Traduction en clair : On sait que tout cela fonctionne puisque nous l’expérimentons de longue date. Les moyens technologiques à mettre en œuvre restent abordables et sans commune mesure avec un effort de nucléarisation.

On remarquera la mention des tremblements de terre et du déclenchement d’éruptions volcaniques. Cela peut paraître fou, mais finalement une cause minime, bien localisée, peut engendrer un cataclysme si celui-ci est prêt à se déclencher. Les tremblements de terre sont liés à des glissements de plaques, le long de failles. On sait qu’un tremblement de terre se produira inéluctablement le long de la faille San Andreas, en Californie et que ses effets seront dévastateurs. On ne sait pas quand ceci se produira, ce qui revient aussi à dire qu’on ne connait pas a priori l’énergie qui suffirait à déclencher le phénomène. Plus le claquement est proche et plus cette énergie sera faible. La technique permet d’agir dans les couches profondes du sol avec des ondes électromagnétiques. Les Russes avaient construit un énorme générateur appelé “Pamir” dans les années soixante dix, dont j’avais vu des photos en 1983 à Chicago, lors d’un congrès de MHD, qui pouvait être transformé sur un gros camion. C’était une des n variantes du générateur de Sakharov, à compression de flux. Celui-ci avait la forme d’une boite de camembert de six mètres de diamètre. Ces générateurs, dont on sur par la suite qu’ils équipaient les canons électromagnétiques installés au sol par les Russes s’appellent également des générateurs de Pavloski. Leur fonctionnement, par “compression de flux” est analogue au système MK1 de Sakharov que tout le monde commence à connaître maintenant. On met à feu, au centre, un explosif chimique qui interagit avec un puissant solénoïde (pour le spécialiste : en régime de nombre de Reynolds magnétique élevé).