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13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 07:20
Je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère

Se dire « je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère » peut refléter la sensation, pour certains parents, d’être incapables d’être le soutien émotionnel externe dont leur enfant a besoin. Nous vous livrons ici quelques clés pour faire face aux colères tant redoutées.

« Je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère » est une affirmation que l’on entend souvent lors des consultations psychologiques pour enfants. Or, il est fondamental que les parents puissent agir en tant que régulateurs externes des émotions et maintenir le calme jusqu’à ce que leurs enfants soient capables d’atteindre ce point de façon autonome.

Découvrez ici quelques clés qui faciliteront le processus d’apprentissage de la régulation de la colère. Nous vous aiderons également à comprendre comment fonctionne le cerveau de votre enfant lors de ces premières étapes et le rôle que peuvent jouer les parents pour que les enfants atteignent une maturité émotionnelle.

Un petit garçon en colère.

 

Les enfants et les colères

L’une des scènes redoutées par les parents est celle des crises de colère : des cris et des coups de pied en plein milieu du supermarché ou une grande colère en pleine rue. Des scènes qui éveillent bien souvent, chez les parents, un sentiment de culpabilité, de honte, de colère et, surtout, d’impuissance.

Pourquoi ces crises se produisent-elles ? Les colères sont une expression de frustration et de mal-être chez les enfants qui sont encore dans une phase préverbale de développement et de maturité émotionnelle qui ne leur permet pas de communiquer d’une autre façon.

Cette situation s’améliore généralement à partir de quatre ans. Nous parlons en fait d’une étape normale dans le développement d’un enfant. En soi, elle n’a rien de honteux ou de préoccupant.

Cette étape sert de point de départ pour commencer une régulation autonome de la colère. Ainsi, l’une des clés guidant cet apprentissage sera la façon dont les figures principales réagissent face à cette colère et gèrent leur frustration. Il s’agit en fait d’analyser ce que nous faisons quand notre enfant se met en colère, et la façon dont nous vivons cette situation.

Je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère : pourquoi ?

Les crises de colère chez les enfants peuvent être très désagréables : intensité démesurée, lieux inopportuns, fréquence élevée… Il est possible qu’en pleine colère, vous ressentiez une sensation d’impuissance croissante qui menace aussi votre capacité de gestion émotionnelle.

Cela se doit en partie à l’effet contagieux des émotions humaines comme conséquence des neurones miroirs. Surtout s’il s’agit de quelqu’un de proche, comme ses propres enfants.

Par ailleurs, ces derniers vivent dans leur petit monde d’enfants, avec leurs propres soucis et rêves. C’est pourquoi nous avons parfois du mal à comprendre pourquoi un enfant peut se mettre dans cet état lorsqu’il n’atteint pas la satisfaction immédiate. Depuis notre point de vue d’adulte, si nous comparons leurs problèmes aux nôtres, les leurs peuvent sembler ridicules.

Il est également important de se demander quelle est la relation que nous avons avec l’émotion de la colère. En d’autres termes, il faut se demander comment nous gérons cette émotion, et même comment réagissaient nos parents quand nous étions enfants et faisions une colère.

Que puis-je faire quand mon enfant se met en colère ?

La façon de réguler les émotions s’apprend surtout au moment de l’enfance et de l’adolescence. L’aire préfrontale du cerveau, l’une des principales à intervenir dans cette régulation émotionnelle, ne finit pas de se développer avant la fin de ces étapes.

Jusqu’à ce que les enfants développent totalement leur cerveau et apprennent à gérer leur colère, les parents jouent un rôle de soutien externe de ces émotions. Les figures principales des enfants agissent donc comme des références de contrôle de la colère qu’ils sont incapables de gérer.

Nous pouvons donc imaginer que ce point de contrôle externe doit refléter une bonne régulation pour que l’enfant réussisse lui-même à le faire tout seul. Découvrez ci-dessous quelques clés.

Les clés pour remédier aux colères
  • Soyez son propre miroir. La première clé est sûrement la plus importante et la plus efficace dans n’importe quel apprentissage. Les enfants, tout comme nous, sont le reflet de leurs principales figures d’attachement, pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, la façon dont vous gérez votre colère aura une influence directe sur la manière dont l’enfant le fera.
    • Si, quand votre enfant se met en colère, vous élevez la voix, l’enfant agira probablement d’une façon similaire. Si vous voulez tourner ce principe en votre faveur, exprimez à voix haute la façon dont vous gérez ces émotions devant lui.
  • Ses raisons sont importantes. Bien souvent, nous réagissons avec colère quand l’enfant fait une crise pour un jouet cassé ou parce qu’il ne peut pas continuer à regarder son dessin animé préféré. Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi il se met dans cet état pour une chose si triviale. Il est ici important de se reconnecter à l’enfant que vous avez été.
    • En effet, à quatre ou cinq ans, ce moment qui ne vous semble désormais sans importance aurait compté pour vous. Essayez de penser comme un enfant : vous l’avez été, et lui n’a pas encore été adulte.
  • Faites-lui comprendre les bonnes et les mauvaises façons d’exprimer sa colère. Certains parents reprennent leurs enfants quand ils expriment de la colère, comme croiser les bras ou aller dans une autre pièce. Crier et frapper ne sont pas des expressions adéquates de la colère parce qu’elles font du mal aux autres personnes.
    • Pleurer ou ne pas vouloir parler sont des expressions beaucoup plus adéquates. Cette clé consiste à leur expliquer les bonnes façons d’exprimer la colère et à leur donner de l’espace. Souvenez-vous que toutes les émotions sont valides, mais pas toutes leurs expressions.
Une mère et son fils en colère.

 

Quand mon enfant se mettra en colère, je le soutiendrai

Au cours de l’enfance, nous apprenons à réguler les émotions. Il existe certaines périodes critiques au cours desquelles les enfants se montrent plus irritables, en partie à cause d’une certaine immaturité sur le plan cérébral. Comme ils ne sont pas capables de gérer leurs émotions, il est important que les parents agissent en tant que régulateurs externes, en gardant leur calme.

Le sentiment d’impuissance face à une crise de colère est un sentiment habituel chez beaucoup de parents touchés par le stress que supposent ces événements. Le fait que nous ayons du mal à comprendre pourquoi les enfants se fâchent explique également pourquoi les parents se sentent particulièrement contrariés lors de ces moments.

Les parents éduquent  en étant des modèles de gestion de la colère ou de l’impuissance et en validant les émotions du petit. Il est également important de permettre que l’enfant montre sa colère. Il doit en effet pouvoir acquérir un contrôle sur son expression et ne doit pas systématiquement garder l’énergie et le message de l’émotion pour lui-même.

Source: https://nospensees.fr/je-ne-supporte-pas-que-mon-enfant-se-mette-en-colere/

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11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 05:09
 Qu’est-ce que le syndrome de déficience affective ?

L’une des conséquences du manque d’amour et d’affection pendant l’enfance est le syndrome de déficience affective. Sachez-en plus ici sur ce syndrome.

Le syndrome de déficience affective englobe un ensemble de traits relativement stables chez certaines personnes. Il résulte du manque d’affection pendant l’enfance.

L’enfance est une étape pendant laquelle chaque être humain est profondément vulnérable. Ce qui se passe au cours de ces années laisse des traces durables qui se manifestent généralement tout au long de la vie.

Le manque de stimuli affectifs pendant l’enfance provoque un blocage du développement émotionnel. Le bébé a besoin d’être reconnu par les caresses, les mots, les soins et aussi la contention. Lorsque cela ne se produit pas, l’évolution psychologique ne peut pas suivre son cours naturel.

Le syndrome de déficience affective se caractérise principalement par une conviction profonde que l’on n’est pas aimé. Il y a aussi une insatisfaction essentielle envers soi-même et une peur profonde d’être abandonné. Ces traits sont maintenus tout au long de la vie, mais ils se manifestent différemment en fonction de l’âge.

“Sais-tu ce qui fait disparaître la prison, c’est toute affection profonde, sérieuse. Être amis, être frères, aimer, cela ouvre la prison par puissance souveraine, par charme très puissant. Mais celui qui n’a pas cela demeure dans la mort. Mais là où la sympathie renaît, renaît la vie.”

-Vincent Van Gogh-

Une petite fille qui souffre du syndrome de déficience affective.

 

Les signes du syndrome de déficience affective

Certains traits spécifiques sont présents chez les personnes atteintes du syndrome de déficience affective. Bien que de nombreuses personnes ne se soient pas senties aimées pendant leur enfance, ce qui différencie ce sentiment du syndrome lui-même est la stabilité des symptômes. Les signes les plus courants sont les suivants :

  • Sentiments d’inutilité. Une personne qui souffre de ce syndrome pense qu’elle n’est pas assez. Elle doute constamment de ses capacités et croit que la plupart des circonstances dépasseront ses forces.
  • Perception de l’échec. Les personnes concernées ont souvent le sentiment d’avoir lamentablement échoué, même si ce n’est pas le cas. Elle s’autocritiquent sévèrement et se font constamment des reproches.
  • Manque d’amour-propre. Ces personnes ont du mal à trouver des vertus en elles et lorsqu’elles le font, elles les minimisent rapidement. Elles se méprisent.
  • Distinction. Elles ont du mal à montrer ce qu’elles pensent ou ressentent aux autres, car elles leur peur d’être rejetées est excessivement forte. Elles vivent le rejet profondément mal.
  • Instabilité. Elles ont tendance à être instables dans leurs relations interpersonnelles. Elles alternent entre attachement et abandon.

Les manifestations selon l’âge

Comme déjà souligné, le syndrome de déficience affective se manifeste différemment selon l’âge. Cependant, des traits essentiels sont présents à tous les âges, même si leur expression varie selon le degré de maturité et l’environnement. Compte tenu de l’âge, voici les manifestations dans chaque cas spécifique :

  • Petite enfance. Les bébés concernés pleurent beaucoup, sourient peu et contractent fréquemment des infections. Il est courant pour eux d’avoir des problèmes digestifs et, parfois, ils ne grandissent pas assez.
  • Âge préscolaire. Ces jeunes enfants ont de l’appréhension dans les relations avec leurs pairs et ont souvent des difficultés linguistiques.
  • Âge scolaire. Les troubles d’apprentissage, les difficultés de concentration et les sentiments d’inutilité sont courants chez les enfants qui souffrent du syndrome. L’enfant doute de lui-même, a une mauvaise opinion de lui et a le sentiment de déranger les autres.
  • Préadolescence et adolescence. Les adolescents ont tendance à être impulsifs, actifs et préoccupés par leur apparence. Ils s’excitent très facilement et des symptômes de dépendance peuvent apparaître.
  • Âge adulte. L’isolement, la confusion dans les buts et objectifs et un sentiment fréquent d’échec ou de conformisme caractérisent les adultes qui souffrent du syndrome. Ils n’arrivent pas à établir des relations saines et se limitent à travailler.
Une petite fille dans un champ.

 

Peut-on faire quelque chose ?

D’un point de vue réaliste, le syndrome de déficience affective ne peut jamais être complètement résolu. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il est impossible de trouver une issue.

Vous pouvez apprendre à vivre avec ce manque, et vous pouvez même en profiter. Le plus dur de tout est de commencer. Une fois cette étape franchie, les choses deviennent plus claires.

Dans ces cas, la thérapie psychologique avec un professionnel suffisamment expérimenté est la stratégie la plus conseillé. Les thérapies psychodynamiques ou la psychanalyse fonctionnent généralement très bien dans ces situations.

Ceux qui présentent le syndrome de déficience affective idéalisent généralement leur thérapeute. Ce dernier doit alors savoir comment répondre à cette sur-attente.

Il n’est pas facile de surmonter cette situation par soi-même, car c’est une réalité très profonde. Sans soutien extérieur, la personne finit généralement par boycotter les tentatives de soigner ses blessures. Dans tous les cas, l’art, la lecture, la méditation et le sport sont des activités qui aident beaucoup.

Source: https://nospensees.fr/quest-ce-que-le-syndrome-de-deficience-affective/

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14 octobre 2024 1 14 /10 /octobre /2024 00:05
Comment aider efficacement une personne anxieuse

Une personne de votre entourage souffre d’anxiété et vous ne savez pas comment la soutenir ? Découvrez ici tous nos conseils !

Aider une personne anxieuse nécessite tact, empathie et intelligence. Il ne suffit pas de dire “calme-toi, çà va passer” ou “ce n’est rien, ce que tu devrais faire, c’est prendre les choses différemment“. En effet, celui qui souffre de cette affection est la cible d’une série de sensations physiques et émotionnelles l’empêchant de penser clairement.

Soyons clair. Lorsque nous parlons de stress ou de troubles de l’anxiété, les solutions mettent du temps à présenter des résultats. Il n’y a pas de conseils miracles ou de stratégies qui aient un effet immédiat en l’espace de deux minutes.

Pour commencer, le cerveau humain fonctionne différemment lorsque il est sujet à cette réalité psychologique. Toutes les structures cérébrales sont imprégnées de noradrénaline et de cortisol, deux hormones qui assombrissent nos pensées et ne nous font envisager que deux réponses : l’évitement et la fuite.

Si nous voulons aider une personne souffrant d’anxiété, tout d’abord, il est nécessaire de faire preuve d’empathie et de se montrer patient.

L’amygdale cérébrale et l’hippocampe prennent le contrôle absolu. Une personne anxieuse est donc envahie par la peur et a le sentiment d’être entourée de menaces.

De plus, et si cela ne suffisait pas, notre corps est également sujet à d’innombrables effets : tachycardie, transpiration, douleurs abdominales, tensions musculaires… Sachant tout cela, comment pourrait-on aider une personne avec anxiété en lui disant simplement “de se calmer” ?

Peu importe notre bonne intention ou notre tact. Parfois, de tels propos ne font que creuser le fossé qui nous éloigne de cette personne. Prenons donc connaissance des stratégies qui peuvent nous guider pour aider quelqu’un souffrant d’anxiété.

une personne anxieuse

1. Prendre conscience de la réalité personnelle de l’autre personne

Vivre avec une personne qui souffre d’anxiété n’est pas facile. Son humeur change, sa motivation s’estompe et ses messages et attitudes deviennent soudainement très négatifs. Une certaine hypersensibilité s’ajoute à cela. Elle sursaute à la moindre occasion, elle a du mal à se concentrer, est confuse et même de mauvaise humeur.

Si nous laissons ses émotions nous imprégner, nous ne gagnerons rien. Si nous baissons les bras et agissons de manière défensive face à chacun de ses symptômes, nous intensifierons encore plus l’anxiété et instaurerons un climat lourd et opressant.

Une personne proche traverse un moment compliqué. Elle souffre d’anxiété et, par conséquent, nous devons être plus sensibles et comprendre un certain nombre de choses.

  • Nous pouvons rechercher sur Google ce qu’est l’angoisse. Cependant, ce que nous pouvons lire ne correspond pas toujours à ce que cette personne proche expérimente
  • Pour commencer, il faut savoir qu’il existe de nombreux types d’anxiété : troubles paniques, anxiété généralisée, phobies, troubles obsessionnels compulsifs…
  • Il est conseillé de commencer par solliciter l’aide d’un professionnel. Ce n’est qu’à partir du moment où le diagnostic est posé que l’on peut comprendre ce qu’il se passe.

2. Surveiller le mode de communication

Lorsqu’il s’agit d’aider une personne anxieuse, certains n’hésitent pas à dire les phrases habituelles : “change d’attitude”, “ressaisis-toi”, “c’est toujours pareil avec toi, il y a des personnes qui ont de pires problèmes que toi”, etc.

Ce genre de phrases s’apparente à un B52 qui bombarderait l’estime de soi de quiconque serait sujet à l’anxiété. En effet, une personne qui traverse cette passe ne se soucie pas du fait que d’autres traversent une période plus difficile encore. Elle ne se soucie pas de la faim dans le monde ou des guerres. Elle ne peut voir que sa propre (et étouffante) réalité intérieure.

Ceci devrait le style de communication que nous devrions appliquer :

  • Démontrer un soutien inconditionnel : “Lorsque tu as besoin de moi, je suis là pour toi. Je te soutiens et je t’aime. Je suis avec toi quoi qu’il arrive”
  • Ne pas juger : la personne anxieuse n’a pas cherché à se trouver dans cette situation et ne souhaite pas y rester
  • Normaliser la situation : souffrir d’un trouble anxieux n’est pas un stigmate. C’est une maladie à affronter, à traiter et à gérer. Nous ne devrions pas hésiter à en parler
une personne anxieuse

 

3. Etre patient, ne pas faire pression ou attendre des résultats rapides

Souvent, lorsque nous voulons aider une personne anxieuse, nous n’hésitons pas à acheter des livres, à rechercher des informations sur Internet. Ainsi, et avec toute la bonne foi du monde, nous n’hésitons pas à donner des conseils à la personne en question. Nous suggérons des techniques de respiration, de pleine conscience, de sport, de yoga …

Cependant, lorsque nous formulons ces suggestions, nous nous attendons à ce que l’autre personne les applique et à ce qu’elle voie des résultats immédiats. Cependant, cela n’arrive pas vraiment. Car vivre dans l’anxiété, c’est parfois souhaiter passer l’après-midi au lit dans le noir et en silence. Une telle attitude peut frustrer l’entourage.

Il faut aussi comprendre un autre aspect ; le processus de récupération dépend du sujet lui-même, et ses progrès se font par petites étapes.

Par conséquent, dans de tels cas, il est nécessaire de pratiquer l’empathie et d’être patient. Ne vous attendez pas à ce que la personne souffrant d’anxiété se conforme à chacune de vos suggestions. Ce dont elle a le plus besoin, c’est de notre compréhension et de notre proximité. Sans pression.

4. Apporter un soutien positif et opter pour un accompagnement spécialisé

Nous n’avons pas toujours la formation clinique spécialisée nous permettant de réagir efficacement à ce type de problème. Voici donc quelques conseils pour aider une personne souffrant d’anxiété :

  • Encourager la personne anxieuse à consulter un professionnel
  • Prendre conscience du fait qu’elle a besoin d’un diagnostic et d’une stratégie thérapeutique
  • La convaincre de suive les consignes de l’expert : aller en thérapie, prendre des médicaments si nécessaire, bien manger… Pour ce faire, nous veillerons, sans mettre la pression, à ce que tout cela soit bien respecté et appliqué

Finalement, en ce qui concerne les problèmes de santé mentale, nous ne sommes pas tous experts. Parfois même, en agissant de la manière la plus subtile possible, nous finissons par engendrer une réponse défavorable. Celle que nous voulions le moins susciter.

Pour aider une personne souffrant d’anxiété, nous devons normaliser la situation et faire appel à des professionnels. Ce n’est qu’alors que nous pourrons agir et communiquer de manière plus sûre, en ayant des propos pertinents et en donnant des conseils avisés. De même, partager avec elle chaque avancée et chaque victoire implique un renforcement stimulant permettant de percevoir le progrès et de régler efficacement chaque nouveau comportement, chaque nouvelle perception mentale.

Source: https://nospensees.fr/comment-aider-efficacement-une-personne-anxieuse/

 
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10 septembre 2024 2 10 /09 /septembre /2024 02:44
Faut-il traiter l’autre comme nous aimerions être traité ?

Au moment d’interagir avec les autres, souvenez-vous qu’ils ont eux-mêmes leurs propres désirs, priorités et besoins. Par conséquent, les traiter de la façon dont vous aimeriez être traité n’est pas toujours une bonne chose.

Traiter l’autre de la façon dont vous aimeriez être traité est un principe moral partagé par de nombreux peuples et courants de pensée. Philosophes, leaders religieux et personnalités importantes font l’éloge de ce précepte qui devrait guider les relations humaines.

Or, même si nous connaissons tous cette règle d’or et l’avons bien à l’esprit, l’appliquer n’est pas toujours bénéfique pour les relations sociales. Il arrive que nos meilleures intentions soient mal interprétées par l’autre personne ou nuisent à ses intérêts.

Le fait que l’intérêt sincère pour le bien-être de l’autre puisse représenter une atteinte contre ce dernier semble injuste. Mais c’est peut-être parce que nous considérons cette aide d’un point de vue erroné : le nôtre.

Est-il positif de traiter l’autre comme nous aimerions être traité ?

Traiter l’autre comme nous aimerons être traité semble, sans aucun doute, être une bonne idée. Cela indique effectivement de bonnes intentions. Par ailleurs, en suivant ce principe, nous serons davantage conscients de la façon dont nous nous comportons avec les autres.

Nous serons alors probablement sincères, compréhensifs, solidaires et amicaux. Cette règle morale peut aussi nous motiver à rendre un service à un ami ou à une connaissance quand nous n’en avons pas envie ou peut nous forcer à réfléchir avant de critiquer.

Traiter l'autre en fonction de ses besoins.

 

Nous n’attendons pas tous la même chose

Cependant, quand nous oublions les généralités et passons à un plan plus pratique et concret, cette idée ne fonctionne pas toujours si bien que cela. Prenons quelques exemples pour illustrer cela.

Imaginez, par exemple, que c’est l’anniversaire de l’un de vos très bons amis. Vous lui avez acheté une montre, dépensant ainsi une somme importante. Lorsque vous lui offrez votre cadeau et voyez la déception sur son visage, vous vous sentez en colère.

Vous ne vous êtes peut-être pas dit que cette personne espérait plutôt un cadeau plus intime et personnel. Un cadeau fait à la main et avec un sens émotionnel. Ou qu’elle espérait peut-être une expérience partagée au lieu d’un cadeau matériel.

Cela peut nous arriver dans n’importe quel domaine de la vie. Si vous êtes parent, il se peut qu’après avoir vu votre enfant faire face à une situation stressante, vous ayez voulu la mettre en contexte, afin qu’il se rende compte que ce qui l’inquiète n’allait sans doute pas arriver ou que les conséquences n’allaient pas être si désastreuses.

Même si vous-même réagissez bien à ce type de soutien, votre enfant, lui, peut peut-être penser que vous cherchez en réalité à lui faire oublier ce problème pour qu’il cesse de vous embêter avec. Il n’adopte pas forcément votre point de vue.

De la même façon, après une dispute avec votre conjoint au cours de laquelle vous avez reconnu vos torts, il se peut que vous décidiez de l’appeler ou d’aller le voir pour lui parler. Cette personne peut se montrer contrariée, irritable et refuser d’avoir une telle conversation. Pourquoi ?

Alors que vous considérez votre comportement comme un signe de bonne foi, l’autre personne peut considérer qu’il est trop tôt pour en parler. Elle a besoin d’un moment tout seul pour gérer sa colère. Autrement dit, vous n’avez pas pris en considération ses besoins à elle.

Comment traiter l'autre ?

 

Prenez en compte les besoins des autres

En définitive, nous pouvons dire que traiter l’autre de la façon dont vous aimeriez être traité est plutôt une bonne chose. Cependant, il est nécessaire d’émettre une réserve : vous aimeriez que l’on prenne en compte votre personnalité et vos besoins concrets, et c’est précisément ce que vous devez offrir à l’autre.

Ayez la considération de prendre en compte ses préférences ses besoins et ses désirs. Montrez-lui votre capacité à sortir de votre propre peau pour essayer de comprendre ses points de vue. Ne pensez pas autant à ce qui vous plairait ; demandez-vous plutôt ce que l’autre espère et attend, car nous  sommes tous différents.

Même si vous aimez que les personnes soient totalement honnêtes et directes avec vous, l’être humain qui se trouve devant vous préfère peut-être autre chose et a peut-être besoin de tact, de compréhension et de délicatesse. Vous préférez peut-être être seul après une dispute. Si vous savez que l’autre a besoin de compagnie, offrez-lui cela.

Les relations humaines sont complexes. Il n’est en effet pas facile de concilier nos souhaits et pensées et ceux des personnes qui nous entourent. Cependant, si vous voulez savoir comment traiter quelqu’un d’autre, mettez-vous à sa place. Traitez l’autre comme il aimerait qu’on le traite.

Source: https://nospensees.fr/faut-il-traiter-lautre-comme-nous-aimerions-etre-traite/

 

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5 septembre 2024 4 05 /09 /septembre /2024 23:48
Le nœud borroméen en psychanalyse

Le nœud borroméen est une analogie pour expliquer comment fonctionne l’esprit. Il est apparu avec la psychanalyse de Lacan.

La psychanalyse peut sembler complexe à cause des nœuds qu’elle met en avant mais, si nous les défaisons, nous pouvons apprécier tout son fond au travers de figures littéraires. L’un de ces concepts est le nœud borroméen, une merveilleuse façon d’expliquer comment nous fonctionnons.

Nous rapprocher de la conception du nœud borroméen signifie approfondir la psychanalyse lacanienne, qui explore différents aspects des émotions, de la pensée et du comportement de l’individu. Et même sa connexion avec la réalité.

Jacques Marie Émile Lacan était un psychanalyste et psychiatre français du début du XXe siècle. Il s’agit de l’une des figures les plus importantes du structuralisme français contemporain. Ses théories ont été à la fois rejetées et saluées.

Il a été lié au mouvement freudien et a même connu des tensions avec l’Association Psychanalytique Internationale. Il a d’ailleurs fini par s’en éloigner et a fondé l’École Freudienne de Paris en 1964.

Ses apports à la psychanalyse ont été mis en relation avec la philosophie, la linguistique et l’art. Il s’est lié à des artistes comme André Breton, Salvador Dalí et a approfondi la pensée d’Heidegger, Strauss et Hegel.

Son œuvre est assez discutée, car certains affirment qu’il ne suit pas les racines freudiennes. Cependant, Lacan lui-même a toujours pris parti pour un retour à Freud. Il soutenait que l’analyste n’était pas un auditeur neutre et mettait en avant le désir inconscient et le plaisir.

« L’inconscient est structuré comme un langage. »

– Jacques Lacan –

Nœud borroméen : un concept qui est apparu avec Lacan.

 

Qu’est-ce que le nœud borroméen ?

On appelle « nœud borroméen » une constitution de trois cercles entrelacés. La norme dit que si l’un d’eux se sépare, les autres sont libérés. Le concept provient du symbole héraldique de la famille Borromi. Lacan a parlé de ce nœud en psychanalyse pour donner forme à la structure de l’être parlant, divisée en trois parties :

  • L’imaginaire. Il s’agit du premier registre et il est associé à des images. Il a pour base la structure du “moi”, qui se forme à travers l’image du semblable, à travers une identification ; on le rapporte initialement à la mère.
  • Le symbolique. Il est essentiellement linguistique. Il est lié au domaine intersubjectif à travers lequel nous échangeons avec l’autre, et au champ du savoir, de la culture et du grand autre. Normalement, nous commençons à nous familiariser avec le langage à travers l’interaction avec nos parents.
  • Le réel. Il s’agit de ce qui ne peut pas être représenté par des images ou par le langage, c’est-à-dire l’impensable, l’inconnaissable. Il se différencie de la réalité dans laquelle nous retrouvons la manière dont nous comprenons le monde et qui s’inscrit dans un registre symbolique et imaginaire ; le réel, lui, manque de sens.

Il s’agit d’une topologie. Dans son livre Des noms du père, Lacan a suggéré que les trois registres sont présents chez tout sujet, et que leur lien est indispensable pour que la réalité de ce dernier soit consistante, en maintenant un discours et un lien social avec l’autre. Les différentes façons de les nouer déterminent la structure psychique.

Le nœud borroméen est une analogie pour expliquer l'esprit.

 

Les concepts associés au nœud borroméen

À un moment de la théorie lacanienne, seuls trois registres étaient présents dans le nœud borroméen. Lacan a ensuite ajouté un quatrième registre, le sinthome qui unit le réel, l’imaginaire et le symbolique.

Le sinthome aiderait donc le sujet à « s’ancrer » pour se connecter à la réalité et s’adapter. Il fonctionne comme une enclave qui, quand on l’enlève, mène à l’apparition de la psychose.

Un autre concept essentiel associé est celui du « nom du père », qui agit sous forme de loi fondamentale, représentant un signifiant essentiel permettant de maintenir les trois registres unis. Lacan dévoile donc la fonction paternelle comme étant un ancrage à l’activité symbolique de l’individu, celle qui impose la loi.

Nous pouvons aussi associer le nœud à l’objet de désir, car il s’agit de l’autre partie du désir qui nous ferait ressentir que quelque chose manque dans nos vies. Il est donc lié à la perte. Le sujet, en plus d’être structuré par les trois registres, est donc gouverné par des pulsions.

Les pulsions sont traversées par le langage et poussent l’individu à aller derrière son objet de désir. Si nous satisfaisons le désir, nous parvenons à la jouissance ; si cette satisfaction ne se produit pas, l’angoisse apparaît ; et quand nous nous opposons à la réalité, le fantasme entre en scène.

En somme…

Le nœud borroméen représente les liens qui constituent notre structure psychique. Notre structure psychique dépend de la façon dont est attaché – ou non – notre nœud.

Le symbolique nous indique que le monde est structuré selon des lois qui régulent les interactions et est profondément lié au langage. L’imaginaire est rattaché à l’image spéculaire du corps qui nous permet de nous identifier progressivement. Le réel est lié à l’existence, à ce qui n’a pas de sens et à ce sur quoi nous avons du mal à mettre des mots.

Par ailleurs, le sinthome apparaîtrait comme un quatrième registre qui empêcherait l’apparition de comportements liés à la psychose. Il s’agit, en somme, d’une analogie fascinante pour comprendre comment fonctionne notre esprit.

Source: https://nospensees.fr/le-noeud-borromeen-en-psychanalyse/

 

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11 août 2024 7 11 /08 /août /2024 06:32
Comment harmoniser la tête et le cœur ?

Notre civilisation moderne donne priorité au mental, et relègue souvent le coeur loin derrière. Cependant, comme on le voit clairement dans le monde, notre mental, lorsqu’il n’est pas guidé par les hautes fréquences du Coeur comme la bienveillance et la compassion, crée toutes sortes d’injustices et de souffrances. Rétablir l’harmonie entre la tête et le Coeur est une nécessité, si on veut que la civilisation humaine survive et évolue. C’est aussi une priorité dans notre vie personnelle.

Quand je parle d’harmonie entre la tête et le Coeur, je parle du Coeur de Lumière, et non du cœur des émotions humaines d’attraction et de répulsion . Dans cette harmonie, le rôle du Cœur est d’orienter, d’être une boussole. Puis le tête peut ensuite passer à l’action, marcher le chemin, concrètement, en gardant le cap. Le mental est un excellent exécutant, un très bon outil, mais un mauvais maître. Il est facilement influencé par les pulsions et les émotions de basses fréquences. Il est excellent pour se cacher à lui-même cette vulnérabilité. Notre tête trouve aisément des justifications à ses décisions inadéquates et ses changements de direction.

Si nous développons activement l’harmonie entre le Coeur et la tête, nous reconnaissons facilement ce qui n’était pas approprié dans notre comportement. Puis nous le modifions sans honte, et avec bienveillance. Nous demandons pardon et nous pardonnons, et nous ré-orientons notre action.

Technique de dialogue avec le Coeur

Comment développer ce contact avec notre Coeur, comment l’entendre? Voici une façon simple et efficace de le faire. D’abord, quelques respirations lentes et profondes, pour calmer le mental. Pendant ces respirations, centrez votre attention dans la région du cœur, comme si vous respiriez en faisant entrer et sortir l’air par votre cœur. Puis, penser à une personne, ou un animal, que vous aimez, ou au souvenir d’un moment où vous vous sentiez bien et en paix. Ressentez cette énergie dans votre corps, ce qui va vous mettre au diapason avec votre Coeur.

Ensuite, visualisez que la Lumière de votre Coeur prend de l’expansion, et englobe tout votre corps, y compris votre tête. Ressentez cette énergie emplir votre cerveau, et le nourrir, l’aligner sur des pensées de paix, de bienveillance, de gratitude, de compassion.  Vous pouvez maintenant amorcer un dialogue avec votre Coeur : posez-lui une question, soumettez-lui une situation difficile, et écoutez ce qui viendra de l’intelligence de votre Coeur. La réponse peut venir sous différentes formes, selon votre mode personnel propre : une image, un son, un souvenir, une impression qui se traduit ou non en mots dans votre tête, un ressenti corporel, ou même une réponse qui est arrivée vous ne savez comment, mais que vous concevez maintenant clairement.

Persévérance et discernement

Je vous encourage à développer ce dialogue avec votre propre Coeur de Lumière, qui est vous, ultimement, qui n’est pas quelqu’un d’autre. Certain préfèrent communiquer avec des guides qu’ils voient comme des entités distinctes d’eux-même. Dans mon cheminement personnel, j’en suis venu à ressentir qu’il faisait davantage sens de trouver en moi ma propre vérité, plutôt que de la chercher à l’extérieur de moi. Peut-être cela fera-t-il aussi sens pour vous.

Plus vous prendrez souvent contact avec votre Coeur, et plus cela deviendra facile. Il est peut-être plus facile de le faire en méditation, surtout au début, mais avec le temps et l’habitude, le lien peut se faire presque dans n’importe quelle situation. C’est souvent que nous n’avons pas le réflexe de le faire, surtout quand ce serait vraiment utile, dans un moment de plus grand stress.

Encore une fois, le discernement est important, en particulier au début. N’oubliez pas que votre Coeur ne vous suggérera jamais quelque chose qui vous troublera ou vous paraîtra irréalisable. La sagesse du Coeur, au contraire, vous donnera des réponses qui résonnerons clairement comme vraies, simplement vraies, avec un halo de bienveillante évidence. Si une entité extérieure tente de se faire passer pour votre sagesse intérieure, vous le sentirez, vous le discernerez, vous ressentirez un doute ou une appréhension. Il manquera cette douceur, cette aisance, cette claire évidence, qui viennent avec les paroles de votre cœur. Avec la pratique, vous saurez exactement ce que je j’essaye de transmettre avec des mots bien limitants.

Je vous souhaite un merveilleux dialogue avec la Sagesse et l’intelligence de votre Coeur!

 

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10 août 2024 6 10 /08 /août /2024 23:45
7 proverbes mayas pour valoriser le présent

Découvrez la sagesse ancienne de la civilisation maya à travers des proverbes encore valables aujourd’hui.

L’humanité a toujours été une source de sagesse. Si nous regardons les anciens proverbes mayas, par exemple, nous trouvons de petites doses d’intelligence dont la validité n’a été démodée à aucun moment de l’histoire.

Vous ne pouvez pas juger un peuple, une race ou une civilisation sans faire un exercice conjoncturel élémentaire. Autrement dit, nous ne pouvons pas – ce serait très injuste – juger au regard des faits et des actes du passé. Entre autres, parce que l’influence du contexte sur ce que nous faisons ou disons est très grande.

Cependant, plus nous étudions l’histoire, plus il est facile de trouver de petites leçons sous forme de proverbes, fables ou dictons qui, en raison de leur association avec l’espèce humaine en tant que telle, ne se démodent pas.

Ainsi, d’un point de vue anthropologique, nous ne pouvons pas affirmer que “le passé était mieux” d’une manière retentissante. Cependant, nous trouvons des petites capsules de sagesse qui nous permettent de mieux vivre notre présent.

Les proverbes mayas sur le présent.

 

Les proverbes mayas sont encore d’actualité

La civilisation maya nous cache encore beaucoup de mystères. Ce peuple millénaire qui vivait dans ce qui est aujourd’hui le Mexique, a concentré une bonne partie de sa sagesse dans ses proverbes.

Ce sont d’excellents témoignages que nous avons ici rassemblé dans cet article, car la façon dont ils ont vu le monde peut nous servir à comprendre comment nous fonctionnons aujourd’hui.

Regarde vers toi

“Reflète-toi pour que tu puisses voir comment tu vas.”

Ce proverbe est aussi simple qu’éternel et puissant. Peu importe le nombre d’années passées, si nous voulons savoir comment nous sommes vraiment, nous devons nous regarder dans un miroir.

Dans un miroir physique, nous verrons notre physique. Dans un miroir interne, nous observerons ce que notre esprit et notre être cachent.

Utiliser la logique

“Vous ne pouvez pas mettre du maïs dans un panier avec des trous.”

Ce proverbe maya est tellement logique, et pourtant, nous le  contournons bien souvent. Dans un panier comportant des trous, le maïs, le riz et autres aliments tomberont forcément du panier. Alors, pourquoi insistons-nous parfois sur des impossibilités, connaissant leur manque de viabilité ?

La psychologie nous donne une raison. Elle nous dit que parfois nous nous lançons dans des projets que nous ne pouvons pas terminer, par rapport à d’autres qui constituent vraiment un défi à notre mesure, afin de ne pas nuire à notre estime de soi en cas d’échec.

Pensez à ce que vous allez faire, l’un des proverbes mayas toujours d’actualité

“Regardez d’abord ce que vous faites, et vous ne le regretterez pas plus tard.”

Ce proverbe maya est presque aussi vieux que la vie elle-même. Si vous ne voulez pas regretter vos actions et leurs conséquences par la suite, pensez d’abord à ce que vous allez faire ou dire et analysez les réactions possibles, afin d’éviter d’éventuels problèmes.

Chaque chose a la valeur qu’elle a

“Vous payez le cacao avec du cacao, l’argent avec de l’argen, et le maïs avec du maïs.”

C’est l’un de ces proverbes mayas qui rappelle fortement de nombreux proverbes.

Chaque chose a sa valeur,  et même si certains veulent nous faire croire que quelque chose a plus de valeur qu’elle n’en a en réalité, chaque chose vaut ce qu’elle vaut et coûte ce qu’elle coûte.

La vérité

“Ne tourne pas autour du pot, dis la vérité.”

Lorsqu’une personne ne va pas droit au but lorsqu’elle parle d’un sujet spécifique, cela peut vouloir dire qu’elle ment. Les Mayas ont mis en garde contre les individus qui font des détours dialectiques pour cacher ce qui est peut-être réel et qu’il ne souhaite pas révéler.

Les proverbes mayas sur le présent sont nombreux.

 

L’un des proverbes mayas sur la constance au travail

“Soyez cohérent et ayez du courage dans votre travail.”

La cohérence et l’encouragement constituent le meilleur remède pour que le travail fonctionne comme il se doit et pour atteindre les objectifs fixés.

Critique et autocritique

“Avant de critiquer, regarde ta queue.”

Autrement dit, avant de critiquer les autres et parler de ce que font les autres, regardez d’abord ce que vous faites, car il est parfois plus bénéfique de se taire, en particulier lorsqu’il s’agit de faire une critique négative.

Vous venez de découvrir sept des nombreux proverbes mayas que cette sage société a énoncés pour expliquer son présent. Sans aucun doute, les mayas étaient des gens capables d’analyser leur civilisation et leur peuple. Ils ont su le mettre en évidence dans ce riche héritage qui a survécu jusqu’à nos jours sans perdre de sa pertinence.

Source: https://nospensees.fr/7-proverbes-mayas-pour-valoriser-le-present/

 

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18 juillet 2024 4 18 /07 /juillet /2024 07:43
Pourquoi avons-nous peur du silence ?

Le silence évoque le vide, la solitude, les peurs et les blessures passées que nous préférons continuer à couvrir avec des bruits extérieurs. Mais savez-vous ce que le silence peut nous offrir ?

Vous montez dans la voiture et vous allumez la radio. Vous rentrez à la maison et vous allumez la télévision. Vous mettez de la musique sur votre téléphone pendant que vous vous douchez, chantez ou réfléchissez. Nous avons peur du silence et nous le montrons de mille façons.

Le vide suggéré par l’absence de bruit nous tourmente. Et avec cette peur, nous perdons d’importantes opportunités. Peut-être que si nous connaissions la valeur du silence, nous cesserions de le fuir comme un ennemi.

Quand avez-vous été silencieux pour la dernière fois ? Quand avez-vous ressenti l’absence totale de stimuli externes et internes ? Pour la plupart des gens, c’est presque une utopie, un état impossible à atteindre et à maintenir. C’est aussi, à leurs yeux, quelque chose de dangereux et de dérangeant. Mais pourquoi cela nous arrive-t-il, et que pouvons-nous faire ?

La peur du silence.

 

Nous avons peur du silence

Vous avez peut-être remarqué ou non cette tendance générale dans notre société. Vous avez peut-être même détecté en vous cette peur du silence, même si vous ne savez pas exactement de quoi il s’agit. La réalité est que chaque jour nous montrons des signes de ce phénomène.

Nous nous entourons de toutes sortes de dispositifs technologiques qui nous procurent une stimulation visuelle et auditive. Et non seulement nous le faisons comme une forme de divertissement pendant nos loisirs, mais nous y avons recours dans toute activité quotidienne. Pendant que nous cuisinons, nettoyons ou faisons du sport, des bruits extérieurs nous accompagnent.

Il en va de même lorsque nous passons du temps avec nos collègues, nos amis ou notre famille. Même si nous croisons un voisin dans l’ascenseur, nous préférons entamer une conversation banale plutôt que de rester silencieux. Souvent, nous n’avons rien à dire, et pourtant nous faisons l’effort de combler ces lacunes terrifiantes avec des mots.

Mais même lorsque nous sommes dans un silence apparent, sans aucun bruit extérieur pour submerger nos sens, nous recourons à nos ressources intérieures pour nous échapper. L’avez-vous remarqué ?

Vous est-il déjà venu à l’esprit que, lorsque vous vous endormez, dans le calme de la nuit, votre esprit semble s’accélérer pour vous faire passer du passé au futur dans une rumination constante ? Ce ne sont que des mécanismes pour éviter le silence du présent.

Pourquoi le silence nous effraie-t-il ?

Parce que nous ne nous connaissons pas

Nous avons peur du silence parce qu’il implique d’entrer en contact avec nous-mêmes. Nous la fuyons parce que nous nous fuyons nous-mêmes. C’est la peur d’être seul avec une partie de nous-mêmes que nous refusons de voir, avec les peurs et les blessures que nous avons ignorées.

Nous sommes terrifiés à l’idée d’entendre notre propre voix. Terrifiés d’entendre ce cri intérieur que nous avons enterré pendant des années sous les voix des autres et les bruits du monde extérieur.

Nous ne nous connaissons pas, parce que nous n’avons jamais été seuls. Nous ne nous connaissons pas et nous avons peur de cela. Quand le silence apparaît, il apporte avec lui les sons de nos ombres, de ces parties sombres que nous ne reconnaissons pas comme nôtres quand elles le sont.

D’où vient cette anxiété, ce sentiment de solitude et de vide, cette colère contenue qui surgit quand nous nous taisons ? Tout cela, c’est nous, même si nous avons refusé de nous voir pendant des décennies.

Parce que nous ne nous y sommes pas habitués

Cependant, tout n’est pas de notre faute. Nous sommes nés et nous vivons immergés dans une société qui ne nous apprend pas à nous connecter ou à nous écouter les uns les autres, mais qui nous occupe et nous distrait constamment.

Connaissance de soi, développement personnel, méditation… Toutes ces pratiques semblent être réservées à une minorité souffrante qui a besoin d’être réparée, alors qu’en fait nous devrions tous les pratiquer.

Le silence est stigmatisé et on nous apprend à le voir comme quelque chose de négatif, comme un signe que la personne silencieuse est en colère, offensée, triste ou absente. Le silence évoque la solitude et le vide, la timidité et les émotions négatives, alors que cela ne devrait pas être le cas.

Comment pratiquer le silence ?

 

Commencer à pratiquer le silence

Pratiquer le silence nous aide à nous connecter avec nos peurs, nos blessures et nos désirs. Cela nous permet de nous connaître, de nous guérir et de revenir à nous-mêmes.

Cela nous offre la possibilité de découvrir nos désirs et nos opinions, de retrouver notre force et notre voix. Lorsque vous vous connaissez et vous acceptez, lorsque vous apprenez à vous aimer et à être avec vous-même, il n’y a pas d’autre endroit comparable dans le monde.

Vous seul pouvez combler vos lacunes, guérir vos blessures et surmonter vos peurs. Vous seul pouvez travailler pour réaliser vos rêves et vos objectifs. Alors pourquoi avez-vous peur d’être avec vous-même ? Donnez-vous une chance, vous découvrirez tout ce que vous avez manqué pendant tout ce temps.

 
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14 juillet 2024 7 14 /07 /juillet /2024 07:48
Jalousie entre amis : pourquoi cela arrive-t-il ?

Quel que soit notre âge, il y a des amis jaloux, ceux qui nous disent de faire certaines choses sans eux, ceux qui exigent notre attention, notre temps et notre dévouement. Pourquoi agissent-ils ainsi ? Que pouvons-nous faire dans ces situations ?

La jalousie entre amis existe. Parfois de manière innocente : c’est le simple résultat d’une émotion humaine et normale. Dans d’autres cas, il s’agit d’un germe pouvant être le déclencheur d’une agitation soudaine, de malentendus, ce point de départ où la jalousie finit par conduire à une tension qui pique, dérange et blesse la relation amicale.

John Dryden, un poète du 17ème siècle, disait que “la jalousie est la jaunisse de l’âme“. Il est vrai que dans de nombreux cas, non seulement elle empoisonne une relation (quelle qu’elle soit), mais elle blesse aussi les personnes impliquées.

Cependant, d’un point de vue psychologique, la jalousie est conçue comme un processus compréhensible et tout à fait habituel. Nous l’avons tous ressentie à un moment ou à un autre.

Voir que l’un de nos amis les plus chers cherche la confiance des autres pour partager certaines pensées ou expériences peut être bouleversant. Cela se produit le plus souvent pendant l’enfance, l’adolescence et la prime jeunesse.

Ainsi, à mesure que nous vieillissons, nous cessons (en moyenne) de concevoir les relations comme des “biens”. Nous construisons alors des liens plus sains, exempts de jalousie, de ressentiment et de reproches.

Cependant, ce sentiment de maturité n’apparaît pas chez tout le monde. Beaucoup d’adultes traînent avec eux cet ami jaloux, cette figure qui peut leur reprocher certaines choses et certains actes. Les relations de codépendance concernent également l’amitié.

Jalousie entre amis : que faire ?

 

Jalousie entre amis : caractéristiques, causes et actions

Molière disait que celui qui est jaloux aime plus, mais que celui qui ne l’est pas, aime mieux. C’est vrai. La jalousie déforme le concept d’affection, d’appréciation, d’admiration, de passion et d’amitié.

C’est une dimension qui trouble et crée une captivité des deux côtés, tant chez ceux qui la vivent que chez ceux qui la subissent. Ainsi, la jalousie entre amis trace une série de réalités uniques dont on ne parle pas si souvent. Nous savons que dans les relations, elle est très néfaste et, en amitié, nous pouvons également atteindre cet extrême.

Il est important de garder à l’esprit que la jalousie n’est pas la même chose que l’envie : alors que la première désigne ce sentiment de malaise à l’idée de perdre quelque chose de valeur entre les mains d’un tiers, la seconde se concentre sur cette expérience pénible de vouloir quelque chose que l’autre personne possède. Analysons donc en détail ce prisme complexe et singulier.

Comment la jalousie entre amis se manifeste-t-elle ?

La jalousie n’a ni âge ni sexe. Nous pouvons la ressentir à tout moment et en toute circonstance, au point qu’il est courant qu’elle se manifeste dans des liens amicaux et à l’âge adulte. Les manifestations de la jalousie les plus courantes sont les suivantes :

  • Une personne peut considérer avec suspicion le fait qu’un ami partage son temps, ses confidences et ses pensées avec un tiers. C’est comme s’il avait le sentiment d’avoir l’exclusivité pour tout ce qui concerne la vie de son ami.
  • Un ami peut être même jaloux des couples.
  • Ce sont des gens qui ne cessent d’exiger des choses : des faveurs, des heures de conversation, de la rapidité pour répondre aux messages du téléphone portable. Ils veulent savoir ce que nous faisons et ne faisons pas à chaque instant.
  • Ils font très souvent preuve d’une attitude possessive dans laquelle les menaces ne manquent pas : “si tu finis par partir avec ton autre ami, je ne te parlerai plus. Si tu ne restes pas avec moi aujourd’hui, tu prouves que tu te fiches de moi“.

Ainsi, alors qu’à l’école primaire nous n’hésitions pas à dire “je ne serai plus ton ami si tu fais ceci ou cela“, à l’âge adulte, ce message circule toujours, bien que de manière plus camouflée et moins innocente.

Les causes du comportement jaloux entre amis

Le professeur de psychologie Peter DeScioli de l’Université de Pennsylvanie a mené une étude basée sur l’analyse des interactions dans différents réseaux sociaux. Il voulait savoir comment nous construisons nos relations, comment nous créons des alliances, et pourquoi les disputes, les différences et la jalousie surgissent.

  • D’une part, nous savons que la jalousie n’est qu’un autre type d’émotion. A tel point que les psychologues évolutionnistes ont passé des années à faire des recherches sur la jalousie. Dans cette optique, la jalousie correspond à un besoin de possession, de préservation des figures qui garantissent notre survie et notre bien-être.
  • Un autre aspect qui serait à l’origine de la jalousie entre amis est l’insécurité et la faible estime de soi. Cela se produit lorsque quelqu’un se concentre sur cette amitié pendant une grande partie de sa vie : son ami est son soutien, son épaule pour pleurer, cet allié pour passer un bon moment… Si cet ami disparaît de savie, c’est tout son monde qui s’effondre.
  • Dans cette étude sur la jalousie chez les adolescents du Dr Jeffrey G. Parker, de l’Université du Sacré-Cœur dans le Connecticut, un aspect intéressant a été découvert. Derrière le comportement jaloux, se cachaient des problèmes psychologiques et une certaine marginalité.

Parfois, si un enfant vient d’une famille dysfonctionnelle et démunie, il se concentre sur ses amis comme seul soutien. La même chose se produit à l’âge adulte. Parfois, notre environnement personnel (famille, couple, etc.) affecte notre bien-être et nous nous tournons vers un ou plusieurs amis comme soupape d’échappement et notre seule source de soutien.

Jalousie entre amis : comment se manifeste-t-elle ?

 

Que puis-je faire si j’ai un ami jaloux ?

La jalousie entre amis peut être problématique, surtout lorsque cela se manifeste par un comportement possessif, une hypervigilance et même un comportement exigeant. La meilleure chose à faire dans ces situations est de réfléchir à l’une de ces lignes directrices :

  • Expliquez à l’ami jaloux que son comportement est inapproprié et que vous ne pouvez pas l’accepter.
  • La jalousie n’a pas sa place dans une relation, quelle qu’elle soit. Nous ne sommes pas plus appréciés pour avoir vécu cette émotion. La jalousie fait mal et il est nécessaire de fixer rapidement des limites.
  • Dans la mesure du possible, il convient de comprendre ce qui se cache derrière un tel comportement : Est-ce une faible estime de soi ? Notre amitié a-t-elle du mal à développer une telle dépendance à notre égard ? Mieux comprendre nous permet d’agir plus intelligemment (et plus sagement).
  • Nous ne changerons pas notre mode de vie à cause des exigences de l’ami jaloux.

Si ces dynamiques atteignent des limites extrêmes (comme par exemple affecter notre relation de couple), il est nécessaire de prendre des décisions plus sérieuses. Analysez-donc vos amitiés.

L’amitié, c’est synomye de compréhension, confiance et liberté. C’est un lien qui nous encourage et nous fait grandir. Si ce que nous vivons est de la coercition, il est peut-être temps de laisser partir cette personne… Réfléchissons à cela.

Source: https://nospensees.fr/jalousie-entre-amis-pourquoi-cela-arrive-t-il/

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30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 02:14
Les trois questions, une histoire sur la valeur du présent

L’histoire sur la valeur du présent nous raconte que nous cherchons parfois des réponses dans le monde des idées, alors que nous ne pouvons réellement les trouver que dans nos actions quotidiennes, en ayant recours au bon sens.

Voici une histoire sur la valeur du présent écrite par Léon Tolstoï et que nous adaptons pour nos lecteurs. Il nous raconte que, dans un empire lointain, un souverain voulait gouverner son peuple avec justice et sagesse. Comme il n’avait pas d’expérience, il se dit que le mieux était de consulter les plus sages sur des aspects essentiels.

Il réfléchit pendant un moment, jusqu’à trouver les trois questions qui réunissaient tout ce qui était important pour son règne. Il s’agissait de :

  • Quel est le meilleur moment pour réaliser une activité ?
  • Qui est la personne fondamentale dans le travail ?
  • Qu’est-ce qui est le plus important dans chaque moment ?

Il ordonna immédiatement de publier un édit avec ces trois interrogations. Quiconque pourrait répondre à ces trois questions recevrait une grande récompense. Cette histoire sur la valeur du présent nous dit qu’en très peu de temps, les tentatives de réponses se succédèrent.

« L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe. »

–Gustave Flaubert–

Une interrogation.
 

La valeur du présent : les premières réponses aux interrogations

Les domestiques du palais eurent beaucoup de travail. Des sujets venaient de partout pour répondre aux trois questions et remporter la récompense. L’empereur les recevait et les congédiait un par un. Il n’était pas satisfait de leurs réponses.

Certains lui parlaient de l’importance de bien planifier son temps. D’autres lui signalaient qu’il fallait constituer une cour de sages pour pouvoir être conseillé. Une personne lui recommanda même de s’entourer de magiciens et de devins.

L’histoire sur la valeur du présent raconte que l’un des domestiques du palais vint parler au souverain. Il lui dit qu’il avait entendu parler d’un ermite qui vivait dans les montagnes et que beaucoup considéraient comme un sage. Cependant, il ne recevait que des personnes pauvres et ignorait les riches.

La visite de l’ermite

L’empereur s’habilla en paysan et partit, accompagné de son escorte. Peu de temps avant d’atteindre la maison de l’ermite, il demanda à ses hommes de l’attendre, en restant cachés dans les buissons. Il arriva à l’endroit où vivait l’homme sage et vit qu’il était très vieux. Malgré cela, il était en train de labourer la terre.

Sans perdre une minute, il le salua et lui posa les trois questions, mais le vieillard ne lui répondit pas. Il continuait son dur travail, même s’il avait l’air très fatigué. L’empereur fut pris d’un élan de compassion et lui offrit son aide. Même s’il n’y était pas habitué, il se mit lui aussi à labourer.

Le soir, épuisé, il reposa les trois questions au vieux sage, mais celui-ci resta silencieux. Soudain, un homme sortit des fourrés, chancelant. Il tomba à côté des deux hommes : il avait une blessure profonde au ventre. L’histoire sur la valeur du présent raconte que l’empereur le prit dans ses bras et l’emmena dans la cabane de l’ermite.

Une grande surprise

L’ermite et l’empereur se relayèrent toute la nuit pour prendre soin du blessé. Ils parvinrent à stopper l’hémorragie et, finalement, l’empereur s’écroula de fatigue dans le lit. À son réveil, sans savoir pourquoi, il se sentit très bien. Le blessé se trouvait à côté de lui, les larmes aux yeux.

Selon l’histoire sur la valeur du présent, le blessé lui fit un aveu. En réalité, c’était l’un de ses plus grands ennemis. Il avait appris que l’empereur partait seul pour la maison de l’ermite et il s’était caché pour le prendre par surprise et le tuer.

Les hommes du souverain l’avaient attrapé et poignardé. Sa fuite l’avait mené jusque là. L’homme pleurait parce que l’empereur, son ennemi, lui avait sauvé la vie. Il lui promit de lui être loyal jusqu’à la fin de sa vie.

Main tendue.
 

La morale de l’histoire sur la valeur du présent

L’histoire sur la valeur du présent raconte que l’empereur se sentit très heureux de cette réconciliation qu’il n’avait en réalité pas cherchée. Il pardonna l’homme et promit de lui donner des terres, pour lui et sa famille.

Il se dit que l’ermite n’allait pas répondre à ses questions et commença donc à se préparer pour le retour. Néanmoins, au moment de prendre congé, l’ermite lui dit : « Tu as eu les réponses à toutes tes questions ». L’empereur resta perplexe.

L’ermite lui expliqua. À la question « Quel est le meilleur moment pour faire une chose ? », l’empereur avait répondu par ses actes. « Le meilleur moment pour faire quelque chose est maintenant même, quand cela est nécessaire ». À la question « Qui est la personne fondamentale dans le travail ? », ses actes avaient aussi répondu pour lui, c’est soi-même.

Et, finalement, à la question « Qu’est-ce qui est le plus important de chaque moment ? », l’empereur lui-même avait répondu à travers son comportement : aider et rendre les autres heureux . L’empereur comprit, rentra au palais et appliqua avec succès les réponses trouvées.

Source:https://nospensees.fr/les-trois-questions-une-histoire-sur-la-valeur-du-present/

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