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10 septembre 2024 2 10 /09 /septembre /2024 02:44
Faut-il traiter l’autre comme nous aimerions être traité ?

Au moment d’interagir avec les autres, souvenez-vous qu’ils ont eux-mêmes leurs propres désirs, priorités et besoins. Par conséquent, les traiter de la façon dont vous aimeriez être traité n’est pas toujours une bonne chose.

Traiter l’autre de la façon dont vous aimeriez être traité est un principe moral partagé par de nombreux peuples et courants de pensée. Philosophes, leaders religieux et personnalités importantes font l’éloge de ce précepte qui devrait guider les relations humaines.

Or, même si nous connaissons tous cette règle d’or et l’avons bien à l’esprit, l’appliquer n’est pas toujours bénéfique pour les relations sociales. Il arrive que nos meilleures intentions soient mal interprétées par l’autre personne ou nuisent à ses intérêts.

Le fait que l’intérêt sincère pour le bien-être de l’autre puisse représenter une atteinte contre ce dernier semble injuste. Mais c’est peut-être parce que nous considérons cette aide d’un point de vue erroné : le nôtre.

Est-il positif de traiter l’autre comme nous aimerions être traité ?

Traiter l’autre comme nous aimerons être traité semble, sans aucun doute, être une bonne idée. Cela indique effectivement de bonnes intentions. Par ailleurs, en suivant ce principe, nous serons davantage conscients de la façon dont nous nous comportons avec les autres.

Nous serons alors probablement sincères, compréhensifs, solidaires et amicaux. Cette règle morale peut aussi nous motiver à rendre un service à un ami ou à une connaissance quand nous n’en avons pas envie ou peut nous forcer à réfléchir avant de critiquer.

Traiter l'autre en fonction de ses besoins.

 

Nous n’attendons pas tous la même chose

Cependant, quand nous oublions les généralités et passons à un plan plus pratique et concret, cette idée ne fonctionne pas toujours si bien que cela. Prenons quelques exemples pour illustrer cela.

Imaginez, par exemple, que c’est l’anniversaire de l’un de vos très bons amis. Vous lui avez acheté une montre, dépensant ainsi une somme importante. Lorsque vous lui offrez votre cadeau et voyez la déception sur son visage, vous vous sentez en colère.

Vous ne vous êtes peut-être pas dit que cette personne espérait plutôt un cadeau plus intime et personnel. Un cadeau fait à la main et avec un sens émotionnel. Ou qu’elle espérait peut-être une expérience partagée au lieu d’un cadeau matériel.

Cela peut nous arriver dans n’importe quel domaine de la vie. Si vous êtes parent, il se peut qu’après avoir vu votre enfant faire face à une situation stressante, vous ayez voulu la mettre en contexte, afin qu’il se rende compte que ce qui l’inquiète n’allait sans doute pas arriver ou que les conséquences n’allaient pas être si désastreuses.

Même si vous-même réagissez bien à ce type de soutien, votre enfant, lui, peut peut-être penser que vous cherchez en réalité à lui faire oublier ce problème pour qu’il cesse de vous embêter avec. Il n’adopte pas forcément votre point de vue.

De la même façon, après une dispute avec votre conjoint au cours de laquelle vous avez reconnu vos torts, il se peut que vous décidiez de l’appeler ou d’aller le voir pour lui parler. Cette personne peut se montrer contrariée, irritable et refuser d’avoir une telle conversation. Pourquoi ?

Alors que vous considérez votre comportement comme un signe de bonne foi, l’autre personne peut considérer qu’il est trop tôt pour en parler. Elle a besoin d’un moment tout seul pour gérer sa colère. Autrement dit, vous n’avez pas pris en considération ses besoins à elle.

Comment traiter l'autre ?

 

Prenez en compte les besoins des autres

En définitive, nous pouvons dire que traiter l’autre de la façon dont vous aimeriez être traité est plutôt une bonne chose. Cependant, il est nécessaire d’émettre une réserve : vous aimeriez que l’on prenne en compte votre personnalité et vos besoins concrets, et c’est précisément ce que vous devez offrir à l’autre.

Ayez la considération de prendre en compte ses préférences ses besoins et ses désirs. Montrez-lui votre capacité à sortir de votre propre peau pour essayer de comprendre ses points de vue. Ne pensez pas autant à ce qui vous plairait ; demandez-vous plutôt ce que l’autre espère et attend, car nous  sommes tous différents.

Même si vous aimez que les personnes soient totalement honnêtes et directes avec vous, l’être humain qui se trouve devant vous préfère peut-être autre chose et a peut-être besoin de tact, de compréhension et de délicatesse. Vous préférez peut-être être seul après une dispute. Si vous savez que l’autre a besoin de compagnie, offrez-lui cela.

Les relations humaines sont complexes. Il n’est en effet pas facile de concilier nos souhaits et pensées et ceux des personnes qui nous entourent. Cependant, si vous voulez savoir comment traiter quelqu’un d’autre, mettez-vous à sa place. Traitez l’autre comme il aimerait qu’on le traite.

Source: https://nospensees.fr/faut-il-traiter-lautre-comme-nous-aimerions-etre-traite/

 

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5 septembre 2024 4 05 /09 /septembre /2024 23:48
Le nœud borroméen en psychanalyse

Le nœud borroméen est une analogie pour expliquer comment fonctionne l’esprit. Il est apparu avec la psychanalyse de Lacan.

La psychanalyse peut sembler complexe à cause des nœuds qu’elle met en avant mais, si nous les défaisons, nous pouvons apprécier tout son fond au travers de figures littéraires. L’un de ces concepts est le nœud borroméen, une merveilleuse façon d’expliquer comment nous fonctionnons.

Nous rapprocher de la conception du nœud borroméen signifie approfondir la psychanalyse lacanienne, qui explore différents aspects des émotions, de la pensée et du comportement de l’individu. Et même sa connexion avec la réalité.

Jacques Marie Émile Lacan était un psychanalyste et psychiatre français du début du XXe siècle. Il s’agit de l’une des figures les plus importantes du structuralisme français contemporain. Ses théories ont été à la fois rejetées et saluées.

Il a été lié au mouvement freudien et a même connu des tensions avec l’Association Psychanalytique Internationale. Il a d’ailleurs fini par s’en éloigner et a fondé l’École Freudienne de Paris en 1964.

Ses apports à la psychanalyse ont été mis en relation avec la philosophie, la linguistique et l’art. Il s’est lié à des artistes comme André Breton, Salvador Dalí et a approfondi la pensée d’Heidegger, Strauss et Hegel.

Son œuvre est assez discutée, car certains affirment qu’il ne suit pas les racines freudiennes. Cependant, Lacan lui-même a toujours pris parti pour un retour à Freud. Il soutenait que l’analyste n’était pas un auditeur neutre et mettait en avant le désir inconscient et le plaisir.

« L’inconscient est structuré comme un langage. »

– Jacques Lacan –

Nœud borroméen : un concept qui est apparu avec Lacan.

 

Qu’est-ce que le nœud borroméen ?

On appelle « nœud borroméen » une constitution de trois cercles entrelacés. La norme dit que si l’un d’eux se sépare, les autres sont libérés. Le concept provient du symbole héraldique de la famille Borromi. Lacan a parlé de ce nœud en psychanalyse pour donner forme à la structure de l’être parlant, divisée en trois parties :

  • L’imaginaire. Il s’agit du premier registre et il est associé à des images. Il a pour base la structure du “moi”, qui se forme à travers l’image du semblable, à travers une identification ; on le rapporte initialement à la mère.
  • Le symbolique. Il est essentiellement linguistique. Il est lié au domaine intersubjectif à travers lequel nous échangeons avec l’autre, et au champ du savoir, de la culture et du grand autre. Normalement, nous commençons à nous familiariser avec le langage à travers l’interaction avec nos parents.
  • Le réel. Il s’agit de ce qui ne peut pas être représenté par des images ou par le langage, c’est-à-dire l’impensable, l’inconnaissable. Il se différencie de la réalité dans laquelle nous retrouvons la manière dont nous comprenons le monde et qui s’inscrit dans un registre symbolique et imaginaire ; le réel, lui, manque de sens.

Il s’agit d’une topologie. Dans son livre Des noms du père, Lacan a suggéré que les trois registres sont présents chez tout sujet, et que leur lien est indispensable pour que la réalité de ce dernier soit consistante, en maintenant un discours et un lien social avec l’autre. Les différentes façons de les nouer déterminent la structure psychique.

Le nœud borroméen est une analogie pour expliquer l'esprit.

 

Les concepts associés au nœud borroméen

À un moment de la théorie lacanienne, seuls trois registres étaient présents dans le nœud borroméen. Lacan a ensuite ajouté un quatrième registre, le sinthome qui unit le réel, l’imaginaire et le symbolique.

Le sinthome aiderait donc le sujet à « s’ancrer » pour se connecter à la réalité et s’adapter. Il fonctionne comme une enclave qui, quand on l’enlève, mène à l’apparition de la psychose.

Un autre concept essentiel associé est celui du « nom du père », qui agit sous forme de loi fondamentale, représentant un signifiant essentiel permettant de maintenir les trois registres unis. Lacan dévoile donc la fonction paternelle comme étant un ancrage à l’activité symbolique de l’individu, celle qui impose la loi.

Nous pouvons aussi associer le nœud à l’objet de désir, car il s’agit de l’autre partie du désir qui nous ferait ressentir que quelque chose manque dans nos vies. Il est donc lié à la perte. Le sujet, en plus d’être structuré par les trois registres, est donc gouverné par des pulsions.

Les pulsions sont traversées par le langage et poussent l’individu à aller derrière son objet de désir. Si nous satisfaisons le désir, nous parvenons à la jouissance ; si cette satisfaction ne se produit pas, l’angoisse apparaît ; et quand nous nous opposons à la réalité, le fantasme entre en scène.

En somme…

Le nœud borroméen représente les liens qui constituent notre structure psychique. Notre structure psychique dépend de la façon dont est attaché – ou non – notre nœud.

Le symbolique nous indique que le monde est structuré selon des lois qui régulent les interactions et est profondément lié au langage. L’imaginaire est rattaché à l’image spéculaire du corps qui nous permet de nous identifier progressivement. Le réel est lié à l’existence, à ce qui n’a pas de sens et à ce sur quoi nous avons du mal à mettre des mots.

Par ailleurs, le sinthome apparaîtrait comme un quatrième registre qui empêcherait l’apparition de comportements liés à la psychose. Il s’agit, en somme, d’une analogie fascinante pour comprendre comment fonctionne notre esprit.

Source: https://nospensees.fr/le-noeud-borromeen-en-psychanalyse/

 

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11 août 2024 7 11 /08 /août /2024 06:32
Comment harmoniser la tête et le cœur ?

Notre civilisation moderne donne priorité au mental, et relègue souvent le coeur loin derrière. Cependant, comme on le voit clairement dans le monde, notre mental, lorsqu’il n’est pas guidé par les hautes fréquences du Coeur comme la bienveillance et la compassion, crée toutes sortes d’injustices et de souffrances. Rétablir l’harmonie entre la tête et le Coeur est une nécessité, si on veut que la civilisation humaine survive et évolue. C’est aussi une priorité dans notre vie personnelle.

Quand je parle d’harmonie entre la tête et le Coeur, je parle du Coeur de Lumière, et non du cœur des émotions humaines d’attraction et de répulsion . Dans cette harmonie, le rôle du Cœur est d’orienter, d’être une boussole. Puis le tête peut ensuite passer à l’action, marcher le chemin, concrètement, en gardant le cap. Le mental est un excellent exécutant, un très bon outil, mais un mauvais maître. Il est facilement influencé par les pulsions et les émotions de basses fréquences. Il est excellent pour se cacher à lui-même cette vulnérabilité. Notre tête trouve aisément des justifications à ses décisions inadéquates et ses changements de direction.

Si nous développons activement l’harmonie entre le Coeur et la tête, nous reconnaissons facilement ce qui n’était pas approprié dans notre comportement. Puis nous le modifions sans honte, et avec bienveillance. Nous demandons pardon et nous pardonnons, et nous ré-orientons notre action.

Technique de dialogue avec le Coeur

Comment développer ce contact avec notre Coeur, comment l’entendre? Voici une façon simple et efficace de le faire. D’abord, quelques respirations lentes et profondes, pour calmer le mental. Pendant ces respirations, centrez votre attention dans la région du cœur, comme si vous respiriez en faisant entrer et sortir l’air par votre cœur. Puis, penser à une personne, ou un animal, que vous aimez, ou au souvenir d’un moment où vous vous sentiez bien et en paix. Ressentez cette énergie dans votre corps, ce qui va vous mettre au diapason avec votre Coeur.

Ensuite, visualisez que la Lumière de votre Coeur prend de l’expansion, et englobe tout votre corps, y compris votre tête. Ressentez cette énergie emplir votre cerveau, et le nourrir, l’aligner sur des pensées de paix, de bienveillance, de gratitude, de compassion.  Vous pouvez maintenant amorcer un dialogue avec votre Coeur : posez-lui une question, soumettez-lui une situation difficile, et écoutez ce qui viendra de l’intelligence de votre Coeur. La réponse peut venir sous différentes formes, selon votre mode personnel propre : une image, un son, un souvenir, une impression qui se traduit ou non en mots dans votre tête, un ressenti corporel, ou même une réponse qui est arrivée vous ne savez comment, mais que vous concevez maintenant clairement.

Persévérance et discernement

Je vous encourage à développer ce dialogue avec votre propre Coeur de Lumière, qui est vous, ultimement, qui n’est pas quelqu’un d’autre. Certain préfèrent communiquer avec des guides qu’ils voient comme des entités distinctes d’eux-même. Dans mon cheminement personnel, j’en suis venu à ressentir qu’il faisait davantage sens de trouver en moi ma propre vérité, plutôt que de la chercher à l’extérieur de moi. Peut-être cela fera-t-il aussi sens pour vous.

Plus vous prendrez souvent contact avec votre Coeur, et plus cela deviendra facile. Il est peut-être plus facile de le faire en méditation, surtout au début, mais avec le temps et l’habitude, le lien peut se faire presque dans n’importe quelle situation. C’est souvent que nous n’avons pas le réflexe de le faire, surtout quand ce serait vraiment utile, dans un moment de plus grand stress.

Encore une fois, le discernement est important, en particulier au début. N’oubliez pas que votre Coeur ne vous suggérera jamais quelque chose qui vous troublera ou vous paraîtra irréalisable. La sagesse du Coeur, au contraire, vous donnera des réponses qui résonnerons clairement comme vraies, simplement vraies, avec un halo de bienveillante évidence. Si une entité extérieure tente de se faire passer pour votre sagesse intérieure, vous le sentirez, vous le discernerez, vous ressentirez un doute ou une appréhension. Il manquera cette douceur, cette aisance, cette claire évidence, qui viennent avec les paroles de votre cœur. Avec la pratique, vous saurez exactement ce que je j’essaye de transmettre avec des mots bien limitants.

Je vous souhaite un merveilleux dialogue avec la Sagesse et l’intelligence de votre Coeur!

 

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10 août 2024 6 10 /08 /août /2024 23:45
7 proverbes mayas pour valoriser le présent

Découvrez la sagesse ancienne de la civilisation maya à travers des proverbes encore valables aujourd’hui.

L’humanité a toujours été une source de sagesse. Si nous regardons les anciens proverbes mayas, par exemple, nous trouvons de petites doses d’intelligence dont la validité n’a été démodée à aucun moment de l’histoire.

Vous ne pouvez pas juger un peuple, une race ou une civilisation sans faire un exercice conjoncturel élémentaire. Autrement dit, nous ne pouvons pas – ce serait très injuste – juger au regard des faits et des actes du passé. Entre autres, parce que l’influence du contexte sur ce que nous faisons ou disons est très grande.

Cependant, plus nous étudions l’histoire, plus il est facile de trouver de petites leçons sous forme de proverbes, fables ou dictons qui, en raison de leur association avec l’espèce humaine en tant que telle, ne se démodent pas.

Ainsi, d’un point de vue anthropologique, nous ne pouvons pas affirmer que “le passé était mieux” d’une manière retentissante. Cependant, nous trouvons des petites capsules de sagesse qui nous permettent de mieux vivre notre présent.

Les proverbes mayas sur le présent.

 

Les proverbes mayas sont encore d’actualité

La civilisation maya nous cache encore beaucoup de mystères. Ce peuple millénaire qui vivait dans ce qui est aujourd’hui le Mexique, a concentré une bonne partie de sa sagesse dans ses proverbes.

Ce sont d’excellents témoignages que nous avons ici rassemblé dans cet article, car la façon dont ils ont vu le monde peut nous servir à comprendre comment nous fonctionnons aujourd’hui.

Regarde vers toi

“Reflète-toi pour que tu puisses voir comment tu vas.”

Ce proverbe est aussi simple qu’éternel et puissant. Peu importe le nombre d’années passées, si nous voulons savoir comment nous sommes vraiment, nous devons nous regarder dans un miroir.

Dans un miroir physique, nous verrons notre physique. Dans un miroir interne, nous observerons ce que notre esprit et notre être cachent.

Utiliser la logique

“Vous ne pouvez pas mettre du maïs dans un panier avec des trous.”

Ce proverbe maya est tellement logique, et pourtant, nous le  contournons bien souvent. Dans un panier comportant des trous, le maïs, le riz et autres aliments tomberont forcément du panier. Alors, pourquoi insistons-nous parfois sur des impossibilités, connaissant leur manque de viabilité ?

La psychologie nous donne une raison. Elle nous dit que parfois nous nous lançons dans des projets que nous ne pouvons pas terminer, par rapport à d’autres qui constituent vraiment un défi à notre mesure, afin de ne pas nuire à notre estime de soi en cas d’échec.

Pensez à ce que vous allez faire, l’un des proverbes mayas toujours d’actualité

“Regardez d’abord ce que vous faites, et vous ne le regretterez pas plus tard.”

Ce proverbe maya est presque aussi vieux que la vie elle-même. Si vous ne voulez pas regretter vos actions et leurs conséquences par la suite, pensez d’abord à ce que vous allez faire ou dire et analysez les réactions possibles, afin d’éviter d’éventuels problèmes.

Chaque chose a la valeur qu’elle a

“Vous payez le cacao avec du cacao, l’argent avec de l’argen, et le maïs avec du maïs.”

C’est l’un de ces proverbes mayas qui rappelle fortement de nombreux proverbes.

Chaque chose a sa valeur,  et même si certains veulent nous faire croire que quelque chose a plus de valeur qu’elle n’en a en réalité, chaque chose vaut ce qu’elle vaut et coûte ce qu’elle coûte.

La vérité

“Ne tourne pas autour du pot, dis la vérité.”

Lorsqu’une personne ne va pas droit au but lorsqu’elle parle d’un sujet spécifique, cela peut vouloir dire qu’elle ment. Les Mayas ont mis en garde contre les individus qui font des détours dialectiques pour cacher ce qui est peut-être réel et qu’il ne souhaite pas révéler.

Les proverbes mayas sur le présent sont nombreux.

 

L’un des proverbes mayas sur la constance au travail

“Soyez cohérent et ayez du courage dans votre travail.”

La cohérence et l’encouragement constituent le meilleur remède pour que le travail fonctionne comme il se doit et pour atteindre les objectifs fixés.

Critique et autocritique

“Avant de critiquer, regarde ta queue.”

Autrement dit, avant de critiquer les autres et parler de ce que font les autres, regardez d’abord ce que vous faites, car il est parfois plus bénéfique de se taire, en particulier lorsqu’il s’agit de faire une critique négative.

Vous venez de découvrir sept des nombreux proverbes mayas que cette sage société a énoncés pour expliquer son présent. Sans aucun doute, les mayas étaient des gens capables d’analyser leur civilisation et leur peuple. Ils ont su le mettre en évidence dans ce riche héritage qui a survécu jusqu’à nos jours sans perdre de sa pertinence.

Source: https://nospensees.fr/7-proverbes-mayas-pour-valoriser-le-present/

 

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18 juillet 2024 4 18 /07 /juillet /2024 07:43
Pourquoi avons-nous peur du silence ?

Le silence évoque le vide, la solitude, les peurs et les blessures passées que nous préférons continuer à couvrir avec des bruits extérieurs. Mais savez-vous ce que le silence peut nous offrir ?

Vous montez dans la voiture et vous allumez la radio. Vous rentrez à la maison et vous allumez la télévision. Vous mettez de la musique sur votre téléphone pendant que vous vous douchez, chantez ou réfléchissez. Nous avons peur du silence et nous le montrons de mille façons.

Le vide suggéré par l’absence de bruit nous tourmente. Et avec cette peur, nous perdons d’importantes opportunités. Peut-être que si nous connaissions la valeur du silence, nous cesserions de le fuir comme un ennemi.

Quand avez-vous été silencieux pour la dernière fois ? Quand avez-vous ressenti l’absence totale de stimuli externes et internes ? Pour la plupart des gens, c’est presque une utopie, un état impossible à atteindre et à maintenir. C’est aussi, à leurs yeux, quelque chose de dangereux et de dérangeant. Mais pourquoi cela nous arrive-t-il, et que pouvons-nous faire ?

La peur du silence.

 

Nous avons peur du silence

Vous avez peut-être remarqué ou non cette tendance générale dans notre société. Vous avez peut-être même détecté en vous cette peur du silence, même si vous ne savez pas exactement de quoi il s’agit. La réalité est que chaque jour nous montrons des signes de ce phénomène.

Nous nous entourons de toutes sortes de dispositifs technologiques qui nous procurent une stimulation visuelle et auditive. Et non seulement nous le faisons comme une forme de divertissement pendant nos loisirs, mais nous y avons recours dans toute activité quotidienne. Pendant que nous cuisinons, nettoyons ou faisons du sport, des bruits extérieurs nous accompagnent.

Il en va de même lorsque nous passons du temps avec nos collègues, nos amis ou notre famille. Même si nous croisons un voisin dans l’ascenseur, nous préférons entamer une conversation banale plutôt que de rester silencieux. Souvent, nous n’avons rien à dire, et pourtant nous faisons l’effort de combler ces lacunes terrifiantes avec des mots.

Mais même lorsque nous sommes dans un silence apparent, sans aucun bruit extérieur pour submerger nos sens, nous recourons à nos ressources intérieures pour nous échapper. L’avez-vous remarqué ?

Vous est-il déjà venu à l’esprit que, lorsque vous vous endormez, dans le calme de la nuit, votre esprit semble s’accélérer pour vous faire passer du passé au futur dans une rumination constante ? Ce ne sont que des mécanismes pour éviter le silence du présent.

Pourquoi le silence nous effraie-t-il ?

Parce que nous ne nous connaissons pas

Nous avons peur du silence parce qu’il implique d’entrer en contact avec nous-mêmes. Nous la fuyons parce que nous nous fuyons nous-mêmes. C’est la peur d’être seul avec une partie de nous-mêmes que nous refusons de voir, avec les peurs et les blessures que nous avons ignorées.

Nous sommes terrifiés à l’idée d’entendre notre propre voix. Terrifiés d’entendre ce cri intérieur que nous avons enterré pendant des années sous les voix des autres et les bruits du monde extérieur.

Nous ne nous connaissons pas, parce que nous n’avons jamais été seuls. Nous ne nous connaissons pas et nous avons peur de cela. Quand le silence apparaît, il apporte avec lui les sons de nos ombres, de ces parties sombres que nous ne reconnaissons pas comme nôtres quand elles le sont.

D’où vient cette anxiété, ce sentiment de solitude et de vide, cette colère contenue qui surgit quand nous nous taisons ? Tout cela, c’est nous, même si nous avons refusé de nous voir pendant des décennies.

Parce que nous ne nous y sommes pas habitués

Cependant, tout n’est pas de notre faute. Nous sommes nés et nous vivons immergés dans une société qui ne nous apprend pas à nous connecter ou à nous écouter les uns les autres, mais qui nous occupe et nous distrait constamment.

Connaissance de soi, développement personnel, méditation… Toutes ces pratiques semblent être réservées à une minorité souffrante qui a besoin d’être réparée, alors qu’en fait nous devrions tous les pratiquer.

Le silence est stigmatisé et on nous apprend à le voir comme quelque chose de négatif, comme un signe que la personne silencieuse est en colère, offensée, triste ou absente. Le silence évoque la solitude et le vide, la timidité et les émotions négatives, alors que cela ne devrait pas être le cas.

Comment pratiquer le silence ?

 

Commencer à pratiquer le silence

Pratiquer le silence nous aide à nous connecter avec nos peurs, nos blessures et nos désirs. Cela nous permet de nous connaître, de nous guérir et de revenir à nous-mêmes.

Cela nous offre la possibilité de découvrir nos désirs et nos opinions, de retrouver notre force et notre voix. Lorsque vous vous connaissez et vous acceptez, lorsque vous apprenez à vous aimer et à être avec vous-même, il n’y a pas d’autre endroit comparable dans le monde.

Vous seul pouvez combler vos lacunes, guérir vos blessures et surmonter vos peurs. Vous seul pouvez travailler pour réaliser vos rêves et vos objectifs. Alors pourquoi avez-vous peur d’être avec vous-même ? Donnez-vous une chance, vous découvrirez tout ce que vous avez manqué pendant tout ce temps.

 
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14 juillet 2024 7 14 /07 /juillet /2024 07:48
Jalousie entre amis : pourquoi cela arrive-t-il ?

Quel que soit notre âge, il y a des amis jaloux, ceux qui nous disent de faire certaines choses sans eux, ceux qui exigent notre attention, notre temps et notre dévouement. Pourquoi agissent-ils ainsi ? Que pouvons-nous faire dans ces situations ?

La jalousie entre amis existe. Parfois de manière innocente : c’est le simple résultat d’une émotion humaine et normale. Dans d’autres cas, il s’agit d’un germe pouvant être le déclencheur d’une agitation soudaine, de malentendus, ce point de départ où la jalousie finit par conduire à une tension qui pique, dérange et blesse la relation amicale.

John Dryden, un poète du 17ème siècle, disait que “la jalousie est la jaunisse de l’âme“. Il est vrai que dans de nombreux cas, non seulement elle empoisonne une relation (quelle qu’elle soit), mais elle blesse aussi les personnes impliquées.

Cependant, d’un point de vue psychologique, la jalousie est conçue comme un processus compréhensible et tout à fait habituel. Nous l’avons tous ressentie à un moment ou à un autre.

Voir que l’un de nos amis les plus chers cherche la confiance des autres pour partager certaines pensées ou expériences peut être bouleversant. Cela se produit le plus souvent pendant l’enfance, l’adolescence et la prime jeunesse.

Ainsi, à mesure que nous vieillissons, nous cessons (en moyenne) de concevoir les relations comme des “biens”. Nous construisons alors des liens plus sains, exempts de jalousie, de ressentiment et de reproches.

Cependant, ce sentiment de maturité n’apparaît pas chez tout le monde. Beaucoup d’adultes traînent avec eux cet ami jaloux, cette figure qui peut leur reprocher certaines choses et certains actes. Les relations de codépendance concernent également l’amitié.

Jalousie entre amis : que faire ?

 

Jalousie entre amis : caractéristiques, causes et actions

Molière disait que celui qui est jaloux aime plus, mais que celui qui ne l’est pas, aime mieux. C’est vrai. La jalousie déforme le concept d’affection, d’appréciation, d’admiration, de passion et d’amitié.

C’est une dimension qui trouble et crée une captivité des deux côtés, tant chez ceux qui la vivent que chez ceux qui la subissent. Ainsi, la jalousie entre amis trace une série de réalités uniques dont on ne parle pas si souvent. Nous savons que dans les relations, elle est très néfaste et, en amitié, nous pouvons également atteindre cet extrême.

Il est important de garder à l’esprit que la jalousie n’est pas la même chose que l’envie : alors que la première désigne ce sentiment de malaise à l’idée de perdre quelque chose de valeur entre les mains d’un tiers, la seconde se concentre sur cette expérience pénible de vouloir quelque chose que l’autre personne possède. Analysons donc en détail ce prisme complexe et singulier.

Comment la jalousie entre amis se manifeste-t-elle ?

La jalousie n’a ni âge ni sexe. Nous pouvons la ressentir à tout moment et en toute circonstance, au point qu’il est courant qu’elle se manifeste dans des liens amicaux et à l’âge adulte. Les manifestations de la jalousie les plus courantes sont les suivantes :

  • Une personne peut considérer avec suspicion le fait qu’un ami partage son temps, ses confidences et ses pensées avec un tiers. C’est comme s’il avait le sentiment d’avoir l’exclusivité pour tout ce qui concerne la vie de son ami.
  • Un ami peut être même jaloux des couples.
  • Ce sont des gens qui ne cessent d’exiger des choses : des faveurs, des heures de conversation, de la rapidité pour répondre aux messages du téléphone portable. Ils veulent savoir ce que nous faisons et ne faisons pas à chaque instant.
  • Ils font très souvent preuve d’une attitude possessive dans laquelle les menaces ne manquent pas : “si tu finis par partir avec ton autre ami, je ne te parlerai plus. Si tu ne restes pas avec moi aujourd’hui, tu prouves que tu te fiches de moi“.

Ainsi, alors qu’à l’école primaire nous n’hésitions pas à dire “je ne serai plus ton ami si tu fais ceci ou cela“, à l’âge adulte, ce message circule toujours, bien que de manière plus camouflée et moins innocente.

Les causes du comportement jaloux entre amis

Le professeur de psychologie Peter DeScioli de l’Université de Pennsylvanie a mené une étude basée sur l’analyse des interactions dans différents réseaux sociaux. Il voulait savoir comment nous construisons nos relations, comment nous créons des alliances, et pourquoi les disputes, les différences et la jalousie surgissent.

  • D’une part, nous savons que la jalousie n’est qu’un autre type d’émotion. A tel point que les psychologues évolutionnistes ont passé des années à faire des recherches sur la jalousie. Dans cette optique, la jalousie correspond à un besoin de possession, de préservation des figures qui garantissent notre survie et notre bien-être.
  • Un autre aspect qui serait à l’origine de la jalousie entre amis est l’insécurité et la faible estime de soi. Cela se produit lorsque quelqu’un se concentre sur cette amitié pendant une grande partie de sa vie : son ami est son soutien, son épaule pour pleurer, cet allié pour passer un bon moment… Si cet ami disparaît de savie, c’est tout son monde qui s’effondre.
  • Dans cette étude sur la jalousie chez les adolescents du Dr Jeffrey G. Parker, de l’Université du Sacré-Cœur dans le Connecticut, un aspect intéressant a été découvert. Derrière le comportement jaloux, se cachaient des problèmes psychologiques et une certaine marginalité.

Parfois, si un enfant vient d’une famille dysfonctionnelle et démunie, il se concentre sur ses amis comme seul soutien. La même chose se produit à l’âge adulte. Parfois, notre environnement personnel (famille, couple, etc.) affecte notre bien-être et nous nous tournons vers un ou plusieurs amis comme soupape d’échappement et notre seule source de soutien.

Jalousie entre amis : comment se manifeste-t-elle ?

 

Que puis-je faire si j’ai un ami jaloux ?

La jalousie entre amis peut être problématique, surtout lorsque cela se manifeste par un comportement possessif, une hypervigilance et même un comportement exigeant. La meilleure chose à faire dans ces situations est de réfléchir à l’une de ces lignes directrices :

  • Expliquez à l’ami jaloux que son comportement est inapproprié et que vous ne pouvez pas l’accepter.
  • La jalousie n’a pas sa place dans une relation, quelle qu’elle soit. Nous ne sommes pas plus appréciés pour avoir vécu cette émotion. La jalousie fait mal et il est nécessaire de fixer rapidement des limites.
  • Dans la mesure du possible, il convient de comprendre ce qui se cache derrière un tel comportement : Est-ce une faible estime de soi ? Notre amitié a-t-elle du mal à développer une telle dépendance à notre égard ? Mieux comprendre nous permet d’agir plus intelligemment (et plus sagement).
  • Nous ne changerons pas notre mode de vie à cause des exigences de l’ami jaloux.

Si ces dynamiques atteignent des limites extrêmes (comme par exemple affecter notre relation de couple), il est nécessaire de prendre des décisions plus sérieuses. Analysez-donc vos amitiés.

L’amitié, c’est synomye de compréhension, confiance et liberté. C’est un lien qui nous encourage et nous fait grandir. Si ce que nous vivons est de la coercition, il est peut-être temps de laisser partir cette personne… Réfléchissons à cela.

Source: https://nospensees.fr/jalousie-entre-amis-pourquoi-cela-arrive-t-il/

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30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 02:14
Les trois questions, une histoire sur la valeur du présent

L’histoire sur la valeur du présent nous raconte que nous cherchons parfois des réponses dans le monde des idées, alors que nous ne pouvons réellement les trouver que dans nos actions quotidiennes, en ayant recours au bon sens.

Voici une histoire sur la valeur du présent écrite par Léon Tolstoï et que nous adaptons pour nos lecteurs. Il nous raconte que, dans un empire lointain, un souverain voulait gouverner son peuple avec justice et sagesse. Comme il n’avait pas d’expérience, il se dit que le mieux était de consulter les plus sages sur des aspects essentiels.

Il réfléchit pendant un moment, jusqu’à trouver les trois questions qui réunissaient tout ce qui était important pour son règne. Il s’agissait de :

  • Quel est le meilleur moment pour réaliser une activité ?
  • Qui est la personne fondamentale dans le travail ?
  • Qu’est-ce qui est le plus important dans chaque moment ?

Il ordonna immédiatement de publier un édit avec ces trois interrogations. Quiconque pourrait répondre à ces trois questions recevrait une grande récompense. Cette histoire sur la valeur du présent nous dit qu’en très peu de temps, les tentatives de réponses se succédèrent.

« L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe. »

–Gustave Flaubert–

Une interrogation.
 

La valeur du présent : les premières réponses aux interrogations

Les domestiques du palais eurent beaucoup de travail. Des sujets venaient de partout pour répondre aux trois questions et remporter la récompense. L’empereur les recevait et les congédiait un par un. Il n’était pas satisfait de leurs réponses.

Certains lui parlaient de l’importance de bien planifier son temps. D’autres lui signalaient qu’il fallait constituer une cour de sages pour pouvoir être conseillé. Une personne lui recommanda même de s’entourer de magiciens et de devins.

L’histoire sur la valeur du présent raconte que l’un des domestiques du palais vint parler au souverain. Il lui dit qu’il avait entendu parler d’un ermite qui vivait dans les montagnes et que beaucoup considéraient comme un sage. Cependant, il ne recevait que des personnes pauvres et ignorait les riches.

La visite de l’ermite

L’empereur s’habilla en paysan et partit, accompagné de son escorte. Peu de temps avant d’atteindre la maison de l’ermite, il demanda à ses hommes de l’attendre, en restant cachés dans les buissons. Il arriva à l’endroit où vivait l’homme sage et vit qu’il était très vieux. Malgré cela, il était en train de labourer la terre.

Sans perdre une minute, il le salua et lui posa les trois questions, mais le vieillard ne lui répondit pas. Il continuait son dur travail, même s’il avait l’air très fatigué. L’empereur fut pris d’un élan de compassion et lui offrit son aide. Même s’il n’y était pas habitué, il se mit lui aussi à labourer.

Le soir, épuisé, il reposa les trois questions au vieux sage, mais celui-ci resta silencieux. Soudain, un homme sortit des fourrés, chancelant. Il tomba à côté des deux hommes : il avait une blessure profonde au ventre. L’histoire sur la valeur du présent raconte que l’empereur le prit dans ses bras et l’emmena dans la cabane de l’ermite.

Une grande surprise

L’ermite et l’empereur se relayèrent toute la nuit pour prendre soin du blessé. Ils parvinrent à stopper l’hémorragie et, finalement, l’empereur s’écroula de fatigue dans le lit. À son réveil, sans savoir pourquoi, il se sentit très bien. Le blessé se trouvait à côté de lui, les larmes aux yeux.

Selon l’histoire sur la valeur du présent, le blessé lui fit un aveu. En réalité, c’était l’un de ses plus grands ennemis. Il avait appris que l’empereur partait seul pour la maison de l’ermite et il s’était caché pour le prendre par surprise et le tuer.

Les hommes du souverain l’avaient attrapé et poignardé. Sa fuite l’avait mené jusque là. L’homme pleurait parce que l’empereur, son ennemi, lui avait sauvé la vie. Il lui promit de lui être loyal jusqu’à la fin de sa vie.

Main tendue.
 

La morale de l’histoire sur la valeur du présent

L’histoire sur la valeur du présent raconte que l’empereur se sentit très heureux de cette réconciliation qu’il n’avait en réalité pas cherchée. Il pardonna l’homme et promit de lui donner des terres, pour lui et sa famille.

Il se dit que l’ermite n’allait pas répondre à ses questions et commença donc à se préparer pour le retour. Néanmoins, au moment de prendre congé, l’ermite lui dit : « Tu as eu les réponses à toutes tes questions ». L’empereur resta perplexe.

L’ermite lui expliqua. À la question « Quel est le meilleur moment pour faire une chose ? », l’empereur avait répondu par ses actes. « Le meilleur moment pour faire quelque chose est maintenant même, quand cela est nécessaire ». À la question « Qui est la personne fondamentale dans le travail ? », ses actes avaient aussi répondu pour lui, c’est soi-même.

Et, finalement, à la question « Qu’est-ce qui est le plus important de chaque moment ? », l’empereur lui-même avait répondu à travers son comportement : aider et rendre les autres heureux . L’empereur comprit, rentra au palais et appliqua avec succès les réponses trouvées.

Source:https://nospensees.fr/les-trois-questions-une-histoire-sur-la-valeur-du-present/

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19 mai 2024 7 19 /05 /mai /2024 01:45
Les Complexes

LES COMPLEXES FAUSSENT LES COMPORTEMENTS ET LES ATTITUDES…

En raison des problèmes inhérents à l’évolution dans la densité et la dualité, où l’être humain connaît, à divers degrés, la limitation, la pénurie, la confrontation avec l’obstacle, la résistance à la vie, le rejet, des agressions, avec la peur qui peut en surgir, tout être incarné porte sa part de névrose ou de psychose jusqu’à ce qu’il se libère de manière transcendantale.  Ainsi, chacun vit avec son pecomplexestit complexe ou ses petits secrets, qu’il tente de cacher le plus possible, car il le sait, jusqu’à un certain point, une part de sa vulnérabilité et de sa faiblesse.  Mais, simplement pour jouer avec lui-même, chacun pourrait consulter la liste qui suit et vérifier quelle serait sa plus grande carence d’après les fixations, les obsessions, le complexe ou les complexes qu’il nourrit.  Peut-être fera-t-on des découvertes intéressantes, se découvrant des inclinations qu’on ne soupçonnait pas.  Ou il se peut qu’on ne s’en découvre aucun parce que plusieurs formes de complexes amènent à vivre dans le déni de ses travers, ce qui n’aide pas la prise en main des problèmes.  En raison de ses dangers, parce qu’il rapproche de la folie et du délire, le complexe  mérite généralement l’attention assez prolongée d’un spécialiste.

Le complexe désigne un ensemble de traits personnels ou de sentiments et de représentations partiellement ou totalement inconscients, acquis dès l’enfance, pourvus d’une puissance affective qui organise la personnalité de chacun.  Il résulte de l’association de sentiments contradictoires et de souvenirs inconscients, colorés d’une grande puissance affective, formés surtout pendant l’enfance, conditionnant le comportement conscient d’un individu.  Ces traits personnels, partie intégrante de la personnalité, sont organisés de manière presque indissoluble, à partir des relations interpersonnelles du temps passé, et inhibent le naturel et la spontanéité.  Chacun résiste d’autant à l’appel de la vie qu’il porte de complexes qui ne sont pas encore résolus.  Généralement, pour se tirer d’un complexe important, un être gagne à demander de l’aide d’un spécialiste, s’il ne connaît pas les techniques de catharsis psychique et spirituelle.  Chose certaine, comme dans tous les cas psychiatriques, la couleur ou énergie bleu azur favorise la diminution ou la résolution des complexes.

On peut notamment compter parmi les multiples complexes les anomalies de comportement suivantes.  Le complexe d’abandon exprime un vécu fantasmatique de séparation ou de rejet, d’où le sujet met inconsciemment en branle des moyens d’être évité pour justifier, à ses yeux, le bien-fondé de son angoisse.  Il conduit au masochisme (autopunition par laquelle on croit punir les autres), mutilations, vie errante, comportement antisocial ou asocial.

Le complexe d’agression dénote un désir de détruire tout ce qui s’oppose à sa volonté, se trouve sur sa route, même ceux qui ne sont pas coupables.  La société est souvent alors résumée dans tous ses sujets.  C’est la pensée du voleur qui souille de ses excréments les meubles des maisons où il s’introduit et pille.  Il se venge de la société, qu’il dit le réprimer, sur des individus.  Manie d’accuser, de revendiquer, de susciter la sédition.   Mais l’objet visé n’a généralement pas de relation directe et logique avec la situation conflictuelle à laquelle le sujet réagit.

Le complexe d’Antinéa renvoie au vécu de la femme qui se croit reine mère, lui donnant l’impression d’un matriarcat réussi.  Il conduit au féminisme et à l’action politique de la femme.  Vampire féminin, névrose fondée sur l’orgueil qui tend vers le sacrifice inutile de la personne aimée.

Le complexe d’Antoine traduit un excès de virilité et d’intellectualité qui écarte de son monde intérieur et de ses sentiments pour projeter l’homme dans le monde extérieur dont il veut jouir, qu’il veut posséder et dominer, ne se revalorisant que dans l’action, la combativité, la performance, l’écartant notamment du foyer.

Le complexe d’Atlas définit une valorisation excessive de la force physique et psychologique, telle que vécue par le culturiste, notamment.

Le complexe de Caïn désigne une relation hostile avec ses frères et sœurs parce qu’ils disputent l’attention, l’amour et les soins des parents, d’où on obtient forcément moins d’eux, ce qui agresse.

Le complexe de castration comporte une crainte de perdre ses organes génitaux parce qu’on a ressenti la sexualité comme honteuse.  Au cours de l’enfance, le garçon se sent le rival de son père et il souhaite inconsciemment, pour un temps, de le voir disparaître pour pouvoir s’approprier entièrement sa mère, ce que sa conscience morale réprouve.  Il vit alors l’ambivalence de désirer la disparition d’un être qu’il aime toutefois et d’aimer trop un être dont il n’est pas le premier ou le principal centre de référence, sa mère.  S’il ne résout pas correctement son dilemme, il pourra, devenu adulte, s’invertir, craindre la sexualité, souhaiter vivre sans partenaire, éviter l’acte sexuel, se montrer trop viril ou misogyne.  Quant à la fille, préparée à un rôle mineur, elle peut percevoir sa féminité comme une faiblesse, qu’elle croira symbolisée par l’absence d’organes sexuels extérieurs.  Elle peut se croire punie, privée, mutilée, dans sa chair, comme représailles de son amour pour son père, car elle peut, elle aussi, se sentir une rivale, mais celle de sa mère, ou de son infériorité naturelle.  En grandissant, elle pourra s’identifier davantage à son père, le personnage revalorisé par la société, qu’à sa mère, et devenir une virago despotique, refuser son sexe et sa sexualité (frigidité).

Le complexe de compensation provient d’une recherche d’avantages secondaires pour son implication ou ses services.

Le complexe de culpabilité se fonde sur un sentiment d’indignité pour avoir commis trop d’actes présumément répréhensibles.  Séquelle du complexe d’Oedipe.

Le complexe de démission trahit une perte de confiance en soi à la suite d’un échec reconnu comme insurmontable et réaction à chaîne de justifications pessimistes.

Le complexe de dépersonnalisation exprime une sensation pénible de ne plus être soi-même avec dépaysement, désorientation.  Son corps, ses paroles, ses actes paraissent alors étranges et étrangers. On n’est plus tout à soi, quoi.

Le complexe de dépossession résulte d’une impression permanente de ne plus s’appartenir.

Le complexe de destruction implique un penchant morbide à détruire.

Le complexe de Diane renvoie à une tentative pour invoquer des raisons biologiques pour refuser à la femme sa condition, surtout son rôle familial, tel qu’il lui est socialement imparti.  C’est le complexe de la vierge farouche et frigide.

Le complexe de Don Juan implique la manie de celui qui, forcément volage et superficiel, se prend pour l’amant idéal et ne trouve de valorisation que dans le nombre de ses conquêtes féminines.

Le complexe d’échec se résume à la manie de considérer tout comme trop difficile, d’où on s’arrange pour se donner raison en se préparant inconsciemment à l’échec et en accumulant les échecs.  Le sujet est vaincu d’avance, mais il fait tout pour éviter d’être blâmé ou critiqué. Partout, il ne se croit que toléré, il craint l’indifférence, l’hostilité.   Il manque de confiance en lui ou se punit pour ses sentiments de culpabilité.   Croyance en un enchaînement fatal de situations défavorables, chaque nouvel échec renforçant cette idée.  Le sujet se croit l’objet d’un sort malheureux et il démissionne.

Le complexe d’égophilie consiste à réfléchir sur soi un conflit dans un amour exagéré (narcissisme ou égocentrisme) ou dans une haine excessive (masochisme ou autopunition).

Le complexe d’emprise comprend la certitude d’avoir le droit de dominer un autre par la force.

Le complexe d’évasion amène à trouver une manière de rendre son cadre de vie habituel responsable de ses échecs, d’où on fait tout pour le changer et le changer continuellement.

Le complexe de fantaisie démontre une conduite fondée sur des désirs ou des goûts passagers et singuliers, qui ne correspondent pas à un désir véritable, mais mène au caprice, à l’envie, à l’arbitraire, à l’extravagance, aux sautes d’humeur et aux réactions imprévues.

Le complexe de féminité, relié au garçon, l’amène à majorer son identification avec la femme et emprunte un certain nombre de ses modes d’expression.

Le complexe de Judith implique le sentiment ambivalent que ressent la femme lors de la perte de sa virginité (hymen).  Elle ressent la première relation sexuelle complète comme répugnante, mais souhaitable à la fois, pour ne pas déplaire.

Le complexe de masculinité, relié à la fille à la recherche d’un objet de puissance, l’amène à adopter des attitudes masculines de certaines femmes à la recherche d’un objet de puissance.  Ce complexe provient d’une identification exagérée au père à cause du rôle effacé ou de l’attitude soumise de la mère.

Le complexe de Mémoire conduit à l’invention de faits ou à la substitution de réalités dont on ne veut pas se rappeler. Par exemple, on expliquera une difformité de naissance par un accident.

Le complexe de Messie comprend les conduites de l’illuminé qui se prend pour le sauveur du monde.  Le problème, c’est qu’il se prend au sérieux et peut motiver des êtres fragiles à bien des absurdités. complexes-physiques

Le complexe de négation repose dur une conduite angoissée et sur une tendance aux mutilations volontaires comme si on voulait se renvoyer au néant.  Il exprime un dégoût de vivre ou une quête du vide.

Le complexe de persécution mène à la conviction d’être la victime spéciale de persécutions, de complots.  Le sujet en vient à percevoir tous les gens comme des bourreaux.

Le complexe de Peter Pan, qui n’est pas une véritable maladie mentale, mais s’exprime par une série de symptômes d’irresponsabilité, plus ou moins intenses, au début de l’âge adulte.  Quand un jeune adulte confronte ses premières responsabilités, en raison de son immaturité et de son égocentrisme, il se fait manipulateur.  Incapable d’accepter la critique et les conseils, il s’installe dans le déni et les rejette avec plus ou moins de véhémence.   Au fondement de cette conduite, il y a un traumatisme lié à la petite enfance comme un père absent, effacé, fuyant ou dévalorisé, alors que la mère devait porter toutes les responsabilités de la famille, ce qui l’aurait amenée à chercher de la confiance auprès de son enfant, en cas de manque de force.   Ce dernier se retrouvant dans un rôle qu’il n’était pas en mesure de remplir, il s’est construit de manière instable.  Généralement très intelligent, même surdoué, précoce intellectuellement, selon la violence du traumatisme, il se protège dans une dissociation impliquant la tête et le cœur, la raison et les émotions, d’où ses émotions restent bloquées au stade de l’enfance.  Ainsi, alors qu’il fait preuve de finesse et de perspicacité lorsqu’il s’agit de contextes intellectuels, il est porté à s’exprimer avec force et impulsivité dès qu’il s’agit d’affaire de sentiments, car il ne sait pas les gérer .  Dans ce contexte, dans sa conduite d’adulescent, il peut être porté à fuir sa mère et à chercher à attirer l’attention de son père une longue partie de sa vie.  Incapable de vivre dans le monde adulte, il cherche à s’isoler dans l’abstraction, les jeux vidéo, l’alcool, la drogue, le sexe, les divertissements pour tromper son angoisse.

Le complexe de Phaéton implique un orgueil spirituel dissimulé sous une simplicité souriante et débonnaire.  Besoin de délivrer un message, de sauver l’humanité, de prédire des catastrophes.  Le sujet se présente comme un personnage pittoresque et comme un ami de l’humanité, mais il peut succomber à la folie criminelle.

Le complexe de possession exprime l’attitude de celui qui se croit la proie du démon ou d’autres forces occultes.

Le complexe de propreté évoque la manie irrépressible de tout laver, de faire du ménage, de garder tout brillant et poli, de tenir à ce que tout soit toujours impeccable.

Le complexe de protection comprend le besoin de trouver un plus faible à secourir, à materner, à aider, à protéger dans une attitude de générosité ou d’accaparement et de domination.

Le complexe de punition révèle une exigence masochiste, reliée à la pulsion de mort, qui amène à chercher des situations pénibles ou humiliantes.

Le complexe de pur esprit traduit un besoin mythique de pureté amenant à nier son corps et sa génitalité.  Désirs désincarnants, aspiration à devenir diaphane.

Le complexe de refus implique le négativisme, le refoulement, le reniement, etc.

Le complexe de régression évoque un retour à un état antérieur de son évolution affective.  Par exemple: objets portés à la bouche comme manie, détente sur une chaise berçante, radotage des vieillards, etc.

Le complexe de projection repose sur le besoin de projeter ses torts sur autrui, de mépriser les autres, de se détacher des autres, de renvoyer les visiteurs, souvent par caprices émotifs ou mobiles bien frauduleux.  C’est une tentative ridicule d’affirmer sa volonté.

Le complexe de relation fait ressortir le besoin d’obtenir satisfaction parce qu’on se croit toujours lésé.

Le complexe de restriction du moi ressemble à une amputation de la personnalité par refus de s’ouvrir au monde: aboulie, enkystement, solitude, fuite, monde imaginaire.

Le complexe de sélection décrit la manie de faire des choix trop restreignants ou contraires au bien personnel.  Elle mène à un comportement arbitraire et capricieux.

Le complexe de séparation se fonde sur une crainte irrépressible de toute séparation, du rejet, de l’abandon.  Cette angoisse est liée à la naissance, la première séparation, au sevrage, une autre privation et à la nécessité de quitter la famille et de couper le cordon ombilical.

Le complexe de sevrage évoque les séquelles de l’allaitement maternel qui entraînent une fixation sur les seins de la femme.  L’homme porte alors plus d’attention aux seins de sa partenaire qu’à ses organes génitaux ou au reste de son corps.  Normalement, les seins ne devraient avoir aucune connotation sexuelle, mais une connotation maternelle.  Il se signale par le besoin de porter quelque chose à sa bouche : crayon, cigarette, cure-dent, brin de foin, etc.

Le complexe des grandeurs comprend une exagération de sa propre importance et de sa propre identité.  Elle conduit souvent à des dépenses excessives pour supporter l’image qu’on veut projeter.

Le complexe de souillure démontre l’obsession de se croire sale, physiquement ou moralement, qui découle de culpabilités sexuelles.  Alors on frotte et on magasine.

Le complexe des profondeurs implique les grandes interrogations face à la vie, angoisse existentielle, sentiment de vide intérieur, impression de vertige face à la vie et à l’action, conduisant à percevoir la vie comme un échec, comme une réalité sans sens, absurde, malheureuse.

Le complexe de supériorité comporte la volonté de tout mettre en œuvre pour être perçu comme fort, dégénérant souvent en un désir d’écraser les autres.  Il s’agit probablement, en fait, d’une infériorité sublimée en attitude d’assurance et de force.

Le complexe d’identification rappelle la mauvaise acceptation de sa condition, d’où identification à une autre personne, à un objet, à une activité.  Non-acceptation du sexe et mauvaise intégration au réel.

Le complexe d’imagination exprime le besoin d’inventer des choses pour répondre à un besoin affectif particulier.  Ainsi, on peut s’inventer des maladies pour attirer la pitié, se dire fils de millionnaire pour attirer la considération, etc.

Le complexe d’impulsivité suggère un manque de contrôle qui se traduit par l’irréflexion, une incapacité de se retenir, parfois par l’agression sans motif valable.

Le complexe d’indemnité (ou de compensation) amène à une quête de satisfactions pour ses carences, ses faiblesses, surtout en accusant les autres d’être la cause de ce dont on est privé.  Le sujet accuse secrètement les autres de le priver de ses biens ou de ses privilèges.

Le complexe d’indignité expose des conduites sadiques exercées contre soi-même: ravalement de son être, soumission totale, remords féroces, besoin de punition pour apaiser sa conscience.

Le complexe d’infériorité révèle la conviction intime d’être inférieur aux autres, de ne rien valoir, de ne pas être redevable de respect et d’estime.  Il conduit à des attitudes déviantes et à l’apathie.

Le complexe d’interprétation implique la rationalisation, une tentative constante de justifier, d’expliquer, d’excuser ses échecs.  Alors, on invoque les raisons les plus plausibles, les prétextes les plus faussement pieux, mais jamais les vrais.

Le complexe d’Œdipe trahit les désirs amoureux et hostiles que l’enfant mâle éprouve à l’égard de ses parents.  La mère est inconsciemment perçue comme un objet d’amour à accaparer au point de la soustraire à l’emprise du père, alors que le père est perçu comme un objet d’amour, mais rival.

 

Le complexe d’Orefille-trop-rondeste, qui affecte la fille¸ exprime l’équivalent du complexe d’Œdipe du garçon.  La fille veut monopoliser l’attention de son Père, le partenaire socialement revalorisé, pour compenser sa présumée faiblesse féminine.  Cet amour est à la fois naturel et incestueux.

Le complexe du défaitisme trahit des conduites fondées sur un manque de confiance en soi entraînant une incapacité de croire à la validité de ses efforts, d’où on démissionne et se replie sur soi.  C’est la conduite du perdant d’avance.

Le complexe du doute repose sur le besoin anormal de tout vérifier, de recommencer les actes les plus simples, s’accompagnant de rage et d’angoisse.

Le complexe du pathologique démontre une conduite qui ne réussit pas à résoudre un conflit et accroît la frustration (délinquance, perversion, psychose, etc.).

Le complexe du toucher se définit par la crainte maladive de certains contacts ou attouchements.

Le complexe macabre contient une complaisance pour les formes extérieures de la mort: pleureuses, bouquets de fleurs, port de vêtements sombres, monuments funéraires, cercueils coûteux, embaumement, maquillage des cadavres, hommage aux morts, exposition des cadavres.  Goût de l’absurde, attachement à la décomposition ou à la pourriture, volonté de survivre dans ses œuvres.

Le complexe parental comprend des attitudes de recherche d’autorité et de protection.  Il implique une relation ambivalente (admiration, amour, crainte) de l’identification à l’un des parents.  L’enfant est un être bisexué et ambivalent en regard de ses parents.

© 2012-16,  Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

https://arcturius.org/les-complexes/

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18 mai 2024 6 18 /05 /mai /2024 23:50
L’inconscient détecte les mensonges

L’un des grands paradoxes de l’être humain est qu’une bonne partie de sa sagesse ne réside pas dans sa conscience mais dans son inconscient. Cet ensemble de connaissances porte généralement le nom d’intuition. Il s’agit d’un savoir caché, qui se trouve en nous. Et la science a pu vérifier que l’inconscient détecte les mensonges.

Même si nous ne le notons pas au niveau conscient, nous possédons une espèce de détecteur de mensonges interne. Celui-ci est capable d’identifier les signaux envoyés par le comportement des personnes qui mentent. Ainsi, nous savons sans le savoir qu’elles essayent de nous tromper.

« Si vous dites la vérité, vous n’avez plus à vous souvenir de quoi que ce soit. »

-Mark Twain-

Mais pourquoi laissons-nous parfois les gens nous tromper? Même si l’inconscient détecte les mensonges, nous ne faisons pas toujours attention à ces impulsions intuitives qui nous le révèlent. Aussi étrange que cela puisse paraître, nous tombons parfois aussi volontairement dans la tromperie.

Le mensonge parfait n’existe pas

Supposons que quelqu’un cherche à dire le mensonge parfait. Pour y parvenir, cette personne doit d’abord élaborer une narration minutieusement structurée. Chaque pièce du mensonge doit parfaitement s’emboîter avec les autres et l’ensemble doit être crédible. Cette version doit ensuite être coordonnée avec ce qu’elle dira par la suite. L’effort est monumental.

l'inconscient

Même si elle parvient à construire toute une histoire parfaitement cohérente, cela ne suffit pas. Elle devrait aussi dominer à la perfection son langage corporel. En d’autres termes, ne pas hésiter, ne pas montrer qu’elle cache quelque chose. Son regard doit reste fixe, ses pupilles tranquilles, ses mains dans une position relaxée.

Mentir à la perfection est une prouesse surhumaine. Il n’existe peut-être qu’une ou deux personnes dans le monde qui peuvent y parvenir. Mais pour le commun des mortels, c’est mission impossible. Et c’est précisément pour cela que l’inconscient détecte les mensonges. En une fraction de secondes, il identifie et interprète les signaux qui vont au-delà des mots. Cela lui permet de remarquer la tromperie.

L’inconscient détecte les mensonges, selon une expérience

L’Association for Psychological Science a publié une recherche dans laquelle il a été prouvé que l’inconscient détecte les mensonges. Les résultats de l’étude sont apparus dans la prestigieuse revue Psychological Science. Aucun doute n’est possible. Les chercheurs ont affirmé que la majorité des gens sont très mauvais pour identifier consciemment les duperies. Environ 54% des personnes ne se rendent pas compte qu’on leur ment.

l'inconscient

Les chercheurs soupçonnaient l’inconscient de détecter les mensonges, même quand la personne ne s’en rendait pas compte consciemment ou ne prenait pas en compte ce que ces zones profondes de l’esprit lui disaient. Pour prouver cette théorie, ils ont eu recours à un groupe de 72 volontaires. Une vidéo leur a été présentée. On y voit des personnes qui ont volé 100 dollars et d’autres, innocentes.

Chacune de ces personnes donnait des explications à ce sujet et les participants devaient décider si elles étaient coupables ou innocentes. Seuls 43% des participants ont donné la bonne réponse. Mais les chercheurs ne se sont pas arrêtés là. Ils ont mesuré leurs réponses inconscientes face à chacune des personnes de la vidéo. Ainsi, ils ont pu vérifier que la grande majorité des gens étaient bien capable d’associer les coupables à des termes comme « malhonnêteté » et vice-versa.

Pourquoi ce paradoxe a-t-il lieu ?

Jusqu’à présent, les raisons pour lesquelles il existe un contraste aussi fort entre le conscient et l’inconscient (en terme de capacité pour capter les tromperies) n’ont pas pu être établies avec exactitude. Apparemment, tout est lié à notre tendance à accorder plus de crédibilité aux contenus intellectuels qu’aux contenus intuitifs. Nous écoutons la voix de la raison mais nous sommes sourds aux rumeurs de l’instinct.

Par ailleurs, on sait qu’il existe des situations au cours desquelles la victime d’une tromperie veut y participer. Le cas le plus typique a lieu lors de certains épisodes d’infidélité. Les personnes trompées ont l’habitude de dire qu’elles « ne se sont rendu compte de rien ». Lorsqu’on examine attentivement ce type de situations, on découvre qu’il y a tout un tas d’indices auxquels la victime n’avait pas voulu prêter attention. Dans ces cas, l’inconscient détecte les mensonges mais la conscience refuse d’admettre les évidences pour ne pas vivre une expérience douloureuse.

Tout cela nous mène à penser que prêter attention aux messages de notre intuition peut être une bonne idée. Nous devons cesser de penser que notre raison est la seule à détenir les clés de la vérité. Nous ne sommes pas que raison ou cœur: nous sommes aussi intuition. Et l’intuition recèle une importante source de sagesse.

[Source] https://nospensees.fr/

https://arcturius.org/linconscient-detecte-les-mensonges/

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18 avril 2024 4 18 /04 /avril /2024 11:35
Chaque ÊTRE sur terre a besoin d’être touché, d’être touché avec Amour depuis le 1er jour de sa naissance jusqu’au dernier souffle

Le toucher bienveillant et d’amour est la nourriture de l’ÂME 

« Les semaines qui suivent la naissance
Je suis comme la traversée d’un désert
Un désert peuplé de monstres :
Les nouvelles sensations qui
De L’intérieur
Ils montent à l’assaut du corps du bébé.

Après la chaleur du sein maternel,
Après la folle poignée qui est la naissance,
La solitude glaciale du berceau.
Et puis une bête,
La faim,
Qui mord le petit dans les entrailles.

Ce qui bouleverse le pauvre enfant
Ce n’est pas la cruauté de la blessure.
C’est sa nouveauté.
C’est la mort du monde tout autour
Qui confère à l’ogre
Des proportions immenses.
Comment apaiser une telle angoisse ?

Nourrir le bébé ?
Ouais.
Mais pas seulement avec le lait.
Il faut le prendre dans les bras.
Il faut s’en occuper.
Et frotter.

Ce bébé : il faut parler à sa peau
Il faut parler à son dos
Qui a soif et faim
Comme son ventre.

Dans les pays qui ont conservé
Le sens profond des choses
Les femmes savent encore tout ça.
Parce qu’ils ont appris de leurs mères,
Et ils apprendront à leurs filles
Cet art profond, simple
Et très ancienne
Qui aide l’enfant à accepter le monde
Et ça le fait sourire à la vie. » – Frédérik Leboyer

[Source] https://yoyogiretreats.wordpress.com/

https://arcturius.org/chaque-etre-sur-terre-a-besoin-detre-touche-detre-touche-avec-amour-depuis-le-1er-jour-de-sa-naissance-jusquau-dernier-souffle/

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