En Allemagne, l’AfD, Alternative pour l’Allemagne, est un parti politique opposé à l’Union européenne et à l’immigration, donc classé droite radicale, extrême droite, créé en 2013 à Berlin. Il s’implante dans le paysage politique allemand et progresse régulièrement, au sein des entreprises, dans la société.
Aussi, Siegfried Russwurm, président de la fédération industrielle allemande, alerte : l’AfD est néfaste pour l’économie et la réputation de l’Allemagne dans le monde ». Il appelle les entreprises à « s’opposer clairement aux déclarations de l’AfD et à faire savoir que voter pour eux n’est pas une protestation anodine ».
Siemens fait savoir que le groupe rejette « avec la plus grande fermeté extrémisme et discrimination ». Le populisme de droite est hostile à la démocratie, à l’innovation et au progrès.
Wolkswagen renchérit : « Les objectifs de l’AfD sont fondamentalement opposés à nos valeurs et à nos intérêts fondamentaux ».
Joachim Rukwied, président de l’Union des agriculteurs, s’inquiète de l’infiltration de l’extrême droite dans les manifestations agricoles.
Le patronat dénonce la montée du populisme. La gauche emboîte le pas du patronat et fait cause commune avec lui, trahissant le peuple, comme à son habitude. Cette trahison du peuple par la gauche se reproduit en France et partout dans le monde occidental.
La révolution gauchiste est issue de la Révolution dite française, qui concerne le monde entier. Son but est d’établir une République maçonnique universelle contre le peuple. Son moyen est le détournement de la Démocratie et la soumission de l’humanité à une « religion » inavouée, tout au moins inconnue des masses.
Depuis la « chute du communisme », le capitalisme et le socialisme se sont unis pour soumettre l’humanité à un gouvernement mondial des forces occultes, pour éradiquer la civilisation de l’Occident chrétien. Cette dictature mondiale se construit au nom de la liberté et de la paix, liberté et paix inversées, et aussi au nom des Droits de l’homme, philosophie anti-chrétienne devenue un fascisme intellectuel. Toute la gauche adhère à ce programme d’asservissement du peuple.
L’histoire atteste de la trahison de la gauche et de sa collusion avec le mondialisme.
George Watson explique que le génocide fut inventé par les socialistes : « Le génocide est une théorie propre au socialisme. Engels le réclamait dès janvier-février 1849 … les théories de la supériorité raciale des Blancs adoptées par les fondateurs du marxisme … La vision socialiste du génocide tire son origine du darwinisme, perfectionné par l’eugénisme : ce qu’écrivait Engels et publiait Marx en 1849, représentait un concept totalement neuf et spécifique au socialisme ».
Hitler s’est toujours considéré comme socialiste. George Watson rappelle les convergences manifestes entre Lénine et Hitler. On trouve la même métaphore chez les deux hommes : la « purification », le « nettoyage ». Lénine exige « le nettoyage du sol russe, pour le débarrasser de tous les insectes nuisibles, les poux et les punaises qui l’infectent ». Lénine, Staline, Hitler, tous socialistes, entreprendront cette purification, chacun à leur manière. Aujourd’hui, Attali, Harari, Macron, et toute la gauche mondialiste veulent réduire la population mondiale, dans le même esprit, mais avec des moyens médicaux et technologiques.
Le fascisme est fils du socialisme. Les fascistes sont tous d’anciens socialistes, ou sont devenus socialistes. Mussolini adhère en 1900 au Parti socialiste italien. Hitler change le nom du Parti ouvrier allemand en « Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands » en 1921. Jacques Doriot fonde le Parti Populaire Français en 1936. Marcel Déat, 3e leader français fasciste, est élu député de la SFIO en 1926.
Les fascistes d’hier déclaraient être socialistes et affichaient un programme socialiste. Aujourd’hui, les socialistes et gauchistes luttent contre de prétendus fascistes et appliquent un programme fasciste.
Le nazisme est fils du socialisme. Joseph Goebbels explique : « Nous sommes socialistes parce que nous voyons dans le socialisme, qui est l’union de tous les citoyens, la seule chance de conserver notre héritage racial et de récupérer notre liberté politique et rénover notre État allemand … »
Le colonialisme est fils du socialisme. 18 mai 1879, au banquet commémoratif de l’abolition de l’esclavage, en présence de Victor Schoelcher, Victor Hugo prononce un discours typique de la pensée coloniale de gauche : « Cette Afrique farouche n’a que deux aspects : peuplée, c’est la barbarie, déserte, c’est la sauvagerie … Allez, peuples, emparez-vous de cette terre ; prenez-là !
À qui ? À personne ! Prenez cette terre à Dieu ; Dieu donne l’Afrique à l’Europe ! Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie. Versez votre trop plein dans cette Afrique, et du même coup, résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ! Croissez, cultivez, colonisez, multipliez, et que sur cette terre de plus en plus dégagée des prêtres et des princes, l’Esprit divin s’affirme par la paix et l’Esprit humain par la liberté ».
La gauche française nourrissait alors un énorme engouement pour l’expansion coloniale. Aujourd’hui, la gauche s’entiche et s’emballe pour le mondialisme messianique. Elle inverse la donne et offre l’Europe à l’Afrique par une immigration de masse. Toujours au nom de la paix et de la liberté. Nous avons vécu les conséquences de la colonisation : des guerres de décolonisation, une haine des colonisés envers la France. Nous subirons les répercussions de l’immigration.
Jules Ferry fut le père de la colonisation républicaine française. Sa doctrine coloniale reposait sur trois points. Premier point économique. L’Empire devait procurer un débouché à l’industrie française. Deuxième point philosophique, la dimension idéologique morale et universaliste, la notion de colonisation émancipatrice. La France, patrie des Lumières, devait faire connaître aux peuples ce message universaliste. Jules Ferry, le 28 juillet 1885, à la Chambre : « Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Troisième point politique. Créer à la France de nouvelles conditions de rayonnement d’une grande puissance.
Jean Jaurès, Léon Blum, et tous les hommes de gauche défendront le colonialisme. La gauche actuelle dénonce les horreurs du colonialisme et ne reconnaît pas les bienfaits de la colonisation. Elle classe à l’extrême droite la gauche d’hier. Elle se trahit elle-même et trahit le peuple.
Les élus de gauche corrompent la laïcité en tissant des liens politiques et religieux avec l’Islam.
2003 : Bertrand Delanoé, maire de Paris, accorde 20 millions d’euros pour la construction d’une mosquée dans le 18e arrondissement.
2006 : Jean-Marie Bockel, maire socialiste de Mulhouse, promet une subvention correspondant à l’achat de 4500 m2 de terrain pour construire une mosquée géante.
Les maires de gauche (et de droite, mais c’est la même chose) soutiennent financièrement la construction de mosquées. Ils bradent leurs terrains pour des mosquées. Ils courtisent l’Islam.
Depuis la Révolution, la gauche engage une répression féroce contre le peuple. 1792-93-94 : La tyrannie exercée par la Convention plonge la France dans la guerre civile. Une série de massacres ensanglante la France. La gauche révolutionnaire, le gauchisme actuel veulent détruire l’homme ancien et créer un homme nouveau, toujours au nom du bien. Tout est permis à la gauche lorsque son régime bourgeois est menacé. La violence est inhérente à la gauche, le sacrificiel est inséparable de la gauche. La gauche bourgeoise antisociale est née en 1789 et ne cesse de déployer sa haine du peuple. 6 février 1934 : Les ligues nationalistes et les communistes défilent à Paris contre la corruption du régime. Ils protestent contre le limogeage du préfet de police Jean Chiappe. L’affaire Stavisky implique les élites de gauche. La manifestation, circonscrite à la capitale, réunit 50 000 personnes, une minorité serait prête au coup de force. Le régime n’est pas en danger. Le gouvernement du radical Édouard Daladier fait intervenir les forces de l’ordre : plus de 30 morts et 2000 blessés.
La gauche bourgeoise a toujours réprimé les révoltes ouvrières et paysannes. À l’automne 2018, « ceux qui ne sont rien », les « sans-dents », se soulèvent contre l’augmentation des impôts, notamment une taxe sur le diesel, contre la perspective d’une société multiculturelle, hyper-violente, et contre le point de vue d’une religion écologiste. Macron, incarnation de cette gauche bourgeoise, Édouard Philippe, gaucho-centriste, Christophe Castaner, Benjamin Griveaux, Didier Lallement, bourgeois de gauche, vont se charger de la répression avec la plus grande sauvagerie. En 1794, la gauche française décapite. En 1936, elle fusille. En 2018, elle éborgne. La gauche macronienne mondialiste hérite de la gauche révolutionnaire et de la gauche de la IIIe République. Elle incarne le bien absolu et combat un mal absolu par tous les moyens. Le mal absolu, c’est-à-dire le peuple, un peuple fidèle à son pays la France. Tous ces bourgeois gauchistes mondialistes déshumanisent les adversaires et les réduisent à une masse imparfaite, laide, imbécile et stupide.
21 avril 1944 : Le général de Gaulle impose le droit de vote aux femmes. La gauche avait toujours refusé les propositions de loi allant dans ce sens. La bourgeoisie de gauche, qui dirige la France sous la IIIe République, estime que « les femmes voteront comme leur curé ».
La gauche bourgeoise radicale, animée par un anti-catholicisme rageur, combat cette initiative au sein du Conseil national de la Résistance, est l’adversaire des droits civiques pour les femmes. Et en avril 1945, les femmes votent pour la première fois. Le patriarcat conservateur, la droite conservatrice et nationaliste de l’entre-deux guerres, défendent l’idée d’accorder aux femmes des droits civiques. Mais ils souhaitent préserver la complémentarité homme-femme, la féminité. Ils craignent une masculinisation de la femme. Léon Daudet insiste : « Qu’elle reste femme ».
Puis la gauche prétend « libérer » les femmes. Elle impose progressivement l’avortement, le mariage homosexuel, la PMA, et bientôt la GPA, c’est-à-dire la destruction de la famille, l’esclavage de la femme pauvre, la soumission de la femme à l’homme. Elle rejette les valeurs conjugales traditionnelles, elle viole l’essence féminine, elle brûle tout ce qui fait l’innocence, la fraîcheur et la pureté de l’enfance.
En effet, la gauche soixante-huitarde par son éducation trahit des petits êtres candides et ingénus. Avant la Révolution, il y a des écoles primaires dans toute la France, des écoles apparues à la demande des parents qui choisissent et paient les maîtres. Pour les idéologues de 1789, de 1877, et de 1968, cette liberté est inacceptable. La scolarisation doit aboutir à un conditionnement des enfants. Aujourd’hui, on a abandonné l’instruction, l’élitisme, le lire, écrire et compter de la IIIe République. L’idéologisation de l’enseignement tend au retrait des savoirs de base, la maîtrise des humanités classiques et des sciences de la matière. Éducation citoyenne, vivre-ensemble, apprentissage de la sexualité, mœurs LGBTIQ+, culture de l’effacement, wokisme… l’objectif est de façonner l’esprit des enfants et des adolescents.
La gauche serait un facteur de paix. Encore un mensonge. La gauche française a précipité la France dans des guerres où elle n’avait rien à faire. La première déclarée en avril 1792 au « roi de Bohême et de Hongrie », les dernières en Lybie, en Syrie et en Ukraine. Le socialisme, c’est la guerre.
La gauche française, c’est aussi la corruption. Danton, Mirabeau, Macron sont de parfaits exemples. La gauche française, c’est aussi la culture de mort, l’eugénisme et l’euthanasie institutionnalisés. La gauche française, c’est aussi l’ouverture à la pédocriminalité, le pire des crimes.
Jean Saunier