Le Club de Rome, créé en 1968, un think tank, un lieu de réflexion, réunit des scientifiques, des économistes, de hauts fonctionnaires. Cinquante-trois pays assurent le financement de ses travaux. Le but est la recherche de solutions utiles à une nouvelle forme de gouvernance mondiale, avec une optique environnementale et démographique, dans une volonté de développement durable. En 1972, le Club de Rome rend public son premier rapport sur les limites de la croissance économique, sur les risques d’une démographie sans retenue, sur l’épuisement annoncé des ressources de la planète d’ici la fin du XXIe siècle. Ce rapport fut accusé de catastrophisme, ses conclusions sont encore contestées. Les mêmes intervenants dirigent le Bohemian’s club, l’Aspen institute, le CFR, la Commission trilatérale… Tous ont une grande sensibilité pour Gaïa, la Terre-Mère.
La Fondation Saint-Simon est créée en 1982 par l’historien François Furet (1927-1997), et le sociologue Pierre Rosanvallon (né en 1948). Officiellement, elle a pour but d’analyser la civilisation contemporaine. Ses membres sont de grands chefs d’entreprise, des politiques, des patrons de presse, des universitaires français. Une centaine d’entre eux forment un cœur de cercle coopté, ils se réunissent à huit clos. 500 adhérents forment le cercle extérieur, ils participent à des séminaires à l’invitation du cœur du cercle. Un public plus large est informé de certains de leurs travaux.
La Fondation Saint-Simon est un club très fermé, dit cercle de la raison, critiqué pour être un cercle de la pensée unique. Sa mission réelle est une infiltration de la gauche française, pour l’influencer, la convertir au libéralisme économique, pour finalement soumettre la gauche française aux règles impitoyables du globalisme, du mondialisme. La Fondation Saint-Simon tient un rôle de subornation très important auprès des partis socialistes européens, pour les détourner de leur foi politique. L’objectif réel consiste à convertir et circonvenir la politique sociale. La Fondation Saint-Simon opère un véritable changement de la prise en compte sociale dans la politique française. Elle est dissoute en décembre 1999, mais selon Pierre Rosanvallon, elle a accompli sa mission. Selon Denis Souchon, la Fondation Saint-Simon « joua un rôle central dans la conversion de la gauche de gouvernement au libéralisme ». Et ce type d’infiltration est étendu à toute l’Europe.
En conséquence, les électeurs européens de gauche ne distinguent plus les projets de gauche et de droite. D’où le délabrement et le démembrement des partis apparentés à la gauche socialiste. Les programmes de ces partis socialistes sont morts-nés, claquemurés dans l’enceinte de la mondialisation. En réalité, après sa dissolution, la Fondation Saint-Simon n’a pas disparu. Elle a accompli sa mission de soudoiement du socialisme. Les membres du cartel Saint-Simon intègrent une autre organisation de même acabit aux objectifs mondialistes. Elle change juste de nom, elle devient « Le Siècle ».
Le Siècle, continuation de la Fondation Saint-Simon, est le plus influent au plan mondial. Le siège est en France, réunissant environ cinq cents membres, tous choisis par cooptation. Les plus influents et les plus puissants de la classe dirigeante politique française, d’obédience politique de gauche comme de droite, les patrons des plus grandes entreprises françaises, des journalistes de premier plan, des universitaires. Une fois par mois, ils se réunissent à l’Automobile Club de France. Chaque année, deux cents nouveaux invités sont conviés aux réunions.
L’IFRI, Institut Français des Relations Internationales, rassemble des personnalités politiques de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, et quelques universitaires. Il est principalement financé par les dons des plus grandes entreprises françaises, de quelques entreprises européennes et américaines. La quasi-totalité des sociétés du CAC 40 y est représentée. Son activité est orientée vers la politique internationale, incluant des questions sur l’économie, sur la mondialisation, sur les méthodes de gouvernance.
Le Club de La HAYE, animé par la CIA, est le siège du réseau international des think tanks. Il regroupe plus de 25 organisations similaires à la Fondation Saint-Simon, au Siècle, à l’IFR…
En 1969, sous les auspices des fondations Ford et Rockefeller, les premières fondations européennes sont invitées à un séminaire de travail en Italie pour créer un groupe de contact permanent. Le club de La HAYE devient opérationnel en coordonnant les fondations européennes. Depuis lors, ce cartel organise plusieurs rencontres annuelles. La première est consacrée à la recherche de financement. Les suivantes sont affectées à l’étude de thèmes de propagande que chaque fondation doit populariser dans son pays.
En 1982, la Fondation Saint-Simon, à peine créée, reçoit les membres éminents du Club de La HAYE à Paris. L’objectif est de BRISER LES SOCIÉTÉS TRADITIONNELLES PAR LE DÉVELOPPEMENT INCONTRÔLABLE DU MULTICULTURALISME. Un modèle d’intégration est présenté au grand public comme une image de cohésion sociale et culturelle. La destruction est toujours affichée comme un bien, bien moral, bien humaniste, bien en termes de qualité de vie. En fait, il s’agit d’un élément de fragmentation et de division. D’où une déferlante de populisme. D’où la montée en puissance des dissensions sociales et culturelles, de la xénophobie, de l’islamophobie, de la christianophobie, du patriotisme, du souverainisme. L’affrontement et les émeutes incontrôlables s’annoncent. Mais les partis politiques se rallient tous au multiculturalisme et à l’immigration de masse. Le peuple subit les effets aveuglants de l’immigration de masse, mais ne perçoit pas ce qui se cache derrière, c’est-à-dire la volonté de détruire un peuple, une civilisation. Le peuple endure les aspects négatifs de l’islamisation rampante, mais a du mal à comprendre que les gouvernants français programment eux-mêmes cette déchéance. Peut-être une partie du peuple musulman souffre-t-elle de la situation ?
Tous les membres de ces cercles de réflexion sont initiés à la cause grandiose, ou doublement initiés à la Franc-Maçonnerie anglaise, voire européenne. Nombre d’entre eux appartiennent à d’autres organisations secrètes de la gouvernance mondiale.
La Franc-Maçonnerie, organisation fraternelle et initiatique, prétend œuvrer au progrès de l’humanité. Les Francs-Maçons sont considérés comme des hommes équilibrés, animés des meilleures intentions. Des philanthropes. Leur origine remonte à Nemrod, fondateur de la Tour de Babel.
La base constitutionnelle repose sur la constitution d’Anderson de 1723. C’est une pratique ésotérique : la connaissance est réservée à des initiés, et certains aspects cérémoniaux ne sont ni accessibles, ni révélés au public.
Parmi les 3 000 Maçons les plus influents au monde, une partie de cette élite est intégrée à l’un des deux cercles extérieurs de la gouvernance mondiale, surtout au sein de la Direction politique.
Une trentaine d’hommes font partie du cœur du cercle, la partie centrale décisionnaire de cette Direction politique. Des hommes initiés au 33e niveau de la Franc-Maçonnerie anglaise.
Ces Esprits brillants sont donc doublement initiés, une première fois par le rituel maçonnique anglais, une deuxième fois par l’adhésion initiatique à la cause suprême. Dès lors, ils font partie de la confrérie des Esprits supérieurs, l’actuelle gouvernance mondiale. Et ils promeuvent le pacte en vue de l’instauration prochaine d’un Nouvel ordre financier, politique, social, environnemental du monde.
La grande majorité des Maçons des premiers degrés, environ 4 millions d’hommes, sont entièrement soumis à leur devoir d’obédience maçonne. Ils se placent sous la tutelle de la minorité d’Esprits supérieurs, aux commandes de toutes les loges de la Franc-Maçonnerie mondiale. Et c’est ainsi depuis le XVIIIe siècle, époque dite des Lumières, moment de la montée en puissance des Illuminati, ou Esprits Brillants, temps de l’occultisme, de l’alchimie.
Tous les Francs-Maçons sont engagés par l’acte d’initiation à rester fidèles à toutes les obligations. Tous adoptent la même pensée philosophique de paix, de concorde, de type universaliste, que celle fixée par les Esprits Supérieurs. L’ensemble maçonnique mondial, principal soutien de cette gouvernance occulte, épaule la structuration du Nouvel Ordre Mondial.
La Franc-Maçonnerie se défend d’être une secte, mais elle ne peut pas être considérée comme non sectaire. Dans les années 1970, émergent les nouvelles sectes originaires d’Outre-Atlantique et d’Extrême-Orient. Elles sont dangereuses, du point de vue doctrinal, et du point de vue comportemental, en violation des lois naturelles de moralité, en violation des règles judiciaires. Elles contribuent à semer le doute et la confusion dans l’esprit du plus grand nombre.
Ce méli-mélo est entretenu par une multitude de signes, de sigles, de rituels, portant l’empreinte d’un symbolisme d’origine païenne. La philosophie du New Age est inspirée du druidisme. Selon cette philosophie en plein essor, l’usage du symbole est égal à la quintessence, ou cinquième élément. Ce cinquième élément s’ajoute aux quatre autres, la terre, le feu, l’air, l’eau, en assure la cohésion, et reste la partie secrète des corps, de la matière.
Les alchimistes se désignaient eux-mêmes abstracteurs de quintessence, en sachant extraire la partie la plus subtile d’un corps avec une énergie magique. De nos jours, la société humaine est inondée de signes et symboles mystiques, de logos commerciaux, et d’images subliminales, dont une majorité passe inaperçue.
Nous vivons désormais dans un milieu multiconfessionnel, vague et confus. Les alchimistes de la gouvernance mondiale en profitent pour extraire et utiliser la condition psychique du plus grand nombre. Certains proposent une solution pour combler cette faiblesse : rechercher la vérité divine consignée dans les Écritures, seul moyen pour eux de trouver un sens à la vie et de développer de vraies valeurs morales et spirituelles. Une majorité de gens refusent de se rapprocher de ce fondement. L’individu s’expose à être modelé par le pouvoir d’influence de la gouvernance occulte. Il se croit toujours mentalement assez fort pour s’accommoder de cet environnement néfaste, et même se complaire dans cet environnement.
Les Esprits Supérieurs ont conduit les individus vers ce type de réaction et de comportement. Alors, ils peuvent isoler les individus, les tenir en bride, extraire la quintessence d’âmes déjà bien évidées. D’autres moyens se présentent pour arriver à ce résultat : la propagande incessante des Médias mis sous tutelle, la recherche permanente du matérialisme, le mysticisme religieux.
L’individu ne comprend pas la nature exacte de ses propres attaches religieuses ou la cause de son athéisme. Il ne recherche pas la connaissance exacte, il ne discerne pas l’évolution des événements mondiaux, il ne perçoit pas l’anormalité de ces événements mondiaux, il ne distingue pas l’issue de ces événements mondiaux.
La gouvernance mondiale a tendu la toile. Les Esprits Supérieurs piègent les masses humaines et entretiennent continuellement cette confusion mentale et ce creusement de l’esprit.
À cette fin, des structures internationales mènent à bien les objectifs de la gouvernance mondiale.
Les Cercles de réflexion du cartel mondialiste.
Les organismes para maçonniques :
Le CFR, le Bilderberg, la Trilatérale, le New Age.
Les Organisations secrètes, source spirituelle occulte du Nouvel Ordre Mondial :
Le BOHEMIAN’S CLUB,
La PILGRIM’S SOCIETY,
Le SKULL AND BONES.
Jean Saunier