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5 octobre 2025 7 05 /10 /octobre /2025 00:02
Quels sont les différents types de stress ?

Il y a ceux qui en souffrent occasionnellement et il y a ceux qui souffrent des effets du stress toute leur vie. Connaître les différentes typologies de cette dimension psychologique nous permettra de créer des stratégies thérapeutiques plus performantes. Nous en parlons ici.

Douleurs musculaires, insomnies, migraines, problèmes de concentration… Il existe différents types de stress et connaître chacun d’eux nous permettra de mieux les gérer. Ainsi, et s’il est vrai que parfois nous éprouvons toutes ces sensations physiques et psychologiques en même temps, chacune d’elles a un élément déclencheur spécifique.

Cette condition psychologique touche de plus en plus de personnes. Le problème survient lorsque nous ne la gérons pas efficacement. Lorsque nous traînons le stress pendant des semaines, des mois (et même des années), l’impact sur la santé est immense.

Nous disposons d’une abondante littérature scientifique qui nous avertit du risque de stress chronique sur la santé cardiovasculaire. En exemple, une recherche comme celle menée à l’Université de La Joya (Californie) par le Dr Joel Dismale souligne le fait que le motif de nombreuses consultations médicales n’est autre que le stress.

Nombreuses sont les personnes qui souhaitent soulager ce mal de tête, cette pression dans la poitrine, ces problèmes de sommeil… Si ces maux deviennent chroniques, la santé cardiovasculaire peut prendre cher. Cela met en évidence la nécessité d’être beaucoup plus sensible à cette réalité.

Un homme en proie au stress.

 

Quels sont les différents types de stress ?

Nous nous sentons souvent stressés dans la vie de tous les jours. Cette expérience désagréable a des effets sur le corps. Mais il ne faut pas oublier ce point : le stress est une réponse normale à des situations “anormales”.

En d’autres termes, les humains, comme les autres animaux, ont besoin de cette activation psychophysiologique pour pouvoir répondre aux menaces, aux dangers et aux changements de l’environnement. Les hormones du stress, comme l’adrénaline et le cortisol, facilitent l’activation de tels changements qui nous permettent de résoudre des problèmes.

Toutefois, le stress cesse d’être utile lorsqu’il se transforme en “détresse”. Il s’agit de ce stress négatif qui nous déséquilibre et qui peut nous suivre pendant de longues périodes. Connaître les différents types de stress nous permettra de mieux comprendre les situations de ce type.

Le stress aigu, l’un des différents types de stress

Le stress aigu a tendance à être bref. C’est aussi le plus courant. Les problèmes au travail, une forte dispute avec quelqu’un, un rendez-vous médical qui inquiète, être victime d’un vol ou témoin d’un accident sont quelques exemples de cette typologie.

Ce stress se caractérise essentiellement par cette concentration mentale sur l’événement négatif ou difficile. Pour son diagnostic, nous pouvons suivre les critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) :

  • Symptômes d’intrusion. La personne ne peut cesser de penser à son inquiétude. Petit à petit, cette inquiétude perd tout de même en intensité.
  • Symptômes associés à l’état d’esprit. Angoisse, peur, agitation…
  • Symptômes d’excitation. Maux de tête, troubles du sommeil et de la concentration, difficulté à prendre des décisions…

La thérapie cognitivo-comportementale facilite les progrès chez la plupart des patients concernés par ce stress. C’est aussi le cas des stratégies de restructuration cognitive, des techniques de relaxation ou de l’exposition imaginaire.

Stress épisodique aigu ou personnalité sujette aux crises

Le stress aigu épisodique est lié à un profil de personnalité très spécifique. On se réfère à la personnalité de type A que les cardiologues américains Meyer Friedman et Raymond Rosenman ont définie dans les années 1950. Ces personnes se définissent avant tout par un comportement très compétitif.

Ce type de stress crée un état psychologique de forte usure qui va et vient. Il disparaît pendant quelques mois, puis refait surface. Ses principales caractéristiques sont les suivantes :

  • Ces personnes ont tendance à connaître la colère ou l’irritabilité, l’impatience, un tempérament de feu, une tension constante. Dans leur esprit, il y a un sentiment d’urgence.
  • La personnalité de type A est très exigeante et souffre de détresse cognitive. Elle ressent mille stimuli en même temps. Mais vivre des mois avec ce niveau d’excitation entraîne des problèmes de mémoire et une fatigue mentale.
  • Les relations interpersonnelles sont toujours problématiques.
  • Ces personnes souffrent d’inconfort musculaire, de maux de tête, de maux de dos, des mâchoires, de troubles de l’estomac et de l’intestin…
  • Le stress épisodique récurrent favorise le développement de problèmes cardiovasculaires.
Une femme en proie au stress.

 

Stress chronique ou souffrance qui ne varie pas

Avoir passé de nombreuses années dans un environnement de travail dangereux… Souffrir d’une enfance traumatisante… Perdre un être cher et ne pas se remettre de cette perte… Être endetté… Faire partie d’un environnement familial marqué par les conflits, des revendications, des critiques…

Ces situations et bien d’autres donnent lieu au stress chronique, l’une des conditions psychologiques les plus gênantes et épuisantes à tous les niveaux. Il se caractérise par une souffrance constante et un sentiment inconfort.

  • Ce stress peut être associé à d’autres problèmes psychologiques, comme la dépression.
  • Les personnes qui en souffrent font preuve d’insécurité et d’impuissance. Elles sentent que peu importe ce qu’elles font, leur réalité ne changera pas.
  • Elles souffrent d’insomnie, de fatigue, de problèmes digestifs, d’inconfort musculaire, de tachycardie, de problèmes de concentration, etc.

L’approche thérapeutique de ces patients implique toujours des soins individualisés pour répondre à chaque particularité et besoin. Les techniques suivantes sont les plus appropriées :

  • Comprendre ce qu’est le stress.
  • Stratégies de gestion émotionnelle.
  • Techniques de désactivation physiologique (respiration diaphragmatique, relaxation musculaire progressive et imagination thématique, par exemple).
  • Restructuration cognitive.
  • Techniques d’affirmation de soi.
  • Techniques pour résoudre les problèmes et surmonter les moments difficiles et les moments de stress.

En somme, chacune de ces variantes du stress bénéficie d’un traitement. Le plus important dans tous les cas est de solliciter une aide professionnelle au plus tôt pour éviter que cette souffrance dure dans le temps.

Source: https://nospensees.fr/quels-sont-les-differents-types-de-stress/

 

 

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3 septembre 2025 3 03 /09 /septembre /2025 10:37
Comment savoir quand faire confiance à l’intuition ?

Savez-vous quand écouter votre intuition ? Il y a une région dans le cerveau qui est responsable de ce que nous appelons les intuitions, et elle est très puissante. Où se situe-t-elle ?

L’effervescence de la vie quotidienne peut rendre difficile la réalisation de tout type d’orientation spirituelle. Quand on planifie tout ce qu’on va faire dans la journée, il est difficile d’écouter l’intuition quand elle nous parle.

Pour Platon, l’intuition était la fonction la plus élevée de l’intelligence. Un moyen d’obtenir des connaissances autre que par l’observation, l’expérience, l’inférence ou la raison.

Mais qu’est-ce que l’intuition exactement et comment savoir quand lui faire confiance ? L’Académie royale espagnole (RAE) définit le terme intuition comme “la capacité de connaître, de comprendre ou de percevoir quelque chose de manière claire et immédiate, sans l’intervention de la raison.”

Peut-être que la meilleure façon de commencer à travailler sur notre intuition est de nous poser les deux questions suivantes : Suis-je heureux ? Suis-je satisfait ? Répondre à ces deux questions peut nous permettre de procéder aux changements nécessaires de manière sincère et claire.

La première étude psychologique de l’intuition est celle du psychiatre suisse Carl Jung, qui associait la dimension de l’intuition à la personnalité. Il a fait valoir que les personnes disposant de cette ressource sont plus susceptibles de laisser leurs propres pensées dominer leur expérience.

Plutôt que d’adopter une approche “ascendante” de la vie, dans laquelle les données orientent leurs décisions, elles laissent leurs propres pensées et sentiments prendre le dessus, ayant ainsi recours à une approche “descendante”. Approfondissons le sujet.

“Une femme sait par intuition ou instinct ce qui est le mieux pour elle-même.”

-Marilyn Monroe-

Un papillon sur une main.

 

Où vit l’intuition dans notre cerveau ?

Comme l’a souligné une équipe d’experts de l’Université de l’Iowa dans cette enquête, l’ “axe de l’intuition” se trouve dans le cortex préfrontal. Il est intéressant de noter qu’il existe de nombreuses représentations culturelles ayant indiqué avec précision la zone où se situait l’intuition.

Par exemple, dans les bandes dessinées et les films X-Men, le professeur X invoque ses pouvoirs psychiques en posant ses doigts sur ses tempes tout en fermant les yeux. Puis, du centre de son front, jaillissent des ondes d’énergie qui brillent dans toutes les directions. L’axe de l’intuition se trouve précisément là, au centre même du front.

La même étude mentionne qu’être très intelligent est la clé du succès. Or, dans de nombreux cas, cette prémisse n’est pas remplie : même les personnes avec un QI très élevé ont également tendance à rencontrer des problèmes ou des blocages à l’heure de prendre des décisions.

Rejeter l’intuition, en particulier lorsque la quantité d’informations est si volumineuse qu’il est impossible de la traiter de manière analytique et consciente, c’est renoncer au meilleur outil dont nous disposons pour gérer ces situations. Sans elle, nous sommes plus crédules, plus vulnérables à la publicité et avons plus de difficulté à apprendre de nos erreurs.

“Ne vous excusez jamais d’avoir fait confiance à votre intuition. Votre cerveau peut vous faire des tours, votre cœur peut être aveuglé, mais votre instinct a toujours raison.”

-Anonyme-

La méditation comme chemin vers la véritable intuition

Apprendre à faire confiance à notre intuition implique définitivement de l’engagement et du dévouement afin de créer une nouvelle habitude. Mais le processus est plus facile qu’on ne le pense. Il est aussi très gratifiant. L’intuition est une sorte de conjecture émotionnelle ou de pressentiment, que nous pouvons aiguiser via quelques techniques simples.

Pour Allan Wallace, un auteur bouddhiste tibétain, nous pouvons développer notre intuition en nous appuyant sur la méditation. Une technique fondamentale qui nous aide à concentrer et à calmer l’esprit, favorisant ainsi l’élimination des pensées résiduelles qui entravent la faculté intuitive d’origine.

Une femme en train de méditer.

 

Quel rôle joue la méditation ?

La méditation n’est rien de plus qu’un entraînement de l’esprit qui nous offre une plus grande liberté émotionnelle. Elle nous permet de nous connecter à l’environnement. Cette technique détend et nous permet ainsi d’atteindre un état où règne une plus grande clarté mentale, un état qui nous permet de prendre de meilleures décisions.

Les neuropsychologues de l’Université Wake Forest ont conclu, eux, que les méditants augmentent considérablement leur activité cérébrale par cette activité. Ou, techniquement parlant, l’interconnectivité du cortex préfrontal, la région du cerveau responsable de la prise de décisions, entre autres.

Ces résultats ont montré que la méditation nous relie directement à notre connaissance intérieure, ce sens ultra-puissant, mais insaisissable. Grâce à cette activité, nous pouvons aiguiser notre intuition et ainsi avoir des relations de qualité, une meilleure situation de travail ou même une meilleure santé.

“L’intuition est une chose très puissante, plus puissante que l’intellect, à mon avis.”

– Steve Jobs-

Source: https://nospensees.fr/comment-savoir-quand-faire-confiance-a-l-intuition/

 

 

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23 juillet 2025 3 23 /07 /juillet /2025 00:17
Le trac et la peur de l’échec : que faire ?

Qu’est-ce que le trac et la peur de l’échec ? Quand apparaissent-ils ? Que puis-je faire si je suis paralysé par la peur ? Dans cet article, nous vous le disons !

Le trac et la peur de l’échec nous affligent tous de manière générale. Ce sont des sensations normales que l’on éprouve dans des situations où l’on est exposé à l’évaluation des autres.  Ils sont normalement liés, car l’un des déclencheurs de l’anxiété dans ce type de situation est le jugement que les autres portent sur un certain comportement (anxiété d’évaluation).

Bien que ces craintes soient normales, lorsqu’elles deviennent très intenses, elles peuvent limiter la vie de l’individu et lui faire renoncer à de précieuses opportunités, par exemple. Cet article propose une description de leurs caractéristiques, des symptômes associés et se termine par une série de recommandations pour faire face à ces peurs.

Une femme qui a le trac.

 

Les caractéristiques du trac

Le problème du trac se manifeste lorsqu’il limite les possibilités de l’individu, finissant par produire un inconfort important. Il est observé lorsque la personne abandonne des activités ou retarde certains événements en raison du trac.

Vouloir contrôler ce type de sensation est souvent la véritable cause du problème. Parmi çes symptômes du trac, les suivants se distinguent :

  • Tremblement des extrémités
  • Bouche sèche
  • Transpiration excessive
  • Gorge nouée
  • Pression dans la poitrine et l’estomac
  • Tachycardie
  • Vertiges
  • Sentiment d’irréalité
  • Peur de perdre le contrôle de la situation
  • Peur de l’échec et de la valorisation des autres

Le trac et la peur de l’échec

Il est courant, voire sain, que l’évaluation ou la perception de l’évaluation génère en nous une certaine activation. Dans le trac, cette activation est si intense qu’elle peut nuire à la performance d’une personne ou même arrêter ou empêcher l’exposition ou la performance. D’autre part, l’exigence est souvent à l’origine de cette peur.

Dans d’autres situations, l’anticipation de l’échec amène la personne à mettre en place une série de mesures pour éliminer ou éviter des sensations internes qui, en principe, sont normales. Ces tentatives d’élimination de ces symptômes les font devenir plus importants.

Ainsi, les sensations à éliminer peuvent en venir à monopoliser l’essentiel de l’attention de l’individu, laissant l’exposition en arrière-plan. Voyons comment y remédier.

Que pouvons-nous faire une fois que le trac et la peur de l’échec apparaissent ?

Il faut souligner que le trac est une peur qui se manifeste chez tous les individus. Même chez ceux qui ont le plus d’expérience dans la réalisation d’expositions devant un public), quelle que soit l’activité.

Parfois, nous avons tendance à regarder les discours de personnes qui ont relativement bien réussi, en pensant qu’elles n’ont pas à faire face à des peurs ou à des insécurités. Cependant, la seule différence est souvent qu’ils ne voient pas la situation à partir des symptômes mais au-delà des symptômes.

Si ces symptômes vous accompagnent, c’est probablement parce que la situation est importante pour vous. Jusqu’où allez-vous laisser les symptômes prendre le dessus et que pouvez-vous faire pour vous en éloigner ?

Un homme qui a le trac.

 

Les recommandations à prendre en compte
  • Faites des répétitions où vous pouvez vous enregistrer en train de faire l’activité qu’on vous demande de faire en public (danser, jouer d’un instrument, parler d’un certain sujet, défendre un projet, etc.)
    • Le fait de vous voir/écouter implique que peu à peu vous faites de petites expositions aux circonstances qui peuvent générer la peur en vous. Dans les enregistrements, vous pouvez délibérément faire des erreurs pour voir à quel point elles peuvent ternir votre performance.
  • Jouez le jeu. Quelles autres choses dans votre vie quotidienne vous donnent des symptômes similaires à ceux que vous avez lorsque vous êtes exposé en public ?
    • Que faites-vous habituellement ? Que vous disent ces symptômes que vous ne pouvez pas faire ? quel est le seul petit pas que vous pouvez faire pour changer la situation ?
  • Observez les symptômes comme si vous étiez un scientifique sur le point de faire une découverte. Les techniques de pleine conscience peuvent vous aider à examiner de plus près les symptômes afin de mieux les connaître et de prendre de la distance par rapport à eux, sans que les symptômes de malaise ne dominent la situation.

Le trac et la peur de l’échec s’accompagnent de certaines sensations qui peuvent être désagréables. Ces sensations peuvent même paralyser la personne ou être perçues par elle comme un obstacle insurmontable.

Cependant, comme nous l’avons vu, les stratégies d’adaptation que nous choisissons peuvent alimenter notre propre peur. Surtout si nous nous concentrons sur la censure des pensées ou si nous évitons de nous exposer.

Source: https://nospensees.fr/le-trac-et-la-peur-de-lechec-que-faire/

 

 

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5 juillet 2025 6 05 /07 /juillet /2025 03:44
Noradrénaline, une molécule clé pour les émotions

Lorsque vous vous fixez un objectif concret et que vous êtes motivé pour l’atteindre, une molécule favorise cette concentration émotionnelle et attentionnelle : la noradrénaline. Découvrez les processus dans lesquels on la retrouve.

Donner un coup de volant pour éviter un accident. Rassembler nos esprits pour ce test demain. Être attiré par quelqu’un. Passer un moment d’anxiété marquée due à la pression du travail… Ces situations et d’autres si courantes dans la vie sont médiées par une molécule décisive et fondamentale du système nerveux : la noradrénaline.

Comme nous le savons bien, chaque aspect du comportement et des émotions est orchestré par cet univers chimique fascinant que sont les hormones et les neurotransmetteurs. Toute réaction consciente ou inconsciente est médiée par la dopamine, la sérotonine, les endorphines, l’acétylcholine, le GABA, etc.

Ces substances chimiques créées par le corps émettent des signaux entre les neurones pour remplir diverses fonctions. Un niveau élevé ou faible de l’un de ces produits chimiques signifie, comme on peut l’imaginer, que nous vivons des changements.

Cela peut modifier notre humeur, nous rendre plus fatigués ou nous faire vivre des niveaux de stress élevés. La noradrénaline est l’une des molécules les plus critiques de l’organisme. Découvrons-la ensemble.

La formule chimique de la norédraline.

 

La noradrénaline : caractéristiques et fonctions

La noradrénaline ou norépinéphrine est une catécholamine qui possède un grand nombre de fonctions physiologiques et homéostatiques. Elle agit comme une hormone et aussi comme un neurotransmetteur.

Au niveau structurel, elle est très similaire à l’épinéphrine, un autre type de catécholamine. Ajoutée à d’autres substances clés telles que la dopamine et l’adrénaline, elles deviennent les éléments présents dans les réactions associées à la survie, telles que l’action ou la fuite.

Il faut également noter que la noradrénaline est l’une des molécules les plus importantes dans la transmission des messages entre les neurones et, surtout, dans les processus situés dans le système nerveux parasympathique (qui contrôle les fonctions et les actes involontaires). Cette substance peut être produite dans deux zones du corps.

D’une part, dans la moelle surrénale, étant libérée plus tard dans la circulation sanguine et orchestrant ainsi une série de changements et de processus très spécifiques en agissant comme une hormone. D’autre part, elle peut être synthétisée dans le locus coeruleus ou noyau bleu, une zone du cerveau reliée notamment au système limbique, au thalamus et à l’hypothalamus.

En outre, il est important de savoir que la noradrénaline est l’un des 12 principaux neurotransmetteurs. Ses fonctions ont donc un grand impact sur le corps, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Analysons cela ensemble.

Quand notre cœur s’accélère

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles notre cœur bat la chamade. A cause de nos nerfs, à cause de quelque chose qui nous effraie et nous met en alerte, parce qu’il y a une dimension qui nous émeut, etc. Lorsque notre rythme cardiaque s’accélère, c’est la noradrénaline qui agit comme médiateur de cette activation.

La force dans les muscles pour pouvoir réagir

Comme nous l’avons souligné, cette molécule joue un rôle clé dans les processus de survie. Elle nous aide à réagir et à nous défendre contre les menaces. Ainsi, l’une de ses fonctions les plus importantes est de transporter un plus grand apport de sang vers les tissus des muscles afin de répondre à toutes ces situations.

La motivation pour atteindre les objectifs

La noradrénaline est le carburant qui nous permet d’avoir des objectifs et nous motive à les atteindre. Ce neurotransmetteur ajouté à la dopamine favorise des fonctions essentielles telles que l’apprentissage, la mémoire à court et long terme et cette agréable sensation de bien-être lorsque nous réalisons quelque chose qui nous plaît (sentiment de récompense).

Noradrénaline et capacité d’attention

Daniel Goleman a expliqué dans son livre Focus que l’attention est comme un muscle qu’il faut entraîner. Grâce à elle, nous dirigeons toute notre énergie et nos ressources vers un objectif et quelque chose comme cela est incroyablement bénéfique.

Non seulement nous sommes plus productifs, mais nous modelons aussi un esprit plus attentif et plus alerte. Le neurotransmetteur qui sert de médiateur dans ce processus est la noradrénaline.

Le désir sexuel

Nous savons que le désir sexuel, comme l’attraction, est orchestré par tout un courant de neurotransmetteurs. L’amour, comme la passion et l’attraction sexuelle, est une chimie pure et l’un des composants qu’elle intègre dans cette formule est cette molécule polyvalente.

Une femme triste qui se regarde dans le miroir.

 

Les altérations de la noradrénaline

Il existe divers états psychologiques et conditions émotionnelles dans lesquels la noradrénaline présente certaines altérations (niveaux plus ou moins élevés). En fait, lors de la conception de médicaments psychotropes tels que certains antidépresseurs, ce neurotransmetteur est pris en compte.

C’est pourquoi on trouve, par exemple, les doubles inhibiteurs du recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, très efficaces pour traiter divers troubles dépressifs. Voyons maintenant quelles altérations peuvent survenir lorsque la noradrénaline varie sa présence dans l’organisme.

  • Dépression. Des études telles que celle menée à l’Institut national de psychiatrie Ramon de la Fuente au Mexique nous indiquent qu’une diminution de la production et du métabolisme de la noradrénaline peut favoriser le développement de la dépression.
  • Anxiété et stress. Il est important de noter que la noradrénaline, comme le cortisol, est la principale hormone qui intervient dans les processus de stress.
    • De plus, lorsque cette situation se prolonge dans le temps, la réponse neurophysiologique à l’anxiété est déjà activée : tachycardie, dilatation de la pupille, augmentation de la glycémie… Lors des crises de panique, par exemple, les taux de noradrénaline sont très élevés.
  • TDAH et noradrénaline. Les enfants et les adultes souffrant de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité présentent une anomalie de ce neurotransmetteur. Il y a un déficit dans la libération de la dopamine et de la noradrénaline et un niveau élevé de recapture de ces substances.

Pour conclure, il est fascinant de voir comment ce type de molécules s’articulent et interviennent dans des processus infinis. Tant dans celles qui nous accompagnent vers l’accomplissement et le bien-être que dans celles qui nous amènent dans des états un peu plus compliqués.

Dans tous les cas, il est entre nos mains de les réguler… Soit avec de nouvelles stratégies d’adaptation, soit avec des ressources pharmacologiques.

Source: https://nospensees.fr/noradrenaline-une-molecule-cle-pour-les-emotions/

 

 

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14 juin 2025 6 14 /06 /juin /2025 23:44
Découvrez 8 rêves curieux et leur signification

Tout ce dont nous rêvons a-t-il un sens ? Les rêves ont-ils la même signification pour tout le monde ? Que dit la psychologie à ce sujet ? Découvrez ici les réponses à ces questions et à d’autres.

Le monde des rêves est aussi fascinant qu’inconnu. Tout le monde ne croit pas que les rêves ont un sens ou qu’ils portent un message. Cependant, la littérature sur eux se développe et beaucoup cachent un symbolisme et une histoire. Nous vous présentons ici 8 rêves curieux et leur signification décrits par certains guides du monde des rêves.

Dans le domaine de la psychologie, Freud a été parmi les premiers à tenter d’interpréter le monde des rêves via des techniques comme la libre association (faire des associations entre les éléments du rêve et sa vie). Selon Freud, le rêve en soi n’est pas si important, c’est l’interprétation de chacun des éléments du rêve qui importe.

Ainsi, tout ce dont nous rêvons a un sens pour notre psyché. De plus, depuis la perspective de la psychanalyse, les rêves cachent des désirs refoulés, des peurs cachées et d’autres types d’éléments présents dans notre vie et dans notre esprit.

De nombreuses émotions et pensées canalisées sont présentes dans nos rêves. Ces émotions et pensées ne parviennent pas à s’exprimer pendant l’éveil. Découvrez-en un peu plus sur le curieux monde des rêves !

“L’existence serait intolérable s’il n’y avait pas de rêves.”

–Anatole France–

Une femme en train de rêver.

 

Quelques rêves curieux et leur signification

Que signifie rêver de tomber amoureux ? Et rêver que nous mangeons ? Découvrez ci-après quelques rêves curieux et leur signification, tous tirés de deux livres : The Great Dream Book (2006) d’Anna Monteschi et Interpretación de los sueños (Interprétation des rêves) (2004) de Luis Trujillo.

Des billets de différents types, l’un des rêves curieux

On peut rêver de billets de toutes sortes. D’après The Great Book of Dreams (2006) d’Anna Monteschi, si vous rêvez d’un billet de cinéma ou de théâtre, le message serait le suivant : “le divertissement fatigue les introvertis”.

Rêver d’un billet de loterie est lié à la chance et est une mise en garde contre le fait d’en vouloir trop. S’il s’agit d’un billet de train, cela suggère que vous devriez peut-être mettre en œuvre l’initiative, car de petits changements l’exigent également.

Rêver d’un billet de train est lié à des sacrifices qui pourraient améliorer votre situation actuelle. Enfin, être à court de factures suggère que, même si jusqu’à présent tout a été facile, vous devrez bientôt payer tout ce que vous avez.

Manger ou boire

Rêver de manger est lié au besoin de nouveaux stimuli. Si c’est à midi, c’est lié à de bonnes relations sociales.

Si ce sont des animaux vivants, c’est un symbole d’agressivité. Manger de la viande est synonyme de sécurité et de maturité. Manger du poisson signifie que vous recevrez bientôt de nouvelles nouvelles. Si ce sont des cendres, cela signifie que vous avez tendance à vous punir inutilement.

Si la nourriture est agréable, cela signifie que vous êtes ouvert à de nouvelles expériences. En revanche, si elle est désagréable, vous rejetez toute possibilité d’ouverture.

Si vous rêvez de plats préparés, cela dénote la confiance en votre propre force. En revanche si vous rêvez de légumes, cela veut sans doute que votre situation stable vous donne peu de satisfaction.

Rêver que l’on mange en compagnie de quelqu’un renvoie à désirs assouvis. Par ailleurs, rêver que nous mangeons seuls signifie que nous vivrons un isolement imprévu. Si c’est de la nourriture sucrée, vous pourriez avoir besoin d’affection. S’il s’agit de fruits, cela renvoie à des problèmes de santé. Si ce sont des feuilles, c’est lié à la connaissance d’une tromperie.

Rêver d’une station fait partie des rêves curieux

Rêver que nous sommes dans une gare renvoie à de graves problèmes causés par une indécision. Si nous accompagnons quelqu’un qui part, le rêve indique une connaissance approfondie d’une personne intéressante. Si vous rencontrez quelqu’un dans une gare, cela signifie que vous êtes à un moment important et déroutant de votre vie.

Une naissance

Rêver d’une naissance est lié à la chance et à l’amélioration de la vie. Toutefois, si la personne qui est née est aveugle et muette dans le rêve, cela indique de la malchance.

Être né enfant signifie que tous les soucis que vous aviez ont été oubliés depuis un certain temps. Si vous rêvez d’être né adulte, cela signifie que vous avez nié votre enfance.

Une poursuite

Encore un rêve assez courant… Ou plutôt, un cauchemar ? Rêver que nous sommes dans une poursuite signifie que nous croyons qu’on nous recherche de manière intéressée.

Si nous sommes celui qui poursuit quelque chose ou quelqu’un, c’est parce que nous voulons faire du tort à une personne, bien que sans raison. Si nous chassons un animal, cela signifie que nous agissons généralement par instinct.

Se soûler

Rêver que l’on se saoule est lié à l’excès d’impulsion que l’on a, un excès qui peut causer des dommages économiques à quelqu’un. Si nous le faisons avec des liqueurs, cela signifie une difficulté à contrôler ses actions. En revanche, si nous rêvons de vin, cela renvoie à un état actuel de désorientation dans notre vie et à un sentiment de culpabilité.

Un couple dans une ambiance romantique.

 

Tomber amoureux

Qui n’a jamais rêvé de tomber amoureux ? Ce rêve est lié au désir de vivre une histoire d’amour. Si nous rêvons que nous tombons amoureux de notre partenaire, cela signifie que la relation pourrait être durable. S’il s’agit d’un étranger, cela indique une envie de nouveauté. Et s’il s’agit d’un vieil ami, cela indique un besoin de sécurité.

Un lac

Dans le monde des rêves, le lac est un symbole positif, mais si on s’y baigne, cela est un présage de malchance. Si nous sommes sur ses rives, une période positive arrive en matière d’amitié et de travail.

Si nous y naviguons, des voyages tranquilles et sans importance se présenteront à nous. En revanche, si nous vivons dans le lac, cela symbolise le calme mais aussi le manque de stimuli dans notre vie.

Avez-vous fait l’un de ces rêves curieux ? Croyez-vous au sens des rêves ? Quoi qu’il en soit, pratiquement toutes les nuits, nous rêvons, même si nous ne nous en souvenons pas toujours. Si vous voulez un petit conseil pour ne pas oublier ce dont vous rêvez, décrivez-le par écrit dès votre réveil. Autrement, au fil de la journée, vous l’oublierez.

“La trace d’un rêve n’est pas moins réelle que celle d’une empreinte de pas.”

-Georges Duby-

Source: https://nospensees.fr/decouvrez-8-reves-curieux-et-leur-signification/

 

 

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30 mai 2025 5 30 /05 /mai /2025 08:37
Pensée informatique : qu’est-ce que c’est ?

Penser de manière computationnelle, c’est savoir résoudre les problèmes de manière plus innovante en tirant parti des nouvelles technologies pour apporter des réponses aux besoins de l’humanité dans un avenir de plus en plus complexe.

La pensée computationnelle ou pensée informatique est une manière de penser qui peut nous ouvrir de nombreuses portes à l’avenir. Savoir formuler des problèmes, organiser l’information de manière logique et penser de manière abstraite sont des processus de base qui formulent cette approche cognitive très précieuse.

Dans un monde de plus en plus complexe, nous devons sans aucun doute savoir faire face aux défis que nous présente l’environnement. Cela signifie-t-il apprendre à penser comme le font les machines ? Pas vraiment.

Ce type d’approche intègre également bon nombre de ces domaines que l’intelligence artificielle n’atteint pas ou ne gère pas pour le moment. Parce que le raisonnement informatique inclut aussi la pensée latérale : il est question de savoir gérer les variables émotionnelles et, surtout, comprendre le comportement humain.

Ainsi, au-delà du terme “informatique” qui résonne avec cet univers de logarithmes, de puces et de sous-programmes d’un ordinateur sophistiqué, ce courant cherche autre chose. Il est question de faire face à tous les problèmes qui pourraient se poser dans les années à venir en unissant technologie et humanité, besoins avec réponses, défis avec propositions innovantes.

Les éléments de la pensée informatique.

 

Pensée informatique : définition, caractéristiques et objectif

La pensée informatique trouve son origine dans les théories de Seymour Papert, pionnier dans le domaine de l’intelligence artificielle et inventeur du langage de programmation Logo en 1968. C’est lui qui a proposé dès 1995 la nécessité de reformuler l’éducation pour s’adapter à l’arrivée des ordinateurs, en formant des personnes à l’informatique.

Toutefois, si  le Dr Papert a jeté les bases de cette approche tout au long des années 1990, c’est la Dre Jeannette Wing qui a développé cette idée après sa mort. Cette ingénieure en informatique et ancienne vice-présidente de Microsoft explique dans ses travaux de recherche que la pensée computationnelle influencera tous les domaines d’activité.

Elle aussi insiste sur l’idée que cette nouvelle compétence doit être intégrée dans l’enseignement scolaire. C’est une compétence de plus en plus essentielle qui épousera n’importe quel domaine dans le futur. L’ingénierie, les sciences humaines, la science… Voyons donc en quoi consiste la pensée computationnelle.

C’est quoi exactement ?

La pensée informatique est un processus cognitif de haut niveau qui nous permet de penser scientifiquement lors de la résolution d’un problème. Par exemple, nous savons que les ordinateurs et les nouvelles technologies facilitent la vie en résolvant de multiples défis. Cependant, il est nécessaire de les devancer.

La Dre Jeannete Wing insiste sur le fait que nous devons comprendre comment les machines “pensent” afin d’améliorer leur fonctionnement à l’avenir. C’est savoir combiner des processus naturels avec des processus artificiels, notre intuition et notre pensée latérale avec ces processus cognitifs extraits de l’informatique.

Les caractéristiques de la pensée informatique

Cette perspective consiste à développer une série de fonctions exécutives qui, en réalité, nous utilisons déjà dans notre vie de tous les jours. Seulement, nous n’en sommes pas conscients et nous n’exploitons pas tout leur potentiel. Rien ne peut être plus enrichissant que d’apprendre à mieux penser. Nous résoudrions ainsi les défis quotidiens de manière plus innovante.

La pensée informatique est basée sur quatre axes de base. Ce sont les suivants :

  • Décomposition. Chaque problème est composé de petites parties qui peuvent être divisées pour mieux les comprendre.
  • Reconnaissance des schémas. Chaque phénomène, chaque expérience, stimulus, problème ou circonstance suit généralement un schéma interne et répond à un schéma que nous pouvons identifier.
  • Pensée abstraite. Ce type de raisonnement est propre à l’être humain. Grâce à lui, nous pouvons créer des idées originales ou encore plus intéressantes, prévoir des situations ou des scénarios pour savoir comment nous agirions dans ces circonstances.
  • Algorithmes. Un algorithme est un plan, un ensemble d’étapes ou de schémas qui nous permet de résoudre un problème étape par étape. Grâce à eux, nous avons réussi à développer une série d’instructions claires et simples pour affronter tous les carrefours.
Les étapes qui la définissent

En plus de connaître les dimensions qui définissent la pensée information, nous devons prendre en compte un autre aspect. Il est important de connaître la séquence qu’elle suit habituellement. Prenons note :

  • Analyse. Chaque point de départ pour résoudre un problème part toujours d’une analyse préliminaire approfondie.
  • Abstraction. La deuxième étape consiste à savoir comment formuler le problème. Qu’est-ce qui se passe ? Y a-t-il un modèle ? Quelle stratégie puis-je concevoir ? Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit des expériences passées ou liées à cette même situation ?
  • Expression de la solution ou de la proposition. Après la conception mentale de la stratégie à suivre, il est temps de l’appliquer, de la mettre à l’épreuve.
  • Évaluation. Après l’exécution, il est temps d’évaluer. Ai-je obtenu le résultat souhaité ou puis-je l’améliorer ?
  • Généralisation et transfert. En évaluant le succès obtenu, je peux utiliser ce que j’ai développé pour l’appliquer à d’autres domaines.
L'importance de la pensée informatique.

 

L’importance d’apprendre à penser

Daniel Kahneman, psychologue, lauréat du prix Nobel et l’un des penseurs les plus reconnus, souligne qu’aujourd’hui il y a beaucoup de gens qui prennent des décisions sans raisonner (par impulsion). Pire encore, ils votent sans savoir pour qui ils votent.

Rien ne peut être aussi décisif que d’apprendre aux nouvelles générations à penser. A avoir un regard critique sur les choses. Ou à savoir observer la réalité d’un point de vue plus analytique et réfléchi.

La pensée computationnelle est le moteur de l’avenir. Non seulement elle nous permettra de résoudre les problèmes de manière plus intelligente, mais elle nous permettra également de garder une longueur d’avance sur l’intelligence artificielle pour toujours mettre le monde de la technologie au service de l’humanité. Gardons cela à l’esprit.

Source: https://nospensees.fr/pensee-informatique-quest-ce-que-cest/

 

 

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26 avril 2025 6 26 /04 /avril /2025 04:02
Nouvelle relation : 5 clés qui vous aideront

Avant de commencer une nouvelle relation, apprenez à être seul. Ne cherchez pas un partenaire uniquement pour atténuer votre solitude, vos désirs et votre manque. Aimez depuis la liberté et la maturité.

Nous serions ravis d’avoir un manuel qui révèle les meilleures clés pour faire fonctionner une nouvelle relation. Celles qui nous permettent de laisser notre marque en amour et de ne pas échouer dans la tentative. Des conseils qui nous permettraient d’éviter toutes sortes de douleurs et de déceptions et de trouver la personne idéale avec qui partager un bonheur absolu.

Cependant, un tel manuel n’existe pas et quiconque essaie de nous le vendre a tort. Démarrer une relation nécessite souvent de prendre des risques, de se parachuter et de parier sur ce qui apparaît de manière inattendue et nous remplit d’illusions.

Parfois, nous nous trompons. D’autres fois, nous parvenons à construire une belle histoire qui, bien que brève, vaut la peine d’être vécue. Toutefois, la plupart d’entre nous aspirent à créer une relation stable et satisfaisante.

Existe-t-il donc des lignes directrices, des étapes ou des stratégies qui pourraient nous aider ? En effet, il y en a, mais ce sont des outils psychologiques qui ne sont pas destinés à nous aider à trouver la personne idéale.

La meilleure clé en matière émotionnelle passe par la connaissance de soi. Le développement personnel nous aide à mieux maîtriser l’art de l’amour.

“L’amour est un art et requiert discipline, concentration, patience, foi et le dépassement du narcissisme. Ce n’est pas un sentiment, c’est une pratique.”

–Erich Fromm–

Vivre une nouvelle relation.

 

5 clés avant de commencer une nouvelle relation

Le psychologue humaniste Carl Rogers a dit que le bonheur consiste à s’accepter tel que l’on est. Il n’y a pas de meilleur point de départ pour commencer l’aventure de l’amour. Car s’il y a quelque chose que nous savons de cette dimension, c’est qu’il survient souvent de façon inattendue, sans que nous l’attendions.

C’est pourquoi il convient d’y être préparé. Être qualifié dans ce domaine nous permettra non seulement de développer des relations plus matures et plus satisfaisantes, mais aussi d’acquérir des compétences de vie pour gagner en bien-être. Nous en parlons ci-après. Découvrez donc quelles sont les clés pour bien commencer une nouvelle relation.

1. Aimer sans ressentir le besoin : ne commencez pas une relation juste pour éviter d’être seul ou pour oublier votre ex

Vous avez rencontré quelqu’un d’intéressant, super. Vous vous êtes vus plusieurs fois et il y a de la chimie entre vous. Mais attention… Parfois nous avançons dans une relation juste pour avoir à nouveau une personne à nos côtés. Il se peut même que notre plus grand besoin soit d’oublier un ex qui nous a fait du mal, un passé très présent dans notre mémoire.

Soyons clairs à ce sujet, on ne remplace pas quelqu’un par quelqu’un, la douleur n’en sera que plus profonde au bout du compte. Agissons avec maturité et évitons d’initier des liens par simple besoin émotionnel et non par désir. L’envie doit être authentique : elle doit dépasser la peur de la solitude et les blessures non cicatrisées.

2. Maintenez votre indépendance, n’arrêtez pas d’explorer et de grandir

Développez-vous dans de multiples domaines, ne limitez pas votre croissance : apprenez, profitez, découvrez. Trouver un partenaire n’est pas le seul objectif que nous devrions avoir dans la vie.

Profitez de toutes les dimensions de votre quotidien et de toutes les possibilités que vous offre le monde. Chaque expérience nous permet d’acquérir des connaissances, des compétences, des ressources psychologiques et cette maturité émotionnelle qui nous permet d’être plus habile en amour.

3. Soyez authentique, sans filtre

L’une des clés avant de commencer une nouvelle relation est de clarifier ce que nous voulons et ce que nous ne sommes pas prêts à accepter. Si nous n’effectuons pas cet exercice de clarification, nous aurons nécessairement recours aux masques et aux demi-vérités.

Lorsque l’on rencontre quelqu’un, nous sommes tentés par l’envie de nous comporter comme l’autre aimerait que l’on se comporte. Il n’y a pas de pire erreur. Prétendre être quelqu’un d’autre est le meilleur moyen de créer une relation malsaine.

4. Réduisez les mandats familiaux et libérez-vous du poids de vos échecs émotionnels

Lorsque nous commençons une relation, nous réalisons parfois que nous sommes trois et non deux. Le troisième occupant d’un lien affectif peut être représenté par notre famille ou le poids de nos relations passées. Ainsi, avant de commencer une nouvelle relation, il faut gérer toutes ces dimensions.

Il est nécessaire de se libérer du fardeau psychologique des mandats familiaux, de ces parents qui continuent à s’immiscer dans nos vies et, surtout, dans nos relations. De même, il est également essentiel d’avoir tourné la page du passé. Loin de conditionner notre présent, le passé doit nous servir à acquérir de l’expérience.

Les clés pour une nouvelle relation heureuse.

 

5. Avant de commencer une nouvelle relation, demandez-vous ce que vous voulez vraiment

Que voulez-vous vraiment ? La question peut même paraître naïve, mais les réponses à cette question sont décisives.

Voulez-vous quelque chose de stable ou une relation jetable basée sur le sexe ? Cherchez-vous un partenaire exclusif ou faites-vous partie de ceux qui préfèrent une relation ouverte dans laquelle le polyamour n’est pas exclu ? Faites-vous partie de ceux qui préfèrent aller lentement et ne pas se précipiter ?

Toutes ces questions sont décisives, à la fois pour vous et pour l’autre personne. Être clair sur ce que nous voulons est aussi décisif que de savoir ce que nous ne voulons pas chez un partenaire.

En somme, au-delà de ces conseils peu fiables et fantaisistes sur la manière de trouver la personne idéale, il existe des clés qui nous orientent vers les bonnes personnes. L’amour ne peut être plus satisfaisant que lorsque nous sommes authentiques, libres et matures. Loin de chercher désespérément quelqu’un, laissez ce quelqu’un vous trouver au bon moment.

Source: https://nospensees.fr/nouvelle-relation-5-cles-qui-vous-aideront/

 

 

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25 avril 2025 5 25 /04 /avril /2025 23:53
Attaque de panique et crise d’angoisse : quelle est la différence ?

Nous vous invitons ici à découvrir la différence entre une crise d’angoisse et une attaque de panique. Le premier terme prédomine dans le langage familier, mais a très peu d’utilité dans le domaine clinique. Le second est une entité clinique parfaitement identifiée.

Les termes attaque de panique et crise d’angoisse sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais c’est une erreur. Il y a des caractéristiques clés qui les distinguent, bien qu’ils aient plusieurs symptômes en commun. Les deux termes sont mélangés non seulement par les patients, mais par les étudiants en psychologie eux-mêmes.

Il sera difficile de trouver le bon traitement ou de développer des capacités d’adaptation utiles si l’utilisation des termes n’est pas correctement différenciée. Par conséquent, connaître les différences entre une crise d’angoisse et une attaque de panique est plus qu’une question de sémantique.

Comprendre les symptômes de l’anxiété permet de traiter plus efficacement les problèmes sous-jacents aux crises. L’évolution de ces deux malaise est très différente, il est donc essentiel de bien les différencier.

Une femme qui a une attaque de panique.

 

Crise d’angoisse et attaque de panique

Une crise d’angoisse survient souvent en réaction à un facteur de stress ou à une préoccupation en particulier. Vous redoutez une mise à pied depuis longtemps et votre patron vous appelle pour vous parler, et c’est à ce moment que vos symptômes peuvent monter en flèche.

Lors d’une crise d’angoisse, les personnes ressentent de la peur et de l’appréhension. Leur cœur bat la chamade et elles se sentent essoufflées. Mais cela est de très courte durée, et lorsque le facteur de stress disparaît, la crise d’angoisse disparaît également.

L’attaque de panique, en revanche, se produit lorsqu’il n’y a pas de danger réel ou de cause apparente. Elle n’est pas provoquée et, dans de nombreux cas, elle est tout à fait imprévisible. Lors d’une attaque de panique, la personne est inondée de terreur, de peur ou d’appréhension.

Elles peuvent avoir l’impression qu’elles vont mourir, perdre le contrôle ou avoir une crise cardiaque. Elles présentent un certain nombre de symptômes physiques qui peuvent inclure des douleurs thoraciques, un essoufflement, des étourdissements ou des nausées.

Sont-ils inclus dans le DSM ?

Depuis la fin de l’année 2020, la crise d’angoisse ne correspond à aucune catégorie diagnostique en tant que telle dans la dernière édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ( DSM-5 ). Une crise d’angoisse est en fait un terme familier créé pour décrire des périodes d’anxiété intense ou prolongée.

Les crises de panique sont faciles à définir, car il existe un consensus clinique. Voici une définition officielle du DSM : “Une attaque de panique est un épisode soudain de peur intense qui déclenche des réactions physiques sévères lorsqu’il n’y a pas de danger réel ou de cause apparente.”

Les symptômes d’une crise d’angoisse

Lorsque nous parlons d’une crise d’angoisse, nous nous référons à un pic de celle-ci qui peut être prolongé dans le temps – jusqu’à ce que le stimulus qui la génère disparaisse. Nous trouvons finalement une stratégie d’adaptation alternative, quand le système physiologique est épuisé.

Elle est plus grave que la simple sensation d’anxiété, mais en règle générale elle n’atteint généralement pas le niveau d’activation qu’une attaque de panique génère. Cela peut durer de quelques minutes à quelques heures, voire des jours et des semaines. Elle présente généralement un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • Agitation, sensation d’épuisement ou de nervosité.
  • Une grande fatigue en l’absence d’effort physique ou mental prolongé ou intense.
  • Difficulté à se concentrer ou à avoir l’esprit vide.
  • Irritabilité.
  • Tension musculaire.
  • Difficulté à contrôler ses problèmes.
  • Problèmes de sommeil (difficulté à s’endormir ou à rester endormi, ou sommeil agité ou insatisfaisant).

Le thérapeute Ginger Poag a défini une crise d’angoisse comme étant “une période d’appréhension face à d’éventuels événements futurs”. Une crise d’angoisse est parfois le prélude d’une attaque de panique.

Contrairement aux attaques de panique, les crises d’angoisse ne sont pas nécessairement des signes d’un trouble anxieux. L’anxiété est une réponse naturelle à certains stimuli ou situations, et les crises d’angoisse ne sont que des formes plus intenses de cette émotion.

Les crises d’angoisse entraînent souvent des schémas d’évitement ou une prudence excessive. Par exemple, une personne qui a subi des crises d’angoisse en raison de l’anxiété sociale peut éviter les endroits ou les situations qui l’ont rendue anxieuse.

Les symptômes d’une attaque de panique

Des réactions physiques graves peuvent être déclenchées lors d’une attaque de panique. Beaucoup de personnes qui en souffrent pensent avoir une crise cardiaque. Certains appellent le 911 parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils vivent. Ils présentent généralement au moins quelques-uns des symptômes suivants, lesquels durent généralement de 10 à 15 minutes :

  • Sentiment de mort ou de danger imminent.
  • Peur de perdre le contrôle ou de mourir.
  • Fréquence cardiaque rapide et battante.
  • Transpiration.
  • Tremblements.
  • Difficulté à respirer ou sensation d’oppression dans la gorge.
  • Bouffées de chaleur.
  • La nausée.
  • Crampe abdominale
  • Douleur thoracique.
  • Mal de tête.
  • Des étourdissements, des vertiges ou des évanouissements.
  • Engourdissement ou picotements.
  • Sentiment d’irréalité ou de détachement.

Lors des attaques de panique, les personnes ont souvent un sentiment de menace immédiate. Cela les pousse à demander de l’aide ou à essayant d’échapper à la situation dans laquelle elles se trouvent. Il se peut qu’elles n’aient qu’une ou deux attaques de panique dans leur vie.

Ces attaques sont généralement la conséquence d’un stress extrême. Les attaques de panique répétées sont généralement un symptôme du trouble panique. Certains événements traumatiques peuvent éventuellement amener une personne à développer un trouble panique.

Une femme qui fait une crise d'angoisse.

 

Différencier une attaque de panique d’une crise d’angoisse

Parce que les symptômes sont si similaires, il peut être difficile de faire la distinction entre les attaques de panique et les crises d’agoisse. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider :

  • Les attaques de panique se produisent généralement sans déclencheur. L’angoisse, elle, est une réponse face à un facteur de stress ou à une menace perçue.
  • Les symptômes d’une attaque de panique sont intenses et inquiétants. Ils impliquent souvent un sentiment d’”irréalité” et de détachement. Les symptômes de l‘anxiété varient en intensité, de légers à graves.
  • Les attaques de panique apparaissent soudainement, tandis que les symptômes d’une crise d’angoisse deviennent progressivement plus intenses en quelques minutes, heures ou jours.
  • Les attaques de panique disparaissent après quelques minutes, tandis que les symptômes de l’angoisse peuvent persister pendant une longue période.

Garder à l’esprit la différence entre une attaque de panique et une crise d’anxiété est essentiel, car de nombreux patients croient qu’ils ont des crises d’angoisse alors que ce dont ils souffrent vraiment, c’est d’un trouble panique. Cette confusion est la raison pour laquelle de nombreuses personnes ne suivent pas une thérapie.

Par ailleurs, confondre l’un avec l’autre lors du diagnostic différentiel peut faire que, dans le pire des cas, la personne devienne dépendante d’un médicament dont elle n’a pas besoin. Pour cette raison, il est essentiel que les professionnels de santé comprennent également les différences et travaillent avec rigueur.

 

 

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15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 12:11
Savez-vous de quelle façon l’angoisse change votre vie ?

“Aussi sombre que soit votre peine, ne perdez jamais espoir, car des nuages noirs tombent de l’eau propre et fécondent”

-Proverbe chinois-


A un moment ou un autre de notre vie, nous tous avons déjà senti à quel point l’angoisse pouvait s’emparer de nous. Cette sensation de trouble ne nous abandonne pas, et nous empêche de faire certaines choses.

L’angoisse est une émotion qui peut en arriver à instaurer en nous un certain mal-être et à nous noyer dans une profonde tristesse. Ainsi, on se soumet d’autant plus à la sensation de découragement, de lamentation et de plainte.

Le fait de se donner les moyens de sortir de cette angoisse qui nous limite, sera très important si on veut éviter qu’elle ait des répercussions sur notre vie.

En effet, même si on ne s’en rend pas compte, l’angoisse change beaucoup de choses en nous.

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Vous devenez pessimiste

Vous pouvez être la personne la plus optimiste du monde, mais quand l’angoisse vous attrape, la négativité et le pessimisme s’emparent de votre vision des choses.

Soudain, vous voyez tout en noir, vous perdez tout espoir, et vous tombez dans un cycle de peur et de colère duquel vous aurez du mal à sortir.

L’angoisse a le pouvoir de brouiller votre vision des choses et de faire qu’à vos yeux, tout semble encore pire.

Votre vie est conditionnée par ce que vous ressentez, et à cause de cette angoisse qui vous envahit, tout ira mal dans votre vie.

Pour lutter contre cela, vous devez faire de gros efforts pour être positif, et pour changer cette vision des choses instaurée par l’angoisse qui a pris le pouvoir sur vous.

Efforcez-vous de voir le bon côté des choses, alors que vous traversez tous ces moments difficiles.


Si vous voyez les choses de façon positive, vous ferez fuir la négativité qui vous entoure


Ecoutez-vous et parlez-vous de la même façon ?

Quand l’angoisse a changé votre façon de voir les choses, votre manière d’écouter et de parler se voient également modifiées.

Soudain, tout ce que vous écoutez est interprété d’une façon qui n’est peut-être pas adéquate.

Votre dialogue interne ne cesse d’être négatif et de vous apporter des mots de découragement tels que “personne ne t’apprécie”, “tout le monde se fiche de toi”, “tu es seul”, “personne ne te comprend”.

Vous arrêtez de vous apprécier en tant que personne, et le pessimisme s’empare de vous.

Par conséquent, tout ce qu’on verbalise change également. Le manque d’assurance et la peur se manifesteront dans nos mots, et on commencera à émettre des phrases telles que “je ne peux rien y faire”, ou “c’est ce que je dois vivre”, entre autres.

Pour remédier à cela, il est très important de commencer à nous parler à nous-même de façon positive.

Vous vous sentez noyé ? Ce commentaire vous a blessé ? Voyez le côté positif, ainsi que les leçons que vous avez pu en tirer.


Centrez-vous sur le positif, et laissez de côté la négativité qui vous aborde

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Votre santé et votre futur se voient affectés

L’angoisse n’est pas seulement une question mentale. Si on ne fait pas ce qu’il faut pour s’en débarrasser, elle peut alors commencer à se manifester dans notre corps de différentes manières.

Des maux de tête ou de dos, des tremblements inexpliqués ou une insomnie, sont tout autant de symptômes que nous lance notre corps pour nous dire que quelque chose ne va pas bien.

L’angoisse nous paralyse, de telle façon qu’elle peut en arriver à limiter tout ce que l’on veut réaliser.


“L’esprit a sa propre place, et il a à lui seul la capacité de transformer
l’enfer en ciel, ou le ciel en enfer”

-John Milton-


N’ignorez pas l’angoisse ! C’est un état passager qui peut commencer à avoir de graves conséquences si on ne s’en débarrasse pas à temps.

Un esprit positif pourra toujours contrer toute la négativité que l’angoisse s’obstine à montrer. Apprenez à transformer l’angoisse en une nouvelle leçon à tirer.

Source: https://nospensees.fr/savez-de-facon-langoisse-change-vie/

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15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 04:53
Les sens qui se développent avant la naissance

Le développement des sens chez l’être humain n’a pas la naissance comme point de départ. Avant l’accouchement, il existe un processus de développement étonnant dans l’utérus.

Pendant les 40 semaines qu’un bébé passe à grandir dans l’utérus, ses sens commencent à se développer. Les bébés ne sont pas seulement occupés à développer des adaptations physiques pour fonctionner après la naissance, ils ressentent également le monde qui les entoure dès leur plus jeune âge gestationnel.

Cet étonnant développement des sens forme la base de l’attachement précoce du bébé à la mère. L’utérus est incontestablement le meilleur environnement pour le développement du fœtus.

Le développement des sens pendant la grossesse affecte grandement le développement du cerveau. Ainsi, dans cet article, nous verrons quels sens se développent plus tôt chez le fœtus. Aussi, certaines donnés vont vous surprendre.

La main d'un bébé qui serre le doigt de sa mère.

 

Le toucher, l’un des sens qui se développent avant la naissance

Le toucher est le premier sens qui se forme. Son développement débute vers 8 semaines de gestation. Le sens du toucher commence par le développement de récepteurs sensoriels sur le visage, principalement sur les lèvres et le nez.

Au cours des mois suivants, des récepteurs tactiles commencent à se développer dans d’autres parties du corps. Par exemple : la paume des mains et la plante des pieds à 12 semaines et l’abdomen à 17 semaines.

À la douzième semaine, le fœtus peut ressentir des sensations tactiles dans tout son corps. Il y a l’exception du sommet de sa tête, qui reste engourdi jusqu’à la naissance.

Cependant, les scintigraphies cérébrales suggèrent que les fœtus ne ressentent de douleur qu’après 30 semaines. À ce stade, les voies neuronales somatosensorielles finissent de se développer. Au milieu du troisième trimestre, le bébé peut apprécier un large éventail de sensations dont la chaleur, le froid ou la pression.

Les sens du goût et de l’odorat

Le goût et l’odorat sont des sens étroitement liés. Le goût est en fait 90 % lié à l’odorat. Il a été démontré que certaines saveurs, telles que la vanille, la carotte, l’ail, l’anis ou la menthe poivrée, se transféraient dans le liquide amniotique.

Le goût

Les papilles gustatives d’un fœtus commencent à apparaître à 8 semaines. Au stade de 13 à 15 semaines, les fœtus ont déjà des papilles gustatives similaires à celles des adultes. Tout ce que la mère mange pendant que le bébé est dans l’ utérus imprègne le liquide amniotique que le bébé consomme.

L’odorat

Comme commenté précédemment, le sens de l’odorat va de pair avec le goût. À la naissance, le bébé ne peut identifier sa mère que par l’odeur, notamment par l’odeur du lait maternel.

Si tout de suite après la naissance, on place le bébé sur sa mère, il ne fera que ramper sur son torse, guidé par l’odeur du colostrum, jusqu’à ce qu’il atteigne le mamelon. C’est ce qu’on appelle la “traînée de poitrine”.

L’ouïe

Le système auditif est complètement développé à 20 semaines de gestation. Au bout de 23 semaines, un fœtus peut réagir aux bruits forts. Le bébé peut également identifier les voix des membres de la famille qu’il avait entendues dans l’utérus.

Les bébés avec une audition normale paniquent également en réponse aux sons forts. Les nouveau-nés semblent également préférer une voix plus aiguë, comme celle de leur mère, à une voix plus basse, comme celle de leur père.

Une étude réalisée en 2014 auprès de nouveau-nés prématurés a montré que faire écouter un enregistrement de la voix de la mère à un bébé pendant qu’il suce une tétine était suffisant pour améliorer le développement des compétences d’alimentation orale et raccourcir leur séjour à l’hôpital. Un fait étonnant.

La voix d’une mère calme le bébé dans les situations de stress. Elle réduit les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et augmente les niveaux d’ocytocine, l’hormone du bien-être.

La vue

Bien que l’obscurité règne dans l’utérus, la peau humaine laisse passer un peu de lumière. Les chercheurs ont découvert que les fœtus étaient environ deux fois plus susceptibles de suivre le mouvement des motifs de points qui ressemblaient à un visage humain. Le même schéma et la même préférence ont été montrés chez les bébés après la naissance.

Cela suggère que la préférence pour les visages humains peut être innée et pas simplement le résultat d’expériences qui se produisent après la naissance. De plus, cela montre clairement que le fœtus réagit activement au monde extérieur bien avant qu’il n’y pénètre.

La vision chez le nouveau-né

Un nouveau-né est très myope. Les nouveau-nés ne voient pas les couleurs comme les adultes. Dans le cas des formes, ils ne les distinguent pas avant l’âge de six mois.

Les yeux des nouveau-nés sont aussi sensibles aux lumières vives. Ils ferment les yeux plutôt que de regarder la lumière. À l’âge d’un mois, un nouveau-né peut voir les couleurs, mais préfère souvent regarder les objets en noir et blanc.

À environ sept mois, un bébé a développé sa coordination œil-main et sa perception de la profondeur pour pouvoir atteindre les jouets en dehors de sa zone immédiate. Sa concentration s’améliorera au cours des deux à trois prochaines années à mesure que ses yeux mûriront et pourront voir plus clairement.

Un bébé qui joue allongé par terre.

 

Le développement des sens après la naissance

L’évidence d’un développement sensoriel précoce in utero ouvre la possibilité de stimuler le bébé pendant la grossesse. Et ce, en modifiant des facteurs tels que l’apport alimentaire maternel ou la sélection de la musique de fond.

Cependant, une bonne partie du développement sensoriel d’un bébé est achevée après la naissance. Ainsi, la stimulation sensorielle aux effets les plus importants est celle qui a lieu après la naissance, avec le développement cognitif.

 

Source: https://nospensees.fr/les-sens-qui-se-developpent-avant-la-naissance/

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