se forge sa propre opinion mais que cela vous éclaire sur le monde caché juste derrière votre conditionnement à accepter ces idoles comme des stars elles servent juste à corrompre la jeunesse en les conditionnant bon visionnage ....à partir de là on comprend mieux cette volonté de faire disparaitre ces preuves qui pourraient vous réveiller et vous poussez à vous questionner sur l'existence de Dieu si les demon existent par conséquence ....
Dans la série Supernatural On y apprend que le moyen de faire réagir un démon et ainsi découvrir la personne possédée, est de prononcé le nom de Dieu en latin Dans cet épisode, le démon provoque un changement de couleur des yeux du possédé, qui deviennent noirs,
Les sceptiques diront mais c'est un film oui mais croyez vous que le cinéma a tout inventé et qu"il se base pas sur des faits réels comme le film exorciste amytyville ou rose mary"s baby de polanski ou le rôle du diable est joué par Anton lavey le créateur de l"eglise de satan en 1966
Pour finir depuis 10 ANS beyoncé parle de son démon sasha fierce sur tous les médias il suffit juste d"écouter et tout devient clair je n'invente rien c'est elle qui nous le dis .
Est-ce que Sasha fierce est un nom de scène ou un démon? Voyons ce que Beyoncé en pense
"I'M NOT SASHA FIERCE"
Quand je vois mes vidéos lorsque je suis sur scène, ou dans mes clips, je me demande "Mais qui est cette fille?" CE NEST PAS MOI! JE NE VOUDRAIS PAS ETRE COMME ELLE"
Beyoncé en interview en mars 2003
SASHA ME PROTEGE DANS CE QUE JE FAIS
J'ai crée ce personnage pour me protéger, donc quand je rentre chez moi je n'ai pas à penser à tous mes problèmes ou à ce que jai fait. Vous voyez, Sasha n'est pas moi"
Beyoncé Parade magazine,2006
JE DETESTE SASHA
Je n'aimerais pas être comme Sasha, et je pense que je ne l'aimerais pas si je la rencontrais en dehors de la scène.
Beyoncé Parade magazine,2006
"SASHA A UN TOTAL CONTROLE SUR MON CORPS"
Il y a quelqu'un qui prend possession de moi, quand je dois travailler, ou quand je dois monter sur scène, cet alter ego que j'ai crée me protège"
Beyoncé, Press statement, 2008
SASHA ME FAIT FAIRE DES CHOSES QUE JE NE FAIS PAS ORDINAIREMENT
"J'ai crée un alter-ego, et je fais des choses quand je suis sur scène que je ne fais pas en tant normal. Je révèle des choses à propos de moi en interview, que je ne devrais pas révéler"
Beyoncé Marie-Claire octobre 2008
JE NAI PLUS CONSCIENCE DE MOI MEME LORSQUE JE SUIS SUR SCENE
C'est comme si je n'étais plus dans mon corps(sur scène).Si on coupait mes jambes je ne les sentirais meme plus. Je suis impuissante, je nai pas conscience de mon visage ou de mon corps"
c"est en tombant par hasard sur des 10 e d"articles qui parlaient tous de la volonté de faire interdire les photos de beyoncé lors de la finale du super bowl je me suis demandé pourquoi que s'est t
Pour votre sécurité mentale : Après avoir expérimenté sur les réseaux sociaux… ce qu’oligarchie et pouvoir veulent dire…. je suis heureuse de relayer ce texte d’Algarath
Pourquoi? Parce que vous devez pouvoir prendre du recul par rapport à ce qui se dit, et dans les médias traditionnels, et sur les sites alternatifs.
Comme je le disais dans une vidéo, si les sites alternatifs ne se plaignent jamais d’avoir des soucis… c’est qu’ils n’en ont pas. Et s’ils n’en ont pas, c’est qu’ils jouent sur deux tableaux.
Des noms?Ah oui, j’en ai qui me viennent à l’esprit, tout de suite …. mais, ce n’est pas à moi de vous convaincre mais à vous d’apprendre à faire le tri.
En attendant, voici le texte d’Algarath pour votre meilleur.
(PS : je vais relever quelques articles de propagande et autres conneries nettiennes, je vous mettrai les liens)
Avec Vous et pas Contre vous,
Ema
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Sans doute qu’affirmer ce gros pourcentage donné en titre semble exagéré. En fait, pas vraiment. Quel meilleur moment pour aborder ce sujet alors qu’on lance son site et son blog.
La croyance qu’un site alternatif est en opposition face aux élites mondiales financiarisées est une grossière erreur. On peut faire une segmentation lucide des sites alternatifs :
• Certains sont complices malgré eux, des naïfs en quelques sorte, même animés des meilleures intentions, mais manipulés sans aucunement s’en rendre compte. Il y en a beaucoup. On va dire 50%.
• Certains sont complices pleinement conscients de l’être et payés par l’élite. On va dire 30%
• Certains sont des sites fréquentables, et des auteurs de bonne foi. Ils sont à peine manipulés et produisent parfois des ré-infos et des analyses intéressantes. On va dire un peu moins que 20%.
• Certains sites et auteurs sont indispensables à lire et sont précieux à la fois pour notre ré-information et pour nos analyses. On va dire 1% au maximum, une denrée rare mais succulente.
Nous savons tous que les élites oligarchiques ont pris soin d’avoir le contrôle financier total des médias de grande diffusion, et les journalistes sont donc aux ordres pour véhiculer des analyses et des informations fausses ou occultées.
Mais, depuis le début même de l’Internet les élites ont quadrillé le Net et ont autant le contrôle sur ces sites et des auteurs qu’ils ne l’ont sur les medias grand public.
J’ajoute que certains journaux grands medias sont infiniment plus dignes de confiance que beaucoup de sites alternatifs. Cela tient toujours à un journaliste particulier qui fait honnêtement son boulot. Ambrose Evans-Pritchard au Telegraph et Romaric Godin de La Tribune, par exemple, sont des gens honnêtes qui vous donneront l’heure juste et de véritables informations et analyses. En plus d’être de remarquables analystes financiers, ils sont aussi remarquables dans le domaine complexe de la géostratégie.
Il vous sera facile de deviner ceux que j’ai réussi à identifier depuis plus de 15 ans que j’interviens très activement sur les sites alternatifs, en ayant écrit plus de 500 articles et des dizaines de milliers de commentaires : Ceux que je ne cite pas ici et dont je ne reprend pas des éléments sont des sites que j’ai fini par identifier de mon point de vue comme des sous-marins manipulateurs. Je suis un vieux routier de la chose, comme certains d’entre vous. C’est viscéral, et on le vit comme un devoir. Je me dois à mes lecteurs de les virer de mon site, pour éviter les pollutions nocives. Le fait d’avoir son propre site et blog donne ce genre de possibilité.
Creusons un peu plus les raisons pour lesquelles ceux d’en face, les élites mondialisées financiarisées et leurs serviles sycophantes, se sont très tôt intéressés à avoir la haute main sur les sites alternatifs.
C’est tout d’abord une stratégie du jeu de go, où il faut conquérir le plus de territoire, en le soustrayant à l’ennemi. Être le propriétaire d’un site, c’est comme posséder les medias de grande diffusion, ça permet de passer tous les messages qui servent la cause, de manipuler, mentir et influencer l’opinion. Et l’élite en est pleinement consciente. Leur budget doit être phénoménal.
En plus, polluer la pensée de lecteurs et commentateurs de sites alternatifs c’est plus payant que de manipuler les masses désorganisées qui tètent leurs « informations » et « opinions » sur des medias et avec des journalistes à la solde des élites.
La plupart des sites alternatifs ne sont que des défouloirs, où les lecteurs-commentateurs manipulés à leur insu sont désamorcés et sont persuadés avoir fait leur devoir et raisonné intelligemment en ayant fréquenté le site et émis des blogues vengeurs. Raymond Barre avait identifié cette engeance comme « la caste jacassière », appellation critique dans la bouche de cet homme hautain, mais qui résultait quand même d’une fine observation. Et vas-y que je tourne en rond, que je pleurniche, que je papote et que je me défoule. Souvent des auteurs surfe sur la peur et les interrogations des gens et leur vendent de l’or, des livres ou des conseils. Voici quelques noms réputés en Amérique du Nord.
• Jim Willie de goldenjackass, qui a 10,000 inscrits qui le paient 400$ chaque année, un pactole de 4 millions de dollars. Son truc c’est d’être invité pour parler sur des vidéos, où celui qui l’invite insère des publicités qui rapportent gros
• Peter Schiff dont la famille jadis a créé la Réserve Fédérale Américaine, et qui ne veut que vendre de l’or.
• David Stockman, à éviter selon moi, ainsi que Rob Kirby et deux nuls, Usawatchdog (Greg Hunter) et Kingworldnews(King).
• Mike Maloney capable parfois de bonnes analyses mais qui est là que pour vendre son or.
Plus grave bien sûr les sites alternatifs suppôts des élites. Eux ont une stratégie insidieuse et véhiculent des contre-vérités. Des loups déguisés en agneau. Souvent un expert reconnu et apparemment au-dessus de tout soupçon, qui donne sa crédibilité au site et qui lui confère un vernis qui trompe les chercheurs de vérité. Forcément un site bien puisque ce mec est un type bien.
• James Rickards qui sous couvert de donner des conseils éclairés ne veut que vendre de l’or et écouler ses bouquins.
Il y a les sites fréquentables et les auteurs digne de foi. Ces sites peuvent ne pas être spécialisés dans une catégorie (finances, géopolitique, etc.) et s’adresser à un vaste public d’horizons divers, mais font honnêtement leur boulot, ré-informent et livrent une bonne quantité d’analyses qui tiennent la route. Citons :
• En finances et économie, en France, le site « les éconoclastes ». Évitez Olivier Delamarche mais écoutez Philippe Béchade, Jacques Sapir et Pierre Sabatier, tous trois excellents. Charles Gave est excellent et il a un site.
• Tous terrains : Réseau International et le Saker.
Il y a enfin les sites indispensables et les auteurs fondamentaux. Il y en a quand même et nous en avons tous que nous mettons dans notre Panthéon, et parfois on ouvre les yeux un peu tard et on brûle ce qu’on a adoré. Il y en a plus d’un qui ne tiennent pas la distance. Beaucoup de sites et auteurs sont Américains.
• Brandon Smith d’Alt-Market, JC Collins de Philosophyofmetrics.
Quand un lecteur s’aventure dans la jungle des sites alternatifs, il sera abusé au début, affinera ses critères, et apprendra à se méfier au fil des ans. Pour ma part j’ai déserté un grand nombre de sites après que je comprenne leur vacuité ou leur petit jeu soigneusement caché. Pertes de temps considérable à tourner en rond !
Et à force de sélectionner avec soin et d’écarter les sites et auteurs douteux, on atteint un haut niveau de conscience citoyenne et on est prêt à tenir son rôle dans le mouvement de la liberté.
Pour votre sécurité mentale : Après avoir expérimenté sur les réseaux sociaux... ce qu'oligarchie et pouvoir veulent dire.... je suis heureuse de relayer ce texte d'Algarath Pourquoi? Parce q...
Le classement 2016 de Reporters Sans Frontières (RSF) montre une note de la France qui continue d'être dégradée d'année en année, en matière de liberté de la presse. La France se retrouve désormais à la 45e place sur 180 pays.
L’association Reporters Sans Frontières (RSF) a publié mercredi son dernier classement mondial de la liberté de la presse, qui montre une dégringolade continue de la place de la France. L’hexagone, qui avait vu sa note dégradée l’an dernier et qui ne s’était maintenu à la 38e place qu’au bénéfice des « performances » pires encore d’autres états, dégringole cette année à la 45e place, sur 180 pays audités.
Dans un tableau où plus le score est élevé, pire c’est, la France affiche une note de 23,83. L’an dernier, le pays avait une note de 21,15 ; et l’année précédente, 20,41.
Le classement de RSF est établi « selon le critère du degré de liberté dont jouissent les journalistes », évalué d’après un questionnaire de 87 questions posées aux professionnels, juristes et sociologues, « sur une appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes dans ces pays ».
CONCENTRATION DES MÉDIAS, MANQUE D’INDÉPENDANCE, PROTECTION INSUFFISANTE…
La note de la France n’est pas expliquée en détails, mais elle s’explique par de multiples facteurs. D’abord, par les multiples lois présentées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, qui ont étendu les possibilités d’écoutes ou fragilisé la liberté d’expression, en particulier sur Internet. Ces lois avaient déjà pesé l’an dernier. Les experts s’inquiètent aussi du retard pris par la France pour adopter sa loi de protection des sources (hélas inutilement limitée au journalisme professionnel) etd’indépendance des médias. La France est dans une situation singulière au regard de nombreux pays équivalents, avec une très forte relation entre les puissances industrielles et les propriétaires des médias, qui sont souvent les mêmes.
Cette situation ne fait que s’aggraver avec la concentration des médias dans les mains de quelques personnalités, entre Patrick Drahi d’une part, et le trio Pigasse-Niel-Bergé de l’autre. Sans diversité des investisseurs, il ne peut pas y avoir diversité des libertés éditoriales, semble dire RSF.
Cette année, le rapport pointe du doigt « la paranoïa des dirigeants contre les journalistes ». Au niveau mondial, RSF constate « un climat de peur généralisée et de tensions qui s’ajoute à une emprise des Etats et des intérêts privés de plus en plus grande sur les rédactions ».
Comme toujours, les pays nordiques sont ceux qui affichent le meilleur respect de la liberté journalistique, avec la Finlande (1er avec une note de 8,59), les Pays-Bas, la Norvège et le Danemark en tête du classement. L’Erythrée ferme la marche à la 180e place, avec une note de 83,92.
Le classement 2016 de Reporters Sans Frontières (RSF) montre une note de la France qui continue d'être dégradée d'année en année, en matière de liberté de la presse. La France se retrouve d...