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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 08:12
L’esclavage des Blancs en terre ottomane

Par esclavage il est de bon ton d’entendre la traite négrière transatlantique dont se sont rendus coupables les Européens. Onze millions de Noirs, bien souvent vendus par les Africains eux-mêmes, emmenés en Amérique pour y travailler et se reproduire. Par contre le monde occidental repentant tente d’occulter la traite négrière arabo-musulmane qui s’est étendue du VIIe siècle, lors de la naissance de l’islam, au XXe siècle et qui a concerné dix-sept millions d’individus d’après l’historien Pétré-Grenouilleau. Une traite particulièrement cruelle puisque les hommes étaient bien souvent castrés afin d’en faire des eunuques, avec une mortalité considérable. Ce qui fait qu’on ne voit guère de descendants de ces esclaves en Turquie ou dans les pays arabes qui ont, pour la plupart, vécu sous domination ottomane pendant des siècles.

Mais c’est aux esclaves blancs en terre ottomane, dont on parle encore moins, que nous allons nous intéresser dans cet article qui constitue l’un des chapitres d’un livre intitulé « La longue nuit ottomane dans les Balkans » (parution prévue mi-mars 2024). Oui, un grand nombre d’Européens chrétiens, et donc blancs, a bien été réduit en esclavage par les musulmans lors de leurs conquêtes sur les terres européennes. À l’époque ottomane les esclaves blancs sont récoltés de quatre manières différentes. Tout d’abord à chaque avancée de l’armée ottomane dans les Balkans, de nombreux prisonniers, militaires et civils, sont emmenés sur les marchés aux esclaves pour y être vendus. Il y a ensuite les captures effectuées par les barbaresques, vassaux des Ottomans, lors de leurs attaques des navires marchands et de leurs razzias sur les villes côtières européennes. D’autres vassaux des Ottomans, les Tatars du khanat de Crimée, ne vivaient que des raids contre les sociétés sédentaires voisines, russe, polonaise et moldave et sur la vente des captifs dans les marchés aux esclaves. Enfin la collecte de jeunes enfants chrétiens pour en faire des janissaires, le devchirmé, est une autre forme de mise en esclavage.

Les Ottomans ouvrent leur premier marché aux esclaves sur le continent européen à Constantinople en 1460, sept ans après la conquête de la ville. Les esclaves ne restent pas tous sur place, ils sont nombreux à être envoyés en Anatolie. Cependant au début du XVIIe siècle la population de Constantinople comportait 20 % d’esclaves. Après Constantinople d’autres marchés sont créés en Europe, non seulement dans les plus grandes villes de  l’empire, comme Salonique ou Skopje, mais aussi dans des plus petites villes se trouvant sur les routes empruntées par les troupes ottomanes rentrant dans leurs casernes après leurs campagnes militaires. Si le cinquième du butin humain est destiné au sultan et doit donc rentrer à Constantinople, les soldats se partagent le reste et peuvent trouver plus avantageux de vendre leurs esclaves en cours de route. Des colons ottomans sont installés dans tous les territoires conquis, ce sont des acheteurs potentiels.

À quoi servent les esclaves ? De nombreuses femmes sont cloîtrées dans les harems, des sortes de bordels privés du sultan, des califes, vizirs, pachas et autres dignitaires du régime ottoman. Les harems ne comportent que des chrétiennes car il est interdit en islam d’asservir à des pratiques sexuelles divertissantes une femme musulmane. Les femmes sont surveillées par des eunuques, bien souvent des esclaves africains qui ont survécu à la castration. Femmes et hommes esclaves sont aussi utilisés comme domestiques aussi bien par les riches citadins que les propriétaires de domaines fonciers ou encore dans les mines. Les artisans, charpentiers, maçons, tailleurs, tisseurs, etc. sont aussi des grands utilisateurs d’esclaves. Les Ottomans, comme les Barbaresques, ont aussi besoin d’un nombre considérable de rameurs esclaves pour faire avancer leurs galères. Les adolescents sont aussi utilisés comme masseurs, c’est-à-dire comme esclaves sexuels, dans les hammams. Le cas des enfants arrachés à leur famille chrétienne dans le cadre du devchirmé pour en faire des janissaires est examiné dans un autre chapitre.

Combien vaut un esclave blanc ? Comme sur les marchés aux bestiaux de nos jours, cela dépend de l’âge, du sexe et l’état physique du captif. Il existe des réglementations relatives au prix de vente. C’est ainsi qu’un édit du sultan datant de 1510 donne les fourchettes suivantes : 10-30 aspres [1] pour les nourrissons jusqu’à l’âge de trois ans, 100 aspres entre trois et huit ans, 120-200 aspres de huit à douze ans, et 250-280 aspres pour les adolescents. Les mécréants barbus peuvent être vendus 250-270 aspres, mais les mécréants vieux ne valent que 150-200 aspres. Enfin, des mécréants borgnes ou n’ayant qu’une seule main on ne peut tirer que 130-150 aspres. Les esclaves peuvent être achetés contre de l’argent ou bien troqués contre des animaux (volailles, chèvres, moutons, chevaux, dromadaires), des objets (tissus, tapis, vêtements, chaussures, armes, argenterie, poteries, bijoux), des denrées alimentaires (fruits séchés, poissons fumés) ou d’autres produits  (sel, épices, encens, ambre, perles, poudre d’or, colorants).

Combien de chrétiens blancs ont-ils été réduits en esclavage par les musulmans à l’époque ottomane ? Les études historiques sur la question sont peu nombreuses. Selon l’historien Samuel Touron la traite des esclaves blancs en Barbarie (Afrique du nord vassale des Ottomans) représente entre 1,3 million et 2,5 millions de personnes razziées sur les côtes de la Méditerranée, y compris en Provence, Languedoc et Corse ou capturées sur les navires en mer. Les archives de l’Amirauté britannique indiquent, par exemple, que sur la courte période 1609-1616 pas moins de 466 navires anglais sont pris d’assaut par les barbaresques. Quant au nombre d’esclaves blancs prélevés par les Tatars de Crimée, eux aussi vassaux des Ottomans, sur la Russie et la Pologne-Lituanie entre 1500 et 1700, il est de l’ordre de deux millions à deux millions et demi selon l’historien polonais Dariusz Kołodziejczyk. Une grande partie de ces esclaves sont revendus sur les marchés ottomans. On ne trouve pas de chiffre global en ce qui concerne le nombre d’esclaves capturés en Europe par les Ottomans lors de leurs conquêtes de territoires, lors de leurs répressions des insurrections ou lorsqu’ils sont contraints de battre en retraite face à des armées chrétiennes. Ici ou là on nous indique que, lors de telle conquête de ville ou de telle action punitive, des milliers voire des dizaines de milliers de combattants et surtout de civils sont capturés par les Ottomans, non pour en faire des prisonniers mais pour les revendre sur les marchés aux esclaves. Les soldats ottomans ne sont en effet rémunérés que par le biais du butin, marchandises, objets précieux, animaux et êtres humains. Les esclaves capturés dans ce cadre constituent certainement le plus gros contingent d’esclaves blancs mais aucun historien n’a tenté d’en calculer le nombre. On apprend cependant dans l’Histoire de la Croatie de Grégory Peroche que dans ce seul pays un million d’habitants ont été emmenés en captivité par les Ottomans. Il faut encore ajouter les enfants chrétiens enlevés à leur famille dans le cadre du devchirmé. Difficile de connaître leur nombre. Seulement trois cent à cinq cent mille selon Wikipédia. Par contre l’historien français du XIXe siècle, Théophile Lavallée, évalue à cinq millions le nombre d’enfants chrétiens enlevés à leur famille, dans les Balkans ainsi qu’en Arménie et en Géorgie, et convertis de force. On peut donc raisonnablement penser que rien que sur la période ottomane qui s’étend de 1354 à 1914, le nombre de Blancs mis en esclavage a atteint, voire dépassé, la dizaine de millions. Ajoutons que pour chaque esclave arrivé sur le marché, plusieurs autres personnes ont péri lors des opérations de capture, et que d’autres sont mortes d’épuisement ou de maladie en cours de route.

Un premier frein est mis à cet esclavage blanc par le traité de Karlowitz, signé en 1699 après le refoulement de l’empire ottoman hors de la Hongrie, qui interdit au Tatars de pénétrer dans les territoires russes et polonais pour y capturer des esclaves. Certains marchés aux esclaves criméens doivent alors fermer leur portes par manque de marchandise. Cependant ce n’est qu’en 1783, lorsque le khanat de Crimée passe sous souveraineté russe, que la tsarine Catherine II met fin au commerce des esclaves en Crimée.

La régence d’Alger, qui correspond à la partie non saharienne de l’Algérie, est un État tributaire de l’empire ottoman mais jouissant d’une grande autonomie. Alger sert de base arrière aux barbaresques s’attaquant aux navires commerciaux en Méditerranée. Au début du XIXe siècle la traite des esclaves blancs par les corsaires est en déclin car certaines nations acceptent de payer un tribut au dey [2] d’Alger afin d’éviter que leurs navires soient piratés. Ce n’est pas le cas de la France qui adresse en 1827 un ultimatum au dey dont l’une des clauses et l’interdiction faite aux corsaires de s’attaquer aux bateaux français. Suite au refus du dey, l’armée française débarque à Alger en mai 1830. Le dey capitule en juillet et s’exile. La plus grande partie de la classe dominante ottomane quitte également le pays. Les Français interdisent le commerce des esclaves et émancipent les esclaves européens détenus par les musulmans locaux. En 1846 le bey de Tunis suit le mouvement et abolit l’esclavage. Il est à noter qu’au Maroc le dernier marché aux esclaves n’est fermé  qu’en 1920.

Le marché aux esclaves de Constantinople est fermé en 1847 mais ce n’est qu’en 1857 que l’empire ottoman interdit le commerce des esclaves, sauf dans la province sainte du Hedjaz [3]. Cependant en l’absence de textes juridiques la traite des esclaves se poursuit pendant de nombreuses années. En 1871 est quand même édicté un texte punissant d’un an de prison les vendeurs d’esclaves. Sans grand effet. En 1905 le deuxième secrétaire de l’ambassade britannique à Constantinople, George Young, écrit dans son Corps de droit ottoman qu’au moment où parait son ouvrage, la contrebande d’esclaves demeure active. Plus tard encore Henry Morgenthau Senior, ambassadeur des États-Unis à Constantinople de 1913 à 1916, allègue dans ses mémoires que des esclaves blancs se négocient encore durant son mandat à Constantinople. Autrement dit la mise en esclavage des Blancs aura duré jusqu’à la fin de l’empire ottoman, à l’issue de la Première Guerre mondiale.

Pas de quoi être étonné quand on lit Malek Chebel, l’anthropologue et spécialiste de l’islam, qui s’est intéressé aux trafics d’esclaves blancs dans le monde musulman. Il nous apprend que l’esclavage est évoqué dans pas moins de vingt-cinq versets du coran, sans être condamné. Parmi les nombreux interdits d’Allah il y a le vin et le porc, pas l’esclavage !

Bernard Waymel

[1] Pièce constituée d’un mélange d’argent et de cuivre

[2] Titre du souverain musulman de la régence d’Alger

[3] Bande côtière en Arabie comportant les villes de Médine et La Mecque

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6 octobre 2024 7 06 /10 /octobre /2024 11:12
Bataille de Covadonga, symbole de la résistance chrétienne à l’Islam, il y a 1300 ans aujourd’hui
Il y a près de mille trois cents ans, le 28 mai 722, une bataille peu connue mais d’une importance capitale a été livrée, donnant le ton aux huit cents années suivantes de “coexistence” entre chrétiens et musulmans en Espagne : la bataille de Covadonga.

Dix ans plus tôt, des Arabes et des Africains – les “Maures”, sous la bannière de l’Islam – avaient “envahi sans pitié l’Espagne pour la détruire”, pour citer la Chronique de 754. Une fois sur le sol européen, ils ont “ruiné de belles villes, les brûlant par le feu ; condamné à la croix des seigneurs et des hommes puissants ; et massacré par l’épée des jeunes et des nourrissons”.

Après avoir rencontré et battu les nobles wisigoths d’Espagne à la bataille de Guadalete – “jamais en Occident il n’y eut de bataille plus sanglante que celle-ci”, écrit le chroniqueur musulman al-Hakam, “car les musulmans ne retirèrent pas leurs cimeterres d’eux [les chrétiens] pendant trois jours” – les envahisseurs continuèrent à pénétrer au nord de l’Espagne, “ne passant pas par un endroit sans le réduire et s’emparer de ses richesses, car Allah Tout-Puissant avait frappé de terreur le cœur des infidèles”.

Ce terrorisme était intentionnellement cultivé, conformément au Coran (3:151, 8:12, etc.).

Par exemple, les envahisseurs massacraient, cuisinaient et faisaient semblant de manger les captifs chrétiens, tout en libérant les autres qui, horrifiés, s’enfuyaient et “informaient les habitants de l’Andalousie que les musulmans se nourrissent de chair humaine”, contribuant ainsi “dans une large mesure à accroître la panique des infidèles”, écrit al-Maqqari, un autre chroniqueur musulman.

Contrairement à l’affirmation selon laquelle, voyant que la domination musulmane n’était pas pire et peut-être même préférable à la domination wisigothique, l’Espagne a capitulé facilement, même les chroniqueurs musulmans notent comment “les chrétiens se sont défendus avec la plus grande vigueur et résolution, et les dégâts qu’ils ont causés dans les rangs des fidèles étaient considérables”.

  • À Cordoue, par exemple, un certain nombre d’Espagnols se sont retranchés dans une église. Bien que “les assiégés n’avaient aucun espoir de délivrance, ils étaient si obstinés que lorsque la sécurité leur fut offerte à condition d’embrasser l’islam ou de payer la jizya, ils refusèrent de se rendre, et l’église étant incendiée, ils périrent tous dans les flammes”, écrit al-Maqqari. Les ruines de cette église sont devenues un lieu de “grande vénération” pour les générations ultérieures d’Espagnols, en raison “du courage et de l’endurance dont ont fait preuve, pour la cause de leur religion, les personnes qui y ont péri.”

En fin de compte, les Espagnols natifs avaient deux choix :

  • accepter la domination musulmane ou
  • “fuir dans les montagnes, où ils risquaient la faim et diverses formes de mort.”

Pelagius, plus connu sous le nom de Pelayo (685-737), un parent et “porteur d’épée” du roi Roderick, qui a survécu à Guadalete, a suivi les deux stratégies :

Après la bataille, il se replie vers le nord, où la domination musulmane est encore fragile ; il finit par accepter de devenir le vassal de Munnuza, un chef musulman local. Par un “stratagème”, Munnuza “épousa” la sœur de Pelayo, ce à quoi le porteur d’épée “ne consentit nullement”. Ayant exprimé son mécontentement quant à l’enlèvement de sa sœur et ayant cessé de payer la jizya (tribut), des musulmans sont envoyés “pour l’appréhender par traîtrise” et le ramener “enchaîné”. Incapable de lutter contre la foule qui s’approchait “parce qu’elle était très nombreuse”, Pelayo “escalada une montagne” et “se joignit à tous ceux qu’il trouva qui se hâtaient de se rassembler”.

Là, dans les recoins les plus profonds des montagnes des Asturies – le seul endroit libre restant, dans le nord-ouest de l’Espagne – les fugitifs chrétiens rassemblés déclarèrent Pelayo leur nouveau roi ; et le royaume des Asturies était né.

“En entendant cela, le roi [le gouverneur musulman de Cordoue], animé d’une fureur insensée, ordonna à une très grande armée de toute l’Espagne de se mettre en marche” et de mettre au pas les rebelles infidèles. Les envahisseurs – 180 000, si l’on en croit les chroniqueurs – encerclent la montagne de Pelayo.

Ils envoient Oppa, un évêque et noble devenu dhimmi, pour le raisonner à l’entrée d’une profonde caverne :

“Si, lorsque toute l’armée des Goths était rassemblée, elle n’a pas pu soutenir l’attaque des Ismaélites [à Guadalete], à quel point pourras-tu mieux te défendre au sommet de cette montagne ? Cela me semble difficile. Tiens plutôt compte de mon avertissement et rappelle ton âme de cette décision, afin que tu puisses profiter de beaucoup de bonnes choses et jouir de l’association des Chaldéens [Arabes].”

“Je ne m’associerai pas aux Arabes en toute amitié et je ne me soumettrai pas à leur autorité”, répondit Pelayo.

Le rebelle a alors fait une prophétie qui allait se réaliser pendant près de huit siècles :

“N’avez-vous pas lu dans les divines écritures que l’église de Dieu est comparée à une graine de moutarde et qu’elle sera ressuscitée par la miséricorde divine ? [Marc 4, 30-21]”

Le fugitif poursuivit :

“Le Christ est notre espoir que par cette petite montagne, que vous voyez, le bien-être de l’Espagne et l’armée du peuple gothique seront rétablis. . . . Maintenant donc, confiant dans la miséricorde de Jésus-Christ, je méprise cette multitude et ne la crains pas. Quant au combat dont vous nous menacez, nous avons pour nous un avocat auprès du Père, c’est-à-dire le Seigneur Jésus-Christ, qui est capable de nous libérer de ce petit nombre.”

Les discussions se terminèrent ainsi.

C’est là, à Covadonga (qui signifie “Caverne de la Dame”) que la bataille commença le 28 mai 722.

Une pluie de pierres s’abat sur les musulmans dans les passages étroits. Ensuite, Pelayo et sa bande de rebelles se précipitent hors de leurs grottes et de leurs cachettes et font un grand carnage ; ceux qui fuient le carnage sont traqués et fauchés par d’autres montagnards, désormais enhardis. Un coup décisif est porté au pouvoir des Maures….. La marée montante de la conquête est endiguée.

“Les Espagnols reprirent courage et espoir à leur heure la plus sombre, et le rêve de l’invincibilité musulmane fut brisé.”

Lors de plusieurs campagnes musulmanes ultérieures, les jihadistes ont été lancés pour conquérir le royaume des Asturies, et les “chrétiens du Nord ont à peine connu le sens du repos, de la sécurité ou de toute autre commodité de la vie”.

Malgré cela, le grain de moutarde ne périt pas.

“Une étincelle vitale était encore en vie”, écrit Edward Gibbon ; “quelques fugitifs invincibles préféraient une vie de pauvreté et de liberté dans les vallées asturiennes ; les robustes montagnards repoussaient les esclaves du calife.”

De plus, “tous ceux qui étaient mécontents de la domination mauresque, tous ceux qui s’accrochaient à l’espoir d’un renouveau chrétien, tous ceux qui détestaient Mahomet”, étaient attirés par la vie de pauvreté et de liberté.”

  • Au milieu du VIIIe siècle, l'”étincelle vitale” s’était répandue pour engloutir tout le nord-ouest de la péninsule ;
  • au cours des siècles suivants, divers royaumes, dont l’identité centrale tournait autour du défi chrétien à l’Islam – qui se manifesta plus tard sous le nom de Reconquista – avaient évolué à partir de cette graine de moutarde.
  • “Covadonga est devenu le symbole de la résistance chrétienne à l’Islam et une source d’inspiration pour ceux qui, selon les mots attribués à Pelayo, réaliseraient le salus Spanie, le salut de l’Espagne.”

Après des siècles de guerre brutale, en 1492, le dernier territoire espagnol tenu par les musulmans, Grenade, était libéré. Et tout cela s’est produit grâce à la graine de moutarde asturienne de Pelayo, plantée près de huit cents ans plus tôt à la bataille de Covadonga.

Malgré l’importance de cette rencontre pour l’Espagne – elle a été régulièrement célébrée, y compris en 1918 (au plus fort de la grippe espagnole) en présence des monarques espagnols – elle reste pratiquement inconnue en Occident, sacrifiée sur l’autel du politiquement correct et des mythes de l'”âge d’or” islamique.

Depuis, l’Islam a largement, et pacifiquement, reconquis les territoires perdus, parce qu’aujourd’hui, les Européens préfèrent vivre sous la domination mauresque qu’une vie de pauvreté et de liberté.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : Épée et cimeterre : Quatorze siècles de guerre entre l’Islam et l’Occident. Traduit depuis un article paru sur PJ Media.

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 08:32
L’armée de Bourbaki

« La grande trouvaille de l’armée, c’est qu’elle est la seule à avoir compris que la compétence ne se lit pas sur le visage. Elle a donc inventé les grades. »  (Alphonse Allais).

 

Dans la période triste et préoccupante que nous traversons – crise de civilisation, guerres en Ukraine et à Gaza, mobilisation paysanne contre Bruxelles, etc. – certains événements qui peuvent sembler anodins, sans importance, sans conséquence, me mettent un peu de baume au cœur.

Chaque jour qui passe me donne l’occasion de mesurer le délitement, l’effondrement, de la France : tout va à vau-l’eau, plus rien ne fonctionne normalement, et ceci n’est pas imputable à la conjoncture ou au hasard. Il y a chez nos dirigeants politiques une volonté délibérée de tout tirer vers le bas, de tout niveler, de tout rabaisser, d’entretenir la médiocrité, de dévaloriser les diplômes, les qualifications, les grades, les décorations, les titres,  et ce pour que les Français, conscients de leur médiocrité, acceptent les diktats de Bruxelles, et qu’on les conduise vers une gouvernance mondiale comme on mène du bétail bien docile à l’abattoir.

 Depuis longtemps, « panem et circenses », du pain et des jeux, ou, si vous préférez, Mac-Do, la télé et le foot ne suffisent plus à abrutir les masses. L’homme occidental est devenu un enfant gâté, il faut donc le flatter dans ses plus bas instincts. La pornographie, les loisirs, les 35 heures, la violence télévisuelle, la drogue quasi légalisée, les mœurs les plus dépravées l’entretiennent  dans une sorte d’hédonisme narcissique dans lequel, hélas, une large majorité se vautre et se complaît.

Dans son discours de politique générale, le gamin immature qui fait office de Premier ministre, en roulant des mécaniques et en enfilant les lieux communs comme on enfile des perles, nous a dit que la France était un grand pays car on pouvait être chef du gouvernement, « et en même temps » comme dirait Macron, pédéraste. J’avoue humblement que je ne situais pas la grandeur de la France à ce niveau-là. Je ne suis absolument pas homophobe mais je me fous de la sexualité du gugusse qui est à la tête de ce gouvernement d’amateurs et de branquignoles. Comme je me fous, d’ailleurs, des jérémiades et pleurnichailleries de madame Amélie Oudéa-Castoidelà, qui, si elle avait un minimum de dignité, devrait démissionner. Ces gens n’ont  aucune pudeur, et aucun sens de l’honneur.

Mais la troupe est à l’image de ses chefs. Les Français supportent, subissent, se taisent  car on leur explique à longueur d’année que l’Europe c’est bien et que le populisme est le mal absolu.

Certains – une minorité – ne se laissent pas faire. Les autres sont devenus des moutons ou des bœufs, en aucun cas ils ne deviendront des taureaux de combat ou des lions, mais pour éviter chez eux  des velléités de rébellion, il faut leur faire croire qu’ils ont de l’importance. Et pour ça, quoi de mieux que les médailles, les hochets, les diplômes au rabais et les titres ronflants ? Ça  flatte l’ego des imbéciles et des crétins prétentieux, et ça ne coûte pas cher au pouvoir qui les délivre.

Quand je parle de ceux qu’on caresse dans le sens du poil pour qu’ils votent bien, ne croyez pas que je noircis le trait à plaisir car cette  volonté de nivellement, de dévalorisation des institutions, des diplômes, des grades, va se nicher partout, y compris dans l’armée qui est pourtant  un corps très attaché à ses traditions. C’est pour ça que j’ai titré mon article « L’armée de Bourbaki », allusion à une guerre oubliée. Durant l’hiver 1870-1871, la guerre entre la France et la Prusse fut horrible, et l’hiver encore plus. Constituée de bric et de broc et commandée par le général Charles Denis Soter Bourbaki, l’armée de l’Est devait attaquer les troupes allemandes qui s’étaient emparées de Belfort. Mais elle fut battue et se replia vers le sud avant d’être encerclée à Pontarlier. Les troupes de Bourbaki manquaient de nourriture, de munitions et de vêtements.  Bourbaki délègue ses fonctions au général Clinchant puis, dans la nuit du 26 janvier 1871, se tire une balle dans la tête. Mais la balle ricoche contre son crâne et il est miraculeusement sauf. Le général Clinchant mena ce qui lui restait d’hommes à la frontière suisse en essuyant des pertes énormes. Là, il demanda l’asile militaire au Conseil fédéral le 28 janvier. Déposant armes, munitions et matériel à la frontière, 87 000 soldats à bout de forces trouvèrent alors refuge en Suisse.

Ceci m’amène à vous parler de notre armée, d’active ou de réserve.  Le général de Villiers, quand il était CEMA (1), avait déclaré : « L’armée est à l’os » pour faire prendre conscience du sous-effectif et du sous-équipement dans lesquels se trouvait la « Grande Muette ». Macron l’a viré !

Depuis l’offensive russe en Ukraine, on ne parle plus que de (risque de) « conflit de haute intensité ». On se paie de mots car, depuis la fin de la conscription, nous n’avons plus d’armée. Nos militaires d’active sont bien formés mais ils sont sous-équipés et trop peu nombreux. Le pouvoir fait des effets d’annonces et renforce les Réserves ce qui ne réglera qu’une infime partie du problème.

Rappelons, juste pour mémoire, que la Réserve militaire a été créée après la guerre  de 1870.  On parlait alors                 d’ « officiers de compléments ». De 1914 à 1918, l’armée française a compté dans ses rangs près de 195 000 officiers qui ont encadré 8 millions d’hommes. 36 593 officiers ont été tués. Une bonne moitié était des réservistes (2), dont entre autres, le lieutenant Péguy (3).

Le commandant Philippe Kieffer, à la tête des seuls Français qui débarquèrent en Normandie le 6 juin 1944, était un réserviste ; comme le commandant Bourgoin dont les paras ont été largués sur la Bretagne dans la nuit du 5 et 6 juin. Le colonel Allaire, bras droit de Bigeard en Indochine, que j’ai eu l’honneur de connaître, était un aspirant de Réserve avant d’intégrer l’armée d’active.

Dans d’autres guerres, je pourrais citer le sous-lieutenant Jean-Marie Le Pen engagé chez les légionnaires paras en partance pour l’Indochine ou le commandant Erwan Bergot.

Durant la guerre d’Algérie, on ne compte plus le nombre d’officiers de réserve qui ont servi dans les unités combattantes, les commandos de chasse ou les SAS (4).

De nos jours, je pense que la Réserve dite « opérationnelle » devrait surtout  être une affaire de spécialistes (service de santé, ingénieurs etc.) et qu’il faudrait, si on veut l’étoffer, lui adjoindre un vivier de combattants potentiels proche du « soldat citoyen » suisse.  J’ai un respect total pour les vrais professionnels ; or, en cas de conflit, la survie d’une troupe ne devrait pas être confiée à des « amateurs ». La réserve opérationnelle actuelle est constituée pour moitié de bons éléments (souvent d’anciens militaires d’active), et pour l’autre moitié de gens qui ont besoin d’exister et qui trouvent, au sein des Réserves, une honorabilité qu’ils n’ont pas forcément trouvée dans le civil.

Ceci dit, depuis que l’armée française est réduite à une peau de chagrin, les réservistes sont indispensables ; il est donc assez logique d’en augmenter fortement les effectifs. Mais comme nos dirigeants sont des champions de l’à-peu-près et du bricolage, ils n’ont rien trouvé de mieux que d’augmenter la limite d’âge des réservistes, dorénavant portée à…72 ans. Si, comme on peut le craindre, l’OTAN nous implique dans un conflit dit « de haute intensité », le déambulateur deviendra l’arme du fantassin. Je plaisante, mais ce constat est  plutôt tragique.

À chaque cérémonie où je me rends, béret rouge sur la tête, je retrouve quelques camarades  et un tas de gradés d’active ou de réservistes.  Mais il y a aussi quelques officiers de la Réserve dite « citoyenne ».  La réserve citoyenne date de 1999, et elle a balbutié pendant quelques années ; ces objectifs étant assez flous, elle n’intéressait pas grand monde. Et puis, François Hollande est passé par là. Après les attentats de 2015, il a souhaité créer une Garde nationale et redonner du souffle à la réserve citoyenne dont l’un des buts était de « s’engager bénévolement pour transmettre et faire vivre les valeurs de la République à l’école, dans le cadre d’activités périscolaires ou auprès de la société civile ». L’idée, de prime abord, pouvait paraître bonne et même louable. Or, depuis on a nommé plein d’officiers de réserve citoyenne dont le mérite principal est souvent d’être célèbres et/ou proches du pouvoir. Ces distributions de galons sont, à mes yeux, scandaleuses dans la mesure où elles instillent une confusion dans l’esprit des gens qui ne connaissent pas la hiérarchie militaire.

Lors d’une cérémonie, j’ai vu notre député macroniste, colonel de la réserve citoyenne : un type ventripotent et fort en gueule, ex-sergent dans la biffe, qui arborait fièrement une plaque de commandant… d’aviation ; un autre, après une courte carrière de sous-officier dans l’Intendance, était, lui, lieutenant-colonel… d’aviation également. Mais, je peux citer des exemples encore plus choquants de gens plus connus : le chef étoilé Thierry Marx, qui a été militaire du rang chez les parachutistes, doit à sa notoriété d’être lieutenant-colonel de la réserve citoyenne. Michel Sardou, insoumis envoyé de force en caserne à Montlhéry où il aura été un simple bidasse, est colonel de la RC. Son passage sous les drapeaux lui a inspiré un de ses succès « Le rire du sergent ».

Plus scandaleux encore, sans la bronca de l’Amicale du 13e RDP (5), Jean-Vincent Placé, l’écolo-alcoolo, dont on ne sait même pas s’il a fait un service militaire, aurait été nommé… colonel de cette prestigieuse unité de nos Forces spéciales.

Sébastien Lecornu, notre nouveau ministre des Armées, a été nommé colonel au titre des spécialistes de la Réserve en 2017. Le président d’une association de gendarmes réservistes s’est indigné de « ce jeune secrétaire d’État nommé en catimini colonel, à 31 ans, peu après son entrée au gouvernement ». Et c’est ce même Sébastien Lecornu qui est intervenu pour que le simple brigadier Alexandre Benalla soit nommé lieutenant-colonel dans la gendarmerie.

Les exemples sont légion de ces officiers supérieurs nommés par le fait du prince. Or, rien ne justifie leur promotion-éclair sinon la volonté de les flagorner, de les caresser dans le sens du poil, souvent pour récompenser leur servilité reptilienne et leur soutien inconditionnel au pouvoir. Mais ce n’est même pas indispensable : il y a quelques années, un ami, colonel en retraite, m’a proposé d’intégrer la réserve citoyenne. « Titulaire d’un 3e cycle, m’a-t-il déclaré, vous seriez lieutenant-colonel ». Et j’ai eu une pensée pour feu mon père auquel il avait fallu un bon classement à l’école d’artillerie de Poitiers, la campagne de France, une longue captivité chez les Boches, une formation de moniteur para à la Libération, l’Indochine et la bataille de Diên-Biên-Phu, une nouvelle captivité chez les Viets (6), puis les opérations du « Plan Challe » en Algérie – 30 ans de carrière et 3 guerres – pour arborer des galons de lieutenant-colonel. Notre époque ne respecte décidément rien !

Le général Thierry Burkhard, l’actuel CEMA, a décidé de mettre un terme à l’attribution de grades honorifiques aux réservistes citoyens. Il estime que ce galvaudage « induit une confusion entre les différents types de réserves, voire avec le personnel militaire d’active », ce qui est susceptible de susciter des « incompréhensions préjudiciables à la cohérence de l’ensemble ». Il a déclaré: « Sans préjudice des dispositions de l’article L4241-3 du code de la Défense…j’ai décidé de mettre fin à l’attribution de grades honorifiques aux réservistes citoyens de défense et de sécurité agréés au sein des armées… Dans l’attente de la modification des dispositions réglementaires, ils seront remplacés par l’appellation d’officier de la réserve citoyenne ». Voilà une excellente décision ! Ça  ne mange pas de pain mais tout ce qui peut revaloriser les véritables compétences est bon à prendre.  On me dit que ces officiers de la réserve citoyenne ne portent pas l’uniforme et ne touchent pas de solde. Que beaucoup d’entre eux prennent leur mission très à cœur et font preuve de dévouement. Et alors ?

Est-ce une raison pour galvauder les galons et créer une confusion dans l’esprit du public ? Je pense que, de la part du pouvoir, c’était voulu, pour dévaloriser une institution qui a des valeurs et représente encore quelque chose dans le cœur des Français ?

Depuis Giscard, nos Présidents ont souvent accordé la Légion d’honneur à des gens sans honneur, et l’ordre national du Mérite à des gens qui n’en avaient aucun. Giscard, Mitterrand, Sarkozy ont donné la Légion d’honneur à tous leurs amis ; Hollande l’a donnée, entre autres, à Mimi Mathy ; Macron l’a accordée à Elton John, citoyen britannique et pédéraste notoire. On les a vus sortants de l’Élysée main dans la main. Et, là encore, j’ai eu une pensée pour mon père qui est allé glaner « la rouge » dans une localité du pays thaï qui  s’appelait Diên-Bîen-Phu.

Que je sache, nous ne sommes pas l’armée mexicaine, donc quand le général Burkhard prend la décision de redonner aux grades et galons leur valeur d’antan, j’applaudis.

Eric de Verdelhan.

1) CEMA : chef d’état-major des armées.

2) Il s’agit d’une approximation car, même le « Rapport Marin », qui date de 1920 et comptabilise les tués de la Grande Guerre, manque de précision sur le sujet.

3) Le 5 septembre 1914, Charles Péguy, lieutenant au 276e  RI, a été tué (à la bataille à Villeroy).

4) Sections Administratives Spécialisées.

5) 13e Régiment de Dragons Parachutistes.

6) Dont il est revenu pesant… 39 kg.

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21 septembre 2024 6 21 /09 /septembre /2024 23:31
La trahison de Roosevelt à Pearl Harbor

L’attaque japonaise de Pearl Harbor, survenue le 7 décembre 1941, est un drame qui a profondément marqué l’histoire des États-Unis et du monde. Cette attaque dévastatrice, menée par l’armée japonaise contre la base navale de Pearl Harbor à Hawaï, a été présentée comme l’événement qui a précipité l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. En fait, c’était une opération de manipulation américaine.

Le dimanche matin du 7 décembre 1941, l’amiral japonais Chuichi Nagumo lançait son attaque qui détruisait près de 200 avions américains, coulait cinq cuirassés, endommageait trois croiseurs, trois destroyers et trois navires auxiliaires. 2 476 militaires et civils américains trouvaient la mort. L’émotion dans l’opinion publique américaine autorisait le gouvernement de Franklin D. Roosevelt à déclarer la guerre à Tokyo.

En fait, les analystes du Pentagone avaient élaboré un plan en huit points, connu sous le nom de « Mémo McCollum », destiné à provoquer une attaque japonaise. Ce plan comprenait des provocations militaires et une recommandation d’embargo total sur le commerce et la livraison de pétrole au Japon. Un embargo similaire était appliqué par l’Empire britannique, dirigé par Winston Churchill, qui espérait l’aide américaine dans la guerre qui débutait mal pour le Royaume-Uni.

L’amiral Richmond Turner espérait, le 22 juillet 1941, que l’arrêt de l’approvisionnement américain en pétrole au Japon entraînerait rapidement l’invasion des Indes orientales néerlandaises. Il semblait assuré que le Japon entreprendrait une action militaire aux Philippines, ce qui engagerait l’Amérique dans une guerre dans le Pacifique. Le plan de provocation américain, le Mémo McCollum, forçait donc le Japon à s’emparer des ressources pétrolières et minérales de l’Indonésie pour survivre économiquement. Pour atteindre l’Indonésie, le Japon devait attaquer la flotte américaine à Pearl Harbor.

Station H

Le 24 novembre 1941, l’amiral Isoroku Yamamoto envoyait un message radio à l’amiral Chuichi Nagumo, commandant de la flotte de choc du Pacifique : « La force d’intervention, dont les mouvements resteront strictement secrets et qui sera étroitement surveillée par nos sous-marins et nos avions, avancera dans les eaux hawaïennes et, dès l’ouverture des hostilités, attaquera la force principale de la flotte américaine à Hawaï et lui portera un coup mortel. »

Ce message fut intercepté à Hawaï, dans une station d’interception radio connue sous le nom de “Station H”, qui surplombait la baie de Kaneohe, sur l’île d’Oahu. L’information fut transmise au capitaine de corvette George Pease de l’Office of Naval Intelligence le 4 décembre 1941, trois jours avant l’attaque.

Pour seule réponse, le président Roosevelt ordonna d’aligner en rangs serrés les navires les plus anciens dans le port et de disposer les avions nez à nez. Les navires et les avions plus récents furent retirés du port.

L’administration Roosevelt était donc au courant des intentions japonaises avant l’attaque. Malgré cela, aucune mesure significative ne fut prise pour prévenir l’attaque ou protéger les personnels de la base navale. Roosevelt laissa beaucoup de gens dans l’ignorance de ce que son administration préparait. Même certains de ses propres commandants, à Hawaï, n’en surent rien.

Des citoyens américains sacrifiés

Les 7 000 citoyens américains des Philippines se virent refuser les passeports et les documents de voyage qui leur auraient permis de fuir. Ils furent ensuite capturés par les Japonais et détenus dans des camps. Ils furent donc empêchés de partir, avant l’attaque japonaise, alors que le gouvernement de Washington encourageait l’évacuation des Américains en Chine et en Asie du Sud-Est. Le doyen des quotidiens écossais, le Scotsman, rapporta même que des centaines de prisonniers de guerre aux Philippines avaient été délibérément empêchés de quitter le pays sur ordre du président américain afin de chauffer à blanc l’opinion américaine. Marcia Fee Achenbach, l’une des personnes capturées aux Philippines, découvrit dans les archives nationales des documents de Francis Sayre, le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés : les ordres étaient donnés aux fonctionnaires de ne pas délivrer de passeports aux citoyens américains.

Au mois d’août 2002, un mini sous-marin japonais de 78 pieds (23 mètres), conçu pour transporter deux hommes, fut découvert à quelques kilomètres de Pearl Harbor. Le navire avait été coulé par le destroyer USS Ward, quelques heures avant le bombardement aérien par les Japonais. Personne n’en fut prévenu à Pearl Harbor.

Cette affaire démontre les méthodes de l’empire américain dans la manipulation des événements pour obtenir ses fins au prix de sa propre population, que ce soit dans la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Golfe, l’Afghanistan, les pandémies ou la troisième guerre mondiale qui se rapproche. Nous savons.

William Kergroach

Sources :

‘US prisoners claim Roosevelt left them in Philippines deliberately’ – David Cox – The Scotsman – July 30 2002 –

http://news.scotsman.com/international.cfm?id=820792002

‘US prisoners claim Roosevelt left them in Philippines deliberately’ – David Cox – The Scotsman – July 30 2002 –

http://news.scotsman.com/international.cfm?id=820792002

“Les effets possibles d’un embargo” – Le directeur de la division des plans de guerre du département de la marine (Turner) à l’Assemblée générale des Nations unies. Chef des opérations navales (Stark) – 19 juillet 1941 – disponible sur http://www.propagandamatrix.com/admiral_turners_report.html

“Top Secret Report of Army Pearl Harbor Board” – Memo To The Secretary of War -20 octobre 1944 – disponible sur : http://www.propagandamatrix.com/army_board_report.html

“The Bones of Station H” – http://www.whatreallyhappened.com/SH.html

“US ‘fired first shot’ at Pearl Harbor” – Rupert Cornwell – London Independent -30 août 2002 –

http://news.independent.co.uk/world/americas/story.jsp?story=328705

‘Friendly Fire’ – David Ruppe – ABC News – May 1 2001 – (en anglais)

http://abcnews.go.com/sections/us/DailyNews/jointchiefs_010501.html

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16 septembre 2024 1 16 /09 /septembre /2024 07:05
Prière de Johannes Kepler
Publié par Abbé Alain René Arbez le 5 septembre 2024

Johannes Kepler, astronome allemand du 17ème s. est luthérien. Inspiré dans son oraison par la bible et par François d’Assise, il est admirateur du chanoine Copernic et de ses découvertes. Voici une prière contemplative qui allie en lui le scientifique et le croyant.

Grand est notre Dieu, grande est sa puissance, et sa sagesse est infinie. Cieux, louez-le ! Louez-le, soleil, lune et planètes ! Dans la langue qui vous est donnée pour louer votre Créateur.

Et toi aussi, mon âme, chante ! Chante tant que tu peux l’honneur du Seigneur. De lui, par lui et pour lui sont toutes choses. Celles qui sont encore inconnues et celles que nous connaissons.

Je te rends grâce, Créateur et Seigneur, de m’avoir donné cette joie à la vue de ta création, ce plaisir à contempler les œuvres de tes mains. J’ai essayé d’énoncer aux hommes la splendeur de tes œuvres dans la mesure où mon esprit limité pouvait saisir ton infini.

A toi louange, honneur et gloire d’éternité en éternité…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

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12 septembre 2024 4 12 /09 /septembre /2024 08:37
Galien, biographie d’un brillant médecin

Galien est reconnu pour sa curiosité qu’il a transformée en recherche précieuse. A une époque où les moyens de diagnostic et les connaissances en biologie faisaient presque totalement défaut, il est parvenu à établir des idées et des principes qui articulaient la pratique médicale pendant des siècles.

Le nom de Galien est si étroitement lié à l’histoire de la médecine que tous les médecins d’aujourd’hui connaissent son nom. Après Hippocrate, il est considéré comme le représentant le plus célèbre du domaine de la santé dans les temps anciens.

Ses contributions ont été décisives pour les sciences médicales, telles qu’elles sont connues aujourd’hui. Les concepts de Galien ont guidé la médecine pendant plus de mille ans. Ses études sur le corps humain ont jeté les bases de toute anatomie.

Parmi ses nombreuses contributions, figure celle d’avoir découvert que l’air ne circulait non pas dans les veines, mais dans le sang. Il a également décrit les valves du cœur, les fonctions du rein et de la vessie et quelques notions de base du cerveau.

Galien a également été l’un des premiers à être témoin d’une épidémie et à la décrire : la peste d’Antonine, également connue sous le nom de “fléau de Galien”. Il a divisé l’histoire du monde antique en deux et, bien que les médecins ne l’aient jamais pleinement compris, tous ont laissé des données importantes à ce sujet.

“La coutume est une seconde nature.”

– Galien –

Sachez-en plus sur les découvertes de Galien.

 

Galien, un prédestiné ?

Galien est né en l’an 129 ou 130 de notre ère, à Pergame, une ville qui était alors sous domination grecque et qui fait aujourd’hui partie de la Turquie. Il est né au sein d’une famille aristocratique et riche. Son père, Aelius Nicón, était un architecte et propriétaire foncier prospère. On sait peu de choses sur sa mère, si ce n’est qu’elle avait un tempérament difficile.

Les parents de Galien souhaitaient que leur fils ait une solide éducation. On dit que son père a rêvé une nuit d’Asclépios ou Esculape, le dieu de la médecine. Dans ce rêve, le dieu lui-même lui a dit que son fils devait étudier la médecine. Que ce soit pour cette raison ou pour une autre, le père a encouragé son fils à exercer cette profession.

Galien étudie d’abord à l’Esculape de Pergame, qui était en quelque sorte un temple de guérison. Là, les connaissances médicales de l’époque se combinaient avec les croyances religieuses. Plus tard, le futur médecin part étudier à Smyrne et à Corinthe, où il se familiarise avec le travail d’Hippocrate qui influencera de manière décisive sa formation.

Un médecin éminent

Plus tard, Galien se rend à Alexandrie, qui était à cette époque la véritable Mecque de la connaissance. Là, il complète sa formation, principalement en anatomie et physiologie. Dans cette métropole, il était possible de disséquer des cadavres ; cela lui a permis de mieux comprendre le fonctionnement du corps humain.

À la mort de son père, il retourne dans sa ville natale. Là, il devient médecin à l’école des gladiateurs où il se familiarise avec les coups et les blessures. Au bout de quatre ans, sa réputation de guérisseur efficace grandit de plus en plus.

En 162, il part vivre à Rome, “la capitale du monde” à cette époque. Là, son prestige grandit au point qu’il devient le médecin personnel de plusieurs empereurs. Marc Aurèle, Commode et Septime Sévère. Son séjour à Rome lui permet de libérer son rôle de chercheur. On pense que, pendant cette période, il a écrit environ 400 œuvres, dont seulement 150 ont été conservées.

Galien a été le médecin personnel de Marc Aurèle.

 

Une empreinte définitive

A Rome, les dissections étant interdites. Galien doit donc faire ses recherches avec des animaux, parfois vivants, parfois morts. Cela lui a permis de comprendre le fonctionnement de base des reins et de la moelle épinière. Malheureusement, une grande partie de son travail a été brûlée dans un incendie en 171.

Son principal travail est Methodo medendi, un traité pleinement en vigueur pendant 15 siècles. Le travail de ce médecin est également considéré comme la base essentielle de la pharmacopée.

Une de ses grandes vertus est d’avoir été un expérimentateur consacré. C’est-à-dire un homme de science qui cherchait des preuves pour construire des connaissances basées sur elles.

Galien était également convaincu que la connaissance médicale ne pouvait pas naître ou être exercée si elle n’était accompagnée d’une éthique profonde. Il pensait que la médecine était avant tout un art philanthropique. Il croyait que le médecin devait être vertueux et discipliné et, surtout, qu’il devait être caractérisé par sa tempérance.

Après être retourné dans son pays natal, Pergame, ce célèbre médecin meurt vers l’an 216. Sans Galien, ni la médecine ni la chimie pharmaceutique n’auraient progressé aussi rapidement.

Source: https://nospensees.fr/galien-biographie-dun-brillant-medecin/

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9 août 2024 5 09 /08 /août /2024 10:15
Jérusalem, XIXème siècle

Jérusalem, XIXème siècle

“Le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier, mais elle finit toujours par arriver” dit le proverbe africain. Ce rappel complet et documenté est une réponse argumentée à la propagande éhontée qui est devenu la nouvelle histoire, réécrite par les médias, à la 1984. Gally.

Les fausses « racines anciennes »

Les supporteurs de la “cause palestinienne” scandent à tour de bras que les Arabes “palestiniens” vivent depuis « des milliers d’années » en “Palestine”.

Des Arabes côtoient des Juifs dans cette région depuis des milliers d’années, ceci est vrai. Toutefois, ils n’ont jamais vécu en Terre d’Israël elle-même, ils étaient établis au sud et à l’est. Les Arabes en question sont les Nabatéens, une ancienne nation de chameliers-marchands.

 

Ces Arabes sont originaires de l’Arabie du Nord. Ils émigrèrent vers le territoire d’Édom (l’actuel désert du Néguev) 350 ans notre ère. Leur métropole fut Pétra, l’ancienne capitale des Édomites située à égale distance entre la Mer Morte et le Golfe d’Aqaba.

Peu à peu le Néguev fut connu sous le nom de Nabatène. Grâce à leurs caravanes allant d’un oasis à l’autre, ses habitants étendirent rapidement leur influence économique dans le Sinaï, l’est de la Jordanie actuelle, le sud de la Syrie actuelle et le nord-ouest de l’Arabie.

Voici une carte de la civilisation nabatéenne (prenez en compte que la partie en rouge ne correspond pas nécessairement à la région habitée par les Nabatéens, mais plutôt au centre de leurs activités commerciales).

 

La prochaine carte représente les routes commerciales terrestres des Nabatéens. Bien que leurs caravanes traversaient fréquemment la Terre d’Israël, celle-ci était habitée par les Juifs et les Samaritains.

 

Au cours de la guerre des Juifs contre les Helléniques en 166-142 av. J.-C., Juifs et Nabatéens furent alliés.

Le royaume nabatéen pris fin en l’an 106 lorsque la Nabatène est conquise par les Romains qui en font une province de leur empire.

 

Pendant les 2e, 3e et 4e siècles, les Nabatéens se convertirent au christianisme.

Au cours de leur histoire, les Nabatéens ne remplacèrent jamais les Juifs en tant qu’habitants de la Terre d’Israël, mais ils coexistèrent à côté d’eux sur un territoire distinct. Voici d’autres cartes de la province romaine d’Arabie :

 

 

Comme visible sur les cartes, les Nabatéens ne s’établirent pas à l’ouest du Jourdain. Ils s’installèrent toutefois à l’est du Jourdain et de la Mer Morte. Les Juifs attaquèrent les Nabatéens vivant en Pérée et en Moab en 90 av. J.-C. et en convertirent (de force) beaucoup au Judaïsme. En 32-31 av. J.-C., les Juifs attaquèrent encore les Nabatéens, cette fois en Décapole et en Ammon.

Les Arabes « palestiniens » ne sont donc pas des habitants millénaires de la « Palestine ».

La conquête arabo-musulmane

Les Arabes, dans le contexte des conquêtes islamiques, s’emparèrent de la Terre d’Israël en 638, la spoliant de leurs habitants Juifs et chrétiens.

Beaucoup de sources (dont plusieurs arabes) confirment le fait que la Terre d’Israël était encore judéo-chrétienne par la population et la culture malgré la diaspora juive et la domination islamique :

  • L’historien James Parker a écrit : « Pendant le premier siècle après la conquête arabe [640-740], le Calife et les gouverneurs de la Syrie et de la Terre [Sainte] ont régné entièrement sur des sujets chrétiens et juifs. Mis à part des Bédouins lors des premiers jours [du règne arabe], les seuls Arabes à l’ouest du Jourdain étaient les garnisons. »
  • En 985 l’auteur arabe Muqaddasi s’est plaint qu’« à Jérusalem la grande majorité de la population est juive », et dit que « la mosquée est vide des adorateurs… ».

Quoique les Arabes aient régné sur la Terre d’Israël de 638 à 1099, ils ne sont jamais devenus la majorité de la population. La plupart des habitants étaient des chrétiens (assyriens et arméniens) et des Juifs.

Tout le monde conviendra que les Arabes ne prospérèrent pas plus pendant la période des croisades allant de 1099 à 1289.

L’ère ottomane

La seconde période de règne islamique est la seule qui reste aux Musulmans qui veulent affirmer qu’une grande nation arabo-musulmane existait en Terre Sainte avant que les Juifs viennent recréer leur État.

Voyons voir si les Juifs s’emparèrent d’une « contrée bien établie, peuplée et verdoyante » en retournant en Terre d’Israël comme les Arabes l’affirment de nos jours. Tous les récits de voyage et rapports sur la Terre d’Israël de cette époque attestent au contraire d’une région vide de l’Empire ottoman. Voici ce que plusieurs personnes ayant voyagé dans cette région on constaté :

  • Ibn Khaldun, un des historiens arabes les plus crédibles, a écrit en 1377 : « La souveraineté juive sur cette terre s’est prolongée sur 1 400 ans… C’est les Juifs qui ont implanté la culture et les coutumes en s’y étant installé de manière permanente ». Après 519 ans (non consécutifs) de domination musulmane sur la Terre d’Israël, Ibn Khaldun a certifié que la culture et les traditions juives étaient encore dominantes.
  • Edouard Webbe en 1590 : « Il n’y a rien à Jérusalem mis à part des vieux murs ».
  • Henry Maundrell en 1697 : Nazareth, « un village minuscule et sans importance », Jéricho, « une bourgade minable et sale », Acre, « une désolation ».
  • L’archéologue britannique Thomas Shaw en 1738 : la Terre Sainte « VIDE, désolée et manquant de tout, qui manque d’habitants ».
  • Le comte François Volney en 1785 : « Nous avons du mal à reconnaître Jérusalem, on y compte environ 12 000 habitants. Le pays est désolé et ruiné. »
  • Commentaires par des Chrétiens dans les années 1800 : « Les Arabes ne peuvent pas être considérés comme autre chose que des résidents temporaires. Ils ont placés leurs tentes dans un pays ruiné. Ils n’ont rien créé en Terre Sainte. Puisqu’ils sont des étrangers sur cette terre, ils ne sont jamais devenus ses maîtres. »
  • Alphonse de Lamartine en 1832 : Mis à part à Jérusalem, il ne rencontra pas âme qui vive et que la Terre d’Israël était « le tombeau de tout un peuple [les Hébreux] ».
  • William Thackeray en 1844 : « La région est abandonnée. Nous n’avons vu aucun animal se déplacer parmi les pierres. »
  • Alexandre Keith en 1844 : « La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation total décrit par les prophètes. »
  • Le consul britannique en Terre d’Israël, James Pinn en 1857 : « Le pays est presque inhabité, il a grand besoin d’habitants. »
  • Le cartographe britannique Arthur Penrhyn Stanley en 1862 : « Ni signes de vie ni habitations en Judée, sur des distances entières. »
  • Mark Twain en 1867 : « Pas un seul village dans la Vallée de Jezréel, rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines, mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines VIDES, ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie, dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche si elle n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste. À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays. »
  • Le consul américain à Jérusalem en 1880 rapporte que la région continuait son déclin : « La population et la richesse de la “Palestine” n’a pas augmenté pendant les 40 dernières années. »
  • B. W. Johnson en 1892 : « Dans la partie de la plaine entre le mont Carmel et Jaffa on voit à peine quelques villages ou autres formes de vie humaine. Caesarea est maintenant entièrement abandonné. La désolation est partout autour de nous. »
  • Compte-rendu de la commission royale Britannique de 1913 : « La région est sous-peuplée et est restée économiquement stagnante jusqu’à l’arrivée des premiers pionniers sionistes dans vers la fin des années 1880, qui sont venus pour reconstruire la terre juive. La route qui va de Gaza vers le nord n’est qu’une piste estivale tout juste bonne pour les chameaux et les charrettes. On ne voit ni bosquet d’orangers, ni verger, ni vigne, jusqu’à ce que l’on arrive en vue du village de Yavné. Les maisons sont des torchis. Il n’existe pas d’écoles. La partie orientale en direction de la mer est quasiment désertique. Les villages, dans cette région, sont rares et chichement peuplés. Beaucoup de villages sont désertés par leurs habitants. »
  • Dawood Barakat, éditeur du journal égyptien Al-Ahram en 1914 : « Les Sionistes sont nécessaires pour le pays : l’argent qu’ils apporteront, leur connaissances, leur intelligence et l’industrialisation qui les caractérise contribueront sans aucun doute à la régénération du pays. »

Voilà pour le pays verdoyant et habité « envahi » par les Juifs. Fait historique : sous la domination turque, la terre était à l’abandon et dépeuplée. La terre s’est peuplée à la fois de Juifs et d’Arabes car les Juifs sont revenus et ont commencé à la réhabiliter.

Une seule ville arabe fut construite en Terre d’Israël : Ramleh. Toutes les autres sont des villes juives rebaptisées par eux. L’historien suisse Félix Bovet notait en 1858 : « C’est parce que les Arabes ne sont pas des autochtones qu’ils n’y construisent rien. »

Le mandat britannique

Après la Grande Guerre, les Britanniques héritèrent de ce morceau de l’Empire ottoman défait. Beaucoup de citations de l’époque attestent que le pays était désolé et qu’il n’existait pas d’entité dite « palestinienne ».

  • Hussein Al-Qibla, gardien des lieux saints en Arabie Saoudite en 1918 : « Les ressources du pays et le sol vierge seront développés par les immigrés juifs. […] Nous avons vu les Juifs des pays étrangers venir en “Palestine” de Russie, d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, d’Amérique. […] Ils ont su que le pays était pour ses fils d’origine, […] une patrie sacrée et aimée. Le retour de ces exilés à leur patrie s’avérera matériellement et religieusement [être] une expérimentation pour leurs frères [autres Juifs]. »
  • Lewis French, le directeur britannique du développement de la « Palestine » en 1931 : « Nous l’avons trouvée [la “Palestine”] habitée par des Fellahs [agriculteurs arabes] qui vivent dans des taudis de boue et souffrent sévèrement de la malaria très répandue. De grands secteurs étaient non cultivés. […] Il n’y avait presque aucune sécurité publique, Les fellahs sont sans cesse soumis au pillage de leurs voisins nomades, les bédouins. »

Voici une carte des divisions administratives de la région sous domination ottomane. La mention de “Palestine” n’apparaît nulle-part. La Terre d’Israël est divisée en trois secteurs, la Syrie à l’est, Beyrouth au nord-ouest et Jérusalem au sud-ouest.

 

  • Le représentant arabe en « Palestine » déclara en 1919 : « Nous considérons la “Palestine” comme faisant partie de la Syrie. »
  • Le dirigeant arabe en Terre d’Israël Awni Bey Abdul Haadi déclara en 1937 : « Il n’y a pas de pays tel que la “Palestine”. “Palestine” est un terme que les Sionistes ont inventé. Il n’y a pas de “Palestine” dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles. “Palestine” nous est aliène, c’est les Sionistes qui l’ont introduits. »
  • Le professeur Philip Hitti, historien arabe, déclara en 1946 « Il n’y a pas de chose telle que la “Palestine” dans l’histoire, absolument pas. »
  • Le représentant du Haut Comité arabe aux Nations Unies déclara en 1947 : « La “Palestine” fait partie de la province de Syrie. Les Arabes vivant en Palestine ne sont pas indépendants dans le sens qu’ils ne constituaient pas une entité distincte. »
  • Le représentant de l’Arabie Saoudite aux Nations Unies déclara en 1956 : « C’est une connaissance générale que la “Palestine” n’est rien d’autre que la Syrie du sud. »
  • Le roi Hussein de Jordanie répéta plus d’une fois : « Il n’y a aucune distinction entre la Jordanie est la “Palestine”. »
  • Hafez Assad (ex-Président syrien) déclara : « Il n’y a pas de peuple “palestinien”, il n’y a pas d’entité “palestienne”. »
  • Ahmed Shuqeiri (ex-président de l’OLP) déclara : « La “Palestine” ne fut jamais rien d’autre que la Syrie du sud. »

À cette époque, les Arabes (ainsi que tout le monde) n’ont jamais soulevé la question d’un État « palestinien » car les Arabes eux-mêmes n’exigeaient pas d’État pour un peuple qui n’existait PAS !

La « Palestine » n’a jamais constitué un pays et le concept même de “Palestine” n’existait pas dans l’Empire ottoman !

 

Le mot même de “Palestine” (ou mot équivalent désignant cette région) n’était quasiment pas utilisé chez les Turcs et les Arabes. Il n’y avait ni État ni peuple « palestinien ». Les Arabes vivant en Terre d’Israël se considéraient comme Syriens ou Égyptiens.

Une pseudo-nation créée le lendemain de la Guerre des Six jours

« Pourquoi le soir du 4 juin 1967 j’étais Jordanien et le lendemain matin j’étais Palestinien ? »
« Nous ne nous sommes pas en particulier occupés du règne jordanien. L’enseignement de la destruction de l’Israel était une partie intégrale du programme d’études. Nous nous sommes considérés “Jordaniens” jusqu’à ce que les Juifs soient revenus à Jérusalem. Alors soudainement nous étions des “Palestiniens”… ils ont enlevé l’étoile du drapeau jordanien et d’un coup nous avons eu un “drapeau palestinien”. »
« Le fait est que les “Palestiniens” sont des immigrés des nations environnantes ! Mon grand-père avait l’habitude de nous dire que son village était vide avant que son père ne s’y installe. »

Walid Shoebat, ancien terroriste islamiste de l’OLP, repenti et devenu sioniste chrétien
Drapeau jordanien
Le drapeau de la Palestine – Les plus beaux drapeaux du monde
Le « drapeau palestinien » proposé

Zahir Muhsin, un ancien membre du comité exécutif de l’OLP et l’ancien commandant militaire de la même organisation, déclara en mars 1977 au journal néerlandais Trouw :

Il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les “Palestiniens”, les Syriens et les Libanais. Nous faisons tous  partie de la même nation. C’est seulement pour des raisons politiques que nous soulignons soigneusement notre identité “palestinienne”. L’existence d’une identité “palestinienne” distincte sert seulement un objectif tactique. La création d’un état “palestinien” est un nouvel outil dans la bataille continue contre l’Israël.

Et encore en s’adressant à un hebdomadaire pakistanais en 2006 :

Le peuple “palestinien” n’existe pas. La création d’un État “palestinien” est seulement un moyen de continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour l’unité arabe. En réalité aujourd’hui il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les “Palestiniens”, les Syriens et les Libanais. Seulement, pour des raisons politiques et tactiques, nous parlons aujourd’hui de l’existence des “Palestiniens” pour des intérêts arabes exigeant la création d’un peuple “palestinien” pour nous opposer au sionisme.

Vérité historique : le peuple “palestinien” et le pays “Palestine” n’existaient pas avant que les Arabes les inventent de toutes pièces pour éventuellement ANÉANTIR Israël.

Cette affirmation peut sembler radicale, mais je vous conseille de lire l’article suivant :

 

Palestinians – “Peoplehood” Based on a Big Lie [Myths and Facts]

Voici quelques passages sélectionnés :

” Il n’y a pas de peuple palestinien ancestral. La plupart des soi-disant Palestiniens sont des nouveaux venus sur la terre d’Israël.

Comme un mantra, les Arabes affirment sans cesse que les Palestiniens sont un peuple autochtone. Le concept d’un “peuple palestinien apatride” n’est pas fondé sur des faits. Il s’agit d’une invention.
Les Arabes palestiniens se présentent comme un peuple autochtone en “Palestine” – comme les Aborigènes en Australie ou les Amérindiens en Amérique. Ils dépeignent les Juifs comme des impérialistes et des colonisateurs européens. C’est tout simplement faux.

Les photographies aériennes prises par les aviateurs allemands pendant la Première Guerre mondiale montrent un pays sous-développé composé principalement de hameaux primitifs. Ashdod, par exemple, était un amas d’habitations en terre, Haïfa un village de pêcheurs. Rien qu’en 1934, 30 000 Arabes syriens du Hauran ont traversé la frontière nord pour se rendre en Palestine mandataire, attirés par le travail dans et autour du port britannique nouvellement construit et par la construction d’autres projets d’infrastructure. Ils ont même surnommé Haïfa Um el-Amal (“la ville du travail”).

Le caractère fallacieux des affirmations arabes selon lesquelles la plupart des Palestiniens étaient des autochtones de Palestine – et non des nouveaux arrivants – est également étayé par une photographie ancienne de 1909 de Naplouse, aujourd’hui une ville arabe de Judée Samarie comptant plus de 121 000 habitants. D’après le nombre de bâtiments figurant sur la photo prise depuis la base du mont Gerizim, la population de 1909 – Arabes musulmans et Samaritains juifs – ne devait pas dépasser 2 000 habitants.

Les noms de famille de nombreux Palestiniens attestent de leurs origines non palestiniennes. Tout comme les Juifs portent des noms tels que Berliner, Warsaw et Toledano, les annuaires téléphoniques modernes des Territoires sont remplis de familles nommées Elmisri (Égypte), Chalabi (Syrie), Mugrabi (Afrique du Nord). Même George Habache – l’archi-terroriste et chef de Septembre noir – porte un nom d’origine abyssinienne ou éthiopienne, Habache en arabe et en hébreu.

La nationalité palestinienne est une entité définie par son opposition au sionisme, et non par ses aspirations nationales. Ce point est admirablement illustré par l’incident historique suivant :

“En 1926, Lord Plumer a été nommé deuxième haut-commissaire de Palestine. Les Arabes du Mandat sont furieux lorsque Plumer défend l’hymne national des sionistes, Hatikva, au cours des cérémonies organisées en son honneur lors de sa première visite à Tel Aviv. Lorsqu’une délégation d’Arabes palestiniens protesta contre le “parti pris sioniste” de Plumer, le Haut Commissaire demanda aux Arabes s’il était resté assis, lorsque leur hymne national a été joué, ‘ne considéreriez-vous pas mon comportement comme très inconvenant ?’ Silence parmi les Palestiniens. Plumer leur dit alors : ‘au fait, vous n’avez pas d’hymne national ?’. Lorsque la délégation a répondu avec chagrin qu’elle n’avait pas d’hymne, il répliqua : ‘Je pense que vous feriez mieux d’en avoir un dès que possible’. Mais il a fallu plus de 60 ans aux Palestiniens pour tenir compte du conseil de Plumer, adoptant “l’hymne de l’Intifada” deux décennies après la reprise de contrôle de la Judée Samarie et de Gaza par Israël en 1967 – au début de l’Intifada de 1987. “

« There is no age-old Palestinian people. Most so-called Palestinians are relative newcomers to the Land of Israel.

Like a mantra, Arabs repeatedly claim that the Palestinians are a native people. The concept of a ‘Stateless Palestinian people’ is not based on fact. It is a fabrication.

Palestinian Arabs cast themselves as a native people in “Palestine” – like the Aborigines in Australia or Native Americans in America. They portray the Jews as European imperialists and colonizers. This is simply untrue.

Aerial photographs taken by German aviators during World War I show an underdeveloped country composed mainly of primitive hamlets. Ashdod, for instance, was a cluster of mud dwellings, Haifa a fishing village. In 1934 alone, 30 000 Syrian Arabs from the Hauran moved across the northern frontier into Mandate Palestine, attracted by work in and around the newly built British port and the construction of other infrastructure projects. They even dubbed Haifa Um el-Amal (“the city of work”).

The fallacy of Arab claims that most Palestinians were indigenous to Palestine – not newcomers – is also bolstered by a 1909 vintage photograph of Nablus, today an Arab city on the West Bank with over 121 000 residents. Based on the number of buildings in the photo taken from the base of Mount Gerizim, the population in 1909 – Muslim Arabs and Jewish Samaritans – could not have been greater than 2 000 residents.

Family names of many Palestinians attest to their non-Palestinian origins. Just as Jews bear names like Berliner, Warsaw and Toledano, modern phone books in the Territories are filled with families named Elmisri (Egyptian), Chalabi (Syrian), Mugrabi (North Africa). Even George Habash – the arch-terrorist and head of Black September – bears a name with origins in Abyssinia or Ethiopia, Habash in both Arabic and Hebrew.

Palestinian nationality is an entity defined by its opposition to Zionism, and not its national aspirations. This point is admirably illustrated in the following historic incident :

“In 1926, Lord Plumer was appointed as the second High Commissioner of Palestine. The Arabs within the Mandate were infuriated when Plumer stood up for the Zionists’ national anthem Hatikva during ceremonies held in his honor when Plumer first visited Tel Aviv. When a delegation of Palestinian Arabs protested Plumer’s ‘Zionist bias’, the High Commissioner asked the Arabs if he remained seated when their national anthem was played, ‘wouldn’t you regard my behavior as most unmannerly ?’ Met by silence, Plumer asked : ‘By the way, have you got a national anthem ?’ When the delegation replied with chagrin that they did not, he snapped back, ‘I think you had better get one as soon as possible’.” But it took the Palestinians more than 60 years to heed Plumer’s advice, adopting Anthem of the Intifada two decades after Israel took over the West Bank and Gaza in 1967 – at the beginning of the 1987 Intifada. »

Six décennies après la déclaration d’indépendance d’Israël, nous pourrions nous attendre à ce que les Arabes arrêtent de jouer les victimes qui se font dérober leurs terres, mais non, le mythe perdure. On nous rappelle sans cesse dans les médias que les “colons” israéliens “occupent” la Judée-Samarie, qu’ils volent la propriété des “Palestiniens” et qu’ils y construisent incessamment des nouvelles “colonies”.

En fait, de 1950 à 1967, plus de 250 colonies arabes ont été fondés en Judée-Samarie et de 1967 à 2002, 261 autres colonies furent fondées par les Arabes (incluant Jérusalem et Gaza). Durand cette seconde période, seulement 144 “colonies” juives ont été fondées (incluant Jérusalem et Gaza).

 

À ce jour, les Arabes continuent toujours à faire immigrer des milliers de colons en Israël. En 1998, Yasser Arafat déclare « Dans 5 ans, nous aurons 6 millions d’Arabes vivant en “Cisjordanie” et à Jérusalem. Nous pouvons importer des Arabes. » Le gouvernement israélien avoue avoir permis à 240 000 (mais le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé) “travailleurs” arabes d’entrer dans les territoires depuis 1993, ces “travailleurs” sont restés dans les territoires et sont devenus des colons.

Gaza ne comptait pas plus de 80 000 habitants “indigènes” en 1951. Comment est-il possible qu’en seulement 54 ans la population ait augmenté de 80 000 à plus de 1 300 000 habitants ? Ces Arabes de Gaza sont-ils capables de procréer d’une manière surnaturelle ? L’immigration massive est la SEULE explication plausible pour une augmentation démographique si forte. L’occupation arabe entre 1948 et 1967 était une occasion avantageuse pour les chefs arabes. Ils favorisèrent l’immigration massive de prétendus “Palestiniens” en Judée-Samarie/Gaza. Les immigrés venaient de chaque pays arabe, principalement l’Égypte, la Syrie, le Liban, l’Irak et la Jordanie.

Il est impossible de connaître le nombre de colons arabes ayant immigrés en Judée-Samarie/Gaza depuis 1952, mais une chose reste certaine : la majorité ÉCRASANTE des “Palestiniens” n’ont aucun héritage en “Palestine” avant la guerre d’indépendance d’Israël (et le reste ont, pour la grande majorité d’entre eux, aucune racine dans la région avant 1917, et la faible minorité restante n’en a aucune avant le 19e siècle).

 

La “Palestine” n’est qu’une région géographique ; elle n’est ni un peuple, ni une nation, on ne peut donc en faire un État.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gally pour Dreuz.info.

Sources

Merci encore à « Durandal » du défunt blog « enpleindanslmille.blogspot.com », pour sa première mise en ligne le le 10 avril 2006.

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6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 05:32
Hindi Kouch : le négationnisme du génocide de 80 millions d’Hindous par l’islam

Pour avoir publié cet article, en mars 2013, Aymeric Caron, le type de journaliste que l’on trouve au fond de la poubelle du métier, m’a attaqué dans l’émission On N’est Pas Couché.

Les Sultans Bahmani, qui gouvernaient en Inde centrale, s’étaient fixé de massacrer 100 000 hindous par an et semblent s’y être tenus, explique François Gautier, ancien correspondant en Inde du Figaro et de Marianne, dans « Un autre regard sur l’Inde », édition du Tricorne – Genève 2000 (1).

Mais en 1399, le célèbre Timur fit mieux, il tua 100 000 hindous en UNE SEULE JOURNÉE !

80 millions d’hindous tués entre 1000 et 1525

Le Professeur Kishori Saran Lal dans son livre « La Croissance de la Population musulmane en Inde » estime qu’entre les seules années 1000 à 1525, 80 millions d’hindous furent tués, (sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre), « sans doute le plus grand holocauste de l’histoire de l’humanité », affirme-t-il.

Et les propos du professeur Lal, dont la position de Directeur des recherches historiques du Conseil de l’Inde (ICHR) et membre du Comité du Conseil national de l’éducation et de la recherche de l’Inde (NCERT) attestent de sa respectabilité, sont confirmés par de nombreux historiens, tels Alain Daniélou, Will Durant, Sitaram Goel, ou Konraad Elst.

 

Des villes entières furent brûlées et leurs populations passées au fil de l’épée. Chaque campagne successive fit des dizaines de milliers de victimes et des millions de femmes et d’enfants furent emmenés en esclavage. Chaque nouvel envahisseur bâtissait littéralement sa montagne de crânes hindous.

Ainsi la conquête de l’Afghanistan en l’an 1000 fut suivie par l’annihilation de l’ENTIÈRE population hindoue de cette région, qu’on appelle toujours d’ailleurs « Hindu Kush », le massacre des hindous.

Mais aujourd’hui ce terrible épisode de l’histoire de l’Inde a été occulté : c’est à peine si les nombreuses Histoires de l’Inde, que nous utilisons comme référence, telle celle de Jacques Dupuis (agrégé d’histoire et diplômé de hindi de l’Ecole des langues orientales – 1912-1997), y font allusion.

 

L’historien et sociologue belge Koenraad Elst (Negationism in India), traite de la négation des atrocités musulmanes en Inde. « Cette négation des atrocités musulmanes, argue Elst, a gommé tout un chapitre capital de l’histoire indienne, le faisant disparaître non seulement des manuels d’histoire, mais aussi de la mémoire des Indiens. »

Qui étaient les révisionnistes ?

Des indiens marxistes, des communistes … à commencer par Nehru lui-même, qui, « pour dénigrer l’identité hindoue de la nation indienne, s’est appliqué à gommer l’horreur des invasions musulmanes en Inde », explique Konraad Elst.

« Ce sont les hindous eux-mêmes qui ont constamment nié le génocide musulman, » confirme Gautier.

Il ajoute : « sous l’impulsion de Nehru, trois générations d’historiens et d’intellectuels indiens marxistes s’efforceront de persuader leurs compatriotes (et le reste du monde) qu’il n’y a jamais eu de génocide musulman sur la personne des Hindous ».

Nehru, rappelle Elst, « premier leader de l’Inde indépendante, était un grand admirateur de l’URSS. C’est lui d’ailleurs qui initia l’étatisation de l’Inde sur le modèle soviétique ». Admirateur de la Russie aux 100 millions de morts, presque un aveu…

Ainsi le négationnisme en Inde, qui est d’inspiration marxiste, s’est appliqué à gommer des livres d’histoire écrits après l’indépendance indienne de 1947, toute l’horreur des invasions musulmanes et à dénigrer l’identité hindoue de l’Inde, en s’attaquant aux partis politiques, tel le Jana Sangh, (l’ancêtre du Bharata Janata Party), qui au début des années 20 s’efforcèrent de contrebalancer l’influence grandissante de la Ligue Musulmane qui commençait déjà à réclamer la création d’un état séparé pour les musulmans indiens.

Ainsi l’écrivain révolutionnaire et activiste communiste Manabendra Nath Roy dit M.N. Roy : « L’islam a rempli en Inde une mission d’égalitarisme et qu’en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. » Et il continue : « C’était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les hindous de haute caste). »

 

Du négationnisme au biais islamisant de l’indianisme français

L’historien français Alain Daniélou, qui avait vécu l’Inde du dedans, résidant pendant vingt ans à Bénarès, où il apprit le sanskrit et la musique indienne, se plaignait souvent du « biais islamisant de l’indianisme français ».

L’historien belge Konraad Elst renchérit :

« L’indianisme français du XXème siècle semble s’être fortement inspiré de ce négationnisme-là, témoin « L’’Histoire de l’Inde Moderne », paru en 1994 chez Fayard et qui fait référence aujourd’hui chez nous. Dans le chapitre « La splendeur moghole », Marc Gaborieau, Directeur du Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud, parle en termes élogieux de l’empereur Aurangzeb, lequel avait la réputation – même aux yeux des musulmans indiens – d’avoir été le plus sanguinaire et le plus pervers des Moghols : « Aurangzeb a concentré sur sa personne la haine des Hindous militants qui lui attribuent des destructions systématiques de temples et des conversions forcées massives… cette image manichéenne doit être sérieusement corrigée ».

« Malheureusement, continue Konraad Elst, Aurangzeb était si fier de ses actes, qu’il les avait fait dûment archiver et qu’ils sont parvenus jusqu’à nous ». M. Elst rappelle donc qu’Aurangzeb (1658-1707), ne construisit pas seulement une énorme mosquée sur le plus vénérable temple de Bénares, la ville sainte hindoue, temple qu’il avait auparavant fait raser, il ordonna les destruction de TOUS les temples en Inde, dont le Kashi Vishvanath, un des plus sacrés du pays, celui de Krishna à Mathura, le temple de Somanath au Gujurat, ou le temple Treka-ka-Thakur à Ayodhya, et fit construire des mosquées à leur place. Le nombre de temples détruits par Aurangzeb se compte non pas en centaines mais en milliers. Aurangzeb ne se contenta pas de détruire des temples, il fit aussi éliminer les païens : « Ahmed Khan fit savoir à sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu’ils continuaient leurs abominations religieuses », rapporte une chronique de l’époque. Le gourou sikh Tegh Bahadur fut décapité parce qu’il protestait contre les conversions forcées d’Aurangzeb. Et même le propre frère de l’empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s’être intéressé à la religion hindoue. »

l’Hindouisme a fait montre d’une remarquable tolérance

La réalité, c’est que « tout au long de son histoire, l’Hindouisme a fait montre d’une remarquable tolérance, permettant aux Chrétiens de Syrie, aux marchands arabes, aux Parsis de Zoroastre, aux Juifs de Jérusalem, persécutés chez eux, de s’établir en Inde et d’y pratiquer leur religion en toute liberté » écrit Daniélou.

Peut-on en dire autant des musulmans ?

« On ne dira jamais assez l’horreur que furent les invasions arabes en Inde. Les ignorer parce qu’elles appartiennent au “passé” est ridicule, car elles se répercutent encore dans les événements politiques d’aujourd’hui », appuie Konraad Elst dans son livre « Le négationnisme en Inde » (Voice of India, New Delhi) (3).

Ici encore la réécriture de l’histoire accomplit un travail soigneux au bénéfice d’une idéologie criminelle et totalitaire. Des similitudes ne seront pas difficiles à trouver, les complices non plus – ce sont toujours les mêmes.

L’indianisme français continue à défendre un faux théorème

Et de nombreux observateurs estiment aujourd’hui « que l’Indianisme français doit se remettre en question, car ses bases reposent sur des données archéologiques et linguistiques qui datent du XIXème siècle » soutient Gautier. Le magazine indien « India Today », que l’on ne peut accuser de « nationalisme », vient par exemple de publier un grand dossier racontant comment des récentes découvertes archéologiques et linguistiques prouvent – entre autre – qu’il n’y a jamais eu d’invasion aryenne en Inde. Or, l’indianisme français continue à défendre ce théorème, comme c’est le cas à Pondichéry, par exemple.

Le journaliste français ajoute : « malheureusement, se plaint un chercheur indien qui a été associé à l’EFEO, les Français semblent mépriser l’hindouisme en tant que religion ».

 

Ce sera ma conclusion, François Gautier cite un autre chercheur : « Voilà une arrogance bien française que de tenter d’appliquer à l’Inde des paramètres qui ne sont valables qu’en France, en l’occurrence la séparation de l’Église et l’État », s’offusque un chercheur indien. Il faudrait donc que l’indianisme français de Pondichéry remette aussi de l’ordre dans sa maison : l’École Française d’Extrême Orient et l’Institut français collaborent rarement ensemble ; et l’EFEO s’est scindée en deux pour cause d’incompatibilité de ses chercheurs.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) http://books.google.com/books
(2) Jacques Dupuis, Histoire de l’Inde* (Éditions Kailash, Civilisations et sociétés, 1996), page 202
(3) http://www.observatoiredesreligions.fr

 

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6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 03:29
La Traite Musulmane a duré 14 siècles
 
 
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30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 10:40
22 juillet 1456 : l’armée chrétienne met fin au siège de Belgrade par l’armée ottomane du sultan Mehmet II
Auréolé de gloire, après avoir conquis Constantinople en 1453, ce qui provoqua la chute de l’Empire byzantin, le sultan Mehmet II le Conquérant décida de profiter de sa victoire et de la puissance de son armée afin de réaliser son rêve d’étendre son empire à toute l’Europe. (Rêve repris avec ferveur islamique par le « sultan » actuel d’Ankara).

La prise de la forteresse de Belgrade représentait la porte d’entrée du Sultan Mehmet II en Europe. Aujourd’hui, l’adhésion de la Turquie islamiste d’Erdogan à l’UE signifierait l’invasion pacifique de l’UE par les descendants des Ottomans avant sa soumission à l’islam par la force. La Turquie dans l’Europe en ferait un dangereux « cheval de Troie islamique ». Les siècles se succèdent, mais la nature belliqueuse de l’islam conquérant et sa haine viscérale de l’Occident chrétien demeurent bien vivaces.

Au printemps 1456, à la tête d’une armée d’environ cent mille hommes, lourdement armés, le sultan s’élança à la conquête de la ville fortifiée de Belgrade, porte d’entrée de l’Europe occidentale.

Conscients des destructions, des morts, des atrocités, des horreurs que cette puissante armée ottomane en marche allait semer sur son sillage – le souvenir du sac de Constantinople étant encore très vivace dans les esprits – une grande panique s’empara des habitants de la région du Danube.

Seul János (Jean) Hunyadi, le voïvode de Transylvanie, et à ce titre vassal du roi de Hongrie Vladislas Iᵉʳ ou Ladislas V Jagellon, décida de résister aux Ottomans. János Hunyadi était depuis longtemps une épine dans le pied des Turcs.

Tandis que le pleutre roi de Hongrie s’enfuyait à Vienne sous prétexte de partir à la chasse, János Hunyadi lui ne prit pas la fuite, mais se précipita vers la frontière orientale, pas très éloignée de l’armée turque. Il équipa immédiatement à ses frais une armée de 6.000 combattants chevronnés afin de protéger la forteresse. Il implora l’aide de la haute noblesse, mais rares furent les nobles suffisamment courageux pour répondre à son appel désespéré.

(L’attitude des Grands de l’époque face au danger islamique 
n’est pas sans rappeler celle de nos chers dirigeants
 islamophiles d’aujourd’hui. Ils ne fuient pas, du moins pour l’instant,
 mais ils pactisent avec les serpents islamiques, qui attendent 
le moment propice pour nous piquer à mort.)

 

Comme Mehmet II menaçait d’envahir l’Occident et promettait d’arborer le croissant de lune dans l’enceinte même de Rome, le Pape Calixte III chargea le frère franciscain Jean de Capistrano de prêcher la croisade. Agé de 70 ans, Jean de Capistrano se rendit dans le sud de la Hongrie pour appeler le peuple à prendre la Croix et à défendre la nation contre l’islam. Son « zèle ardent, son éloquence transperçant l’âme, et son austérité héroïque » enflammèrent des dizaines de milliers de personnes, qui de nos jours seraient traités de « misérables » islamophobes. En peu de temps, quelque 40.000 paysans suivirent Jean de Capistrano dans sa croisade contre les Ottomans.

Étant à trois journées de marche des Turcs, tandis qu’il célébrait la Messe en plein air dans les grandes plaines du Danube, les témoins rapportèrent qu’une flèche partie du ciel, vint, pendant le Saint Sacrifice, se placer sur le corporal. Après la Messe, Jean lut ces mots écrits en lettres d’or sur le bois de la flèche :

 

« Par le secours de Jésus, Jean de Capistrano remportera la victoire ».

(Le rôle de Jean de Capistrano au service de la réconciliation des peuples d'Europe autant que sa prédication pour conseiller les chefs militaires et ranimer l'espérance des chevaliers lui ont valu d'être choisi comme saint patron des aumôniers militaires.)

Mais où était donc le Roi de France, qui se faisait appeler « le roi chrétien » ? Où étaient les rois d’Angleterre, du Danemark, de Norvège, de Suède… ? Ils brillaient tous par leur royale absence. Seuls des paysans désarmés, des forgerons, des tailleurs de pierre, des commerçants marchèrent courageusement à la rencontre de l’armée ottomane.

Dès le 4 juillet, des bombardements intensifs frappèrent la forteresse de la ville, l’une des plus importantes et des plus puissantes des Balkans.

Le fracas et la puissance de feu des canons pouvaient être entendus à des centaines de kilomètres à la ronde. Douze jours plus tard, le 16 juillet, d’énormes brèches apparurent dans les murs de cette forteresse autrefois imprenable. C’est alors qu’arriva l’armée de János Hunyadi, descendant le Danube sur des navires de fortune. Capistrano et son armée marchaient à leurs côtés par voie terrestre. En apercevant la misérable flotte chrétienne s’approchant de leurs magnifiques galions, dont certains étaient attachés l’un à l’autre afin de constituer un vaste barrage sur le fleuve, les Turcs se moquèrent des chrétiens, tout en se préparant à l’attaque.

Au cri de « Jésus ! Jésus ! » la flotte chrétienne percuta les navires ottomans enchaînés les uns aux autres.

Une terrible bataille fluviale s’ensuivit pendant cinq heures et le Danube se colora de rouge sang. Les lourdes chaînes, qui reliaient les bateaux ottomans finirent par se briser et la flotte chrétienne parvint à franchir le barrage et à renforcer la défense de la ville, en mauvaise posture. Toutefois, ce qui fut une offensive spectaculaire pour l’armée chrétienne ne représenta qu’une simple égratignure pour la puissante armée musulmane. Ce même jour, les canons ottomans, devenus les instruments de la colère et de la vengeance du sultan, firent tomber sur Belgrade une pluie de boulets, qui ébranla la ville jusque dans ses fondements.

 

Pendant une semaine, les canons continuèrent à tirer sans relâche, jusqu’à ce que la plupart des remparts de la forteresse s’effondrèrent. Puis, à l’aube du 21 juillet, le battement incessant des tambours annonçant l’assaut final se fit entendre à des kilomètres à la ronde. Des foules de mahométans se précipitèrent vers la forteresse en ruine aux cris de guerre « Allah akbar ! Allah akbar ! ». Des milliers d’Ottomans s’entassèrent joyeusement entre les murs en ruine de la citadelle, fiers de leur victoire, mais ils vendirent la peau de l’ours avant de l’avoir tué. En fin stratège, Jean Hunyadi leur avait tendu un piège. Au signal donné par le son perçant des cornes, Jean et ses hommes sortirent en trombe de la citadelle, tandis que l’armée de Croisés de Capistrano, qui étaient demeurés cachés, surgirent au-dessus des murs derrière les Turcs. Les musulmans furent pris entre deux feux.

Une lutte terrible s’ensuivit. Supérieurs en nombre et armés jusqu’aux dents, les Turcs étaient avantagés, comparés à leurs ennemis, inférieurs en nombre et peu armés. Une mêlée au corps à corps se déroula dans les rues. Toutefois, le combat le plus acharné, sous le commandement de Jean Hunyadi en personne, se déroula sur le pont étroit, qui reliait la citadelle à la ville, et sur les bastions, défendus par les Croisés de Capistrano, amenés en toute hâte sur des radeaux par le fleuve.

Au lever du soleil, plus aucun cri ou hurlement ne se fit entendre. Une fois la fumée dissipée, la lumière du jour révéla un spectacle atroce.

A l’intérieur comme à l’extérieur de la ville, des blessés agonisaient, d’innombrables cadavres de musulmans calcinés gisaient dans les fossés et tout l’espace entre les murs extérieurs et la citadelle était rempli de leurs corps carbonisés. Des milliers d’entre eux avaient péri. La garde du corps du sultan constitué de janissaires était quasiment anéantie.

(Les janissaires étaient des enfants des Balkans de 10-12 ans, 
nés chrétiens, enlevés à leurs familles, réduits au statut d’esclaves, 
éduqués à la dure, dans la foi musulmane et l’obéissance au sultan.

Le corps des janissaires fut créé en 1334 par Orkhan, le fils d'Osman 1er,
 qui donna son nom à la dynastie ottomane. Orkhan eut l'idée de recruter
 ses fantassins parmi les enfants des chrétiens vaincus et soumis par
 les Turcs.

Enrôlés dans l’armée musulmane, ils constituaient les unités d’élite de 
l’infanterie formant l’armée personnelle et la garde prétorienne du sultan.
Le nom de « janissaire » est une déformation du turc Yeniçeri 
qui signifie « nouvelle milice ». Grâce à ces fantassins disciplinés,
 voire fanatiques, experts dans le maniement du sabre et du mousquet,
 reconnaissables à leur bonnet de feutre blanc, les sultans turcs purent
 s'emparer en quelques décennies de la péninsule des Balkans et quasiment 
de toute la rive sud de la Méditerranée)

Ainsi, après un combat de vingt heures, l’armée chrétienne put à nouveau respirer

librement

Les pertes humaines musulmanes ne représentaient hélas qu’une égratignure pour la gargantuesque armée ottomane, qui encerclait toujours la ville.

 

Un autre assaut était attendu. Hunyadi ordonna à chacun de rester à son poste, sous peine de mort, « de peur que la gloire du jour ne se transformât en confusion. »

Toutefois, le 22 juillet à midi, une escarmouche non autorisée entre les Croisés et les djihadistes ottomans incita les premiers à sortir de Belgrade et à livrer bataille aux Turcs. Voyant que les dés étaient jetés, Hunyadi et ses hommes se précipitèrent à leur secours. Vers 18 heures, toute l’armée chrétienne se battait à l’extérieur des murs en ruine de Belgrade.

Dans ce chaos, le sultan Mehmet II fut aperçu en train de combattre. Cependant, les Turcs composant son armée, partis au combat avec la certitude d’une victoire facile, étaient démoralisés. Quand les fougueux chrétiens parvinrent à capturer plusieurs canons ottomans et tirèrent à leur tour contre les soldats ennemis, la démoralisation se transforma en panique et les Turcs, par dizaines de milliers, prirent la fuite. Parmi les fuyards se trouvait le sultan Mehmet II, blessé, « l’écume de la rage à la bouche » laissant derrière lui les corps de 50.000 soldats turcs devant les murs en ruine de Belgrade.

Ce fut sans doute la pire défaite subie par Mehmet le Conquérant au cours de sa longue carrière de djihadiste terroriste, tueur de chrétiens.

La victoire de Belgrade eut un grand retentissement en Occident. Pendant le siège, le Pape Callixte III ordonna à toutes les églises chrétiennes de faire sonner les cloches chaque jour à midi, afin d’appeler les fidèles à prier pour les défenseurs de la ville. Toutefois, dans de nombreux pays (comme en Angleterre et en Espagne) la nouvelle de la victoire chrétienne arriva avant l’ordre papal et toutes les cloches des églises sonnèrent joyeusement pour annoncer la bonne nouvelle. Le Pape Callixte III n’annula pas son ordre et depuis les cloches des églises chrétiennes sonnent à midi, afin de commémorer la victoire d’un petit groupe de chrétiens courageux, la foi en Christ chevillée au corps, face à une puissante armée ottomane, déterminée à les anéantir. Cette tradition instaurée par le Pape Calixte III se perpétue encore de nos jours, y compris dans les églises protestantes, même si des chrétiens de toute confession ont oublié ou sont demeurés dans l’ignorance de sa signification.

Malheureusement, la joie des deux héros de cette grande victoire fut de courte durée : Janos Hunyadi décéda le 11 août 1456, et Jean de Capistrano s’éteignit trois mois plus tard, épuisé de fatigue au couvent d’Ujlak, sur la rive du Danube, alors dans le royaume de Hongrie.

Avant d’exhaler son dernier soupir, Jean de Capistrano prononça ces paroles du Nunc dimittis :

« C’est maintenant, Seigneur, que Vous laisserez mourir en paix Votre serviteur. »

Nunc dimittis, également appelé le cantique de Syméon, est un bref chant d’action de grâces, qui exprime la gratitude, la paix et l’espérance.

« Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur

S’en aller en paix, selon ta parole.

Car mes yeux ont vu ton salut,

Salut que tu as préparé devant tous les peuples,

Lumière pour éclairer les nations,

Et gloire d’Israël, ton peuple. »

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit

Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles

Amen.»

(Luc 2:29-32)

«…de même que le soleil se lève pour le monde dans les hauteurs de Dieu, que la lumière du clerc brille devant les hommes afin qu’en voyant ce que font de bien ces serviteurs de Dieu, les hommes rendent gloire au Père qui est aux cieux… »

(Miroir des Clercs – Saint-Jean de Capistrano)

L’un des fils de Jean Hunyadi sera élu roi de Hongrie sous le nom de Matthias Ier Corvin, le 24 janvier 1458. Il poursuivra son œuvre en défendant l’indépendance du pays face aux Ottomans et aux Autrichiens.

La petite armée chrétienne parvint à vaincre la puissante armée ottomane grâce au courage et à la foi en Dieu de János Hunyadi et de Jean de Capistrano, foi et courage qu’ils transmirent à leurs troupes. Cette Foi et ce Courage qui aujourd’hui manquent cruellement à l’Occident chrétien, pourtant confronté au même péril musulman qu’autrefois, même si ce dernier se présente de nos jours, sous la forme d’un loup déguisé en agneau.

 « Quand une culture peu sûre d’elle, malléable et relativiste, rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes et surtout religieuses, c’est généralement la première qui change pour s’adapter à la seconde, car elle a perdu les moyens de réagir. Il n’y que le nationalisme qui pourra vous sauver. »

« Une culture religieuse forte et un système contractuel basé sur la tolérance sont difficiles à concilier parce que, dans une telle rencontre, c’est toujours le côté qui ne veut pas négocier qui a l’avantage. Une religion qui ne doute pas de soi et qui prétend structurer toute l’organisation sociale mondiale, comme l’islam, n’est pas prête à transiger. » extraits du livre de Christopher Caldwell, journaliste américain, intitulé : « Une révolution sous nos yeux. Comment l’islam va transformer la France et l’Europe. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

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