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26 avril 2025 6 26 /04 /avril /2025 04:02
Nouvelle relation : 5 clés qui vous aideront

Avant de commencer une nouvelle relation, apprenez à être seul. Ne cherchez pas un partenaire uniquement pour atténuer votre solitude, vos désirs et votre manque. Aimez depuis la liberté et la maturité.

Nous serions ravis d’avoir un manuel qui révèle les meilleures clés pour faire fonctionner une nouvelle relation. Celles qui nous permettent de laisser notre marque en amour et de ne pas échouer dans la tentative. Des conseils qui nous permettraient d’éviter toutes sortes de douleurs et de déceptions et de trouver la personne idéale avec qui partager un bonheur absolu.

Cependant, un tel manuel n’existe pas et quiconque essaie de nous le vendre a tort. Démarrer une relation nécessite souvent de prendre des risques, de se parachuter et de parier sur ce qui apparaît de manière inattendue et nous remplit d’illusions.

Parfois, nous nous trompons. D’autres fois, nous parvenons à construire une belle histoire qui, bien que brève, vaut la peine d’être vécue. Toutefois, la plupart d’entre nous aspirent à créer une relation stable et satisfaisante.

Existe-t-il donc des lignes directrices, des étapes ou des stratégies qui pourraient nous aider ? En effet, il y en a, mais ce sont des outils psychologiques qui ne sont pas destinés à nous aider à trouver la personne idéale.

La meilleure clé en matière émotionnelle passe par la connaissance de soi. Le développement personnel nous aide à mieux maîtriser l’art de l’amour.

“L’amour est un art et requiert discipline, concentration, patience, foi et le dépassement du narcissisme. Ce n’est pas un sentiment, c’est une pratique.”

–Erich Fromm–

Vivre une nouvelle relation.

 

5 clés avant de commencer une nouvelle relation

Le psychologue humaniste Carl Rogers a dit que le bonheur consiste à s’accepter tel que l’on est. Il n’y a pas de meilleur point de départ pour commencer l’aventure de l’amour. Car s’il y a quelque chose que nous savons de cette dimension, c’est qu’il survient souvent de façon inattendue, sans que nous l’attendions.

C’est pourquoi il convient d’y être préparé. Être qualifié dans ce domaine nous permettra non seulement de développer des relations plus matures et plus satisfaisantes, mais aussi d’acquérir des compétences de vie pour gagner en bien-être. Nous en parlons ci-après. Découvrez donc quelles sont les clés pour bien commencer une nouvelle relation.

1. Aimer sans ressentir le besoin : ne commencez pas une relation juste pour éviter d’être seul ou pour oublier votre ex

Vous avez rencontré quelqu’un d’intéressant, super. Vous vous êtes vus plusieurs fois et il y a de la chimie entre vous. Mais attention… Parfois nous avançons dans une relation juste pour avoir à nouveau une personne à nos côtés. Il se peut même que notre plus grand besoin soit d’oublier un ex qui nous a fait du mal, un passé très présent dans notre mémoire.

Soyons clairs à ce sujet, on ne remplace pas quelqu’un par quelqu’un, la douleur n’en sera que plus profonde au bout du compte. Agissons avec maturité et évitons d’initier des liens par simple besoin émotionnel et non par désir. L’envie doit être authentique : elle doit dépasser la peur de la solitude et les blessures non cicatrisées.

2. Maintenez votre indépendance, n’arrêtez pas d’explorer et de grandir

Développez-vous dans de multiples domaines, ne limitez pas votre croissance : apprenez, profitez, découvrez. Trouver un partenaire n’est pas le seul objectif que nous devrions avoir dans la vie.

Profitez de toutes les dimensions de votre quotidien et de toutes les possibilités que vous offre le monde. Chaque expérience nous permet d’acquérir des connaissances, des compétences, des ressources psychologiques et cette maturité émotionnelle qui nous permet d’être plus habile en amour.

3. Soyez authentique, sans filtre

L’une des clés avant de commencer une nouvelle relation est de clarifier ce que nous voulons et ce que nous ne sommes pas prêts à accepter. Si nous n’effectuons pas cet exercice de clarification, nous aurons nécessairement recours aux masques et aux demi-vérités.

Lorsque l’on rencontre quelqu’un, nous sommes tentés par l’envie de nous comporter comme l’autre aimerait que l’on se comporte. Il n’y a pas de pire erreur. Prétendre être quelqu’un d’autre est le meilleur moyen de créer une relation malsaine.

4. Réduisez les mandats familiaux et libérez-vous du poids de vos échecs émotionnels

Lorsque nous commençons une relation, nous réalisons parfois que nous sommes trois et non deux. Le troisième occupant d’un lien affectif peut être représenté par notre famille ou le poids de nos relations passées. Ainsi, avant de commencer une nouvelle relation, il faut gérer toutes ces dimensions.

Il est nécessaire de se libérer du fardeau psychologique des mandats familiaux, de ces parents qui continuent à s’immiscer dans nos vies et, surtout, dans nos relations. De même, il est également essentiel d’avoir tourné la page du passé. Loin de conditionner notre présent, le passé doit nous servir à acquérir de l’expérience.

Les clés pour une nouvelle relation heureuse.

 

5. Avant de commencer une nouvelle relation, demandez-vous ce que vous voulez vraiment

Que voulez-vous vraiment ? La question peut même paraître naïve, mais les réponses à cette question sont décisives.

Voulez-vous quelque chose de stable ou une relation jetable basée sur le sexe ? Cherchez-vous un partenaire exclusif ou faites-vous partie de ceux qui préfèrent une relation ouverte dans laquelle le polyamour n’est pas exclu ? Faites-vous partie de ceux qui préfèrent aller lentement et ne pas se précipiter ?

Toutes ces questions sont décisives, à la fois pour vous et pour l’autre personne. Être clair sur ce que nous voulons est aussi décisif que de savoir ce que nous ne voulons pas chez un partenaire.

En somme, au-delà de ces conseils peu fiables et fantaisistes sur la manière de trouver la personne idéale, il existe des clés qui nous orientent vers les bonnes personnes. L’amour ne peut être plus satisfaisant que lorsque nous sommes authentiques, libres et matures. Loin de chercher désespérément quelqu’un, laissez ce quelqu’un vous trouver au bon moment.

Source: https://nospensees.fr/nouvelle-relation-5-cles-qui-vous-aideront/

 

 

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25 avril 2025 5 25 /04 /avril /2025 23:53
Attaque de panique et crise d’angoisse : quelle est la différence ?

Nous vous invitons ici à découvrir la différence entre une crise d’angoisse et une attaque de panique. Le premier terme prédomine dans le langage familier, mais a très peu d’utilité dans le domaine clinique. Le second est une entité clinique parfaitement identifiée.

Les termes attaque de panique et crise d’angoisse sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais c’est une erreur. Il y a des caractéristiques clés qui les distinguent, bien qu’ils aient plusieurs symptômes en commun. Les deux termes sont mélangés non seulement par les patients, mais par les étudiants en psychologie eux-mêmes.

Il sera difficile de trouver le bon traitement ou de développer des capacités d’adaptation utiles si l’utilisation des termes n’est pas correctement différenciée. Par conséquent, connaître les différences entre une crise d’angoisse et une attaque de panique est plus qu’une question de sémantique.

Comprendre les symptômes de l’anxiété permet de traiter plus efficacement les problèmes sous-jacents aux crises. L’évolution de ces deux malaise est très différente, il est donc essentiel de bien les différencier.

Une femme qui a une attaque de panique.

 

Crise d’angoisse et attaque de panique

Une crise d’angoisse survient souvent en réaction à un facteur de stress ou à une préoccupation en particulier. Vous redoutez une mise à pied depuis longtemps et votre patron vous appelle pour vous parler, et c’est à ce moment que vos symptômes peuvent monter en flèche.

Lors d’une crise d’angoisse, les personnes ressentent de la peur et de l’appréhension. Leur cœur bat la chamade et elles se sentent essoufflées. Mais cela est de très courte durée, et lorsque le facteur de stress disparaît, la crise d’angoisse disparaît également.

L’attaque de panique, en revanche, se produit lorsqu’il n’y a pas de danger réel ou de cause apparente. Elle n’est pas provoquée et, dans de nombreux cas, elle est tout à fait imprévisible. Lors d’une attaque de panique, la personne est inondée de terreur, de peur ou d’appréhension.

Elles peuvent avoir l’impression qu’elles vont mourir, perdre le contrôle ou avoir une crise cardiaque. Elles présentent un certain nombre de symptômes physiques qui peuvent inclure des douleurs thoraciques, un essoufflement, des étourdissements ou des nausées.

Sont-ils inclus dans le DSM ?

Depuis la fin de l’année 2020, la crise d’angoisse ne correspond à aucune catégorie diagnostique en tant que telle dans la dernière édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ( DSM-5 ). Une crise d’angoisse est en fait un terme familier créé pour décrire des périodes d’anxiété intense ou prolongée.

Les crises de panique sont faciles à définir, car il existe un consensus clinique. Voici une définition officielle du DSM : “Une attaque de panique est un épisode soudain de peur intense qui déclenche des réactions physiques sévères lorsqu’il n’y a pas de danger réel ou de cause apparente.”

Les symptômes d’une crise d’angoisse

Lorsque nous parlons d’une crise d’angoisse, nous nous référons à un pic de celle-ci qui peut être prolongé dans le temps – jusqu’à ce que le stimulus qui la génère disparaisse. Nous trouvons finalement une stratégie d’adaptation alternative, quand le système physiologique est épuisé.

Elle est plus grave que la simple sensation d’anxiété, mais en règle générale elle n’atteint généralement pas le niveau d’activation qu’une attaque de panique génère. Cela peut durer de quelques minutes à quelques heures, voire des jours et des semaines. Elle présente généralement un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • Agitation, sensation d’épuisement ou de nervosité.
  • Une grande fatigue en l’absence d’effort physique ou mental prolongé ou intense.
  • Difficulté à se concentrer ou à avoir l’esprit vide.
  • Irritabilité.
  • Tension musculaire.
  • Difficulté à contrôler ses problèmes.
  • Problèmes de sommeil (difficulté à s’endormir ou à rester endormi, ou sommeil agité ou insatisfaisant).

Le thérapeute Ginger Poag a défini une crise d’angoisse comme étant “une période d’appréhension face à d’éventuels événements futurs”. Une crise d’angoisse est parfois le prélude d’une attaque de panique.

Contrairement aux attaques de panique, les crises d’angoisse ne sont pas nécessairement des signes d’un trouble anxieux. L’anxiété est une réponse naturelle à certains stimuli ou situations, et les crises d’angoisse ne sont que des formes plus intenses de cette émotion.

Les crises d’angoisse entraînent souvent des schémas d’évitement ou une prudence excessive. Par exemple, une personne qui a subi des crises d’angoisse en raison de l’anxiété sociale peut éviter les endroits ou les situations qui l’ont rendue anxieuse.

Les symptômes d’une attaque de panique

Des réactions physiques graves peuvent être déclenchées lors d’une attaque de panique. Beaucoup de personnes qui en souffrent pensent avoir une crise cardiaque. Certains appellent le 911 parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils vivent. Ils présentent généralement au moins quelques-uns des symptômes suivants, lesquels durent généralement de 10 à 15 minutes :

  • Sentiment de mort ou de danger imminent.
  • Peur de perdre le contrôle ou de mourir.
  • Fréquence cardiaque rapide et battante.
  • Transpiration.
  • Tremblements.
  • Difficulté à respirer ou sensation d’oppression dans la gorge.
  • Bouffées de chaleur.
  • La nausée.
  • Crampe abdominale
  • Douleur thoracique.
  • Mal de tête.
  • Des étourdissements, des vertiges ou des évanouissements.
  • Engourdissement ou picotements.
  • Sentiment d’irréalité ou de détachement.

Lors des attaques de panique, les personnes ont souvent un sentiment de menace immédiate. Cela les pousse à demander de l’aide ou à essayant d’échapper à la situation dans laquelle elles se trouvent. Il se peut qu’elles n’aient qu’une ou deux attaques de panique dans leur vie.

Ces attaques sont généralement la conséquence d’un stress extrême. Les attaques de panique répétées sont généralement un symptôme du trouble panique. Certains événements traumatiques peuvent éventuellement amener une personne à développer un trouble panique.

Une femme qui fait une crise d'angoisse.

 

Différencier une attaque de panique d’une crise d’angoisse

Parce que les symptômes sont si similaires, il peut être difficile de faire la distinction entre les attaques de panique et les crises d’agoisse. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider :

  • Les attaques de panique se produisent généralement sans déclencheur. L’angoisse, elle, est une réponse face à un facteur de stress ou à une menace perçue.
  • Les symptômes d’une attaque de panique sont intenses et inquiétants. Ils impliquent souvent un sentiment d’”irréalité” et de détachement. Les symptômes de l‘anxiété varient en intensité, de légers à graves.
  • Les attaques de panique apparaissent soudainement, tandis que les symptômes d’une crise d’angoisse deviennent progressivement plus intenses en quelques minutes, heures ou jours.
  • Les attaques de panique disparaissent après quelques minutes, tandis que les symptômes de l’angoisse peuvent persister pendant une longue période.

Garder à l’esprit la différence entre une attaque de panique et une crise d’anxiété est essentiel, car de nombreux patients croient qu’ils ont des crises d’angoisse alors que ce dont ils souffrent vraiment, c’est d’un trouble panique. Cette confusion est la raison pour laquelle de nombreuses personnes ne suivent pas une thérapie.

Par ailleurs, confondre l’un avec l’autre lors du diagnostic différentiel peut faire que, dans le pire des cas, la personne devienne dépendante d’un médicament dont elle n’a pas besoin. Pour cette raison, il est essentiel que les professionnels de santé comprennent également les différences et travaillent avec rigueur.

 

 

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15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 12:11
Savez-vous de quelle façon l’angoisse change votre vie ?

“Aussi sombre que soit votre peine, ne perdez jamais espoir, car des nuages noirs tombent de l’eau propre et fécondent”

-Proverbe chinois-


A un moment ou un autre de notre vie, nous tous avons déjà senti à quel point l’angoisse pouvait s’emparer de nous. Cette sensation de trouble ne nous abandonne pas, et nous empêche de faire certaines choses.

L’angoisse est une émotion qui peut en arriver à instaurer en nous un certain mal-être et à nous noyer dans une profonde tristesse. Ainsi, on se soumet d’autant plus à la sensation de découragement, de lamentation et de plainte.

Le fait de se donner les moyens de sortir de cette angoisse qui nous limite, sera très important si on veut éviter qu’elle ait des répercussions sur notre vie.

En effet, même si on ne s’en rend pas compte, l’angoisse change beaucoup de choses en nous.

la-angustia-provoca-malestar

 

Vous devenez pessimiste

Vous pouvez être la personne la plus optimiste du monde, mais quand l’angoisse vous attrape, la négativité et le pessimisme s’emparent de votre vision des choses.

Soudain, vous voyez tout en noir, vous perdez tout espoir, et vous tombez dans un cycle de peur et de colère duquel vous aurez du mal à sortir.

L’angoisse a le pouvoir de brouiller votre vision des choses et de faire qu’à vos yeux, tout semble encore pire.

Votre vie est conditionnée par ce que vous ressentez, et à cause de cette angoisse qui vous envahit, tout ira mal dans votre vie.

Pour lutter contre cela, vous devez faire de gros efforts pour être positif, et pour changer cette vision des choses instaurée par l’angoisse qui a pris le pouvoir sur vous.

Efforcez-vous de voir le bon côté des choses, alors que vous traversez tous ces moments difficiles.


Si vous voyez les choses de façon positive, vous ferez fuir la négativité qui vous entoure


Ecoutez-vous et parlez-vous de la même façon ?

Quand l’angoisse a changé votre façon de voir les choses, votre manière d’écouter et de parler se voient également modifiées.

Soudain, tout ce que vous écoutez est interprété d’une façon qui n’est peut-être pas adéquate.

Votre dialogue interne ne cesse d’être négatif et de vous apporter des mots de découragement tels que “personne ne t’apprécie”, “tout le monde se fiche de toi”, “tu es seul”, “personne ne te comprend”.

Vous arrêtez de vous apprécier en tant que personne, et le pessimisme s’empare de vous.

Par conséquent, tout ce qu’on verbalise change également. Le manque d’assurance et la peur se manifesteront dans nos mots, et on commencera à émettre des phrases telles que “je ne peux rien y faire”, ou “c’est ce que je dois vivre”, entre autres.

Pour remédier à cela, il est très important de commencer à nous parler à nous-même de façon positive.

Vous vous sentez noyé ? Ce commentaire vous a blessé ? Voyez le côté positif, ainsi que les leçons que vous avez pu en tirer.


Centrez-vous sur le positif, et laissez de côté la négativité qui vous aborde

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Votre santé et votre futur se voient affectés

L’angoisse n’est pas seulement une question mentale. Si on ne fait pas ce qu’il faut pour s’en débarrasser, elle peut alors commencer à se manifester dans notre corps de différentes manières.

Des maux de tête ou de dos, des tremblements inexpliqués ou une insomnie, sont tout autant de symptômes que nous lance notre corps pour nous dire que quelque chose ne va pas bien.

L’angoisse nous paralyse, de telle façon qu’elle peut en arriver à limiter tout ce que l’on veut réaliser.


“L’esprit a sa propre place, et il a à lui seul la capacité de transformer
l’enfer en ciel, ou le ciel en enfer”

-John Milton-


N’ignorez pas l’angoisse ! C’est un état passager qui peut commencer à avoir de graves conséquences si on ne s’en débarrasse pas à temps.

Un esprit positif pourra toujours contrer toute la négativité que l’angoisse s’obstine à montrer. Apprenez à transformer l’angoisse en une nouvelle leçon à tirer.

Source: https://nospensees.fr/savez-de-facon-langoisse-change-vie/

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15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 04:53
Les sens qui se développent avant la naissance

Le développement des sens chez l’être humain n’a pas la naissance comme point de départ. Avant l’accouchement, il existe un processus de développement étonnant dans l’utérus.

Pendant les 40 semaines qu’un bébé passe à grandir dans l’utérus, ses sens commencent à se développer. Les bébés ne sont pas seulement occupés à développer des adaptations physiques pour fonctionner après la naissance, ils ressentent également le monde qui les entoure dès leur plus jeune âge gestationnel.

Cet étonnant développement des sens forme la base de l’attachement précoce du bébé à la mère. L’utérus est incontestablement le meilleur environnement pour le développement du fœtus.

Le développement des sens pendant la grossesse affecte grandement le développement du cerveau. Ainsi, dans cet article, nous verrons quels sens se développent plus tôt chez le fœtus. Aussi, certaines donnés vont vous surprendre.

La main d'un bébé qui serre le doigt de sa mère.

 

Le toucher, l’un des sens qui se développent avant la naissance

Le toucher est le premier sens qui se forme. Son développement débute vers 8 semaines de gestation. Le sens du toucher commence par le développement de récepteurs sensoriels sur le visage, principalement sur les lèvres et le nez.

Au cours des mois suivants, des récepteurs tactiles commencent à se développer dans d’autres parties du corps. Par exemple : la paume des mains et la plante des pieds à 12 semaines et l’abdomen à 17 semaines.

À la douzième semaine, le fœtus peut ressentir des sensations tactiles dans tout son corps. Il y a l’exception du sommet de sa tête, qui reste engourdi jusqu’à la naissance.

Cependant, les scintigraphies cérébrales suggèrent que les fœtus ne ressentent de douleur qu’après 30 semaines. À ce stade, les voies neuronales somatosensorielles finissent de se développer. Au milieu du troisième trimestre, le bébé peut apprécier un large éventail de sensations dont la chaleur, le froid ou la pression.

Les sens du goût et de l’odorat

Le goût et l’odorat sont des sens étroitement liés. Le goût est en fait 90 % lié à l’odorat. Il a été démontré que certaines saveurs, telles que la vanille, la carotte, l’ail, l’anis ou la menthe poivrée, se transféraient dans le liquide amniotique.

Le goût

Les papilles gustatives d’un fœtus commencent à apparaître à 8 semaines. Au stade de 13 à 15 semaines, les fœtus ont déjà des papilles gustatives similaires à celles des adultes. Tout ce que la mère mange pendant que le bébé est dans l’ utérus imprègne le liquide amniotique que le bébé consomme.

L’odorat

Comme commenté précédemment, le sens de l’odorat va de pair avec le goût. À la naissance, le bébé ne peut identifier sa mère que par l’odeur, notamment par l’odeur du lait maternel.

Si tout de suite après la naissance, on place le bébé sur sa mère, il ne fera que ramper sur son torse, guidé par l’odeur du colostrum, jusqu’à ce qu’il atteigne le mamelon. C’est ce qu’on appelle la “traînée de poitrine”.

L’ouïe

Le système auditif est complètement développé à 20 semaines de gestation. Au bout de 23 semaines, un fœtus peut réagir aux bruits forts. Le bébé peut également identifier les voix des membres de la famille qu’il avait entendues dans l’utérus.

Les bébés avec une audition normale paniquent également en réponse aux sons forts. Les nouveau-nés semblent également préférer une voix plus aiguë, comme celle de leur mère, à une voix plus basse, comme celle de leur père.

Une étude réalisée en 2014 auprès de nouveau-nés prématurés a montré que faire écouter un enregistrement de la voix de la mère à un bébé pendant qu’il suce une tétine était suffisant pour améliorer le développement des compétences d’alimentation orale et raccourcir leur séjour à l’hôpital. Un fait étonnant.

La voix d’une mère calme le bébé dans les situations de stress. Elle réduit les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et augmente les niveaux d’ocytocine, l’hormone du bien-être.

La vue

Bien que l’obscurité règne dans l’utérus, la peau humaine laisse passer un peu de lumière. Les chercheurs ont découvert que les fœtus étaient environ deux fois plus susceptibles de suivre le mouvement des motifs de points qui ressemblaient à un visage humain. Le même schéma et la même préférence ont été montrés chez les bébés après la naissance.

Cela suggère que la préférence pour les visages humains peut être innée et pas simplement le résultat d’expériences qui se produisent après la naissance. De plus, cela montre clairement que le fœtus réagit activement au monde extérieur bien avant qu’il n’y pénètre.

La vision chez le nouveau-né

Un nouveau-né est très myope. Les nouveau-nés ne voient pas les couleurs comme les adultes. Dans le cas des formes, ils ne les distinguent pas avant l’âge de six mois.

Les yeux des nouveau-nés sont aussi sensibles aux lumières vives. Ils ferment les yeux plutôt que de regarder la lumière. À l’âge d’un mois, un nouveau-né peut voir les couleurs, mais préfère souvent regarder les objets en noir et blanc.

À environ sept mois, un bébé a développé sa coordination œil-main et sa perception de la profondeur pour pouvoir atteindre les jouets en dehors de sa zone immédiate. Sa concentration s’améliorera au cours des deux à trois prochaines années à mesure que ses yeux mûriront et pourront voir plus clairement.

Un bébé qui joue allongé par terre.

 

Le développement des sens après la naissance

L’évidence d’un développement sensoriel précoce in utero ouvre la possibilité de stimuler le bébé pendant la grossesse. Et ce, en modifiant des facteurs tels que l’apport alimentaire maternel ou la sélection de la musique de fond.

Cependant, une bonne partie du développement sensoriel d’un bébé est achevée après la naissance. Ainsi, la stimulation sensorielle aux effets les plus importants est celle qui a lieu après la naissance, avec le développement cognitif.

 

Source: https://nospensees.fr/les-sens-qui-se-developpent-avant-la-naissance/

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13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 07:20
Je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère

Se dire « je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère » peut refléter la sensation, pour certains parents, d’être incapables d’être le soutien émotionnel externe dont leur enfant a besoin. Nous vous livrons ici quelques clés pour faire face aux colères tant redoutées.

« Je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère » est une affirmation que l’on entend souvent lors des consultations psychologiques pour enfants. Or, il est fondamental que les parents puissent agir en tant que régulateurs externes des émotions et maintenir le calme jusqu’à ce que leurs enfants soient capables d’atteindre ce point de façon autonome.

Découvrez ici quelques clés qui faciliteront le processus d’apprentissage de la régulation de la colère. Nous vous aiderons également à comprendre comment fonctionne le cerveau de votre enfant lors de ces premières étapes et le rôle que peuvent jouer les parents pour que les enfants atteignent une maturité émotionnelle.

Un petit garçon en colère.

 

Les enfants et les colères

L’une des scènes redoutées par les parents est celle des crises de colère : des cris et des coups de pied en plein milieu du supermarché ou une grande colère en pleine rue. Des scènes qui éveillent bien souvent, chez les parents, un sentiment de culpabilité, de honte, de colère et, surtout, d’impuissance.

Pourquoi ces crises se produisent-elles ? Les colères sont une expression de frustration et de mal-être chez les enfants qui sont encore dans une phase préverbale de développement et de maturité émotionnelle qui ne leur permet pas de communiquer d’une autre façon.

Cette situation s’améliore généralement à partir de quatre ans. Nous parlons en fait d’une étape normale dans le développement d’un enfant. En soi, elle n’a rien de honteux ou de préoccupant.

Cette étape sert de point de départ pour commencer une régulation autonome de la colère. Ainsi, l’une des clés guidant cet apprentissage sera la façon dont les figures principales réagissent face à cette colère et gèrent leur frustration. Il s’agit en fait d’analyser ce que nous faisons quand notre enfant se met en colère, et la façon dont nous vivons cette situation.

Je ne supporte pas que mon enfant se mette en colère : pourquoi ?

Les crises de colère chez les enfants peuvent être très désagréables : intensité démesurée, lieux inopportuns, fréquence élevée… Il est possible qu’en pleine colère, vous ressentiez une sensation d’impuissance croissante qui menace aussi votre capacité de gestion émotionnelle.

Cela se doit en partie à l’effet contagieux des émotions humaines comme conséquence des neurones miroirs. Surtout s’il s’agit de quelqu’un de proche, comme ses propres enfants.

Par ailleurs, ces derniers vivent dans leur petit monde d’enfants, avec leurs propres soucis et rêves. C’est pourquoi nous avons parfois du mal à comprendre pourquoi un enfant peut se mettre dans cet état lorsqu’il n’atteint pas la satisfaction immédiate. Depuis notre point de vue d’adulte, si nous comparons leurs problèmes aux nôtres, les leurs peuvent sembler ridicules.

Il est également important de se demander quelle est la relation que nous avons avec l’émotion de la colère. En d’autres termes, il faut se demander comment nous gérons cette émotion, et même comment réagissaient nos parents quand nous étions enfants et faisions une colère.

Que puis-je faire quand mon enfant se met en colère ?

La façon de réguler les émotions s’apprend surtout au moment de l’enfance et de l’adolescence. L’aire préfrontale du cerveau, l’une des principales à intervenir dans cette régulation émotionnelle, ne finit pas de se développer avant la fin de ces étapes.

Jusqu’à ce que les enfants développent totalement leur cerveau et apprennent à gérer leur colère, les parents jouent un rôle de soutien externe de ces émotions. Les figures principales des enfants agissent donc comme des références de contrôle de la colère qu’ils sont incapables de gérer.

Nous pouvons donc imaginer que ce point de contrôle externe doit refléter une bonne régulation pour que l’enfant réussisse lui-même à le faire tout seul. Découvrez ci-dessous quelques clés.

Les clés pour remédier aux colères
  • Soyez son propre miroir. La première clé est sûrement la plus importante et la plus efficace dans n’importe quel apprentissage. Les enfants, tout comme nous, sont le reflet de leurs principales figures d’attachement, pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, la façon dont vous gérez votre colère aura une influence directe sur la manière dont l’enfant le fera.
    • Si, quand votre enfant se met en colère, vous élevez la voix, l’enfant agira probablement d’une façon similaire. Si vous voulez tourner ce principe en votre faveur, exprimez à voix haute la façon dont vous gérez ces émotions devant lui.
  • Ses raisons sont importantes. Bien souvent, nous réagissons avec colère quand l’enfant fait une crise pour un jouet cassé ou parce qu’il ne peut pas continuer à regarder son dessin animé préféré. Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi il se met dans cet état pour une chose si triviale. Il est ici important de se reconnecter à l’enfant que vous avez été.
    • En effet, à quatre ou cinq ans, ce moment qui ne vous semble désormais sans importance aurait compté pour vous. Essayez de penser comme un enfant : vous l’avez été, et lui n’a pas encore été adulte.
  • Faites-lui comprendre les bonnes et les mauvaises façons d’exprimer sa colère. Certains parents reprennent leurs enfants quand ils expriment de la colère, comme croiser les bras ou aller dans une autre pièce. Crier et frapper ne sont pas des expressions adéquates de la colère parce qu’elles font du mal aux autres personnes.
    • Pleurer ou ne pas vouloir parler sont des expressions beaucoup plus adéquates. Cette clé consiste à leur expliquer les bonnes façons d’exprimer la colère et à leur donner de l’espace. Souvenez-vous que toutes les émotions sont valides, mais pas toutes leurs expressions.
Une mère et son fils en colère.

 

Quand mon enfant se mettra en colère, je le soutiendrai

Au cours de l’enfance, nous apprenons à réguler les émotions. Il existe certaines périodes critiques au cours desquelles les enfants se montrent plus irritables, en partie à cause d’une certaine immaturité sur le plan cérébral. Comme ils ne sont pas capables de gérer leurs émotions, il est important que les parents agissent en tant que régulateurs externes, en gardant leur calme.

Le sentiment d’impuissance face à une crise de colère est un sentiment habituel chez beaucoup de parents touchés par le stress que supposent ces événements. Le fait que nous ayons du mal à comprendre pourquoi les enfants se fâchent explique également pourquoi les parents se sentent particulièrement contrariés lors de ces moments.

Les parents éduquent  en étant des modèles de gestion de la colère ou de l’impuissance et en validant les émotions du petit. Il est également important de permettre que l’enfant montre sa colère. Il doit en effet pouvoir acquérir un contrôle sur son expression et ne doit pas systématiquement garder l’énergie et le message de l’émotion pour lui-même.

Source: https://nospensees.fr/je-ne-supporte-pas-que-mon-enfant-se-mette-en-colere/

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11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 05:09
 Qu’est-ce que le syndrome de déficience affective ?

L’une des conséquences du manque d’amour et d’affection pendant l’enfance est le syndrome de déficience affective. Sachez-en plus ici sur ce syndrome.

Le syndrome de déficience affective englobe un ensemble de traits relativement stables chez certaines personnes. Il résulte du manque d’affection pendant l’enfance.

L’enfance est une étape pendant laquelle chaque être humain est profondément vulnérable. Ce qui se passe au cours de ces années laisse des traces durables qui se manifestent généralement tout au long de la vie.

Le manque de stimuli affectifs pendant l’enfance provoque un blocage du développement émotionnel. Le bébé a besoin d’être reconnu par les caresses, les mots, les soins et aussi la contention. Lorsque cela ne se produit pas, l’évolution psychologique ne peut pas suivre son cours naturel.

Le syndrome de déficience affective se caractérise principalement par une conviction profonde que l’on n’est pas aimé. Il y a aussi une insatisfaction essentielle envers soi-même et une peur profonde d’être abandonné. Ces traits sont maintenus tout au long de la vie, mais ils se manifestent différemment en fonction de l’âge.

“Sais-tu ce qui fait disparaître la prison, c’est toute affection profonde, sérieuse. Être amis, être frères, aimer, cela ouvre la prison par puissance souveraine, par charme très puissant. Mais celui qui n’a pas cela demeure dans la mort. Mais là où la sympathie renaît, renaît la vie.”

-Vincent Van Gogh-

Une petite fille qui souffre du syndrome de déficience affective.

 

Les signes du syndrome de déficience affective

Certains traits spécifiques sont présents chez les personnes atteintes du syndrome de déficience affective. Bien que de nombreuses personnes ne se soient pas senties aimées pendant leur enfance, ce qui différencie ce sentiment du syndrome lui-même est la stabilité des symptômes. Les signes les plus courants sont les suivants :

  • Sentiments d’inutilité. Une personne qui souffre de ce syndrome pense qu’elle n’est pas assez. Elle doute constamment de ses capacités et croit que la plupart des circonstances dépasseront ses forces.
  • Perception de l’échec. Les personnes concernées ont souvent le sentiment d’avoir lamentablement échoué, même si ce n’est pas le cas. Elle s’autocritiquent sévèrement et se font constamment des reproches.
  • Manque d’amour-propre. Ces personnes ont du mal à trouver des vertus en elles et lorsqu’elles le font, elles les minimisent rapidement. Elles se méprisent.
  • Distinction. Elles ont du mal à montrer ce qu’elles pensent ou ressentent aux autres, car elles leur peur d’être rejetées est excessivement forte. Elles vivent le rejet profondément mal.
  • Instabilité. Elles ont tendance à être instables dans leurs relations interpersonnelles. Elles alternent entre attachement et abandon.

Les manifestations selon l’âge

Comme déjà souligné, le syndrome de déficience affective se manifeste différemment selon l’âge. Cependant, des traits essentiels sont présents à tous les âges, même si leur expression varie selon le degré de maturité et l’environnement. Compte tenu de l’âge, voici les manifestations dans chaque cas spécifique :

  • Petite enfance. Les bébés concernés pleurent beaucoup, sourient peu et contractent fréquemment des infections. Il est courant pour eux d’avoir des problèmes digestifs et, parfois, ils ne grandissent pas assez.
  • Âge préscolaire. Ces jeunes enfants ont de l’appréhension dans les relations avec leurs pairs et ont souvent des difficultés linguistiques.
  • Âge scolaire. Les troubles d’apprentissage, les difficultés de concentration et les sentiments d’inutilité sont courants chez les enfants qui souffrent du syndrome. L’enfant doute de lui-même, a une mauvaise opinion de lui et a le sentiment de déranger les autres.
  • Préadolescence et adolescence. Les adolescents ont tendance à être impulsifs, actifs et préoccupés par leur apparence. Ils s’excitent très facilement et des symptômes de dépendance peuvent apparaître.
  • Âge adulte. L’isolement, la confusion dans les buts et objectifs et un sentiment fréquent d’échec ou de conformisme caractérisent les adultes qui souffrent du syndrome. Ils n’arrivent pas à établir des relations saines et se limitent à travailler.
Une petite fille dans un champ.

 

Peut-on faire quelque chose ?

D’un point de vue réaliste, le syndrome de déficience affective ne peut jamais être complètement résolu. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il est impossible de trouver une issue.

Vous pouvez apprendre à vivre avec ce manque, et vous pouvez même en profiter. Le plus dur de tout est de commencer. Une fois cette étape franchie, les choses deviennent plus claires.

Dans ces cas, la thérapie psychologique avec un professionnel suffisamment expérimenté est la stratégie la plus conseillé. Les thérapies psychodynamiques ou la psychanalyse fonctionnent généralement très bien dans ces situations.

Ceux qui présentent le syndrome de déficience affective idéalisent généralement leur thérapeute. Ce dernier doit alors savoir comment répondre à cette sur-attente.

Il n’est pas facile de surmonter cette situation par soi-même, car c’est une réalité très profonde. Sans soutien extérieur, la personne finit généralement par boycotter les tentatives de soigner ses blessures. Dans tous les cas, l’art, la lecture, la méditation et le sport sont des activités qui aident beaucoup.

Source: https://nospensees.fr/quest-ce-que-le-syndrome-de-deficience-affective/

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14 octobre 2024 1 14 /10 /octobre /2024 00:05
Comment aider efficacement une personne anxieuse

Une personne de votre entourage souffre d’anxiété et vous ne savez pas comment la soutenir ? Découvrez ici tous nos conseils !

Aider une personne anxieuse nécessite tact, empathie et intelligence. Il ne suffit pas de dire “calme-toi, çà va passer” ou “ce n’est rien, ce que tu devrais faire, c’est prendre les choses différemment“. En effet, celui qui souffre de cette affection est la cible d’une série de sensations physiques et émotionnelles l’empêchant de penser clairement.

Soyons clair. Lorsque nous parlons de stress ou de troubles de l’anxiété, les solutions mettent du temps à présenter des résultats. Il n’y a pas de conseils miracles ou de stratégies qui aient un effet immédiat en l’espace de deux minutes.

Pour commencer, le cerveau humain fonctionne différemment lorsque il est sujet à cette réalité psychologique. Toutes les structures cérébrales sont imprégnées de noradrénaline et de cortisol, deux hormones qui assombrissent nos pensées et ne nous font envisager que deux réponses : l’évitement et la fuite.

Si nous voulons aider une personne souffrant d’anxiété, tout d’abord, il est nécessaire de faire preuve d’empathie et de se montrer patient.

L’amygdale cérébrale et l’hippocampe prennent le contrôle absolu. Une personne anxieuse est donc envahie par la peur et a le sentiment d’être entourée de menaces.

De plus, et si cela ne suffisait pas, notre corps est également sujet à d’innombrables effets : tachycardie, transpiration, douleurs abdominales, tensions musculaires… Sachant tout cela, comment pourrait-on aider une personne avec anxiété en lui disant simplement “de se calmer” ?

Peu importe notre bonne intention ou notre tact. Parfois, de tels propos ne font que creuser le fossé qui nous éloigne de cette personne. Prenons donc connaissance des stratégies qui peuvent nous guider pour aider quelqu’un souffrant d’anxiété.

une personne anxieuse

1. Prendre conscience de la réalité personnelle de l’autre personne

Vivre avec une personne qui souffre d’anxiété n’est pas facile. Son humeur change, sa motivation s’estompe et ses messages et attitudes deviennent soudainement très négatifs. Une certaine hypersensibilité s’ajoute à cela. Elle sursaute à la moindre occasion, elle a du mal à se concentrer, est confuse et même de mauvaise humeur.

Si nous laissons ses émotions nous imprégner, nous ne gagnerons rien. Si nous baissons les bras et agissons de manière défensive face à chacun de ses symptômes, nous intensifierons encore plus l’anxiété et instaurerons un climat lourd et opressant.

Une personne proche traverse un moment compliqué. Elle souffre d’anxiété et, par conséquent, nous devons être plus sensibles et comprendre un certain nombre de choses.

  • Nous pouvons rechercher sur Google ce qu’est l’angoisse. Cependant, ce que nous pouvons lire ne correspond pas toujours à ce que cette personne proche expérimente
  • Pour commencer, il faut savoir qu’il existe de nombreux types d’anxiété : troubles paniques, anxiété généralisée, phobies, troubles obsessionnels compulsifs…
  • Il est conseillé de commencer par solliciter l’aide d’un professionnel. Ce n’est qu’à partir du moment où le diagnostic est posé que l’on peut comprendre ce qu’il se passe.

2. Surveiller le mode de communication

Lorsqu’il s’agit d’aider une personne anxieuse, certains n’hésitent pas à dire les phrases habituelles : “change d’attitude”, “ressaisis-toi”, “c’est toujours pareil avec toi, il y a des personnes qui ont de pires problèmes que toi”, etc.

Ce genre de phrases s’apparente à un B52 qui bombarderait l’estime de soi de quiconque serait sujet à l’anxiété. En effet, une personne qui traverse cette passe ne se soucie pas du fait que d’autres traversent une période plus difficile encore. Elle ne se soucie pas de la faim dans le monde ou des guerres. Elle ne peut voir que sa propre (et étouffante) réalité intérieure.

Ceci devrait le style de communication que nous devrions appliquer :

  • Démontrer un soutien inconditionnel : “Lorsque tu as besoin de moi, je suis là pour toi. Je te soutiens et je t’aime. Je suis avec toi quoi qu’il arrive”
  • Ne pas juger : la personne anxieuse n’a pas cherché à se trouver dans cette situation et ne souhaite pas y rester
  • Normaliser la situation : souffrir d’un trouble anxieux n’est pas un stigmate. C’est une maladie à affronter, à traiter et à gérer. Nous ne devrions pas hésiter à en parler
une personne anxieuse

 

3. Etre patient, ne pas faire pression ou attendre des résultats rapides

Souvent, lorsque nous voulons aider une personne anxieuse, nous n’hésitons pas à acheter des livres, à rechercher des informations sur Internet. Ainsi, et avec toute la bonne foi du monde, nous n’hésitons pas à donner des conseils à la personne en question. Nous suggérons des techniques de respiration, de pleine conscience, de sport, de yoga …

Cependant, lorsque nous formulons ces suggestions, nous nous attendons à ce que l’autre personne les applique et à ce qu’elle voie des résultats immédiats. Cependant, cela n’arrive pas vraiment. Car vivre dans l’anxiété, c’est parfois souhaiter passer l’après-midi au lit dans le noir et en silence. Une telle attitude peut frustrer l’entourage.

Il faut aussi comprendre un autre aspect ; le processus de récupération dépend du sujet lui-même, et ses progrès se font par petites étapes.

Par conséquent, dans de tels cas, il est nécessaire de pratiquer l’empathie et d’être patient. Ne vous attendez pas à ce que la personne souffrant d’anxiété se conforme à chacune de vos suggestions. Ce dont elle a le plus besoin, c’est de notre compréhension et de notre proximité. Sans pression.

4. Apporter un soutien positif et opter pour un accompagnement spécialisé

Nous n’avons pas toujours la formation clinique spécialisée nous permettant de réagir efficacement à ce type de problème. Voici donc quelques conseils pour aider une personne souffrant d’anxiété :

  • Encourager la personne anxieuse à consulter un professionnel
  • Prendre conscience du fait qu’elle a besoin d’un diagnostic et d’une stratégie thérapeutique
  • La convaincre de suive les consignes de l’expert : aller en thérapie, prendre des médicaments si nécessaire, bien manger… Pour ce faire, nous veillerons, sans mettre la pression, à ce que tout cela soit bien respecté et appliqué

Finalement, en ce qui concerne les problèmes de santé mentale, nous ne sommes pas tous experts. Parfois même, en agissant de la manière la plus subtile possible, nous finissons par engendrer une réponse défavorable. Celle que nous voulions le moins susciter.

Pour aider une personne souffrant d’anxiété, nous devons normaliser la situation et faire appel à des professionnels. Ce n’est qu’alors que nous pourrons agir et communiquer de manière plus sûre, en ayant des propos pertinents et en donnant des conseils avisés. De même, partager avec elle chaque avancée et chaque victoire implique un renforcement stimulant permettant de percevoir le progrès et de régler efficacement chaque nouveau comportement, chaque nouvelle perception mentale.

Source: https://nospensees.fr/comment-aider-efficacement-une-personne-anxieuse/

 
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10 septembre 2024 2 10 /09 /septembre /2024 02:44
Faut-il traiter l’autre comme nous aimerions être traité ?

Au moment d’interagir avec les autres, souvenez-vous qu’ils ont eux-mêmes leurs propres désirs, priorités et besoins. Par conséquent, les traiter de la façon dont vous aimeriez être traité n’est pas toujours une bonne chose.

Traiter l’autre de la façon dont vous aimeriez être traité est un principe moral partagé par de nombreux peuples et courants de pensée. Philosophes, leaders religieux et personnalités importantes font l’éloge de ce précepte qui devrait guider les relations humaines.

Or, même si nous connaissons tous cette règle d’or et l’avons bien à l’esprit, l’appliquer n’est pas toujours bénéfique pour les relations sociales. Il arrive que nos meilleures intentions soient mal interprétées par l’autre personne ou nuisent à ses intérêts.

Le fait que l’intérêt sincère pour le bien-être de l’autre puisse représenter une atteinte contre ce dernier semble injuste. Mais c’est peut-être parce que nous considérons cette aide d’un point de vue erroné : le nôtre.

Est-il positif de traiter l’autre comme nous aimerions être traité ?

Traiter l’autre comme nous aimerons être traité semble, sans aucun doute, être une bonne idée. Cela indique effectivement de bonnes intentions. Par ailleurs, en suivant ce principe, nous serons davantage conscients de la façon dont nous nous comportons avec les autres.

Nous serons alors probablement sincères, compréhensifs, solidaires et amicaux. Cette règle morale peut aussi nous motiver à rendre un service à un ami ou à une connaissance quand nous n’en avons pas envie ou peut nous forcer à réfléchir avant de critiquer.

Traiter l'autre en fonction de ses besoins.

 

Nous n’attendons pas tous la même chose

Cependant, quand nous oublions les généralités et passons à un plan plus pratique et concret, cette idée ne fonctionne pas toujours si bien que cela. Prenons quelques exemples pour illustrer cela.

Imaginez, par exemple, que c’est l’anniversaire de l’un de vos très bons amis. Vous lui avez acheté une montre, dépensant ainsi une somme importante. Lorsque vous lui offrez votre cadeau et voyez la déception sur son visage, vous vous sentez en colère.

Vous ne vous êtes peut-être pas dit que cette personne espérait plutôt un cadeau plus intime et personnel. Un cadeau fait à la main et avec un sens émotionnel. Ou qu’elle espérait peut-être une expérience partagée au lieu d’un cadeau matériel.

Cela peut nous arriver dans n’importe quel domaine de la vie. Si vous êtes parent, il se peut qu’après avoir vu votre enfant faire face à une situation stressante, vous ayez voulu la mettre en contexte, afin qu’il se rende compte que ce qui l’inquiète n’allait sans doute pas arriver ou que les conséquences n’allaient pas être si désastreuses.

Même si vous-même réagissez bien à ce type de soutien, votre enfant, lui, peut peut-être penser que vous cherchez en réalité à lui faire oublier ce problème pour qu’il cesse de vous embêter avec. Il n’adopte pas forcément votre point de vue.

De la même façon, après une dispute avec votre conjoint au cours de laquelle vous avez reconnu vos torts, il se peut que vous décidiez de l’appeler ou d’aller le voir pour lui parler. Cette personne peut se montrer contrariée, irritable et refuser d’avoir une telle conversation. Pourquoi ?

Alors que vous considérez votre comportement comme un signe de bonne foi, l’autre personne peut considérer qu’il est trop tôt pour en parler. Elle a besoin d’un moment tout seul pour gérer sa colère. Autrement dit, vous n’avez pas pris en considération ses besoins à elle.

Comment traiter l'autre ?

 

Prenez en compte les besoins des autres

En définitive, nous pouvons dire que traiter l’autre de la façon dont vous aimeriez être traité est plutôt une bonne chose. Cependant, il est nécessaire d’émettre une réserve : vous aimeriez que l’on prenne en compte votre personnalité et vos besoins concrets, et c’est précisément ce que vous devez offrir à l’autre.

Ayez la considération de prendre en compte ses préférences ses besoins et ses désirs. Montrez-lui votre capacité à sortir de votre propre peau pour essayer de comprendre ses points de vue. Ne pensez pas autant à ce qui vous plairait ; demandez-vous plutôt ce que l’autre espère et attend, car nous  sommes tous différents.

Même si vous aimez que les personnes soient totalement honnêtes et directes avec vous, l’être humain qui se trouve devant vous préfère peut-être autre chose et a peut-être besoin de tact, de compréhension et de délicatesse. Vous préférez peut-être être seul après une dispute. Si vous savez que l’autre a besoin de compagnie, offrez-lui cela.

Les relations humaines sont complexes. Il n’est en effet pas facile de concilier nos souhaits et pensées et ceux des personnes qui nous entourent. Cependant, si vous voulez savoir comment traiter quelqu’un d’autre, mettez-vous à sa place. Traitez l’autre comme il aimerait qu’on le traite.

Source: https://nospensees.fr/faut-il-traiter-lautre-comme-nous-aimerions-etre-traite/

 

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5 septembre 2024 4 05 /09 /septembre /2024 23:48
Le nœud borroméen en psychanalyse

Le nœud borroméen est une analogie pour expliquer comment fonctionne l’esprit. Il est apparu avec la psychanalyse de Lacan.

La psychanalyse peut sembler complexe à cause des nœuds qu’elle met en avant mais, si nous les défaisons, nous pouvons apprécier tout son fond au travers de figures littéraires. L’un de ces concepts est le nœud borroméen, une merveilleuse façon d’expliquer comment nous fonctionnons.

Nous rapprocher de la conception du nœud borroméen signifie approfondir la psychanalyse lacanienne, qui explore différents aspects des émotions, de la pensée et du comportement de l’individu. Et même sa connexion avec la réalité.

Jacques Marie Émile Lacan était un psychanalyste et psychiatre français du début du XXe siècle. Il s’agit de l’une des figures les plus importantes du structuralisme français contemporain. Ses théories ont été à la fois rejetées et saluées.

Il a été lié au mouvement freudien et a même connu des tensions avec l’Association Psychanalytique Internationale. Il a d’ailleurs fini par s’en éloigner et a fondé l’École Freudienne de Paris en 1964.

Ses apports à la psychanalyse ont été mis en relation avec la philosophie, la linguistique et l’art. Il s’est lié à des artistes comme André Breton, Salvador Dalí et a approfondi la pensée d’Heidegger, Strauss et Hegel.

Son œuvre est assez discutée, car certains affirment qu’il ne suit pas les racines freudiennes. Cependant, Lacan lui-même a toujours pris parti pour un retour à Freud. Il soutenait que l’analyste n’était pas un auditeur neutre et mettait en avant le désir inconscient et le plaisir.

« L’inconscient est structuré comme un langage. »

– Jacques Lacan –

Nœud borroméen : un concept qui est apparu avec Lacan.

 

Qu’est-ce que le nœud borroméen ?

On appelle « nœud borroméen » une constitution de trois cercles entrelacés. La norme dit que si l’un d’eux se sépare, les autres sont libérés. Le concept provient du symbole héraldique de la famille Borromi. Lacan a parlé de ce nœud en psychanalyse pour donner forme à la structure de l’être parlant, divisée en trois parties :

  • L’imaginaire. Il s’agit du premier registre et il est associé à des images. Il a pour base la structure du “moi”, qui se forme à travers l’image du semblable, à travers une identification ; on le rapporte initialement à la mère.
  • Le symbolique. Il est essentiellement linguistique. Il est lié au domaine intersubjectif à travers lequel nous échangeons avec l’autre, et au champ du savoir, de la culture et du grand autre. Normalement, nous commençons à nous familiariser avec le langage à travers l’interaction avec nos parents.
  • Le réel. Il s’agit de ce qui ne peut pas être représenté par des images ou par le langage, c’est-à-dire l’impensable, l’inconnaissable. Il se différencie de la réalité dans laquelle nous retrouvons la manière dont nous comprenons le monde et qui s’inscrit dans un registre symbolique et imaginaire ; le réel, lui, manque de sens.

Il s’agit d’une topologie. Dans son livre Des noms du père, Lacan a suggéré que les trois registres sont présents chez tout sujet, et que leur lien est indispensable pour que la réalité de ce dernier soit consistante, en maintenant un discours et un lien social avec l’autre. Les différentes façons de les nouer déterminent la structure psychique.

Le nœud borroméen est une analogie pour expliquer l'esprit.

 

Les concepts associés au nœud borroméen

À un moment de la théorie lacanienne, seuls trois registres étaient présents dans le nœud borroméen. Lacan a ensuite ajouté un quatrième registre, le sinthome qui unit le réel, l’imaginaire et le symbolique.

Le sinthome aiderait donc le sujet à « s’ancrer » pour se connecter à la réalité et s’adapter. Il fonctionne comme une enclave qui, quand on l’enlève, mène à l’apparition de la psychose.

Un autre concept essentiel associé est celui du « nom du père », qui agit sous forme de loi fondamentale, représentant un signifiant essentiel permettant de maintenir les trois registres unis. Lacan dévoile donc la fonction paternelle comme étant un ancrage à l’activité symbolique de l’individu, celle qui impose la loi.

Nous pouvons aussi associer le nœud à l’objet de désir, car il s’agit de l’autre partie du désir qui nous ferait ressentir que quelque chose manque dans nos vies. Il est donc lié à la perte. Le sujet, en plus d’être structuré par les trois registres, est donc gouverné par des pulsions.

Les pulsions sont traversées par le langage et poussent l’individu à aller derrière son objet de désir. Si nous satisfaisons le désir, nous parvenons à la jouissance ; si cette satisfaction ne se produit pas, l’angoisse apparaît ; et quand nous nous opposons à la réalité, le fantasme entre en scène.

En somme…

Le nœud borroméen représente les liens qui constituent notre structure psychique. Notre structure psychique dépend de la façon dont est attaché – ou non – notre nœud.

Le symbolique nous indique que le monde est structuré selon des lois qui régulent les interactions et est profondément lié au langage. L’imaginaire est rattaché à l’image spéculaire du corps qui nous permet de nous identifier progressivement. Le réel est lié à l’existence, à ce qui n’a pas de sens et à ce sur quoi nous avons du mal à mettre des mots.

Par ailleurs, le sinthome apparaîtrait comme un quatrième registre qui empêcherait l’apparition de comportements liés à la psychose. Il s’agit, en somme, d’une analogie fascinante pour comprendre comment fonctionne notre esprit.

Source: https://nospensees.fr/le-noeud-borromeen-en-psychanalyse/

 

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11 août 2024 7 11 /08 /août /2024 06:32
Comment harmoniser la tête et le cœur ?

Notre civilisation moderne donne priorité au mental, et relègue souvent le coeur loin derrière. Cependant, comme on le voit clairement dans le monde, notre mental, lorsqu’il n’est pas guidé par les hautes fréquences du Coeur comme la bienveillance et la compassion, crée toutes sortes d’injustices et de souffrances. Rétablir l’harmonie entre la tête et le Coeur est une nécessité, si on veut que la civilisation humaine survive et évolue. C’est aussi une priorité dans notre vie personnelle.

Quand je parle d’harmonie entre la tête et le Coeur, je parle du Coeur de Lumière, et non du cœur des émotions humaines d’attraction et de répulsion . Dans cette harmonie, le rôle du Cœur est d’orienter, d’être une boussole. Puis le tête peut ensuite passer à l’action, marcher le chemin, concrètement, en gardant le cap. Le mental est un excellent exécutant, un très bon outil, mais un mauvais maître. Il est facilement influencé par les pulsions et les émotions de basses fréquences. Il est excellent pour se cacher à lui-même cette vulnérabilité. Notre tête trouve aisément des justifications à ses décisions inadéquates et ses changements de direction.

Si nous développons activement l’harmonie entre le Coeur et la tête, nous reconnaissons facilement ce qui n’était pas approprié dans notre comportement. Puis nous le modifions sans honte, et avec bienveillance. Nous demandons pardon et nous pardonnons, et nous ré-orientons notre action.

Technique de dialogue avec le Coeur

Comment développer ce contact avec notre Coeur, comment l’entendre? Voici une façon simple et efficace de le faire. D’abord, quelques respirations lentes et profondes, pour calmer le mental. Pendant ces respirations, centrez votre attention dans la région du cœur, comme si vous respiriez en faisant entrer et sortir l’air par votre cœur. Puis, penser à une personne, ou un animal, que vous aimez, ou au souvenir d’un moment où vous vous sentiez bien et en paix. Ressentez cette énergie dans votre corps, ce qui va vous mettre au diapason avec votre Coeur.

Ensuite, visualisez que la Lumière de votre Coeur prend de l’expansion, et englobe tout votre corps, y compris votre tête. Ressentez cette énergie emplir votre cerveau, et le nourrir, l’aligner sur des pensées de paix, de bienveillance, de gratitude, de compassion.  Vous pouvez maintenant amorcer un dialogue avec votre Coeur : posez-lui une question, soumettez-lui une situation difficile, et écoutez ce qui viendra de l’intelligence de votre Coeur. La réponse peut venir sous différentes formes, selon votre mode personnel propre : une image, un son, un souvenir, une impression qui se traduit ou non en mots dans votre tête, un ressenti corporel, ou même une réponse qui est arrivée vous ne savez comment, mais que vous concevez maintenant clairement.

Persévérance et discernement

Je vous encourage à développer ce dialogue avec votre propre Coeur de Lumière, qui est vous, ultimement, qui n’est pas quelqu’un d’autre. Certain préfèrent communiquer avec des guides qu’ils voient comme des entités distinctes d’eux-même. Dans mon cheminement personnel, j’en suis venu à ressentir qu’il faisait davantage sens de trouver en moi ma propre vérité, plutôt que de la chercher à l’extérieur de moi. Peut-être cela fera-t-il aussi sens pour vous.

Plus vous prendrez souvent contact avec votre Coeur, et plus cela deviendra facile. Il est peut-être plus facile de le faire en méditation, surtout au début, mais avec le temps et l’habitude, le lien peut se faire presque dans n’importe quelle situation. C’est souvent que nous n’avons pas le réflexe de le faire, surtout quand ce serait vraiment utile, dans un moment de plus grand stress.

Encore une fois, le discernement est important, en particulier au début. N’oubliez pas que votre Coeur ne vous suggérera jamais quelque chose qui vous troublera ou vous paraîtra irréalisable. La sagesse du Coeur, au contraire, vous donnera des réponses qui résonnerons clairement comme vraies, simplement vraies, avec un halo de bienveillante évidence. Si une entité extérieure tente de se faire passer pour votre sagesse intérieure, vous le sentirez, vous le discernerez, vous ressentirez un doute ou une appréhension. Il manquera cette douceur, cette aisance, cette claire évidence, qui viennent avec les paroles de votre cœur. Avec la pratique, vous saurez exactement ce que je j’essaye de transmettre avec des mots bien limitants.

Je vous souhaite un merveilleux dialogue avec la Sagesse et l’intelligence de votre Coeur!

 

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