Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 mars 2025 7 09 /03 /mars /2025 00:51
Découverte d’un livre écrit en 1695 par Hadrian Relandi : il n’y avait pas de peuple palestinien

Palestina, un Ouvrage Historique de 1695

Note introductive : découverte pour nous qui ne le connaissions pas, mais il semble qu’il y ait des exemplaires dans plusieurs musées par le monde, mais dommage, non traduits.
La présentation est bien sûr reprise, et j’espère, fidèle au contenu…

Ce “Voyage en Palestine”, a été écrit en 1695 par Hadrian Relandi et traite de la population qui composait alors le pays.

Il n’existait pas de “peuple palestinien”, Gaza était alors à 50 % juive et à 50 % chrétienne.

Par Raphael Aouate

Terredisrael.com – 20 mai 2009, texte repris le 30 décembre 2012

À une époque où il est de bon ton de remettre constamment en question la légitimité juive en Israël, la découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au 17ème siècle apporte un nouvel éclairage de la plus haute importance.

Voyage en Palestine“, est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Relandi, cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais.

Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : “Monumentis Veteribus Illustrata”. Édité en 1714 aux Éditions Brodelet, cet ouvrage raconte une belle histoire qui commence de façon quasi anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest renfermant des antiquités littéraires dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques, usées par le temps mais de grande valeur historique (et monétaire), parfois manuscrites, probablement dérobées, issues d’anciennes synagogues.

Cette pièce peut aujourd’hui être consultée à l’Université de Haïfa et sur sur Google*.
* : pour les amateurs de latin et autres langues

L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues hébraïque, arabe et grecque (ancien).

En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2 500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanakh (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation d’origine.

À chaque fois, Relandi y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Relandi y fait également figurer son équivalent en latin-romain ou grec ancien. Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée, en commençant par des considérations d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors était très peu peuplée, pratiquement déserte.

La majorité de ses habitants se concentrait alors dans les villes de Jérusalem, Akko (Acre), Tsfat (Safed), Yafo, Tveria (Tibériade) et A’za (Gaza).

Le constat établi par le géographe conclut surtout à une présence juive dominante sur cette terre, quelques chrétiens et très peu de musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.

Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :

– Aucune localité d’alors ne propose de nom arabe ou de source arabe.

– La grande majorité des villes et villages possèdent un nom hébreu, quelques-uns en grec ou latin-romain.

– Pratiquement aucune ville — qui porte aujourd’hui un nom en arabe – ne le  portait à l’époque, ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shkhem), Gaza ou Djénine.

– Dans les recherches de Relandi, il n’y a aucune trace de sources historiques ou philologiques établies avec des noms arabes, qui sont beaucoup plus tardifs, comme Ramallah, Al Khalil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem).

– En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”).

Hébron s’appelle “Hévrone” ou “Méa’rat Hamakhpéla” (Caveau des Patriarches). Le nom tardif d’Al khalil correspond au nom donné à Avraham Avinou en arabe.

– La plupart des villes étaient habitées par des Juifs, à l’exception de Naplouse (Shkhem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains.

– Nazareth, en Galilée, est une ville entièrement chrétienne avec 700 chrétiens.

– À Jérusalem, plus de 5 000 habitants, la grande majorité de la population est juive, avec quelques chrétiens.

Relandi n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.

– À Gaza, près de 550 personnes, 50 % de Juifs et 50 % de chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les oliviers et le blé (Goush Katif). Les chrétiens s’occupaient davantage de commerce et de transport des différents produits de la région.

– Tibériade et Safed étaient des localités juives.

– On sait surtout que la pêche sur le Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.

– Une ville comme Oum El Fah’em par exemple, était entièrement chrétienne  avec 10 familles.

Un résumé image que vous pouvez utiliser dans vos tweets ou ailleurs… 

 

L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirmation d’une légitimité palestinienne ou même d’un “peuple palestinien”.

On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de “Palestina”, ait été repris à son compte par le camp arabe.

Jean-Paul Saint-Marc

https://resistancerepublicaine.com/

Partager cet article
Repost0
25 février 2025 2 25 /02 /février /2025 09:16
Comment Hollywood a volé aux Russes leur victoire sur l’Allemagne nazie

Comment Hollywood a volé aux Russes leur victoire sur l’Allemagne nazie

Le général Delawarde nous livre un lien extrêmement enrichissant que je vous invite à lire, tant il révèle la puissance de la propagande exercée sur les esprits, quand l’information diffusée est à sens unique.

https://www.les-crises.fr/la-fabrique-du-cretin-defaite-nazis/

Dans nos démocraties européennes, que l’on dit à la pointe des libertés, des valeurs humanistes et des droits de l’homme, nous sommes en fait soumis à un lavage de cerveau permanent, nos maîtres à penser tirant les ficelles de cette manipulation des esprits depuis les États-Unis, avec toute la puissance de leurs moyens illimités. La production d’Hollywood, avec d’innombrables films de guerre qui ont suivi la défaite allemande, a été essentielle dans ce matraquage à la gloire de l’Amérique.

Qui n’a pas applaudi à la grandiose fresque cinématographique « Le Jour le plus long », où les plus grands acteurs de l’époque ont fait du débarquement allié le tournant de la guerre conduisant à l’effondrement du IIIe Reich ? Il est évident qu’en pleine guerre froide, les Russes n’ont pas bénéficié d’une telle puissance de feu pour contrer la déferlante hollywoodienne.

N’importe quel citoyen français connait les plus grands acteurs américains. Mais quel Américain connait les acteurs européens ? Aucun. Preuve que la propagande à sens unique a largement atteint son but.

Or, sans le front russe, où Hitler a englouti 80 % de son armée et laissé 3,2 millions de soldats sur le terrain, aucun débarquement allié sur les côtes normandes n’aurait eu la moindre chance de succès.

À la veille des cérémonies commémoratives des 80 ans du débarquement allié, auxquelles Poutine ne sera pas invité, le bilan des sondages de l’Ifop depuis 1945 est très instructif et montre combien nos élites falsifient l’Histoire au gré de leurs intérêts.

Sondage Ifop entre 1945 et 2015, sur la même question :

« Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ? »

Réponse de 1945 

URSS 57 %

États-Unis 20 %

Royaume-Uni 12 %

Réponse de 2015

États-Unis 54 %

URSS 23 %

Royaume-Uni 18 %

En quelques décennies, le résultat s’est totalement inversé. Les sondés de 1945, qui connaissaient la vérité, ont été remplacés par des citoyens victimes d’un lavage de cerveau dévastateur. Et ce, dans toutes les couches sociales y compris les plus « cultivées ». Même les Allemands sont convaincus d’avoir été vaincus par les Américains !

Quand aux pertes militaires durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, il se passe de commentaires. On est à 1 contre 60.

C’est pour cette raison que l’acharnement des Occidentaux et surtout des Anglo-Saxons à vouloir affaiblir la Russie pour mieux la dépecer de ses richesses est la pire infamie de ce siècle. Quant à nous, Français, nous devons bien davantage aux Russes qu’aux Américains. Et par son comportement aussi odieux qu’irresponsable envers Poutine, Macron prouve une fois de plus qu’il est un nain politique et que les habits de la magistrature suprême sont bien trop grands pour lui. En sept ans, cet ignare a tout raté par manque de maturité, de culture et de bon sens.

Jacques Guillemain

Partager cet article
Repost0
9 février 2025 7 09 /02 /février /2025 09:16
Il a fallu 1 000 ans aux Russes pour apprendre à gérer l’islam

il y a environ 25 millions de mahométans en Russie sur 145 millions d’habitants, soit 17 %. Ils sont majoritaires dans 7 républiques sur les 21 que compte la Fédération. Principalement dans le Sud-Ouest et le Sud, originaires d’Arabie, de Turquie et d’Iran. Mais on trouve des mahométans presque partout en communautés de moindre importance. Certains confondent ethnie et religion pratiquée sans grande ardeur. D’autres ont apostasié en masse, comme les Khazars islamisés de force, revenus au judaïsme.

Les musulmans sont arrivés il y a presque 1400 ans. Dès l’an 650, ils instaurent un califat dans le Sud de l’actuelle Russie… L’évangélisation des Slaves n’a commencé qu’au Xe siècle, tissant des liens de solidarité chrétienne, sous l’impulsion des monarques russes de Kiev. Dès lors, après des siècles de batailles, les Russes ont appris à composer avec les mahométans en jouant sur leurs dissensions. Ou en les affrontant sur des points de tension localisés, quand ils se montraient trop agressifs.

Une certaine similitude avec la Reconquista espagnole

Les mahométans continuaient à guerroyer entre eux. Autant pour des raisons théologiques (sunnites versus chi’ites, soufis et autres tendances) que pour le partage des territoires et des butins après les razzias.

Les Russes vont, à l’approche de l’an mil, adopter une attitude pragmatique qui a prévalu jusqu’à nos jours. Soutenant les caïds plus faibles pour les aider à affaiblir les sultans plus forts. Distribuant les prises de guerre des vaincus aux vainqueurs pour en faire, selon la situation géopolitique locale, des mercenaires, des principautés alliées ou des royaumes plus ou moins vassaux. Aidés par une croyance coranique toujours vivace : « Allah n’aime que les forts ».

L’affaire se complique au XVIe siècle, après la prise de Constantinople qui marque un regain de religiosité et d’esprit de conquête chez les mahométans. Les prêches des religieux qui présentent les défaites en Espagne et en Méditerranée comme des châtiments divins contre des musulmans trop tièdes parviennent en Russie et débordent en Asie centrale.

Après la chute de l’Empire romain d’Orient en 1453, les cavaliers d’Allah se sentent pousser des ailes. Ils s’emparent de Kazan et de sa région (aujourd’hui district fédéral de la Volga dans le Tatarstan) qu’ils conservent jusqu’en 1552 quand Ivan le Terrible reconquiert ces terres. en 1552. En 1716, Pierre le Grand fait ériger des forteresse le long de la Volga qui servira de frontière. Et en 1723 les Kazakhs vaincus par les Mongols et dépossédés de leurs terres et troupeaux demandent à la Russie de les protéger.

La musulmanie russe devient un protectorat où, en 1788, Catherine II rogne les pouvoirs des satrapes pour imposer l’autorité impériale. Cela provoque quelques révoltes vite étouffées. S’ensuit une longue série de conflits territoriaux avec les Afghans en 1813, les Turkmènes en 1840, les Perses en 1853. Quand les Russes sont vainqueurs, ils reprennent leurs territoires. Quand la situation est confuse, ils mènent une guerre d’attrition, attendant le bon moment pour triompher de leurs ennemis.

De la défense, on passe à l’offensive

En 1854, les Anglais s’allient aux Turcs pour attaquer la Russie. Ils bloquent tous les avoirs des banques russes dans leur empire, et envoient des Asiatiques se faire tuer à leur place. Un avant-goût de la guerre par procuration en Ukraine.

Les Russes ont toujours été patients face à l’adversité. Mais ils ne renoncent jamais. En novembre 1864, un mémorandum destiné aux ambassadeurs en poste à Saint-Pétersbourg les informe que le tsar a décidé de placer sous son autorité les populations d’Asie centrale. Tachkent est conquis en 1865. En 1867 c’est au tour du Turkestan. Puis Samarcande en 1868, Krasnovodsk l’année suivante… Boukhara est le dernier bastion islamique à tomber. Désormais la frontière est délimitée par le fleuve Atrek.

Trois années plus tard les Russes sont à la frontière afghane. Entre 1865 et 1886, ils ont repris à leurs conquérants plus de deux millions de kilomètres carrés. Où des paysans russes s’installent à leurs risques et périls. Mais que faire de ces huit ou dix millions de mahométans ? Un modus vivendi s’instaure. Entre pragmatisme et vigilance.

Les Russes contrôlent les villes et les principales voies de communication. Donc le commerce. Pour le reste, ils laissent la charia s’appliquer aux relations privées et acceptent les langues indigènes… En 1916, profitant du mouvement des troupes vers l’Allemagne, les Ouzbeks et les Kazakhs commencent à se révolter.

Dix mille civils russes, femmes, enfants et vieillards sont assassinés. La riposte sera terrible. Le tsar Nicolas II déroute au Turkestan une armée destinée au front allemand. Perdre la guerre contre les Boches, ce qui arrivera, serait moins grave que laisser les mahométans faire régner la terreur. 200 000 à 300 000 moudjahidines sont promptement expédiés au paradis d’Allah. Les survivants tentent de se réorganiser mais les bolcheviks ne leur en laisseront pas le temps.

Les Commissariats aux nationalités instaurent des partis communistes dans les régions à majorités musulmanes. Lénine et Staline leur accordent une autonomie formelle et intègrent les chefs religieux, imams, muftis ou mollahs, pour mieux les contrôler. En 1923, les musulmans des Républiques de Tartarie, Bachkirie, Kazakhstan, d’Ukraine, et des territoires autonomes de Chuvash, Votyakh, Kalmuk, relèvent de gestionnaires locaux. La religion est tolérée sous tutelle soviétique. À condition de rester discrète.

Les Tchétchènes ralliés à Poutine, c’est une longue histoire

En 1927, les Soviets veulent apporter la civilisation chez ces gens dont beaucoup vivent encore au Moyen Âge. Deux cent mille femmes libérées jettent leur voile. Avant de le remettre fissa. Celles qui ne sont pas assez rapides sont assassinées par leur mari ou un homme de la famille.

L’écriture arabe est abolie en 1928, les corans sont brûlés, des mollahs fauteurs de troubles envoyés au goulag. Entre 1929 et 1939, 27 000 mosquées sont fermées en Asie centrale, dans le Caucase et en Crimée. Des musulmans de Tchétchénie et d’Ouzbékistan prennent les armes. Mauvaise idée. Un grand nombre sera fusillé ou envoyé dans des camps de travail en tant qu’ennemis du peuple.

Après l’attaque allemande de juin 1942, les Boches se hâtent de rouvrir les mosquées partout où leur avance le permet. Mais les mahométans sont circonspects, ils craignent le retour des Soviets et, dans l’ensemble, ils collaborent peu avec les nazis… Après la victoire de 1945, les principales organisations islamiques sont reconnues comme interlocuteurs du pouvoir, à titre consultatif, mais les territoires musulmans sont administrés directement par le Kremlin.

Les bons petits gauchistes seront sûrement horrifiés d’apprendre que, encore aujourd’hui, beaucoup de chefs d’entreprise refusent d’embaucher des mahométans. Et ceux qui en emploient doivent communiquer à la police la liste de tous leurs employés originaires d’Asie centrale, les Tadjiks, les Kirghiz, les Kazakhs et les OuzbeksLe carnage du Crocus ne va pas améliorer des relations déjà tendues.

Le cas particulier du jadidisme, une exception culturelle

La Russie est le seul territoire au monde où un islam réformiste a réussi une mue partielle sous l’impulsion de Catherine II au XVIIIe siècle. En 1788, elle promulgue un édit créant le « Conseil ecclésiastique des musulmans de Russie ». Une ébauche de laïcité vers une cohabitation paisible avec les autres cultes. Le jadidisme en sera la suite logique.

Le jadidisme comme le soufisme rejette le fanatisme. Mais ses adeptes sont moins préoccupés d’élévation spirituelle. Ils essaient surtout de moderniser leur religion et de vivre en paix avec leurs voisins. La pratique de l’islam russe en a été plus ou moins influencée. Ce qui irrite les salafistes et wahhabites qui les considèrent comme des apostats. Vladimir qui sait tout cela en joue avec maestria.

Avant l’URSS, les communautés vivaient dans une sorte de paix des braves, l’immensité du territoire permettant de pratiquer la formule idéale du « chacun chez soi ». Avec juste les échanges économiques nécessaires et des droits de passage… Certes, il y avait comme partout des brigands, mais ils n’enrobaient pas leurs méfaits de religiosité.

Les attentats en série de 1999 qui ont fait dans les 300 morts inaugurent une suite criminelle d’assassinats perpétrés par des lâches qui s’en prennent à des civils désarmés et se prétendent « guerriers de la foi ». On répertorie une douzaine d’attaques seules ou groupées jusqu’à celle du Crocus. Chaque fois, les ripostes sont sans pitié. Les Russes ont avec leurs islamistes les mêmes problèmes que nous. Mais ils savent trouver des solutions plus viriles. Ni excuses. Ni pardon.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2025 4 02 /01 /janvier /2025 09:30
Nous devons beaucoup aux Russes, mais Macron et ses sbires incultes l’ignorent

Macron et son entourage sont des nullités immatures et incultes.

La politique internationale de Macron est un désastre historique. Il détruit tout, y compris la longue amitié franco-russe, ignorant visiblement tout ce que nous devons aux Russes et oubliant que des pilotes français ont combattu l’Allemagne nazie aux côtés des pilotes russes, au sein du Normandie Niémen.

Sans les Russes, nous marcherions au pas de l’oie. La rage de Macron nous déshonore et nous fait honte.

Politiques et journalistes ont visiblement besoin d’une leçon d’Histoire, car la haine des Russes qui caractérise la politique élyséenne actuelle nous déshonore et peut mener au pire. Macron ne sait plus ce qu’il fait.

Tout d’abord voici un extrait d’une vidéo où deux journalistes totalement dépassés par la question ukrainienne se font recadrer de façon magistrale par un diplomate russe en poste à Paris, Akexander Makogonov, qui leur donne une leçon d’histoire de France. On aimerait avoir des diplomates de ce niveau dans l’équipe Macron.

https://twitter.com/i/status/1766355482963230792

Question ahurissante du journaliste : Pourquoi la Russie attaque la France, par des cyberattaques et une désinformation en France et en Afrique…?

Il faut oser, alors que ce sont nos canons Caesar, nos blindés et nos missiles Scalp qui tuent des Russes, y compris des civils du Donbass. Sidérant.

La réponse du diplomate est cinglante, rappelant tout ce que nous devons aux Russes :

– C’est le tsar Alexandre 1er qui a exigé en 1814 que la France ne soit pas dépecée par les alliés de la coalition antinapoléonienne (Angleterre, Russie, Prusse, Autriche, Suède)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_de_la_France_%C3%A0_la_fin_du_Premier_Empire

En effet, c’est grâce au tsar Alexandre que la France occupée par les coalisés a pu recouvrer ses frontières de 1792. Le tsar souhaitait préserver un allié potentiel en cas de guerre contre l’Angleterre, ennemie de toujours.

– Ce sont les Russes qui ont commencé l’offensive sur le front de l’Est en 1914, permettant ainsi à la France de gagner la bataille de la Marne

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/08/26/31001-20140826ARTFIG00344-il-y-a-100-ans-quand-les-russes-et-les-francais-etaient-allies.php

– Ce sont les Russes qui ont envoyé 20 000 soldats en 1916 pour défendre la France sur le front de Champagne

– Après que de Gaulle ait signé un traité d’alliance entre la France et l’URSS en novembre 1944  à Moscou, Staline a soutenu la France afin qu’elle obtienne un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et qu’elle recouvre son statut de grande puissance victorieuse du nazisme. Et ce, malgré l’opposition des Etats-Unis. Staline avait compris que de Gaulle n’avait rien d’un atlantiste intégriste.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_d%27alliance_entre_la_France_et_l%27URSS

– C’est la Russie qui a envoyé 400 000 tonnes de blé à la France en 1946, alors que l’Union soviétique était encore en ruines.

« Depuis quand la Russie a menacé la France ? »

Le diplomate russe aurait pu ajouter que sans le sacrifice de 26 millions de Russes, dont 10 millions de soldats, l’Allemagne aurait gagné la guerre.  Jamais les Alliés n’auraient pu débarquer en juin 1944, si Hitler n’avait pas englouti 80 % de son armée dans les steppes russes.

J’ajoute que les Russes, qui n’aspiraient qu’à la paix depuis 1991 ont été trahis et trompés par l’Otan.

– Roland Dumas et d’autres ministres des Affaires étrangères européens ont reconnu que la promesse de ne pas élargir l’Otan à l’Est a bien été faite à Gorbatchev en 1991. Si les Américains ont sciemment occulté cette promesse dans les documents de l’Otan, celle-ci figure néanmoins dans les comptes-rendus que chaque ministre européen a fait une fois revenu dans son pays. L’Alliance est passée de 16 à 32 membres en 30 ans, les Américains trahissant leur parole, comme toujours.

– C’est la CIA qui a renversé en 2014 le gouvernement prorusse en place à Kiev pour y mettre un régime pro-américain

– Ce sont la France et l’Allemagne, cosignataires des accords de Minsk, qui ne les ont jamais fait appliquer par Kiev. Hollande et Merkel ont même reconnu que ces accords n’étaient qu’un leurre pour gagner du temps et former l’armée ukrainienne qui devait attaquer les républiques séparatistes du Donbass

– Ce sont les Occidentaux qui ont rejeté toutes les demandes de Poutine, réclamant des garanties de sécurité pour l’Europe. La dernière demande date de novembre 2021 et a été méprisée par Washington

– Ce sont les Occidentaux qui ont bombardé la Serbie en 1999 en prétextant que les Serbes pratiquaient un génocide sur les Albanais du Kosovo. Un mensonge d’État, comme en Irak

– Ce sont les Occidentaux qui ont dépecé la Serbie, alliée de la Russie, en l’amputant de la province du Kosovo au mépris du droit international

Par conséquent, qui menace qui ? Qui est le véritable agresseur, alors que Kiev a fait 16 000 morts parmi les populations russes du Donbass entre 2014 et 2022 ?

La conclusion de tout cela est que nos journalistes seraient bien avisés de s’informer et de s’instruire eux-mêmes, au lieu de désinformer le peuple en rabâchant le narratif élyséen mensonger.

Ensuite, il serait temps que l’opposition stoppe les délires de Macron qui mène sa guerre personnelle contre Poutine. Cette guerre contre la Russie n’est pas la nôtre. Ce sont Washington et Londres qui l’ont voulue.

L’acharnement de Macron devient une menace pour la paix mondiale, alors que l’Ukraine n’a sa place ni dans l’Otan, ni dans l’UE.

Jacques Guillemain

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 08:12
L’esclavage des Blancs en terre ottomane

Par esclavage il est de bon ton d’entendre la traite négrière transatlantique dont se sont rendus coupables les Européens. Onze millions de Noirs, bien souvent vendus par les Africains eux-mêmes, emmenés en Amérique pour y travailler et se reproduire. Par contre le monde occidental repentant tente d’occulter la traite négrière arabo-musulmane qui s’est étendue du VIIe siècle, lors de la naissance de l’islam, au XXe siècle et qui a concerné dix-sept millions d’individus d’après l’historien Pétré-Grenouilleau. Une traite particulièrement cruelle puisque les hommes étaient bien souvent castrés afin d’en faire des eunuques, avec une mortalité considérable. Ce qui fait qu’on ne voit guère de descendants de ces esclaves en Turquie ou dans les pays arabes qui ont, pour la plupart, vécu sous domination ottomane pendant des siècles.

Mais c’est aux esclaves blancs en terre ottomane, dont on parle encore moins, que nous allons nous intéresser dans cet article qui constitue l’un des chapitres d’un livre intitulé « La longue nuit ottomane dans les Balkans » (parution prévue mi-mars 2024). Oui, un grand nombre d’Européens chrétiens, et donc blancs, a bien été réduit en esclavage par les musulmans lors de leurs conquêtes sur les terres européennes. À l’époque ottomane les esclaves blancs sont récoltés de quatre manières différentes. Tout d’abord à chaque avancée de l’armée ottomane dans les Balkans, de nombreux prisonniers, militaires et civils, sont emmenés sur les marchés aux esclaves pour y être vendus. Il y a ensuite les captures effectuées par les barbaresques, vassaux des Ottomans, lors de leurs attaques des navires marchands et de leurs razzias sur les villes côtières européennes. D’autres vassaux des Ottomans, les Tatars du khanat de Crimée, ne vivaient que des raids contre les sociétés sédentaires voisines, russe, polonaise et moldave et sur la vente des captifs dans les marchés aux esclaves. Enfin la collecte de jeunes enfants chrétiens pour en faire des janissaires, le devchirmé, est une autre forme de mise en esclavage.

Les Ottomans ouvrent leur premier marché aux esclaves sur le continent européen à Constantinople en 1460, sept ans après la conquête de la ville. Les esclaves ne restent pas tous sur place, ils sont nombreux à être envoyés en Anatolie. Cependant au début du XVIIe siècle la population de Constantinople comportait 20 % d’esclaves. Après Constantinople d’autres marchés sont créés en Europe, non seulement dans les plus grandes villes de  l’empire, comme Salonique ou Skopje, mais aussi dans des plus petites villes se trouvant sur les routes empruntées par les troupes ottomanes rentrant dans leurs casernes après leurs campagnes militaires. Si le cinquième du butin humain est destiné au sultan et doit donc rentrer à Constantinople, les soldats se partagent le reste et peuvent trouver plus avantageux de vendre leurs esclaves en cours de route. Des colons ottomans sont installés dans tous les territoires conquis, ce sont des acheteurs potentiels.

À quoi servent les esclaves ? De nombreuses femmes sont cloîtrées dans les harems, des sortes de bordels privés du sultan, des califes, vizirs, pachas et autres dignitaires du régime ottoman. Les harems ne comportent que des chrétiennes car il est interdit en islam d’asservir à des pratiques sexuelles divertissantes une femme musulmane. Les femmes sont surveillées par des eunuques, bien souvent des esclaves africains qui ont survécu à la castration. Femmes et hommes esclaves sont aussi utilisés comme domestiques aussi bien par les riches citadins que les propriétaires de domaines fonciers ou encore dans les mines. Les artisans, charpentiers, maçons, tailleurs, tisseurs, etc. sont aussi des grands utilisateurs d’esclaves. Les Ottomans, comme les Barbaresques, ont aussi besoin d’un nombre considérable de rameurs esclaves pour faire avancer leurs galères. Les adolescents sont aussi utilisés comme masseurs, c’est-à-dire comme esclaves sexuels, dans les hammams. Le cas des enfants arrachés à leur famille chrétienne dans le cadre du devchirmé pour en faire des janissaires est examiné dans un autre chapitre.

Combien vaut un esclave blanc ? Comme sur les marchés aux bestiaux de nos jours, cela dépend de l’âge, du sexe et l’état physique du captif. Il existe des réglementations relatives au prix de vente. C’est ainsi qu’un édit du sultan datant de 1510 donne les fourchettes suivantes : 10-30 aspres [1] pour les nourrissons jusqu’à l’âge de trois ans, 100 aspres entre trois et huit ans, 120-200 aspres de huit à douze ans, et 250-280 aspres pour les adolescents. Les mécréants barbus peuvent être vendus 250-270 aspres, mais les mécréants vieux ne valent que 150-200 aspres. Enfin, des mécréants borgnes ou n’ayant qu’une seule main on ne peut tirer que 130-150 aspres. Les esclaves peuvent être achetés contre de l’argent ou bien troqués contre des animaux (volailles, chèvres, moutons, chevaux, dromadaires), des objets (tissus, tapis, vêtements, chaussures, armes, argenterie, poteries, bijoux), des denrées alimentaires (fruits séchés, poissons fumés) ou d’autres produits  (sel, épices, encens, ambre, perles, poudre d’or, colorants).

Combien de chrétiens blancs ont-ils été réduits en esclavage par les musulmans à l’époque ottomane ? Les études historiques sur la question sont peu nombreuses. Selon l’historien Samuel Touron la traite des esclaves blancs en Barbarie (Afrique du nord vassale des Ottomans) représente entre 1,3 million et 2,5 millions de personnes razziées sur les côtes de la Méditerranée, y compris en Provence, Languedoc et Corse ou capturées sur les navires en mer. Les archives de l’Amirauté britannique indiquent, par exemple, que sur la courte période 1609-1616 pas moins de 466 navires anglais sont pris d’assaut par les barbaresques. Quant au nombre d’esclaves blancs prélevés par les Tatars de Crimée, eux aussi vassaux des Ottomans, sur la Russie et la Pologne-Lituanie entre 1500 et 1700, il est de l’ordre de deux millions à deux millions et demi selon l’historien polonais Dariusz Kołodziejczyk. Une grande partie de ces esclaves sont revendus sur les marchés ottomans. On ne trouve pas de chiffre global en ce qui concerne le nombre d’esclaves capturés en Europe par les Ottomans lors de leurs conquêtes de territoires, lors de leurs répressions des insurrections ou lorsqu’ils sont contraints de battre en retraite face à des armées chrétiennes. Ici ou là on nous indique que, lors de telle conquête de ville ou de telle action punitive, des milliers voire des dizaines de milliers de combattants et surtout de civils sont capturés par les Ottomans, non pour en faire des prisonniers mais pour les revendre sur les marchés aux esclaves. Les soldats ottomans ne sont en effet rémunérés que par le biais du butin, marchandises, objets précieux, animaux et êtres humains. Les esclaves capturés dans ce cadre constituent certainement le plus gros contingent d’esclaves blancs mais aucun historien n’a tenté d’en calculer le nombre. On apprend cependant dans l’Histoire de la Croatie de Grégory Peroche que dans ce seul pays un million d’habitants ont été emmenés en captivité par les Ottomans. Il faut encore ajouter les enfants chrétiens enlevés à leur famille dans le cadre du devchirmé. Difficile de connaître leur nombre. Seulement trois cent à cinq cent mille selon Wikipédia. Par contre l’historien français du XIXe siècle, Théophile Lavallée, évalue à cinq millions le nombre d’enfants chrétiens enlevés à leur famille, dans les Balkans ainsi qu’en Arménie et en Géorgie, et convertis de force. On peut donc raisonnablement penser que rien que sur la période ottomane qui s’étend de 1354 à 1914, le nombre de Blancs mis en esclavage a atteint, voire dépassé, la dizaine de millions. Ajoutons que pour chaque esclave arrivé sur le marché, plusieurs autres personnes ont péri lors des opérations de capture, et que d’autres sont mortes d’épuisement ou de maladie en cours de route.

Un premier frein est mis à cet esclavage blanc par le traité de Karlowitz, signé en 1699 après le refoulement de l’empire ottoman hors de la Hongrie, qui interdit au Tatars de pénétrer dans les territoires russes et polonais pour y capturer des esclaves. Certains marchés aux esclaves criméens doivent alors fermer leur portes par manque de marchandise. Cependant ce n’est qu’en 1783, lorsque le khanat de Crimée passe sous souveraineté russe, que la tsarine Catherine II met fin au commerce des esclaves en Crimée.

La régence d’Alger, qui correspond à la partie non saharienne de l’Algérie, est un État tributaire de l’empire ottoman mais jouissant d’une grande autonomie. Alger sert de base arrière aux barbaresques s’attaquant aux navires commerciaux en Méditerranée. Au début du XIXe siècle la traite des esclaves blancs par les corsaires est en déclin car certaines nations acceptent de payer un tribut au dey [2] d’Alger afin d’éviter que leurs navires soient piratés. Ce n’est pas le cas de la France qui adresse en 1827 un ultimatum au dey dont l’une des clauses et l’interdiction faite aux corsaires de s’attaquer aux bateaux français. Suite au refus du dey, l’armée française débarque à Alger en mai 1830. Le dey capitule en juillet et s’exile. La plus grande partie de la classe dominante ottomane quitte également le pays. Les Français interdisent le commerce des esclaves et émancipent les esclaves européens détenus par les musulmans locaux. En 1846 le bey de Tunis suit le mouvement et abolit l’esclavage. Il est à noter qu’au Maroc le dernier marché aux esclaves n’est fermé  qu’en 1920.

Le marché aux esclaves de Constantinople est fermé en 1847 mais ce n’est qu’en 1857 que l’empire ottoman interdit le commerce des esclaves, sauf dans la province sainte du Hedjaz [3]. Cependant en l’absence de textes juridiques la traite des esclaves se poursuit pendant de nombreuses années. En 1871 est quand même édicté un texte punissant d’un an de prison les vendeurs d’esclaves. Sans grand effet. En 1905 le deuxième secrétaire de l’ambassade britannique à Constantinople, George Young, écrit dans son Corps de droit ottoman qu’au moment où parait son ouvrage, la contrebande d’esclaves demeure active. Plus tard encore Henry Morgenthau Senior, ambassadeur des États-Unis à Constantinople de 1913 à 1916, allègue dans ses mémoires que des esclaves blancs se négocient encore durant son mandat à Constantinople. Autrement dit la mise en esclavage des Blancs aura duré jusqu’à la fin de l’empire ottoman, à l’issue de la Première Guerre mondiale.

Pas de quoi être étonné quand on lit Malek Chebel, l’anthropologue et spécialiste de l’islam, qui s’est intéressé aux trafics d’esclaves blancs dans le monde musulman. Il nous apprend que l’esclavage est évoqué dans pas moins de vingt-cinq versets du coran, sans être condamné. Parmi les nombreux interdits d’Allah il y a le vin et le porc, pas l’esclavage !

Bernard Waymel

[1] Pièce constituée d’un mélange d’argent et de cuivre

[2] Titre du souverain musulman de la régence d’Alger

[3] Bande côtière en Arabie comportant les villes de Médine et La Mecque

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2024 7 06 /10 /octobre /2024 11:12
Bataille de Covadonga, symbole de la résistance chrétienne à l’Islam, il y a 1300 ans aujourd’hui
Il y a près de mille trois cents ans, le 28 mai 722, une bataille peu connue mais d’une importance capitale a été livrée, donnant le ton aux huit cents années suivantes de “coexistence” entre chrétiens et musulmans en Espagne : la bataille de Covadonga.

Dix ans plus tôt, des Arabes et des Africains – les “Maures”, sous la bannière de l’Islam – avaient “envahi sans pitié l’Espagne pour la détruire”, pour citer la Chronique de 754. Une fois sur le sol européen, ils ont “ruiné de belles villes, les brûlant par le feu ; condamné à la croix des seigneurs et des hommes puissants ; et massacré par l’épée des jeunes et des nourrissons”.

Après avoir rencontré et battu les nobles wisigoths d’Espagne à la bataille de Guadalete – “jamais en Occident il n’y eut de bataille plus sanglante que celle-ci”, écrit le chroniqueur musulman al-Hakam, “car les musulmans ne retirèrent pas leurs cimeterres d’eux [les chrétiens] pendant trois jours” – les envahisseurs continuèrent à pénétrer au nord de l’Espagne, “ne passant pas par un endroit sans le réduire et s’emparer de ses richesses, car Allah Tout-Puissant avait frappé de terreur le cœur des infidèles”.

Ce terrorisme était intentionnellement cultivé, conformément au Coran (3:151, 8:12, etc.).

Par exemple, les envahisseurs massacraient, cuisinaient et faisaient semblant de manger les captifs chrétiens, tout en libérant les autres qui, horrifiés, s’enfuyaient et “informaient les habitants de l’Andalousie que les musulmans se nourrissent de chair humaine”, contribuant ainsi “dans une large mesure à accroître la panique des infidèles”, écrit al-Maqqari, un autre chroniqueur musulman.

Contrairement à l’affirmation selon laquelle, voyant que la domination musulmane n’était pas pire et peut-être même préférable à la domination wisigothique, l’Espagne a capitulé facilement, même les chroniqueurs musulmans notent comment “les chrétiens se sont défendus avec la plus grande vigueur et résolution, et les dégâts qu’ils ont causés dans les rangs des fidèles étaient considérables”.

  • À Cordoue, par exemple, un certain nombre d’Espagnols se sont retranchés dans une église. Bien que “les assiégés n’avaient aucun espoir de délivrance, ils étaient si obstinés que lorsque la sécurité leur fut offerte à condition d’embrasser l’islam ou de payer la jizya, ils refusèrent de se rendre, et l’église étant incendiée, ils périrent tous dans les flammes”, écrit al-Maqqari. Les ruines de cette église sont devenues un lieu de “grande vénération” pour les générations ultérieures d’Espagnols, en raison “du courage et de l’endurance dont ont fait preuve, pour la cause de leur religion, les personnes qui y ont péri.”

En fin de compte, les Espagnols natifs avaient deux choix :

  • accepter la domination musulmane ou
  • “fuir dans les montagnes, où ils risquaient la faim et diverses formes de mort.”

Pelagius, plus connu sous le nom de Pelayo (685-737), un parent et “porteur d’épée” du roi Roderick, qui a survécu à Guadalete, a suivi les deux stratégies :

Après la bataille, il se replie vers le nord, où la domination musulmane est encore fragile ; il finit par accepter de devenir le vassal de Munnuza, un chef musulman local. Par un “stratagème”, Munnuza “épousa” la sœur de Pelayo, ce à quoi le porteur d’épée “ne consentit nullement”. Ayant exprimé son mécontentement quant à l’enlèvement de sa sœur et ayant cessé de payer la jizya (tribut), des musulmans sont envoyés “pour l’appréhender par traîtrise” et le ramener “enchaîné”. Incapable de lutter contre la foule qui s’approchait “parce qu’elle était très nombreuse”, Pelayo “escalada une montagne” et “se joignit à tous ceux qu’il trouva qui se hâtaient de se rassembler”.

Là, dans les recoins les plus profonds des montagnes des Asturies – le seul endroit libre restant, dans le nord-ouest de l’Espagne – les fugitifs chrétiens rassemblés déclarèrent Pelayo leur nouveau roi ; et le royaume des Asturies était né.

“En entendant cela, le roi [le gouverneur musulman de Cordoue], animé d’une fureur insensée, ordonna à une très grande armée de toute l’Espagne de se mettre en marche” et de mettre au pas les rebelles infidèles. Les envahisseurs – 180 000, si l’on en croit les chroniqueurs – encerclent la montagne de Pelayo.

Ils envoient Oppa, un évêque et noble devenu dhimmi, pour le raisonner à l’entrée d’une profonde caverne :

“Si, lorsque toute l’armée des Goths était rassemblée, elle n’a pas pu soutenir l’attaque des Ismaélites [à Guadalete], à quel point pourras-tu mieux te défendre au sommet de cette montagne ? Cela me semble difficile. Tiens plutôt compte de mon avertissement et rappelle ton âme de cette décision, afin que tu puisses profiter de beaucoup de bonnes choses et jouir de l’association des Chaldéens [Arabes].”

“Je ne m’associerai pas aux Arabes en toute amitié et je ne me soumettrai pas à leur autorité”, répondit Pelayo.

Le rebelle a alors fait une prophétie qui allait se réaliser pendant près de huit siècles :

“N’avez-vous pas lu dans les divines écritures que l’église de Dieu est comparée à une graine de moutarde et qu’elle sera ressuscitée par la miséricorde divine ? [Marc 4, 30-21]”

Le fugitif poursuivit :

“Le Christ est notre espoir que par cette petite montagne, que vous voyez, le bien-être de l’Espagne et l’armée du peuple gothique seront rétablis. . . . Maintenant donc, confiant dans la miséricorde de Jésus-Christ, je méprise cette multitude et ne la crains pas. Quant au combat dont vous nous menacez, nous avons pour nous un avocat auprès du Père, c’est-à-dire le Seigneur Jésus-Christ, qui est capable de nous libérer de ce petit nombre.”

Les discussions se terminèrent ainsi.

C’est là, à Covadonga (qui signifie “Caverne de la Dame”) que la bataille commença le 28 mai 722.

Une pluie de pierres s’abat sur les musulmans dans les passages étroits. Ensuite, Pelayo et sa bande de rebelles se précipitent hors de leurs grottes et de leurs cachettes et font un grand carnage ; ceux qui fuient le carnage sont traqués et fauchés par d’autres montagnards, désormais enhardis. Un coup décisif est porté au pouvoir des Maures….. La marée montante de la conquête est endiguée.

“Les Espagnols reprirent courage et espoir à leur heure la plus sombre, et le rêve de l’invincibilité musulmane fut brisé.”

Lors de plusieurs campagnes musulmanes ultérieures, les jihadistes ont été lancés pour conquérir le royaume des Asturies, et les “chrétiens du Nord ont à peine connu le sens du repos, de la sécurité ou de toute autre commodité de la vie”.

Malgré cela, le grain de moutarde ne périt pas.

“Une étincelle vitale était encore en vie”, écrit Edward Gibbon ; “quelques fugitifs invincibles préféraient une vie de pauvreté et de liberté dans les vallées asturiennes ; les robustes montagnards repoussaient les esclaves du calife.”

De plus, “tous ceux qui étaient mécontents de la domination mauresque, tous ceux qui s’accrochaient à l’espoir d’un renouveau chrétien, tous ceux qui détestaient Mahomet”, étaient attirés par la vie de pauvreté et de liberté.”

  • Au milieu du VIIIe siècle, l'”étincelle vitale” s’était répandue pour engloutir tout le nord-ouest de la péninsule ;
  • au cours des siècles suivants, divers royaumes, dont l’identité centrale tournait autour du défi chrétien à l’Islam – qui se manifesta plus tard sous le nom de Reconquista – avaient évolué à partir de cette graine de moutarde.
  • “Covadonga est devenu le symbole de la résistance chrétienne à l’Islam et une source d’inspiration pour ceux qui, selon les mots attribués à Pelayo, réaliseraient le salus Spanie, le salut de l’Espagne.”

Après des siècles de guerre brutale, en 1492, le dernier territoire espagnol tenu par les musulmans, Grenade, était libéré. Et tout cela s’est produit grâce à la graine de moutarde asturienne de Pelayo, plantée près de huit cents ans plus tôt à la bataille de Covadonga.

Malgré l’importance de cette rencontre pour l’Espagne – elle a été régulièrement célébrée, y compris en 1918 (au plus fort de la grippe espagnole) en présence des monarques espagnols – elle reste pratiquement inconnue en Occident, sacrifiée sur l’autel du politiquement correct et des mythes de l'”âge d’or” islamique.

Depuis, l’Islam a largement, et pacifiquement, reconquis les territoires perdus, parce qu’aujourd’hui, les Européens préfèrent vivre sous la domination mauresque qu’une vie de pauvreté et de liberté.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : Épée et cimeterre : Quatorze siècles de guerre entre l’Islam et l’Occident. Traduit depuis un article paru sur PJ Media.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 08:32
L’armée de Bourbaki

« La grande trouvaille de l’armée, c’est qu’elle est la seule à avoir compris que la compétence ne se lit pas sur le visage. Elle a donc inventé les grades. »  (Alphonse Allais).

 

Dans la période triste et préoccupante que nous traversons – crise de civilisation, guerres en Ukraine et à Gaza, mobilisation paysanne contre Bruxelles, etc. – certains événements qui peuvent sembler anodins, sans importance, sans conséquence, me mettent un peu de baume au cœur.

Chaque jour qui passe me donne l’occasion de mesurer le délitement, l’effondrement, de la France : tout va à vau-l’eau, plus rien ne fonctionne normalement, et ceci n’est pas imputable à la conjoncture ou au hasard. Il y a chez nos dirigeants politiques une volonté délibérée de tout tirer vers le bas, de tout niveler, de tout rabaisser, d’entretenir la médiocrité, de dévaloriser les diplômes, les qualifications, les grades, les décorations, les titres,  et ce pour que les Français, conscients de leur médiocrité, acceptent les diktats de Bruxelles, et qu’on les conduise vers une gouvernance mondiale comme on mène du bétail bien docile à l’abattoir.

 Depuis longtemps, « panem et circenses », du pain et des jeux, ou, si vous préférez, Mac-Do, la télé et le foot ne suffisent plus à abrutir les masses. L’homme occidental est devenu un enfant gâté, il faut donc le flatter dans ses plus bas instincts. La pornographie, les loisirs, les 35 heures, la violence télévisuelle, la drogue quasi légalisée, les mœurs les plus dépravées l’entretiennent  dans une sorte d’hédonisme narcissique dans lequel, hélas, une large majorité se vautre et se complaît.

Dans son discours de politique générale, le gamin immature qui fait office de Premier ministre, en roulant des mécaniques et en enfilant les lieux communs comme on enfile des perles, nous a dit que la France était un grand pays car on pouvait être chef du gouvernement, « et en même temps » comme dirait Macron, pédéraste. J’avoue humblement que je ne situais pas la grandeur de la France à ce niveau-là. Je ne suis absolument pas homophobe mais je me fous de la sexualité du gugusse qui est à la tête de ce gouvernement d’amateurs et de branquignoles. Comme je me fous, d’ailleurs, des jérémiades et pleurnichailleries de madame Amélie Oudéa-Castoidelà, qui, si elle avait un minimum de dignité, devrait démissionner. Ces gens n’ont  aucune pudeur, et aucun sens de l’honneur.

Mais la troupe est à l’image de ses chefs. Les Français supportent, subissent, se taisent  car on leur explique à longueur d’année que l’Europe c’est bien et que le populisme est le mal absolu.

Certains – une minorité – ne se laissent pas faire. Les autres sont devenus des moutons ou des bœufs, en aucun cas ils ne deviendront des taureaux de combat ou des lions, mais pour éviter chez eux  des velléités de rébellion, il faut leur faire croire qu’ils ont de l’importance. Et pour ça, quoi de mieux que les médailles, les hochets, les diplômes au rabais et les titres ronflants ? Ça  flatte l’ego des imbéciles et des crétins prétentieux, et ça ne coûte pas cher au pouvoir qui les délivre.

Quand je parle de ceux qu’on caresse dans le sens du poil pour qu’ils votent bien, ne croyez pas que je noircis le trait à plaisir car cette  volonté de nivellement, de dévalorisation des institutions, des diplômes, des grades, va se nicher partout, y compris dans l’armée qui est pourtant  un corps très attaché à ses traditions. C’est pour ça que j’ai titré mon article « L’armée de Bourbaki », allusion à une guerre oubliée. Durant l’hiver 1870-1871, la guerre entre la France et la Prusse fut horrible, et l’hiver encore plus. Constituée de bric et de broc et commandée par le général Charles Denis Soter Bourbaki, l’armée de l’Est devait attaquer les troupes allemandes qui s’étaient emparées de Belfort. Mais elle fut battue et se replia vers le sud avant d’être encerclée à Pontarlier. Les troupes de Bourbaki manquaient de nourriture, de munitions et de vêtements.  Bourbaki délègue ses fonctions au général Clinchant puis, dans la nuit du 26 janvier 1871, se tire une balle dans la tête. Mais la balle ricoche contre son crâne et il est miraculeusement sauf. Le général Clinchant mena ce qui lui restait d’hommes à la frontière suisse en essuyant des pertes énormes. Là, il demanda l’asile militaire au Conseil fédéral le 28 janvier. Déposant armes, munitions et matériel à la frontière, 87 000 soldats à bout de forces trouvèrent alors refuge en Suisse.

Ceci m’amène à vous parler de notre armée, d’active ou de réserve.  Le général de Villiers, quand il était CEMA (1), avait déclaré : « L’armée est à l’os » pour faire prendre conscience du sous-effectif et du sous-équipement dans lesquels se trouvait la « Grande Muette ». Macron l’a viré !

Depuis l’offensive russe en Ukraine, on ne parle plus que de (risque de) « conflit de haute intensité ». On se paie de mots car, depuis la fin de la conscription, nous n’avons plus d’armée. Nos militaires d’active sont bien formés mais ils sont sous-équipés et trop peu nombreux. Le pouvoir fait des effets d’annonces et renforce les Réserves ce qui ne réglera qu’une infime partie du problème.

Rappelons, juste pour mémoire, que la Réserve militaire a été créée après la guerre  de 1870.  On parlait alors                 d’ « officiers de compléments ». De 1914 à 1918, l’armée française a compté dans ses rangs près de 195 000 officiers qui ont encadré 8 millions d’hommes. 36 593 officiers ont été tués. Une bonne moitié était des réservistes (2), dont entre autres, le lieutenant Péguy (3).

Le commandant Philippe Kieffer, à la tête des seuls Français qui débarquèrent en Normandie le 6 juin 1944, était un réserviste ; comme le commandant Bourgoin dont les paras ont été largués sur la Bretagne dans la nuit du 5 et 6 juin. Le colonel Allaire, bras droit de Bigeard en Indochine, que j’ai eu l’honneur de connaître, était un aspirant de Réserve avant d’intégrer l’armée d’active.

Dans d’autres guerres, je pourrais citer le sous-lieutenant Jean-Marie Le Pen engagé chez les légionnaires paras en partance pour l’Indochine ou le commandant Erwan Bergot.

Durant la guerre d’Algérie, on ne compte plus le nombre d’officiers de réserve qui ont servi dans les unités combattantes, les commandos de chasse ou les SAS (4).

De nos jours, je pense que la Réserve dite « opérationnelle » devrait surtout  être une affaire de spécialistes (service de santé, ingénieurs etc.) et qu’il faudrait, si on veut l’étoffer, lui adjoindre un vivier de combattants potentiels proche du « soldat citoyen » suisse.  J’ai un respect total pour les vrais professionnels ; or, en cas de conflit, la survie d’une troupe ne devrait pas être confiée à des « amateurs ». La réserve opérationnelle actuelle est constituée pour moitié de bons éléments (souvent d’anciens militaires d’active), et pour l’autre moitié de gens qui ont besoin d’exister et qui trouvent, au sein des Réserves, une honorabilité qu’ils n’ont pas forcément trouvée dans le civil.

Ceci dit, depuis que l’armée française est réduite à une peau de chagrin, les réservistes sont indispensables ; il est donc assez logique d’en augmenter fortement les effectifs. Mais comme nos dirigeants sont des champions de l’à-peu-près et du bricolage, ils n’ont rien trouvé de mieux que d’augmenter la limite d’âge des réservistes, dorénavant portée à…72 ans. Si, comme on peut le craindre, l’OTAN nous implique dans un conflit dit « de haute intensité », le déambulateur deviendra l’arme du fantassin. Je plaisante, mais ce constat est  plutôt tragique.

À chaque cérémonie où je me rends, béret rouge sur la tête, je retrouve quelques camarades  et un tas de gradés d’active ou de réservistes.  Mais il y a aussi quelques officiers de la Réserve dite « citoyenne ».  La réserve citoyenne date de 1999, et elle a balbutié pendant quelques années ; ces objectifs étant assez flous, elle n’intéressait pas grand monde. Et puis, François Hollande est passé par là. Après les attentats de 2015, il a souhaité créer une Garde nationale et redonner du souffle à la réserve citoyenne dont l’un des buts était de « s’engager bénévolement pour transmettre et faire vivre les valeurs de la République à l’école, dans le cadre d’activités périscolaires ou auprès de la société civile ». L’idée, de prime abord, pouvait paraître bonne et même louable. Or, depuis on a nommé plein d’officiers de réserve citoyenne dont le mérite principal est souvent d’être célèbres et/ou proches du pouvoir. Ces distributions de galons sont, à mes yeux, scandaleuses dans la mesure où elles instillent une confusion dans l’esprit des gens qui ne connaissent pas la hiérarchie militaire.

Lors d’une cérémonie, j’ai vu notre député macroniste, colonel de la réserve citoyenne : un type ventripotent et fort en gueule, ex-sergent dans la biffe, qui arborait fièrement une plaque de commandant… d’aviation ; un autre, après une courte carrière de sous-officier dans l’Intendance, était, lui, lieutenant-colonel… d’aviation également. Mais, je peux citer des exemples encore plus choquants de gens plus connus : le chef étoilé Thierry Marx, qui a été militaire du rang chez les parachutistes, doit à sa notoriété d’être lieutenant-colonel de la réserve citoyenne. Michel Sardou, insoumis envoyé de force en caserne à Montlhéry où il aura été un simple bidasse, est colonel de la RC. Son passage sous les drapeaux lui a inspiré un de ses succès « Le rire du sergent ».

Plus scandaleux encore, sans la bronca de l’Amicale du 13e RDP (5), Jean-Vincent Placé, l’écolo-alcoolo, dont on ne sait même pas s’il a fait un service militaire, aurait été nommé… colonel de cette prestigieuse unité de nos Forces spéciales.

Sébastien Lecornu, notre nouveau ministre des Armées, a été nommé colonel au titre des spécialistes de la Réserve en 2017. Le président d’une association de gendarmes réservistes s’est indigné de « ce jeune secrétaire d’État nommé en catimini colonel, à 31 ans, peu après son entrée au gouvernement ». Et c’est ce même Sébastien Lecornu qui est intervenu pour que le simple brigadier Alexandre Benalla soit nommé lieutenant-colonel dans la gendarmerie.

Les exemples sont légion de ces officiers supérieurs nommés par le fait du prince. Or, rien ne justifie leur promotion-éclair sinon la volonté de les flagorner, de les caresser dans le sens du poil, souvent pour récompenser leur servilité reptilienne et leur soutien inconditionnel au pouvoir. Mais ce n’est même pas indispensable : il y a quelques années, un ami, colonel en retraite, m’a proposé d’intégrer la réserve citoyenne. « Titulaire d’un 3e cycle, m’a-t-il déclaré, vous seriez lieutenant-colonel ». Et j’ai eu une pensée pour feu mon père auquel il avait fallu un bon classement à l’école d’artillerie de Poitiers, la campagne de France, une longue captivité chez les Boches, une formation de moniteur para à la Libération, l’Indochine et la bataille de Diên-Biên-Phu, une nouvelle captivité chez les Viets (6), puis les opérations du « Plan Challe » en Algérie – 30 ans de carrière et 3 guerres – pour arborer des galons de lieutenant-colonel. Notre époque ne respecte décidément rien !

Le général Thierry Burkhard, l’actuel CEMA, a décidé de mettre un terme à l’attribution de grades honorifiques aux réservistes citoyens. Il estime que ce galvaudage « induit une confusion entre les différents types de réserves, voire avec le personnel militaire d’active », ce qui est susceptible de susciter des « incompréhensions préjudiciables à la cohérence de l’ensemble ». Il a déclaré: « Sans préjudice des dispositions de l’article L4241-3 du code de la Défense…j’ai décidé de mettre fin à l’attribution de grades honorifiques aux réservistes citoyens de défense et de sécurité agréés au sein des armées… Dans l’attente de la modification des dispositions réglementaires, ils seront remplacés par l’appellation d’officier de la réserve citoyenne ». Voilà une excellente décision ! Ça  ne mange pas de pain mais tout ce qui peut revaloriser les véritables compétences est bon à prendre.  On me dit que ces officiers de la réserve citoyenne ne portent pas l’uniforme et ne touchent pas de solde. Que beaucoup d’entre eux prennent leur mission très à cœur et font preuve de dévouement. Et alors ?

Est-ce une raison pour galvauder les galons et créer une confusion dans l’esprit du public ? Je pense que, de la part du pouvoir, c’était voulu, pour dévaloriser une institution qui a des valeurs et représente encore quelque chose dans le cœur des Français ?

Depuis Giscard, nos Présidents ont souvent accordé la Légion d’honneur à des gens sans honneur, et l’ordre national du Mérite à des gens qui n’en avaient aucun. Giscard, Mitterrand, Sarkozy ont donné la Légion d’honneur à tous leurs amis ; Hollande l’a donnée, entre autres, à Mimi Mathy ; Macron l’a accordée à Elton John, citoyen britannique et pédéraste notoire. On les a vus sortants de l’Élysée main dans la main. Et, là encore, j’ai eu une pensée pour mon père qui est allé glaner « la rouge » dans une localité du pays thaï qui  s’appelait Diên-Bîen-Phu.

Que je sache, nous ne sommes pas l’armée mexicaine, donc quand le général Burkhard prend la décision de redonner aux grades et galons leur valeur d’antan, j’applaudis.

Eric de Verdelhan.

1) CEMA : chef d’état-major des armées.

2) Il s’agit d’une approximation car, même le « Rapport Marin », qui date de 1920 et comptabilise les tués de la Grande Guerre, manque de précision sur le sujet.

3) Le 5 septembre 1914, Charles Péguy, lieutenant au 276e  RI, a été tué (à la bataille à Villeroy).

4) Sections Administratives Spécialisées.

5) 13e Régiment de Dragons Parachutistes.

6) Dont il est revenu pesant… 39 kg.

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2024 6 21 /09 /septembre /2024 23:31
La trahison de Roosevelt à Pearl Harbor

L’attaque japonaise de Pearl Harbor, survenue le 7 décembre 1941, est un drame qui a profondément marqué l’histoire des États-Unis et du monde. Cette attaque dévastatrice, menée par l’armée japonaise contre la base navale de Pearl Harbor à Hawaï, a été présentée comme l’événement qui a précipité l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. En fait, c’était une opération de manipulation américaine.

Le dimanche matin du 7 décembre 1941, l’amiral japonais Chuichi Nagumo lançait son attaque qui détruisait près de 200 avions américains, coulait cinq cuirassés, endommageait trois croiseurs, trois destroyers et trois navires auxiliaires. 2 476 militaires et civils américains trouvaient la mort. L’émotion dans l’opinion publique américaine autorisait le gouvernement de Franklin D. Roosevelt à déclarer la guerre à Tokyo.

En fait, les analystes du Pentagone avaient élaboré un plan en huit points, connu sous le nom de « Mémo McCollum », destiné à provoquer une attaque japonaise. Ce plan comprenait des provocations militaires et une recommandation d’embargo total sur le commerce et la livraison de pétrole au Japon. Un embargo similaire était appliqué par l’Empire britannique, dirigé par Winston Churchill, qui espérait l’aide américaine dans la guerre qui débutait mal pour le Royaume-Uni.

L’amiral Richmond Turner espérait, le 22 juillet 1941, que l’arrêt de l’approvisionnement américain en pétrole au Japon entraînerait rapidement l’invasion des Indes orientales néerlandaises. Il semblait assuré que le Japon entreprendrait une action militaire aux Philippines, ce qui engagerait l’Amérique dans une guerre dans le Pacifique. Le plan de provocation américain, le Mémo McCollum, forçait donc le Japon à s’emparer des ressources pétrolières et minérales de l’Indonésie pour survivre économiquement. Pour atteindre l’Indonésie, le Japon devait attaquer la flotte américaine à Pearl Harbor.

Station H

Le 24 novembre 1941, l’amiral Isoroku Yamamoto envoyait un message radio à l’amiral Chuichi Nagumo, commandant de la flotte de choc du Pacifique : « La force d’intervention, dont les mouvements resteront strictement secrets et qui sera étroitement surveillée par nos sous-marins et nos avions, avancera dans les eaux hawaïennes et, dès l’ouverture des hostilités, attaquera la force principale de la flotte américaine à Hawaï et lui portera un coup mortel. »

Ce message fut intercepté à Hawaï, dans une station d’interception radio connue sous le nom de “Station H”, qui surplombait la baie de Kaneohe, sur l’île d’Oahu. L’information fut transmise au capitaine de corvette George Pease de l’Office of Naval Intelligence le 4 décembre 1941, trois jours avant l’attaque.

Pour seule réponse, le président Roosevelt ordonna d’aligner en rangs serrés les navires les plus anciens dans le port et de disposer les avions nez à nez. Les navires et les avions plus récents furent retirés du port.

L’administration Roosevelt était donc au courant des intentions japonaises avant l’attaque. Malgré cela, aucune mesure significative ne fut prise pour prévenir l’attaque ou protéger les personnels de la base navale. Roosevelt laissa beaucoup de gens dans l’ignorance de ce que son administration préparait. Même certains de ses propres commandants, à Hawaï, n’en surent rien.

Des citoyens américains sacrifiés

Les 7 000 citoyens américains des Philippines se virent refuser les passeports et les documents de voyage qui leur auraient permis de fuir. Ils furent ensuite capturés par les Japonais et détenus dans des camps. Ils furent donc empêchés de partir, avant l’attaque japonaise, alors que le gouvernement de Washington encourageait l’évacuation des Américains en Chine et en Asie du Sud-Est. Le doyen des quotidiens écossais, le Scotsman, rapporta même que des centaines de prisonniers de guerre aux Philippines avaient été délibérément empêchés de quitter le pays sur ordre du président américain afin de chauffer à blanc l’opinion américaine. Marcia Fee Achenbach, l’une des personnes capturées aux Philippines, découvrit dans les archives nationales des documents de Francis Sayre, le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés : les ordres étaient donnés aux fonctionnaires de ne pas délivrer de passeports aux citoyens américains.

Au mois d’août 2002, un mini sous-marin japonais de 78 pieds (23 mètres), conçu pour transporter deux hommes, fut découvert à quelques kilomètres de Pearl Harbor. Le navire avait été coulé par le destroyer USS Ward, quelques heures avant le bombardement aérien par les Japonais. Personne n’en fut prévenu à Pearl Harbor.

Cette affaire démontre les méthodes de l’empire américain dans la manipulation des événements pour obtenir ses fins au prix de sa propre population, que ce soit dans la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Golfe, l’Afghanistan, les pandémies ou la troisième guerre mondiale qui se rapproche. Nous savons.

William Kergroach

Sources :

‘US prisoners claim Roosevelt left them in Philippines deliberately’ – David Cox – The Scotsman – July 30 2002 –

http://news.scotsman.com/international.cfm?id=820792002

‘US prisoners claim Roosevelt left them in Philippines deliberately’ – David Cox – The Scotsman – July 30 2002 –

http://news.scotsman.com/international.cfm?id=820792002

“Les effets possibles d’un embargo” – Le directeur de la division des plans de guerre du département de la marine (Turner) à l’Assemblée générale des Nations unies. Chef des opérations navales (Stark) – 19 juillet 1941 – disponible sur http://www.propagandamatrix.com/admiral_turners_report.html

“Top Secret Report of Army Pearl Harbor Board” – Memo To The Secretary of War -20 octobre 1944 – disponible sur : http://www.propagandamatrix.com/army_board_report.html

“The Bones of Station H” – http://www.whatreallyhappened.com/SH.html

“US ‘fired first shot’ at Pearl Harbor” – Rupert Cornwell – London Independent -30 août 2002 –

http://news.independent.co.uk/world/americas/story.jsp?story=328705

‘Friendly Fire’ – David Ruppe – ABC News – May 1 2001 – (en anglais)

http://abcnews.go.com/sections/us/DailyNews/jointchiefs_010501.html

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2024 1 16 /09 /septembre /2024 07:05
Prière de Johannes Kepler
Publié par Abbé Alain René Arbez le 5 septembre 2024

Johannes Kepler, astronome allemand du 17ème s. est luthérien. Inspiré dans son oraison par la bible et par François d’Assise, il est admirateur du chanoine Copernic et de ses découvertes. Voici une prière contemplative qui allie en lui le scientifique et le croyant.

Grand est notre Dieu, grande est sa puissance, et sa sagesse est infinie. Cieux, louez-le ! Louez-le, soleil, lune et planètes ! Dans la langue qui vous est donnée pour louer votre Créateur.

Et toi aussi, mon âme, chante ! Chante tant que tu peux l’honneur du Seigneur. De lui, par lui et pour lui sont toutes choses. Celles qui sont encore inconnues et celles que nous connaissons.

Je te rends grâce, Créateur et Seigneur, de m’avoir donné cette joie à la vue de ta création, ce plaisir à contempler les œuvres de tes mains. J’ai essayé d’énoncer aux hommes la splendeur de tes œuvres dans la mesure où mon esprit limité pouvait saisir ton infini.

A toi louange, honneur et gloire d’éternité en éternité…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2024 4 12 /09 /septembre /2024 08:37
Galien, biographie d’un brillant médecin

Galien est reconnu pour sa curiosité qu’il a transformée en recherche précieuse. A une époque où les moyens de diagnostic et les connaissances en biologie faisaient presque totalement défaut, il est parvenu à établir des idées et des principes qui articulaient la pratique médicale pendant des siècles.

Le nom de Galien est si étroitement lié à l’histoire de la médecine que tous les médecins d’aujourd’hui connaissent son nom. Après Hippocrate, il est considéré comme le représentant le plus célèbre du domaine de la santé dans les temps anciens.

Ses contributions ont été décisives pour les sciences médicales, telles qu’elles sont connues aujourd’hui. Les concepts de Galien ont guidé la médecine pendant plus de mille ans. Ses études sur le corps humain ont jeté les bases de toute anatomie.

Parmi ses nombreuses contributions, figure celle d’avoir découvert que l’air ne circulait non pas dans les veines, mais dans le sang. Il a également décrit les valves du cœur, les fonctions du rein et de la vessie et quelques notions de base du cerveau.

Galien a également été l’un des premiers à être témoin d’une épidémie et à la décrire : la peste d’Antonine, également connue sous le nom de “fléau de Galien”. Il a divisé l’histoire du monde antique en deux et, bien que les médecins ne l’aient jamais pleinement compris, tous ont laissé des données importantes à ce sujet.

“La coutume est une seconde nature.”

– Galien –

Sachez-en plus sur les découvertes de Galien.

 

Galien, un prédestiné ?

Galien est né en l’an 129 ou 130 de notre ère, à Pergame, une ville qui était alors sous domination grecque et qui fait aujourd’hui partie de la Turquie. Il est né au sein d’une famille aristocratique et riche. Son père, Aelius Nicón, était un architecte et propriétaire foncier prospère. On sait peu de choses sur sa mère, si ce n’est qu’elle avait un tempérament difficile.

Les parents de Galien souhaitaient que leur fils ait une solide éducation. On dit que son père a rêvé une nuit d’Asclépios ou Esculape, le dieu de la médecine. Dans ce rêve, le dieu lui-même lui a dit que son fils devait étudier la médecine. Que ce soit pour cette raison ou pour une autre, le père a encouragé son fils à exercer cette profession.

Galien étudie d’abord à l’Esculape de Pergame, qui était en quelque sorte un temple de guérison. Là, les connaissances médicales de l’époque se combinaient avec les croyances religieuses. Plus tard, le futur médecin part étudier à Smyrne et à Corinthe, où il se familiarise avec le travail d’Hippocrate qui influencera de manière décisive sa formation.

Un médecin éminent

Plus tard, Galien se rend à Alexandrie, qui était à cette époque la véritable Mecque de la connaissance. Là, il complète sa formation, principalement en anatomie et physiologie. Dans cette métropole, il était possible de disséquer des cadavres ; cela lui a permis de mieux comprendre le fonctionnement du corps humain.

À la mort de son père, il retourne dans sa ville natale. Là, il devient médecin à l’école des gladiateurs où il se familiarise avec les coups et les blessures. Au bout de quatre ans, sa réputation de guérisseur efficace grandit de plus en plus.

En 162, il part vivre à Rome, “la capitale du monde” à cette époque. Là, son prestige grandit au point qu’il devient le médecin personnel de plusieurs empereurs. Marc Aurèle, Commode et Septime Sévère. Son séjour à Rome lui permet de libérer son rôle de chercheur. On pense que, pendant cette période, il a écrit environ 400 œuvres, dont seulement 150 ont été conservées.

Galien a été le médecin personnel de Marc Aurèle.

 

Une empreinte définitive

A Rome, les dissections étant interdites. Galien doit donc faire ses recherches avec des animaux, parfois vivants, parfois morts. Cela lui a permis de comprendre le fonctionnement de base des reins et de la moelle épinière. Malheureusement, une grande partie de son travail a été brûlée dans un incendie en 171.

Son principal travail est Methodo medendi, un traité pleinement en vigueur pendant 15 siècles. Le travail de ce médecin est également considéré comme la base essentielle de la pharmacopée.

Une de ses grandes vertus est d’avoir été un expérimentateur consacré. C’est-à-dire un homme de science qui cherchait des preuves pour construire des connaissances basées sur elles.

Galien était également convaincu que la connaissance médicale ne pouvait pas naître ou être exercée si elle n’était accompagnée d’une éthique profonde. Il pensait que la médecine était avant tout un art philanthropique. Il croyait que le médecin devait être vertueux et discipliné et, surtout, qu’il devait être caractérisé par sa tempérance.

Après être retourné dans son pays natal, Pergame, ce célèbre médecin meurt vers l’an 216. Sans Galien, ni la médecine ni la chimie pharmaceutique n’auraient progressé aussi rapidement.

Source: https://nospensees.fr/galien-biographie-dun-brillant-medecin/

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le Blog de Lazare
  • : Etude des Prophéties, Fin des Temps et préparation à l'ère nouvelle.
  • Contact

Recherche Dans Le Blog