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15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 12:34
Découverte d’une tablette vieille de 2 000 ans rendant hommage à des diplômés de la Grèce antique

Les archéologues progressent de plus en plus dans la découverte d’artefacts provenant de la Grèce antique. Leur dernière trouvaille est une tablette qui aurait la propriété d’un annuaire. Les recherches approfondies ont montré que cet objet daterait d’il y a 2.000 ans. Les archéologues ont aussi affirmé que cette tablette aurait servi à graver les noms des personnes diplômées. Pourtant, l’éducation n’était pas ouverte à tout le monde à cette époque, d’où son importance pour l’Histoire.

LES TABLETTES COMPORTAIENT DES NOMS D’ÉLÈVES DIPLÔMÉS


L’éducation n’était pas faite pour tout le monde dans la Grèce antique. De ce fait, graver son nom sur ces pierres était un signe d’accomplissement. De plus, ils auraient terminé l’équivalent d’un parcours universitaire. Cette tablette est déjà la propriété du musée national d’Écosse, mais ce n’est que récemment qu’elle a été traduite afin de connaître les inscriptions qu’elle contenait.

Les chercheurs y ont trouvé des noms de jeunes hommes tout juste diplômés. Ces jeunes diplômés ont poursuivi leurs études à l’éphébat, c’était une classe composée uniquement de jeunes âgés de 18 à 19 ans. L’éphébat formait ces jeunes pour devenir des militaires pendant deux ans. En plus de leurs noms, les chercheurs ont aussi affirmé que le nom de l’empereur qui avait régné pendant leur formation était indiqué. En effet, ces jeunes ont été formés selon la tradition grecque malgré le siège d’Athènes par les Romains.

LE PARCOURS DES ÉLÈVES FORMÉS DURANT LA GRÈCE ANTIQUE


Les formations existaient déjà depuis longtemps en Grèce mais elles étaient réservées aux personnes de la classe supérieure. Ce n’est que vers le troisième siècle que les classes moyennes ainsi qu’étrangères ont pu accéder à la formation. D’ailleurs, elle a été limitée à un an et on y incluait la littérature ainsi que la philosophie. La formation que ces jeunes diplômés ont suivie consistait à se préparer à défendre leur pays, tout en appliquant les lois et les traditions. Peu de temps après l’apparition des tablettes, les formations se faisaient rares.

Un certain Attikos, fils de Philippos, semblait être une figure centrale. Un autre fait intéressant est que sur la tablette figurait le nom d’environ 30 personnes. Pourtant, une promotion comptait jusqu’à une centaine d’élèves. De ce fait, les personnes mentionnées sur les tablettes étaient considérées comme des élites.

 

Source 

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 04:12
 25 nouveaux géoglyphes découverts au Pérou, près de Nazca

Et d’autres vieux de 3.000 ans représenteraient des constellations.

On connaît tous au Pérou les lignes de Nazca. Avec l’aide de drones, des archéologues ont découvert des dizaines de géoglyphes dessinés dans le désert bien avant le peuple Nazca. De styles différents, ils sont une nouvelle énigme archéologique.

Au Pérou, à quelques kilomètres des célèbres lignes de Nazca, des archéologues ont fait la découverte inattendue de plusieurs dizaines de géoglyphes dans la région désertique de la vallée de Palpa. Plus de 25 figures dans le sol viennent s’ajouter aux précédentes repérées par des drones depuis décembre 2017. Et c’est loin d’être terminé, Luis Jaime Castillo Butters et son équipe se préparent à aller visiter des centaines d’autres sites potentiels.

Ces géoglyphes, aujourd’hui presque imperceptibles à l’œil nu, seraient l’œuvre des Paracas, qui vivaient dans la région entre -500 et 200 de notre ère, et aussi de la culture intermédiaire des Topará. Quelques-uns, surtout ceux composés de lignes, sont attribués aux Nazca qui vivaient entre 200 et 700. La majorité de la cinquantaine de géoglyphes découverts à ce jour a été réalisée sur les flancs des collines, sans doute pour être vus des habitations en contrebas, pensent les chercheurs.

Beaucoup représentent des Hommes, en particulier des guerriers, et aussi des animaux. Les thèmes et aussi le point de vue les distinguent des motifs de Nazca. Toutefois, dans les deux cas, le sens de ces représentations demeure mystérieux. Pourquoi avoir dessiné ces figures ? Quel était le rituel ? Quoi qu’il en soit, ces découvertes montrent que la tradition est très ancienne : « Au total, nous parlons de 1.200 ans de production de géoglyphes », a souligné Johny Isla Cuadrado, du ministère de la culture péruvien, à Reuters. Cette découverte ouvre la porte à de nouvelles théories sur la fonction et la signification de ces gravures ».

Des géoglyphes découverts et protégés par des drones

Très inquiet des menaces de pillage et de dégradation qui pèsent sur l’ensemble des sites archéologiques du Pérou – il y a eu l’épisode malheureux des manifestants de Greenpeace qui ont marché près du colibri, à Nazca, en 2014, et ont ainsi piétiné toute la zone (l’ONG s’est depuis excusée) – Luis Jaime Castillo Butters, de l’université pontificale catholique du Pérou, a donc tout de suite accepté l’offre de GlobalXplorer de mener des cartographies aériennes.

« La documentation et la géolocalisation des sites sont la meilleure protection que nous pouvons leur offrir », a-t-il expliqué à National Geographic (la National Geographic Society participe au financement). C’est ainsi que des sites candidats remarqués sur des images satellites ont été survolés par des drones, plus à même de dévoiler des détails. Ils ont pu identifier des géoglyphes en partie effacés dont les lignes ne mesurent pas plus de quelques centimètres de large.

Pour le chercheur, bien que les géoglyphes soient dans la même zone que Nazca, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, il est important de les protéger du développement urbain, souvent illégal dans ces provinces, et d’autres dégradations possibles, volontaires ou non. « Nous ne nous battons pas contre un pilleur équipé d’une pelle qui s’enfuit en courant lorsqu’il est repéré. Nous nous battons contre une armée d’avocats. » C’est pourquoi les emplacements de ces sites sont pour l’instant gardés secrets.

CE QU’IL FAUT RETENIR

Près de Nazca, au Pérou, 25 géoglyphes supplémentaires ont été découverts.
Datés de 2.000 ans, ils sont plus anciens que les célèbres lignes de Nazca.

Les géoglyphes sont probablement l’œuvre des cultures Paracas et des Topará qui ont précédé les Nazca. Leur signification reste encore mystérieuse.

Voici un autre article très intéressant : https://www.ulyces.co/news/ces-geoglyphes-vieux-de-3.000-ans-representeraient-des-constellations/

Le Pont Cristallin de Lumière A E C Québec France

Source : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-plus-25-geoglyphes-decouverts-perou-pres-nazca-71540/

Source Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=ZSa6qrO-A9M

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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 03:04
Deux sphinx géants découverts dans un ancien temple égyptien

Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a récemment annoncé la mise au jour de deux statues de sphinx colossales lors de la restauration du temple funéraire d’un célèbre pharaon.

DES SCULPTURES MASSIVES

Mesurant près de 8 mètres de long, les deux statues en calcaire représentent Amenhotep III sous la forme d’un sphinx, créature mythologique au corps de lion et à tête humaine, arborant un némès (coiffe royale), une barbe cérémonielle (postiche) et un large collier. Celles-ci étaient à demi immergées à l’intérieur du « temple des millions d’années », à Louxor (anciennement Thèbes). Trois bustes en granit noir de Sekhmet, déesse guerrière à tête de lion, ont également été trouvés.

Les reliefs visibles sur les vestiges des colonnes encadrant la cour intérieur du temple ont révélé de nouvelles scènes du Heb-Sed, fête célébrée après trente ans de règne et répétée tous les trois ans par la suite. Selon l’équipe archéologique, les deux sphinx indiquaient probablement l’emplacement d’un chemin de procession.

La restauration des colosses a également permis la mise en évidence sur la poitrine de l’un d’eux d’une inscription faisant probablement référence au pharaon, pouvant être traduite par « le bien-aimé d’Amon-Rê ». Dieu du Soleil et père de Sekhmet dans la mythologie égyptienne, ce dernier était souvent représenté sous la forme d’un sphinx.

UN RÈGNE PROSPÈRE

Neuvième pharaon de la 18e dynastie et grand-père de ToutânkhamonAmenhotep III dirigeait l’Égypte il y a plus de trois millénaires, entre 1390 et 1352 av. J.-C. La plupart des historiens considèrent son règne comme une période de prospérité sans précédent pour l’Empire, marquant l’apogée de son rayonnement artistique et international.

Les archéologues ont expliqué dans un communiqué que le vaste temple où les deux sphinx ont été découverts avait principalement servi de lieu d’offrandes après la mort et le passage dans l’au-delà du pharaon. Construit près du Nil sous Amenhotep III, celui-ci aurait été détruit par un puissant tremblement de terre en 27 av. J.-C.

Le projet de restauration du temple et des colosses de Memnon, deux statues de pierre massives du pharaon, a débuté en 1998 sous la supervision du gouvernement égyptien.

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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 00:32

Qui a-t-il en Antarctique que nous ne devons pas savoir ? Un secret bien gardé !

L’Antarctique interdite au Public

 
Filibert : Cet article aborde la découverte de la présence ancienne d'une abondante végétation en Antarctique, ce que nous savions par les chercheurs qui ont exploré, depuis le début des années 2000, 3 soucoupes volantes enfermées dans les glace dont la plus grande de 42 km de long qui s'est écrasée sur une forêt équatoriale située à 4000 mètres sous les glaces ! 
Ces recherches confirment donc cette présence d'une végétation abondante à une période géologique reculée ! 
Mais l'interdiction d'accès du public, sous motifs de protection d'un territoire vierge, est en fait pour protéger des installations secrètes comme celles de soucoupes volantes et sans doute une porte d'accès à l'intraterre et ses peuples cachés ! 
C'est lorsque les Divulgations sur le Programme Spatial Secret que nous auront plus d'information, une fois le Gouvernement de l'Ombre neutralisé, ce qui est proche !

Le Traité de l’Antarctique interdit au Public toute intrusion.
"Je ne peux pas croire que cela se produise, mais c’est le cas. 

Notre étude sur les courants océaniques sur les fronts du plateau de glace est publiée aujourd’hui dans Nature.. ! 
Si fière de cette fantastique équipe qui a travaillé sans relâche sur le terrain et en laboratoire."
 


Février 2017, mer d’Amundsen. 
Une équipe de scientifiques naviguent près du glacier de l’île du Pin, en Antarctique. 
L’objectif de leur expédition ? 
Passer sous le plancher océanique afin de pouvoir étudier d’anciens fragments de glace.
Pour cela, ils utilisent une foreuse capable de plonger à 1000 m de profondeur. 

L’opération dure plus d’un mois. 
Et début avril 2020, les chercheurs de l’Institut Alfred Wegener, basé en Allemagne, ont publié leurs découvertes dans la revue américaine Nature.
L’Antarctique, expliquent-ils, a abrité par le passé des forêts et des dinosaures.

 


 
Les résultats de leurs recherches sont stupéfiants. 
En étudiant les sédiments prisonniers de la glace, les géologues ont pu redéfinir l’environnement de l’Antarctique.
"Lors des premières évaluations à bord du navire, la coloration inhabituelle de la couche de sédiments a rapidement attiré notre attention, a raconté Johann Klages, auteur de l’étude et géologue à l’Institut Alfred Wegener, à CNN. Elle différait clairement des couches situées au-dessus."
"À quoi ressemble une saison sur le terrain dans les vallées sèches de #Antarctica de Mcmurdo? Jetez un coup d’œil et écoutez !"
Ils découvrent des traces de plantes, de pollen et même de racines d’arbre. 

"C’est comme si l’on avait foré dans un marécage moderne et que l’on pouvait voir le système racinaire vivant, s’est enthousiasmé Karsten Gohl, chercheur pour l’institut allemand, au micro de la BBC. 
Mais tout cela est préservé depuis des milliers d’années. C’est incroyable."

"Les racines ! Un des noyaux les plus extraordinaires que nous avons récupéré du plateau antarctique ! Avec
@Remotelongitude
@vandeflierdt
@rdlarter
et beaucoup d’autres !


James Smith@shelfyice
Roots ! One of the more extraordinary cores we've recovered from the Antarctic shelf! With @RemoteLongitude @vandeflierdt @rdlarter and many others ! 


 



D’après la reconstitution des scientifiques, l’Antarctique a longtemps ressemblé à "une immense forêt pluviale" avec "de nombreux marécages", détaillent-ils dans la revue Nature.
 


 

"Pour avoir une meilleure idée de ce qu’était le climat dans cette phase la plus chaude du Crétacé, nous avons d’abord évalué les conditions climatiques dans lesquelles vivent les descendants modernes des plantes retrouvées dans la glace", poursuit Karsten Gohl auprès de CNN.
Découvrez cette grotte (et un robot sous-marin!) dans notre dernier épisode de "Antarctic Extremes".
Check out this cave (and an underwater robot!) in our latest installment of "Antarctic Extremes" on the @PBSDS Terra YouTube page! 

https://bit.ly/2TGsp11
 

 

Ainsi, les forêts retrouvées en Antarctique présentent les mêmes caractéristiques que celles du sud de la Nouvelle-Zélande aujourd’hui. 
Les températures moyennes ont été estimées à 12 °C. 
La calotte glaciaire n’existait donc pas à l’époque.
"La concentration de dioxyde de carbone était si élevée que le climat autour du pôle Sud restait tempéré, sans masse de glace, même en l’absence de soleil", explique Torsten Bickert, coauteur de l’étude et géoscientifique au centre de recherche de l’Université de Brême à CNN.
Grâce à tous ces éléments, les scientifiques ont également pu établir que des dinosaures ont vécu en Antarctique. 

"Si vous allez à l’extrémité de la péninsule Antarctique, vous trouverez toute une série de fossiles : des hadrosaures, des sauropodes et même des dinosaures primitifs ressemblant à des oiseaux", a rappelé Jane Francis, directrice du British Antarctic Survey, à la BBC.
 


Côté précipitations, "elles sont comparables à celle du Pays de Galles", assure l’étude scientifique publiée dans la revue Nature.
Des couches ce cendre volcanique et de la mousse de tourbe ont été ramassées à même de sol (environ 10/15 centimètres) !!!
La VIE est toujours présente !
"Une des choses qui m’étonne le plus en tant que géologue glaciaire est l’abondance et la persistance de la vie. 

Ici, un bryozoan apparemment délicat toujours en situation sur sa roche, après que nous ayons lâché un carottier de 2000 livres dessus et l’avons ensuite tiré à travers 500m d’eau."
 



Sur l’île découverte en Antarctique : du granit !
"Morceaux de roches de @Glacierthwaites terrain : galets de granit à gauche et au centre, et lave de basalte à droite. 

De ceux-ci, nous faisons de minces éclats de roche à regarder sous un microscope. 
Cela nous indique les types/quantités de minéraux que nous pouvons nous attendre à trouver dans nos carottes de forage !"
 


"Alors que #Feclimatefeedback attend que nos échantillons reviennent à la maison, voici une vidéo de #Miersvalley ! 
L’eau du glacier Miers (à gauche) et du glacier Adams (à droite) s’écoule dans le lac Miers (au milieu), créant une zone humide unique entre les deux cours d’eau."


Melisa Diaz@EarthMAD
While #FeClimateFeedback is waiting for our samples to come home, here’s a video of #MiersValley! Water from Miers Glacier (left) and Adams Glacier (right) flows into Lake Miers (middle), creating a unique “wetland” area between the two streams.

 



"Après avoir été les premiers visiteurs, nous pouvons maintenant confirmer que l’île Sif est faite de granit et qu’elle est couverte de glace résiduelle, et quelques phoques. Photos par CD Hillenbrand (BAS) et Laura Taylor (UH)."


Peter Neff@peter_neff
· 24 févr. 2020
Looks like ice retreated from the new "Sif Island" near #ThwaitesGlacier, #Antarctica since the early 2010s, based on a quick look at @googleearth timelapse.@ThwaitesGlacier @GlacierThwaites @rdlarter https://twitter.com/houston_wellner/status/1231700563634642944 …


 

 
Julia Smith Wellner@houston_wellnerAfter being the first visitors, we can now confirm that Sif Island is made of granite and that it is covered by remnant ice shelf, and a few seals. Photos by CD Hillenbrand (BAS) and Laura Taylor (UH). @glacierthwaites @glacieroffshore @GAViglione #nbp2002 @BAS_News @UHEAS

 



Peter Neff@peter_neff
You can also see this retreat in the very bottom right of the @AntarcticPIG ice shelf change dataset nicely assembled & put on github by @JuliaAndreasen from her time @CPOM_news! Check out her work here : https://juliaandreasen.github.io/Index 


 



Vous êtes les premiers, Oui. 
Mais "certains" ont déjà fait main basse sur l’île !
Après nous avoir Usurpé les Pyramides qui détiennent la clé du savoir de nos Ancêtres, (La Pyramide des Âges) ils s’approprient un autre savoir que contient cette île en y plaçant 3 pyramides et un globe terrestres : Neumayer Station.
Car l’on aperçoit une masse blanche continentale qu’il n’y est pas sensé avoir.

 

 

Que vont-ils faire en Antarctique ?
Harry en Antarctique pour "s’entraîner à une course" !!!
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/photos-le-prince-harry-s-entraine-en-antarctique-pour-une-course-512461

 



John Kerry (Deep State) en Antarctique juste avant les élections de novembre 2016 !
https://www.rtl.be/info/monde/international/climat-en-antarctique-kerry-appelle-a-intensifier-la-lutte-contre-le-rechauffement-866376.aspx

 



Le Patriarche Kirill de Moscou en Antarctique pour y célébrer une messe :
https://www.la-croix.com/Religion/Monde/Le-patriarche-Kirill-Moscou-celebre-messe-Antarctique-2016-02-18-1200741004

 


Qui a t’il derrière cet immense Mur de Glace qui semble entourer la terre ?
Un secret bien gardé !

Fabien Pardo est Géologue.
N’oubliez pas que tout est mensonge !
 


Source :   https://www.ats.aq/f/antarctictreaty.html
Publié le 6 avril 2020 par brianajane :  
https://interetpourtous2.blogspot.com/2020/04/qui-til-en-antarctique-que-nous-ne.html#more

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10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 15:59
Les Maoris ont découvert l’Antarctique 1 000 ans avant les Européens

Officiellement observé pour la première fois par une expédition russe en 1820, et foulé par un explorateur américain un an plus tard, le continent le plus méridional de la Terre pourrait avoir été découvert par les peuples autochtones de Nouvelle-Zélande au début du 7e siècle.

LES OUBLIÉS DE L’HISTOIRE DE L’ANTARCTIQUE

Dans le cadre de travaux publiés dans le Journal of the Royal Society of New ZealandPrisicilla Wehi et ses collègues de l’institut néo-zélandais Manaaki Whenua Landcare ont examiné les récits oraux ainsi que la « littérature grise » (recherches et rapports publiés en dehors des canaux de publication traditionnels) concernant l’Antarctique. Ce, afin de mieux cerner le rôle des Maoris dans sa découverte et son étude.

Au début du 7e siècle, le chef polynésien Hui Te Rangiora et son équipage auraient ainsi été les premiers humains à naviguer dans les eaux australes. « Dans certains récits, Hui Te Rangiora et son équipage ont continué loin vers le sud. Très loin au sud. Ce faisant, ils ont probablement été les premiers humains à poser les yeux sur les eaux de l’Antarctique et peut-être même sur le continent », écrivent les chercheurs.

— Marco Ramerini / Shutterstock.com

Bien que le voyage et le retour de Hui Te Rangiora représentent une part importante de l’histoire du peuple Ngāti Rārua et soient illustrés par de nombreuses gravures, ceux-ci ont globalement été ignorés par la littérature universitaire. « Les récits des groupes sous-représentés et leur lien avec l’Antarctique restent peu reconnus et documentés », souligne Wehi. « Ces nouvelles recherches visent justement à combler ces lacunes. »

« LA PARTICIPATION DES MAORIS AUX VOYAGES ET AUX EXPÉDITIONS S’EST POURSUIVIE JUSQU’À AUJOURD’HUI »

Les Maoris ont également largement contribué à « l’âge héroïque de l’exploration en Antarctique » à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, apportant leurs connaissances et leur savoir-faire en matière de médecine et de construction aux explorateurs occidentaux. En 1840, Te Atu, de la tribu des Ngapuhi, est ainsi officiellement devenu le premier Maori et le premier Néo-Zélandais à observer la côte antarctique, au cours d’une expédition américaine.

« La participation des Maoris aux voyages et aux expéditions en Antarctique s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui, mais elle est rarement reconnue ou mise en avant », soulignent les chercheurs.

Au cours des décennies suivantes, les Maoris ont participé aux programmes scientifiques néo-zélandais en Antarctique et contribuent actuellement aux recherches portant sur les effets du changement climatique, ou l’évolution des populations de manchots. Selon Wehi, « impliquer davantage de scientifiques maoris et intégrer leurs perspectives ajoutera de la profondeur aux programmes de recherche, et en définitive, à la protection et à la gestion de l’Antarctique ».

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10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 12:54
Une étude confirme la découverte de l’Amérique par les Vikings 500 ans avant Christophe Colomb

De nouvelles recherches menées aux Pays-Bas ont permis de dater avec plus de précision un établissement viking au Canada, confirmant que ce peuple était déjà présent en Amérique du Nord en 1021.

UNE HEUREUSE BIZARRERIE COSMIQUE

Bien que les Vikings soient connus pour avoir parcouru de vastes distances à bord de leurs emblématiques drakkars et que des incursions dans de mystérieuses terres à l’ouest aient été décrites dans d’anciennes sagas, ces récits avaient été considérés comme fantaisistes jusqu’à la découverte d’établissements nordiques sur le site de l’Anse aux Meadows, à Terre-Neuve. Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Nature, des chercheurs de l’université de Groningue ont réalisé la datation la plus précise à ce jour de ces structures.

« La nette augmentation de la production de radiocarbone s’étant produite entre 992 et 993 a été détectée dans les cernes d’arbres du monde entier », détaille Michael Dee, auteur principal de l’étude. « Chaque échantillon de bois présentait ce signal radiocarbone 29 anneaux de croissance ‘avant’ le bord de l’écorce de l’arbre, ce qui nous a permis de conclure que la coupe avait eu lieu en l’an 1021 de notre ère », ajoute Margot Kuitems, co-auteure de l’étude.

Morceau de bois présentant des traces de taille — © Petra Doeve / University of Groningen

S’il subsiste encore de nombreuses zones d’ombre concernant les incursions vikings sur le continent américain (l’ensemble actuellement restreint de preuves de leur présence suggérant une entreprise de courte durée et un héritage culturel réduit), les auteurs de l’étude estiment que plusieurs établissements nordiques attendent encore d’être découverts.

DES RAISONS MYSTÉRIEUSES

Les preuves botaniques de l’Anse aux Meadows démontrent que les Vikings exploraient des régions situées bien plus au sud que leur colonie de Terre-Neuve, tandis que les sagas islandaises (des histoires transmises oralement ayant par la suite étaient transcrites) suggèrent des rencontres entre ces derniers et les peuples indigènes du continent. Le voyage jusqu’à ce site lointain aurait demandé aux intrépides explorateurs des semaines de navigation sur des mers potentiellement violentes, ce qui soulève la question suivante : pourquoi sont-ils partis ?

Selon la Grœnlendinga Saga, les Vikings connaissaient déjà l’existence des Amériques au moment où ils ont entrepris de les atteindre. Un marin islandais du nom de Bjarni Herjolfsson et son équipage auraient repéré l’Amérique du Nord alors qu’ils dérivaient dans l’Atlantique Nord, plusieurs décennies avant que le célèbre marin viking Leif Eriksson et son équipage n’atteignent ses côtes.

Ces dernières semaines, il a été confirmé que la carte du Vinland, attribuée aux Vikings et considérée comme l’une des plus anciennes représentations de l’Amérique du Nordétait un faux, tandis que l’étude d’un texte ancien a suggéré que les Italiens avaient déjà connaissance du continent en 1345.

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10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 10:09

Un foret en métal trouvé dans le charbon pourrait suggérer l'existence d'une civilisation avancée il y a des millions d'années !

Traces d'anciennes Civilisations disparues

Filibert : Dans "l'Archéologie interdite", de nombreux objets ont été retrouvé démontrant que d'autres civilisations ont existé sur Terre il y a des millions d'années et même des centaines de millions d'années lorsque les objets ont été trouvées dans le charbon qui s'est formé au carbonifère, période où l'homme actuel n'était pas encore en évolution ! 
Nous avions fait des articles de ces objets improbables il y a quelques années, de même pour des trace de géants humains ! 
L'histoire de la Planète n'est pas celle que l'on enseigne !

Ce n'est pas la première fois que des artefacts "artificiels" sont découverts dans des roches ou des millions d'années souterraines.
En l'an 1852, spécifiquement le 13 décembre, John Buchanan a annoncé la découverte d'un étrange outil qui avait été découvert déposer dans la matière organique qui avec les millions d'années qui se sont transformées en charbon.
C'était un peu vieux, supposément des millions d'années. Buchanan a présenté ses conclusions aux responsables de la Société écossaise des antiquaires, attestant les procédures effectuées par la Société.
Selon Buchanan, l'outil est en fer, il a été trouvé à l'intérieur d'un fragment de charbon de 55 centimètres d'épaisseur. 

Le morceau de charbon a été déposé dans un bloc d'argile de plus de 2 mètres d'épaisseur.
Dans ses remarques, Buchanan a déclaré :
Je suis absolument d'accord avec l'approche géologique reçue collectivement selon laquelle la formation de charbon s'est produite dans plusieurs régions bien après l'apparition de l'homme sur Terre. 

Cependant, il est inexplicable comment cet outil aurait pu pénétrer dans le fragment de charbon !"

Analyse effectuée !
Les analyses effectuées par la Société ont déterminé que l'instrument avait un niveau de développement assez moderne et avancé. 

Cependant, ils ont conclu que "l'outil en fer pouvait avoir fait partie d'un foreur défectueux et perdu lors d'une recherche de charbon il y a de nombreuses années".
Mais le rapport soumis par Buchanan ne montrait aucun signe que le charbon de bois entourant l'outil avait été foré. 

Au contraire, l'artefact était mystérieusement encapsulé dans le fragment de charbon.

 




Un document daté du 13 décembre 1852 a été ajouté aux Actes de la Scottish Antique Society, déclarant :
Une déclaration de John Buchanan concernant la découverte d'un artefact en fer, récemment découvert incrusté dans un fragment naturel de charbon dans le quartier de Glasgow. L'outil a été dit moderne. 

M. Buchanan a commenté : "expédition à la connaissance de la Société, un curieux instrument en fer trouvé la semaine dernière dans cette même ville. 
La chose la plus remarquable à propos de cette relique est qu'elle a été découverte à l'intérieur d'un morceau de charbon qui était à 3 mètres sous terre. 
Je voudrais ajouter qu'une nouvelle route a été ouverte, appelée Great Western Road, qui mène aux jardins botaniques, qui, comme vous le savez peut-être, sont situés à environ 2 km au nord-ouest de Glasgow. 
Il peut être situé à un point récent sur cette route menant aux terres de Burnbank, qui est en cours de construction."
La personne qui a dirigé la construction était m. Robert Lindsay, non seulement architecte et constructeur, mais aussi une personne de très bonne réputation, connue de moi, et avec une véracité et une confiance que je considère très réelles. 

Quand Mr. Lindsay a creusé à travers le côté nord de la route, des fondations d'argile taillée mélangées à des roches de 3 mètres d'épaisseur. 
Il coupait assez profondément et il fallait enlever le charbon et couper dans la pierre en dessous, comme c'était nécessaire pour la construction.
Une grande quantité de charbon a été retirée et amenée à Mr. Lindsay. 

Comme son neveu, Robert Lindsay Jr., un apprenti, a retiré le fragment de charbon, il a été surpris de trouver l'instrument en fer à l'intérieur du bloc. 
Au départ, il n'était pas possible de bien distinguer ce que c'était ; Cependant, après l'avoir nettoyé, il a montré ce que tout le monde peut voir maintenant. 
Plus tard, j'ai envoyé l'instrument trouvé avec un échantillon de charbon. 
Beaucoup de gens en ville ont pu voir la découverte, et tous ces gens peuvent être appelés à témoigner.
De plus, des affidavits ont été envoyés par cinq travailleurs qui ont été témoins de l'instrument de fer extrait du charbon. M. Buchanan a ajouté : "Je suis d'accord avec l'analyse géologique reçue indiquant que le charbon s'est formé bien avant que l'homme ne soit placé sur cette planète ; 

Cependant, le mystère de la façon dont cet instrument, clairement fabriqué par une civilisation avancée, a trouvé son chemin à l'intérieur du charbon. 
Si nous faisons confiance aux ouvriers qui ont vu cette relique déterrée (je n'ai aucune raison de douter de sa véracité), il devrait y avoir un moyen d'expliquer comment cet instrument a trouvé son chemin sur 2,5 mètres à 3 mètres verticalement."
La parole de John Buchanan semble être restée ferme malgré les sceptiques essayant de nier que cette conclusion était réelle. 

Nous devons considérer que cette découverte n'est pas la seule signalée, si nous devons revoir la liste des anomalies de ce type, nous serons dans une grosse surprise.

 

Diffusé par :
https://areazone51ufos.blogspot.com/2020/04/un-foret-trouve-dans-le-charbon.html

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10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 02:52
L’utilisation de l’Intelligence artificielle révèle un second et mystérieux auteur pour l’un des manuscrits de la mer Morte

Les manuscrits de la mer Morte contiennent les plus anciens manuscrits de la Bible hébraïque, également connue sous le nom d’Ancien Testament, ainsi que d’anciens textes juifs inconnus jusqu’alors. Ces documents inestimables, dont certains remontent au 4e siècle avant notre ère, offrent un point de vue unique sur l’ancienne culture des scribes de la Bible “en action”. Mais qui était derrière ces artefacts religieux majeurs ?

Image d’entête : reproduction du Grand Rouleau d’Isaïe l’un des manuscrits de la mer Morte. (Ardon Bar Hama/ Wikimedia)

À l’exception d’une poignée de scribes nommés dans quelques textes de documentation, la grande majorité sont anonymes. C’est particulièrement vrai pour les plus d’un millier de parchemins retrouvés dans les grottes de Qumrân, dans le désert de Judée, près de la mer Morte, qui représentent le plus grand trésor de parchemins de la mer Morte.

Aujourd’hui, des chercheurs de l’université de Groningue (Pays-Bas) ont utilisé des réseaux neuronaux sophistiqués et leur expertise en sciences humaines pour révéler de nouvelles informations sur ces scribes anonymes. Selon leur nouvelle étude publiée cette semaine (lien plus bas), bien que l’écriture puisse sembler identique pour un œil non averti, au moins l’un des manuscrits de la mer Morte a été rédigé par plusieurs scribes dont le style d’écriture se ressemblait. Auparavant, des chercheurs avaient suggéré que certains manuscrits devaient être attribués à un seul scribe sur la base d’une écriture similaire.

L’équipe dirigée par Mladen Popović, professeur de Bible hébraïque et de judaïsme ancien à la faculté de théologie et d’études religieuses de l’Université de Groningue, s’est concentrée sur le célèbre Grand Rouleau d’Isaïe de la grotte 1 de Qumran. Il s’agit d’un long texte, qui contient la lettre aleph, ou “a”, au moins cinq mille fois.

Image en noir et blanc de la colonne 15 du Grand Rouleau d’Isaïe , l’image binarisée correspondante et l’image épurée-corrigée. Dans les cases rouges des deux dernières images, on peut voir comment la rotation et la transformation géométrique sont corrigées afin d’obtenir une meilleure image pour un traitement ultérieur. (The Dead Sea Scrolls Electronic Library/ Brill Publishers)
 

manuscrits de la mer Morte AI 1 21

Selon Popović :

L’œil humain est étonnant et il prend vraisemblablement aussi en compte ces niveaux. Cela permet aux experts de “voir” les mains de différents auteurs, mais cette décision n’est souvent pas prise selon un processus transparent. En outre, il est pratiquement impossible pour ces experts de traiter les grandes quantités de données que les parchemins fournissent.

C’est pourquoi Popović et ses collègues se sont tournés vers des algorithmes informatiques qui sont bien adaptés à l’analyse de grands ensembles de données, y compris la comparaison de différences subtiles dans les caractères, comme leur courbure.

Les chercheurs, qui comprenaient des experts en intelligence artificielle, ont mis au point un réseau neuronal artificiel qui peut être entraîné à l’aide de l’apprentissage profond. Ce réseau neuronal a pu séparer les 54 colonnes de texte du grand rouleau d’Isaïe en deux groupes distincts qui n’étaient pas distribués au hasard dans le texte, mais regroupés.

Deux cartes de Kohonen 12×12 (cartes autoadaptatives) des caractères complets aleph et bet provenant de la collection des manuscrits de la mer Morte. Chacun des caractères des cartes de Kohonen est formé de plusieurs instances de caractères similaires (indiqués par un encadré agrandi). Ces cartes sont utiles pour l’analyse du développement chronologique des caractères. (Maruf A. Dhali/ Université de Groningue)

manuscrits de la mer Morte AI 2 21

Après un examen plus approfondi, qui a impliqué l’utilisation de diverses méthodes de contrôle pour exclure le ”bruit” dans les données, les chercheurs ont conclu que le texte a été écrit par un deuxième scribe qui a montré plus de variations dans son écriture que le premier, “bien que leur écriture soit très similaire”, ont écrit les chercheurs.

Cette analyse est un parfait exemple d’une interprétation moderne des systèmes d’écriture et des manuscrits historiques, un domaine de recherche connu sous le nom de paléographie. À l’avenir, la même méthode pourrait être utilisée pour analyser d’autres textes de Qumran, révélant ainsi des détails microscopiques sur les différents scribes et leur façon de travailler sur leurs précieux manuscrits.

Les chercheurs ne seront jamais en mesure de connaître l’identité de ces scribes, mais il est étonnant que 70 ans après leur découverte, les manuscrits de la mer Morte continuent de livrer leurs secrets.

Toujours selon Popović :

C’est très excitant, car cela ouvre une nouvelle fenêtre sur le monde antique qui peut révéler des liens beaucoup plus complexes entre les scribes qui ont produit les parchemins. Dans cette étude, nous avons trouvé des preuves d’un style d’écriture très similaire partagé par les deux scribes du grand rouleau d’Isaïe, ce qui suggère une formation ou une origine commune. Notre prochaine étape consistera à étudier d’autres parchemins, où nous pourrions trouver des origines ou des formations différentes pour les scribes.

L’étude publiée dans PLOS ONE : Artificial intelligence based writer identification generates new evidence for the unknown scribes of the Dead Sea Scrolls exemplified by the Great Isaiah Scroll (1QIsaa) et présentée sur le site de Université de Groningen : Cracking the code of the Dead Sea Scrolls.

 

Source: GuruMed

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6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 20:30
De nouvelles découvertes indiquent que l’hébreu fut le plus ancien alphabet du monde – 3ème partie

3ème et dernier volet de l’article de Steve Law, traduit par Pug pour « Nations pour Israël ».

 

« Et les serviteurs du Pharaon lui dirent: Jusques à quand celui-ci sera-t-il pour nous un piège? Laisse aller ces hommes, et qu’ils servent l’Eternel, leur Dieu. Ne sais-tu pas encore que l’Egypte est ruinée? Et on fit revenir Moise et Aaron vers le Pharaon; et il leur dit: Allez, servez l’Eternel, votre Dieu. »

Exode 10 : 7-8 (Darby)

 

 

Dans ce troisième volet d’une série en trois parties, nous allons considérer la plus profonde et la plus controversée des interprétations proposées par le Professeur Douglas Petrovitch, et le débat qui a suivi ses annonces. Comme on l’a vu dans les deux premières parties, Petrovitch a affirmé qu’il y a maintenant suffisamment d’éléments pour établir que l’Hébreu est le premier alphabet au monde. Si cela était confirmé, cela repousserait la première occurrence d’une écriture hébraïque de plus de mille plus tôt que ce n’était considéré jusque-là, rendant possible que Moïse ait effectivement été l’auteur des plus anciens textes bibliques aux yeux des universitaires. Cette série d’inscriptions égyptiennes peuvent aussi valider beaucoup de l’histoire racontée dans la Bible pour la période de l’Exode.

Entre tous les textes controversés qui proviennent de Serâbît el-Khadîm, les mines de turquoise sous contrôle égyptien juste à l’ouest du Mont Sinaï traditionnel, un texte en particulier fait monter la température du débat. Sinai 361 (dessin manuel au-dessus et photo ci-dessous) pourrait contenir le nom « Moïse » et en fait se référer à l’année où les plaies et la dévastation ont ravagé l’Egypte. Cette inscription est faite en colonnes verticales de la droite vers la gauche avec le nom « Moïse » (en fait, l’hébreu « Moshe ») mentionné à la fin de la première colonne sur la droite. Petrovitch lit l’inscription comme suit :

« Notre servitude sous le joug durait, Moïse alors a provoqué la stupéfaction, c’est l’année de la stupéfaction, à cause de la dame.»

La « stupéfaction » pourrait faire référence à l’étape du Jugement, montrée dans le film « Patterns of Evidence : The Exodus » quand l’Egypte a été dévastée. L’utilisation du temps présent pourrait signifier que le message a même été écrit alors que les plaies étaient en plein déroulement.

 « Et moi, j’endurcirai le cœur du Pharaon, et je multiplierai mes signes et mes miracles dans le pays d’Egypte. Et le Pharaon ne vous écoutera pas; et je mettrai ma main sur l’Egypte, et je ferai sortir mes armées, mon peuple, les fils d’Israël, hors du pays d’Egypte, par de grands jugements; »

Exode 7 :3-4 (Darby)

 

Les références à la servitude, une année de stupéfaction et que cela a été provoqué par Moïse correspondent remarquablement bien au récit de l’Exode concernant les plaies et la libération de l’esclavage, comme décrit dans la Bible. Petrovitch pense que « la dame » dont il est fait mention correspond à la déesse égyptienne Hathor, souvent dépeinte comme une vache cornée. La Bible souligne la tendance des Israélites à adorer les divinités égyptiennes, comme dans l’incident du Veau d’Or au Mont Sinaï. Une référence à cette rebellion et à ce qui pourrait être l’année de la stupéfaction se trouve dans le Psaume 78.

« Que de fois ils l’irritèrent dans le désert, et le provoquèrent dans le lieu désole!

Et ils recommencèrent et tentèrent Dieu, et affligèrent le Saint d’Israël:

ne se souvinrent pas de sa main au jour où il les avait délivrés de l’oppresseur,

Lorsqu’il mit ses signes en Egypte, et ses prodiges dans les campagnes de Tsoan,

il changea en sang leurs fleuves et leurs courants d’eau, de sorte qu’ils n’en pussent pas boire;

Il envoya contre eux des mouches qui les dévorèrent, et des grenouilles qui les détruisirent;

Et il livra leurs fruits à la locuste, et leur travail à la sauterelle.

Il fit périr leurs vignes par la grêle, et leurs sycomores par les grêlons;

Et il livra leur bétail à la grêle, et leurs troupeaux à la foudre.

Il envoya sur eux l’ardeur de sa colère, la fureur, et l’indignation, et la détresse, une troupe d’anges de malheur.

Il fraya un chemin à sa colère; il ne préserva pas leurs âmes de la mort, et livra leur vie à la peste;

Et il frappa tout premier-né en Egypte, les prémices de la vigueur dans les tentes de Cham.

Et il fit partir son peuple comme des brebis, et les mena comme un troupeau dans le désert; »

Psaume 78 : 40-52 (Darby)

 

Sinai 361, morceau de stèle en pierre provenant d’Egypte qui contient le nom « Moïse » selon le Pr Douglas Petrovitch

Cette inscription (ainsi que celle de Sinaï 375a qui mentionne Akhisamac) ne contient pas de date mais le Professeur Petrovitch lui donne une date dans la 18ème Dynastie, autour de 1446 av JC, en se basant sur des restes de poteries de cette période retrouvées dans les cavernes. David Rohl, qui est en faveur de l’Exode ayant lieu à la fin de la 13ème Dynastie, fait remarquer que la poterie ne peut être utilisée que pour dater les objets trouvés dans la même couche que la poterie lorsqu’il est question de restes stratifiés dans le sol. Donc une inscription séparée sur un mur de pierres ou une stèle au-dessus du sol ne peut être liée à aucune découverte de poterie, surtout les sites dans un endroit connu pour avoir une longue histoire comme celui-ci.

Petrovitch a répondu que le principe auquel Rohl fait référence ne s’applique pas à une mine creusée mais uniquement aux sites où l’architecture a connu plusieurs phases de construction/reconstruction avec de nouveaux niveaux de planchers qui ont évacué les anciens matériaux régulièrement. Par contraste, Petrovitch note que ces boyaux de mines n’étaient utilisés que par un groupe de males qui se rendaient à ce site éloigné qu’une fois par an pour l’activité minière saisonnière ou annuelle. Il n’y avait pas de servantes, de services de nettoyage ou de rénovation des boyaux miniers. Si les mines qui montrent des inscriptions datant du Nouvel Empire avaient été utilisées à des périodes antérieures, il existerait des preuves visibles préservées dans les boyaux. Or, il n’y en a pas.

Bien que le Professeur Petrovitch admet que les preuves de poterie que l’on peut dater ne sont pas une garantie de la première utilisation des mines, il estime qu’il existe suffisamment d’éléments, selon plusieurs moyens, pour s’assurer que ces mines n’étaient pas en service durant le Moyen Empire. Et donc le débat continue. Petrovitch pense que sa reconstruction du développement des premières écritures hébraïques soutient fortement son estimation selon laquelle ces inscriptions sont datées du Nouvel Empire. Encore une fois, que l’on parle de la fin de la 13ème Dynastie ou du début de la 18ème Dynastie, ces inscriptions semblent précéder l’idée d’un Exode au temps de Ramsès II de plusieurs siècles.

Dans un article de Breaking Israel News, Petrovitch évoque d’autres phrases à forte ressemblance biblique  qu’il a déchiffrées. L’une d’elle, « le vin est plus abondant que la lumière du jour, que le boulanger, que l’homme libre » a été trouvée dans une inscription de la fin de la 12ème Dynastie.

Une autre inscription (celle-ci provenant de Sinai375a et plus proche de l’époque de l’Exode) indique : « Celui qui a été élevé est las à oublier ». Elle provient de l’inscription qui porte le nom d’Akhisamac et elle est dans une forme habituellement utilisée pour des messages autobiographiques. Bien que le Professeur Petrovitch n’ait pas vérifié ce lien, je trouve la phraséologie étrangement similaire au récit de Jospeh élevé au rang de second après le Pharaon, après avoir été vendu par ses frères. Ce geste le mènera à l’esclavage en Egypt, puis à la prison pour plusieurs années avant d’être élevé. Donc la question est de savoir si ce texte s’identifie ou fait allusion au récit de Jospeh ou si c’est simplement une coïncidence d’utilisation des mots. Dans les deux cas, il semble que cela soutienne l’idée que le texte est en Hébreu.

« Et le Pharaon dit à Joseph: Puisque Dieu t’a fait connaitre tout cela, personne n’est intelligent et sage comme toi. Toi, tu seras sur ma maison, et tout mon peuple se dirigera d’après ton commandement; seulement quant au trône, je serai plus grand que toi. Et le Pharaon dit à Joseph: Vois, je t’ai établi sur tout le pays d’Egypte.»

Genèse 41 : 39-41 (Darby)

« Et Joseph appela le nom du premier-né Manassé: car Dieu m’a fait oublier toute ma peine, et toute la maison de mon père. »

Genèse 41 :51 (Darby)

[Le son Manassé ressemble à la phrase hébraïque de « faire oublier »]

Petrovitch explique que d’autres langages sémitiques ne proposent pas un résultat intelligible pour ces inscriptions, raison pour laquelle elles n’avaient jamais été interprétées auparavant. Et peu ont pensé que les Israélites aient pu vivre si tôt dans l’histoire, donc l’option de l’Hébreu n’était pas envisagée. Cette version primitive d’Hébreu peut être vue comme « l’Hébreu 1.0 » et selon Petrovitch, elle est la seule qui fonctionne pour traduire les inscriptions égyptiennes. « Il y a eu beaucoup de moment d’étonnement le long du chemin » dit-il « parce que je tombais sur des personnages bibliques qui n’avaient jamais été trouvés dans les annales épigraphiques, ou que je voyais des connections que je n’avais jamais compris jusque-là. »

Professeur Douglas N. Petrovitch

Petrovitch poursuit : « Mes découvertes sont très controversées parce que si elles sont exactes, elles réécriront les livres d’histoire et saperont beaucoup des hypothèses et conceptions erronées à propos du peuple Hébreu antique et de la Bible qui sont devenues communément acceptés dans le monde universitaire et enseignées comme des faits dans les principales universités du monde . »

Comme on pouvait s’y attendre, la contestation a promptement suivi la conférence de Petrovitch à l’ASOR. La critique principale jusqu’ici est venue du Professeur Christopher Rollston de l’Université Georges Washington, l’un des principaux universitaires américains dans les domaines de l’épigraphie et des inscriptions antiques de la région du Levant. Le 10 décembre 2016, il a publié un article sur son site web intitulé : « Les inscriptions Protosinaïtiques 2.0 : Langage et écriture cananéennes, pas hébraïques. (en anglais) » Il y affirme :

« En ce qui concerne l’écriture des inscriptions de Serabit el Khadem et Wadi el-Hol, les meilleurs termes sont « Alphabet primitif » ou « Cananéen ». Certains préfèrent le terme «écriture protosinaïtique ». Chacun de ces termes est acceptable. Mais il est absolument et empiriquement inexact de suggérer que l’écriture de ces inscriptions est une écriture hébraïque, ou phénicienne, ou araméenne, ou Moabite, ou Ammonite, ou Edomite. L’écriture de ces inscriptions… n’est pas l’une des écritures nationales distinctive (Phénicienne, Hébreu, Araméenne, etc) mais plutôt l’ancêtre primitif de l’ensemble de ces écritures et nous appelons cet ancêtre primitif « Alphabet primitif ». »

Le Professeur Rollston explique que ces inscriptions ne peuvent pas être appelées « Hébreu » parce qu’elles sont clairement « Alphabet primitif » ou « Cananéen » (ce que beaucoup appellent Proto-cananéen  ou protosinaïtique), et le Cananéen ne peut pas être défini comme tel ou tel langage, donc ça ne peut pas être de l’Hébreu. Mais Petrovitch s’oppose au principe même et à la pensée conventionnelle que l’écriture en Alphabet primitif ne peut pas être reliée à un langage national en particulier. De façon évident, un certain groupe de Sémites parlant un certain langage particulier l’a développé – donc pourquoi pas les Hébreux ? Les inventeurs de l’écriture en Alphabet primitif devaient être les Hébreux ou les Phéniciens ou les Araméens ou les Moabites ou les Ammonites ou les Edomites ou les Madianites, etc. L’un d’entre eux a été le premier. Et il se trouve justement que les Hébreux étaient en Egypte juste au moment où cette écriture sémitique a été adaptée des hiéroglyphes en symboles alphabétiques, et ces inscriptions primitives évoquent justement des noms de personnages issus du récit biblique des Israélites en Egypte et plus tard de l’Exode.

Il est vrai qu’il existe une écriture appelée « Hébreu » (ou Paléo-Hébreu) qui peut être constatée dans des inscriptions datant d’autour de 1000 ou 900 av. JC et cette écriture « hébraïque » est différente de l’écriture alphabétique primitive. Mais personne ne conteste ce fait. La question est de savoir s’il existe un précurseur à cette écriture – une forme primitive d’hébreu (que Petrovitch aime appeler « Proto-Hébreu consonnantal » – qui serait le premier alphabet de l’histoire et qui a été appelé Alphabet primitif (ou Proto-cananéen) jusqu’à aujourd’hui. Cette écriture aurait ensuite été développée en plusieurs branches utilisées par les différents groupes ethniques de la région, comprenant un développement progressif dans des formes ultérieures d’Hébreu comme celui qu’on appelle aujourd’hui Paléo-Hébreu aujourd’hui. Le nouveau livre de Petrovitch expose exhaustivement ce processus. Il présente des faits montrant que les lettres hébraïques ont évolué constamment devenant moins pictographique avec le temps, jusqu’à devenir au final des lettres majuscules.

Le développement de l’hébreu proto-consonnantal proposé par Douglas Petrovitch

Rollston concentre l’essentiel de ses critiques sur les interprétations par Petrovitch de certains mots comme étant de l’hébreu alors qu’ils apparaissent, en fait, dans d’autres langages sémitiques et peuvent avoir plusieurs significations possibles. Mais une large partie du raisonnement de Petrovitch repose sur le contexte de ces inscriptions qui utilisent des noms uniquement bibliques dans la période de temps correcte ou ces personnages existaient. De plus, son étude repose sur l’affirmation que certaines de ces inscriptions n’ont de sens que lorsque les mots hébreux leur sont alloués au lieu des autres options. Pour évaluer la solidité du raisonnement, les savants devront lire l’ensemble du travail exposé dans le nouveau livre de Petrovitch, ce que personne n’a pu faire jsuqu’ici. Petrovitch expose ses découvertes en entier dans les premiers des livres qu’il prépare ; The World’s Oldest Alphabet (en anglais) disponible en pré-commande chez Carta Jerusalem.

Dans un échange sur Facebook, David Rohl a estimé qu’il était valide, pour Rollston, de classifier ces écritures primitives comme sémitiques. Mais Rohl a indiqué que les raisons de Rollston de ne pas considérer l’Hébreu comme le type de langage sémitique impliqué dépendent de sa vision selon laquelle les Israélites n’existaient que dans les siècles immédiatement avant Ramsès II et pas aussi tôt que le sont ces inscriptions. Si la vision de Rohl (ou de Petrovitch) est vérifiée, les Israélites étaient dans la région à la 12ème Dynastie et l’Hébreu devrait être considéré comme un candidat légitime pour ces inscriptions alphabétiques primitives. Rollston a répondu :

« Oh, David, tu as tellement complètement tort sur tant de choses. Cela ne me servira à rien d’essayer encore une fois de de le montrer…ça ne servirait à rien. Donc désolé. Mon analyse est basée sur des inscriptions existantes et des éléments de diagnostic de langage et d’écriture. Que ton cœur soit béni. Porte-toi bien et sois prospère. Sincèrement, Chris »

L’absence de volonté d’aborder cet aspect important du débat a mené Rohl a baisser les bras et dire qu’il n’y a pas moyen de contraindre les savants à remettre en cause leur traditions tenues depuis longtemps – l’inertie universitaire est difficile à surpasser. Nous projetons de continuer le débat dans nos prochains épisodes de la série « Patterns of Evidence » avec, espérons-le, la participation de Douglas Petrovitch et Christopher Rollston.

Le Professeur Petrovitch a fait le résumé suivant : « La vérité ne peut pas être tuée, donc si j’ai raison, mes découvertes survivront à l’examen des universitaires. En tout état de cause, je n’ai aucun doute sur le fait que l’Hébreu est le plus ancien alphabet du monde. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gally pour Dreuz.info.

 

https://www.dreuz.info/2021/03/07/de-nouvelles-decouvertes-indiquent-que-lhebreu-fut-le-plus-ancien-alphabet-du-monde-3eme-partie/

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6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 14:22
De nouvelles découvertes indiquent que l’hébreu fut le plus ancien alphabet du monde – 2ème partie

2ème volet de l’article de Steve Law, traduit par Pug pour « Nations pour Israël ».

 

Et Moïse écrivit toutes les paroles de l’Eternel.

EXODE 24 :4 (DARBY)

Dans la seconde partie de cette série de trois articles, nous nous pencherons sur les affirmations controversées et les surprenantes nouvelles preuves du Professeur Douglas Petrovitch qui suggèrent que l’alphabet le plus ancien au monde serait effectivement une forme primitive d’Hébreu.

Je me souviens très bien du buzz dans les halls et salles de réunion du rassemblement de la Société de Théologie Évangélique tenu à l’automne 2015 à Atlanta. « Patterns of Evidence » était présent pour faire la promotion de leurs nouveau film et livre. Le rassemblement annuel proposait des centaines de séances de groupe où d’éminents chercheurs chrétiens du monde entier présentaient leurs plus récentes découvertes et propositions dans leur domaine de compétence à plusieurs milliers de participants. Avec des douzaines de conférenciers parmi lesquels choisir pendant une heure donnée, décider à quel séance nous allions assister était difficile. Mais le titre d’une des conférences était source d’un intérêt et d’une excitation particulières : « Le plus ancien alphabet du monde – les textes hébraïques du 19ème siècle av. JC. »

Les groupes avec lesquels j’étais en contact parlaient de cette conférence et pendant que je me frayais un chemin dans les couloirs bondés entre les conférences, j’ai entendu : « Je ne peux pas manquer celle-là », dans plusieurs conversations. Je savais que je devrais arriver tôt pour avoir une place assise. C’est la date, dans le titre de la conférence, qui avait retenu l’attention d’autant de personnes. Des textes hébraïques si tôt dans l’histoire étaient juste tellement en décalage avec le canevas de pensée habituel (de près de 1000 ans) qu’ils se devaient de voir ce qu’il y avait derrière ces affirmations stupéfiantes.

 

Professeur Douglas N. Petrovitch

La conférence donnée à cette pièce surpeuplée n’a déçu personne. De nombreux exemples d’inscriptions, qui non seulement indiquaient que l’Hébreu était le premier alphabet mais aussi validaient le récit biblique des Israélites en Egypte, furent montrés. Le Professeur Petrovitch avait étudié les inscriptions sur une série de dalle de pierres de près de 3 mètres appelées stèles, qui racontaient les expéditions annuels d’un haut fonctionnaire d’Egypte vers les mines de turquoise de Serâbît el-Khâdim, au Sud-Ouest du Sinaï. Immédiatement à l’ouest de la localisation traditionnel du Mont Sinaï. Ce fonctionnaire avait fait réaliser des images de lui-même, au pied de la stèle, où il était représenté sur un âne au centre, avec un assistant égyptien marchant derrière lui et un garçon marchant devant. Chaque année, l’inscription montrait que le garçon grandissait. Ce qui retint son attention, c’est qu’une des stèles n’utilisait pas les hiéroglyphes égyptiens mais plutôt une forme rudimentaire d’alphabet dans un langage sémitique. Si l’interprétation de Petrovitch est exacte, il s’agit du fils de Jospeh, Manassé et de son fils Sichem (Josué 17 :2).

 

L’inscription Manassé (copyright Douglas Petrovitch)

L’inscription incluait la date de l’année 18 du règne d’Amenemhat III, de la 12ème dynastie, le dirigeant de l’époque de Joseph dans les deux visions d’un Exode à l’âge moyen de bronze/Moyen Empire vers 1450 av JC. (représentée dans le film Patterns of Evidence : the Exodus par David Rohl et John Bimson) et d’un Exode à l’âge de bronze tardif/Nouvel Empire en 1446 av JC en conservant la datation traditionnelle de l’Egypte (représentée dans le film Patterns of Evidence : the Exodus par Bryant Wood, Charles Aling et Clyde Billington et également choisie par Douglas Petrovitch). Ceci est parce qu’il existe deux vues principales sur l’amplitude du temps passé par les Israélites en Egypte – sans doute y aura-t-il une publication de Thinker Update sur ce débat plus tard. Mais néamoins, cette date est une preuve de plus qui montre que la théorie d’un Exode à l’époque de Ramsès II, acceptée par la majorité des savants, les conduit peut-être à passer à côté de preuves de l’Exode qui existent en fait plusieurs siècles plus tôt que l’époque qu’ils considèrent.

Si son interprétation est exacte, cela établirait également que l’Hébreu fut le premier alphabet du monde. Selon Petrovitch, l’inscription indique que cette expédition incluait un groupe qui avait des liens significatifs avec les premiers Israélites. Il lit l’inscription comme suit : « Six hommes du Levant, Hébreux de Bethel la bien aimée. » Le Levant est la région de Canaan et ses environs. Dans le récit biblique, Bethel était l’un des quartiers généraux de Jacob et sa famille avant qu’ils ne partent en Egypte – c’était leur lieu de résidence.

« Et Dieu dit à Jacob: Lève-toi, monte à Bethel, et habite là, et fais-y un autel au Dieu qui t’apparut comme tu t’enfuyais de devant la face d’Esaü, ton frère…  Et Jacob vint à Luz (c’est Bethel), qui est dans le pays de Canaan, lui et tout le peuple qui était avec lui; »

Genèse 35 : 1,6 (Darby)

Le Professeur Petrovitch a annoncé que le second de ses livres en préparation montrera des preuves claires selon lesquelles le personnage présenté ne peut être nul autre que Manassé, le fils de Joseph. Ceci et d’autres de ses découvertes ont à nouveau été présenté en novembre dernier à la réunion annuelle des Ecoles Américaines pour la Recherche Orientale (American Schools of Oriental Research, ASOR), cette fois-ci attirant l’attention (et la contestation) d’un plus large public.

Dans le premier volet de cette série, il a été montré que publications universitaires ont longtemps dépeint le Phénicien comme le premier alphabet du monde, qui se serait développé après l’époque de l’Exode et serait devenu la base de tous les alphabets modernes. Cette pensée s’est propagée malgré le fait qu’il existe des preuves solides selon lesquelles les plus anciens exemples d’alphabet ne viennent pas de Phénicie et précèdent l’existence de la culture phénicienne. Les plus éminents chercheurs font attention à ne pas adjoindre le nom « Phénicien » au premier alphabet mais le message n’est pas passé aux myriades de salles de classe et publications des médias qui continuent à enseigner cela.

Le sujet est critique dans la compréhension des racines de la Bible, puisque la sophistication du narratif biblique requérait, pour sa rédaction, l’existence d’un alphabet. Si l’alphabet a été développé en premier par les Phéniciens en 1050 av. JC (ou même 1200 av.JC), cela veut dire que Moïse n’a pas pu être l’auteur des écritures qui sont devenues les cinq premiers livres de la Bible, comme la tradition et la Bible elle-même l’affirment. Mais, si l’alphabet a été développé plusieurs siècles avant, dans la région même ou les Israélites sont estimés avoir été actifs dans les années avant et pendant l’Exode, alors cela est compatible avec les affirmations de la Bible.

De nombreux experts dans le domaine des langues antiques ont reconnu que les premières écritures alphabétiques ont été développées à partir des hiéroglyphes égyptiens et étaient en langage sémitique (le groupe culturel global dont faisait partie les Israélites) mais peu ont entretenu l’idée que ce langage puisse avoir été la catégorie plus spécifique de l’Hébreu, le langage des Israélites.

Comme cela été vu dans une interview d’une heure sur Israel News Live, tout a commencé il y a plusieurs années lorsque Petrovitch (un archéologue et épigraphe de l’Université Wilfrid Laurier de Waterloo au Canada) étudiait des inscriptions égyptiennes et est tombé, « accidentellement » sur l’inscription qui mentionne Manassé. Selon Petrovitch, ceci a mené à trouver « une mine d’or après l’autre » dans d’autres inscriptions.

« Jamais, dans mes rêves les plus fous, n’ai-je pensé que je tomberais sur trois personnage bibliques significatifs dans trois inscriptions différentes qui sont toutes datées du milieu du 15ème siècle av. JC ou par-là », dit Petrovitch.

Ce n’est qu’après avoir défini chacune des 22 lettres contestées de cette écriture alphabétique primitive et auxquelles le signe primitif de chaque lettre hébraïque correspondait que Petrovitch fut capable d’interpréter les inscriptions sémitiques. Cela le mènera à estimer que les Israélites sont ceux qui ont transformé les hiéroglyphes égyptiens en un premier alphabet de l’histoire. Ces textes viennent principalement des emplacements de Serâbît el-Khâdim et Wadi el-Hôl en Egypte.

Une autre inscription, celle-ci enregistrée comme Sinai 376 de la 13ème Dynastie, est interprétée par Petrovitch ainsi : « La maison du vignoble d’Asenath et sa chambre la plus intime furent gravées, elles sont venues à la vie. » Cette phrase a trois mots (maison, chambre la plus intime et gravées) en commun avec 1 Rois 8 où il est question de la construction du Temple de Jérusalem par le Roi Salomon. Asenath était la femme de Joseph et certainement l’une des femmes les plus célèbres de l’époque.

« Et il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phera, sacrificateur d’On »
Genèse 41 :45 (Darby)

« Et il naquit à Joseph, dans le pays d’Egypte, Manassé et Ephraïm, que lui enfanta Asnath, fille de Poti-Phera, sacrificateur d’On. »

Genèse 46 :20 (Darby)
Sinai 375a , avec les tracés surlignés en noir et les propositions hébraïques équivalent en vert qui contiennent le nom « Akhisamac, surveillant des minéraux » (copyright: Douglas Petrovich)

Deux inscriptions de l’époque de l’Exode ajoutent des arguments au débat. Dans Sinai 375a (dont la photo peut être vue en entête de la première partie de l’article), Petrovitch lit le nom « Akhisamac » et son titre « surveillant des minéraux. » Petrovitch ne connait aucune autre occurrence de ce nom dans aucun autre langage sémitique que l’Hébreu. Dans la Bible Akhisamac était le père d’Oholiab qui, avec Betsaleel, était l’un des principaux artisans chargés de la construction du Tabernacle et de ses aménagements.

« Et avec lui Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu de Dan, graveur et inventeur, et brodeur en bleu, et en pourpre, et en ecarlate, et en fin coton. »

Exode 38 :23 (Darby)

La deuxième des inscriptions de la période de l’Exode est la référence la plus spécifique à l’évènement de l’Exode. Evidemment, elle est aussi la plus controversée de toutes. Mais cette inscription, ainsi que la débat qui s’en est suivi, devra attendre la dernière partie de notre série en trois parties sur le plus ancien alphabet du monde.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gally pour Dreuz.info.

 

1ère partie de l’article

 

https://www.dreuz.info/2021/03/06/de-nouvelles-decouvertes-indiquent-que-lhebreu-fut-le-plus-ancien-alphabet-du-monde-2eme-partie/

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