La société israélienne Homebiogas sera présente à la COP21 à Paris, (30 nov-11 déc 2015), pour présenter son TG1, une technologie à taille humaine permettant de transformer ses propres déchets en énergie renouvelable. Pour cela, elle utilise la “digestion anaérobie” ou méthanisation, procédé naturel selon lequel la matière organique est transformée par des bactéries en l’absence d’oxygène. De cette façon, on crée un biogaz riche en méthane et utilisable comme source d’énergie. C’est le procédé utilisé depuis la fin du XIXème siècle pour traiter les boues de stations d’épuration urbaines.
Aujourd’hui, la technologie de Homebiogas consiste en un bio-digesteur anaérobique qui utilise les déchets alimentaires et le fumier. Le gaz naturel ainsi produit est utilisable pour la cuisson ou l’éclairage et l’engrais liquide naturel produit sert à fertiliser les jardins. Ce bio-digesteur peut produire des quantités suffisantes de gaz pour trois repas quotidiens et 10L d’engrais liquide par jour.
Cette technologie respecte scrupuleusement les standards environnementaux et sanitaires. Le modèle TG1 de HomeBioGas peut être également utilisé en extérieur, dans les zones les plus défavorisées en Afrique.
1: broyeur manuel
2: robinet
3: dépôt des déchets alimentaires et du fumier
4 : mixeur manuel – améliore l’efficacité de la digestion anaérobie
5 : enceinte étanche – prévient les mauvaises odeurs et les insectes.
6: évacuation de l’engrais liquide
7: couverture solaire – agit comme une greenhouse
8: intégration d’un filtre biologique – pour éliminer les pathogènes
9: filtre au chlore – pour réduire les bactéries dans l’engrais liquide
10: évacuation de la boue – pour un entretien périodique plus facile
Le bio-digesteur TG1 peut être pré-commandé ici au prix de lancement de 890 dollars, par la suite son prix sera de 2500 dollars.
La société israélienne Homebiogas sera présente à la COP21 à Paris, (30 nov-11 déc 2015), pour présenter son TG1, une technologie à taille humaine permettant de transformer ses propres dé...
Alors que les projets d’impression 3D dans le secteur de la construction commencent peu à peu à voir le jour autour du globe, le Lewis Grand Hotel, situé aux Philippines, publie les premières images d’un gigantesque chantier ayant recours à cette technologie pour la création d’un bâtiment de 135 mètres carrés. Basé dans la ville d’Ángeles aux Philippines, le Lewis Grand Hotel a fait appel à l’entrepreneur Andrey Rudenko afin de construire une extension mesurant près de 10,5 mètres de large par 12,5 mètres de long pour une hauteur de 3 mètres de haut.
Une fois terminée, la structure devrait abriter une extension de l’hôtel de 135m carrés
Pour la fabrication, Andrey Rudenko a eu recours à l’impression 3D de béton, un procédé similaire à la technologie de dépôt de filament, qu’il connait bien. En 2014, il réalisait ainsi dans son propre jardin une réplique taille réduite d’un château médiéval en déposant un mélange de béton couche par couche à l’aide d’un bras motorisé fabriqué dans son garage.
À la différence des constructions déjà réalisés par impression 3D, comme celles du chinois Winsun Decorationou celles à venir de la ville de Dubaï, l’extension du Lewis Grand Hotel constitue à priori la première habitation ayant réellement vocation à recevoir des occupants.
Le Lewis Grand Hotel a fait appel à l’entrepreneur Andrey Rudenko pour le projet
« C’est le premier hôtel imprimé en 3D au monde, incluant également un large jacuzzi imprimé en 3D. Pour être précis, il s’agira d’une maison privative servant d’extension à l’hôtel. La maison présentera plusieurs chambres avec baignoire, ainsi qu’un salon avec jacuzzi, » explique Lewis Yakich, propriétaire de l’établissement.
L’imprimante 3D a été spécialement développée aux États-Unis avant d’être exportée et assemblée aux Philippines. Pour le matériau d’impression, Andy Rudenko utilise du béton issu de matériaux locaux. Une technique qui selon l’entrepreneur, pourrait lui permettre de réduire de 60% les coûts de construction à l’avenir.
« Nous avons ici un sable spécifique composé de cendres volcaniques difficile à extruder mais offrant de très bons résultats, avec de solides murs et de très bonnes liaisons entre les couches Cela a effectivement pris plusieurs mois afin de tout préparer mais nous sommes maintenant prêts pour imprimer une habitation de taille moyenne en une semaine à partir de sable bon marché et comprenant la plomberie et l’électricité » confie Andrey Rudenko au site 3ders.
Au final, il aura fallu près de 100 heures pour bâtir la structure de l’habitation, sans compter les temps nécessaires à la pose des tuyaux et des câbles électriques. En vidéo, un aperçu de la phase d’impression :
Alors que les projets d'impression 3D dans le secteur de la construction commencent peu à peu à voir le jour autour du globe, le Lewis Grand Hotel, situé aux Philippines, publie les premières i...
Lucibel, une entreprise française spécialisée dans l’éclairage Led, teste actuellement avec la Sogeprom un prototype de luminaire Li-Fi qui diffuse, via la lumière, une connexion Internet bidirectionnelle à 1 Gb/s. Très prometteuse, cette technologie se pose en alternative crédible au Wi-Fi.
Allumer la lumière pour se connecter à Internet, voici en résumé ce que nous promet le Li-Fi. Apparue il y a une dizaine d’années, cette technologie est régulièrement présentée comme une solution de remplacement pour le Wi-Fi, par rapport auquel elle serait plus sûre. Jusqu’à présent, l’essor du Li-Fi est cependant resté confidentiel. La transmission des données n’était en effet qu’unidirectionnelle et le système restait tributaire de l’éclairage Led, encore peu répandu. Mais les choses sont en train d’évoluer rapidement…
L’entreprise Lucibel vient ainsi de dévoiler un prototype de luminaire Li-Fi qui assure une connexion Internet haut débit bidirectionnelle de 1 Gb/s. Cette solution est testée depuis juin dernier dans plusieurs salles de réunion du siège parisien de la Sogeprom, filiale de la Société Générale dédiée à l’immobilier. Lucibel est une société française spécialisée dans la technologie Led sur laquelle repose le Li-Fi.
Le principe du morse
L'acronyme Li-Fi assemble les mots anglais light, pour lumière, et fidelity, pour fidélité. Cette technologie consiste à utiliser la modulation de lumière à haute fréquence pour coder et transmettre des informations, un peu comme du morse. Alors que le Wi-Fi exploite la partie radio du spectre électromagnétique, le Li-Fi travaille avec la partie visible de ce dernier que l’on appelle spectre optique. Si la première démonstration de Li-Fi est attribuée à Alexander Graham Bell dans les années 1880 avec son photophone, c’est l’avènement de l’éclairage Led qui a fait émerger cette technologie.
Les Led peuvent supporter des microvariations d’intensité qui les font commuter jusqu’à plusieurs millions de fois chaque seconde. Cette fréquence très élevée permet d’obtenir un haut débit susceptible de rivaliser en performance avec de l’ADSL et qui est supérieur à celui du Wi-Fi. Actuellement, le débit maximal théorique de dispositifs Li-Fi comme celui que propose Lucibel est de 1 Gb/s. Mais il y a deux ans de cela, des chercheurs de l’institut Fraunhofer Heinrich Hertz de Berlin ont pu atteindre 3 Gb/s.
Pour fonctionner, le dispositif Li-Fi de Lucibel nécessite que l’éclairage soit branché au réseau Internet par une connexion filaire de type Ethernet ainsi qu’à un émetteur-récepteur qui assure la modulation et reçoit le signal envoyé par le terminal connecté. Il peut s’agir d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette qui doivent, eux aussi, être dotés d’un émetteur-récepteur.
La connexion Li-Fi est opérationnelle dans la limite du cône de lumière que projette l’éclairage généralement situé au plafond afin d’offrir une couverture la plus large possible. Ceci présente à la fois des inconvénients et des avantages. Des inconvénients car cela restreint l’utilisation à une zone fixe, comme un bureau ou une pièce, et n’offre pas la mobilité que permet le Wi-Fi. Mais l’avantage du Li-Fi est qu'il ne traverse pas les murs opaques, ce qui limite les risques de piratage. Dans son communiqué de presse, Lucibel estime d’ailleurs que son système Li-Fi peut fournir une solution pertinente pour des banques, des centres de recherche et développement et d’autres industries dites sensibles.
Des ondes lumineuses au lieu des ondes radio
L’entreprise met aussi en avant l’argument sanitaire, assurant que les « ondes lumineuses sont inoffensives pour le corps humain, voire bénéfiques à certaines fréquences ». Autrement dit, le Li-Fi pourrait répondre aux problématiques liées à l’électrosensibilité et à la nocivité que l’on prête aux ondes radio, bien que ce dernier point soit sujet à débat. Lucibel considère en tout cas que cette technologie se pose en alternative aux ondes radio dans certains lieux sensibles comme les hôpitaux, les écoles, etc.
L’entreprise hexagonale n’a pas encore communiqué sur le tarif de son équipement Wi-Fi dont elle compte lancer la commercialisation à partir de l’année prochaine. Cependant, le développement du Li-Fi est tributaire de la démocratisation de l’éclairage Led. Les prix continuent de baisser mais les bénéfices de ce type d’éclairage sont encore mal perçus par le grand public.
Fin août, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a annoncé un plan très ambitieux pour pousser l’adoption des ampoules Led. « J'ai demandé à EDF de mettre en place la distribution d'un million d'ampoules Led », a-t-elle déclaré sur la chaîne télévisée France 2, information reprise par le syndicat de l’Éclairage. Une convention doit être signée avec EDF afin de commencer à distribuer 100.000 ampoules à partir du mois prochain.
Allumer la lumière pour se connecter à Internet, voici en résumé ce que nous promet le Li-Fi. Apparue il y a une dizaine d'années, cette technologie est régulièrement présentée comme une s...
À 17 ans, elle créé un purificateur d’eau qui génère de l’électricité !
Pouvoir générer un peu d’électricité tout en purifiant les eaux usées, c’est l’idée incroyable qu’a eue Cynthia Lam, finaliste au Google Science Fair 2014 alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Totalement portative et utilisant des réactions chimiques naturelles, son invention pourrait venir en aide à des millions de personnes défavorisées à travers le monde. Découvrez H2PRO, la machine écologique ambivalente.
Cynthia Sin Nga Lam est une jeune prodige Australienne, étudiante en chimie d’à peine 19 ans aujourd’hui.
C’est en 2013 qu’elle a commencé à travailler sur son projet H2PRO, très préoccupée par les problèmes sanitaires du tiers-monde et par la pollution massive de l’eau à l’échelle planétaire.
Elle a donc mis au point cette invention, qui allie la purification des eaux polluées et la génération d’une électricité propre et renouvelable.
La dépollution de l’eau s’opère dans un compartiment en titane alimenté par l’énergie de panneaux solaires, où elle va être filtrée et stérilisée.
Puis, par un procédé naturel appelé la photocatalyse, cette étape de purification va entraîner une production d’hydrogène.
L’électricité est produite à l’aide de cet hydrogène puis stockée dans une batterie.
Fait étonnant, plus l’eau est polluée, plus il y aura de production d’hydrogène.
En effet, les polluants organiques ne sont pas seulement décomposés, ils servent de "réducteurs" lors de la réaction chimique.
"Je pense que lachose la plus fascinanteà propos dela science, c’est que vous devez mettrevotre imaginationen pratique et que, parfois,une étincelled’imaginationpeut changer le monde !" explique la jeune fille qui jouait déjà avec un kit du petit scientifique à 4 ans.
Peu coûteux, facile à produire et plutôt éco-responsable, l’invention est prometteuse bien que l’H2PRO soit encore à l’état de prototype.
Si le système actuel a l’avantage d’être facile à transporter, la jeune fille aimerait à long terme pouvoir équiper des maisons entières avec un appareil de plus grande taille.
Aujourd’hui, on estime à 780 millions le nombre de personnes qui n’ont pas un accès courant à l’eau potable, et à 1,2 milliards le nombre de celles qui sont privées d’électricité.
H2PRO ferait-il partie des inventions durables et écologiques qui vont tirer le monde vers un équilibre serein ?
À 17 ans, elle créé un purificateur d'eau qui génère de l'électricité ! Pouvoir générer un peu d'électricité tout en purifiant les eaux usées, c'est l'idée incroyable qu'a eue Cynthia ...
La Chine a construit un bus électrique qui se recharge en 10 secondes grâce à un système d'accumulation énergétique avec des supercondensateurs !
Filibert : Les Supercondensateurs vont, sans doute, permettre de résoudre les problèmes de stockage d'énergie électrique, en attendant le développement des Énergie Libres !
La ville de Ningbo a mis en service des bus électriques possédant le temps de rechargement le plus court au monde ! Le bus électrique à la recharge la plus rapide au monde, qui prend à peine 10 secondes pour se recharger complètement, est maintenant en service dans la ville côtière de Ningbo, en Chine. Le bus, fabriqué à Ningbo par China South Locomotive & Rolling Stock Corporation (CSR), a fait ses débuts sur un itinéraire de 24 arrêts et de 11 km autour de la ville. Bien que chaque recharge ne permette seulement au bus de fonctionner pendant environ 4,8 km, son temps de charge ultra-rapide signifie que le bus peut se recharger à plusieurs de ses arrêts tout au long du trajet. Pour se recharger, un dispositif sur le toit se connecte à l’installation électrique aux arrêts de bus, qui remplit les batteries le temps que les passagers montent et descendent. Mais ce n’est pas tout. Le bus comporte également d’autres avantages dans ses systèmes, notamment la conversion de plus de 80% de l’énergie au freinage en électricité stockable, réduisant sa consommation d’électricité de 30 à 50%.
Les supercondensateurs utilisés dans le système de charge sont constitués de carbone de haute performance et auraient la capacité de se recharger et se décharger plus d’un million de fois. Les supercondensateurs ne sont pas nouveaux pour les bus en Chine, et sont en service à Shanghai depuis 2005. Les bus de Shanghai peuvent désormais compléter leurs itinéraires complets (environ 11 km) sur une seule charge, mais cela nécessite environ 30 secondes pour recharger, soit trois fois plus longtemps qu’il faut pour les nouveaux bus de Ningbo. Si le projet pilote est un succès, la ville de Ningbo prévoit de mettre plus de 1200 de ces bus à supercondensateurs en service au cours des trois prochaines années. En outre, ce bus qui est sorti de la ligne de production en Avril, consomme 30 à 50 pour cent moins d'énergie que les autres véhicules électriques. Le bus est équipé de supercondensateurs CSRCAP de 7500 Farads produits par la société chinoise Ningbo CSR New Energy Technology, filiale de CSR Zhuzhou Electric Locomotive.
Module supercondensateur CSRCAP 60V
Caractéristiques du supercondensateur CSRCAP 7500 Farads :
Capacité : 7500 Farads
Tension : 2,7 V
Densité d'énergie : 5,71 Wh/kg
Densité de puissance : 6,85 kW/kg
Tolérance de capacité : +10% / -0%
Température de fonctionnement : -40°C à 65°C
Courant de fuite : ≤13.0 mA @25ºC&72h
Nombre de cycles charge/décharge : > 1 million
Longueur : 231 mm
Largeur : 79 mm
Poids : 1330 grammes
Ces supercondensateurs sont capables de fonctionner 12 ans et de supporter plus d'un million de recharges, même sous des températures élevées. La technologie des supercondensateurs est plus fiable, plus rapide et plus endurance que celle des batteries qui ne peuvent en général pas supporter beaucoup plus de 500 cycles de recharge. Grâce aux supercondensateurs, le système de recharge de bus électrique par biberonnage apparaît désormais comme le moyen le plus fiable et le plus économique pour développer une flotte de bus électriques au sein des villes.
Cet article est libre de reproduction en tout ou en partie à condition de mettre un lien vers celui-ci ou vers la page d'accueil du site : www.supercondensateur.com Nous avions déjà parlé de ces supercondensateurs dans notre article 5000 supercondensateurs CSRCAP 7500 Farads livrés en Chine. En savoir plus sur : http://www.toolito.com/bio/chine-bus-electrique-recharge-rapide-ningbo/
La Chine a construit un bus électrique qui se recharge en 10 secondes grâce à un système d'accumulation énergétique avec des supercondensateurs ! Filibert : Les Supercondensateurs vont, sans ...
Depuis la jolie plage de Palmachim, sur la côte israélienne, difficile d’imaginer ce qui se trame en sous-sol. Chaque jour pourtant, 624 000 mètres cubes d’eau de mer sont aspirés par deux énormes tubes souterrains, et acheminés sur deux kilomètres à l’intérieur des terres pour être transformés en eau potable. Bienvenue à Sorek, la plus grande usine mondiale de dessalement par osmose inverse, technique considérée aujourd’hui comme la plus aboutie. Sorti du sable en 2013, à 15 kilomètres au sud de Tel-Aviv, le complexe fournit 20 % de l’eau courante d’Israël, donnant littéralement la mer à boire à 1,5 million de personnes. Bijou technologique, l’installation est devenue un lieu de pèlerinage pour les spécialistes du monde entier. Dans un bruit assourdissant, l’eau est projetée à travers des membranes poreuses qui la délestent de ses cristaux de sel. La saumure est rejetée dans la mer tandis que l’eau filtrée est rechargée en minéraux. « A la fin, elle est parfaitement propre à la con...
Depuis la jolie plage de Palmachim, sur la côte israélienne, difficile d'imaginer ce qui se trame en sous-sol. Chaque jour pourtant, 624 000 mètres (...)
La firme israélienne Arava Power Company a inauguré hier son plus grand domaine de panneaux photovoltaïques destinés à produire de l’électricité en masse. Situés dans la vallée de la Arava, au nord d’Eilat, les 140343 panneaux solaires étendus sur 54 hectares sont le fruit de 6 années de travail et de collaboration entre Arava Power Company et EDF Energies Nouvelles Israël. La capacité totale est de 40 mégawatts ce qui en fait la plus grande infrastructure de panneaux solaires en Israël. Chaque jour, 250 000 kilowatts par heure sont fournis par ces panneaux
La firme israélienne Arava Power Company a inauguré hier son plus grand domaine de panneaux photovoltaïques destinés à produire de l'électricité en (...)
Gerhard Knies, physicien :"nous pouvons donner de l'électricité à l'Europe entière grâce à des centrales solaires au Sahara."
Est-ce que l’énergie dégagée par le soleil dans le désert peut remplacer les autres sources d’énergie? C’est ce que pense Gerhard Knies, un physicien allemand, qui en 1986 a été le premier à déterminer après la catastrophe de Tchernobyl combien d’énergie solaire serait suffisante pour satisfaire la demande mondiale d’électricité, selon le Guardian.
Il est ainsi parvenu à montrer qu’en six heures, l’ensemble des déserts dans le monde reçoivent plus d’énergie venant du soleil que les hommes n’en consomment pendant un an. Et une portion de la taille du Pays de Galles dans le Sahara pourrait par exemple fournir en électricité solaire l’Europe toute entière, explique le quotidien britannique.
Convaincu d’avoir trouvé l’alternative aux hydrocarbures, Gerhard Knies est ainsi à l’origine de «Desertec», une initiative qui vise à concevoir d’ici 2050 un vaste réseau de champs d’éoliennes et de panneaux solaires au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ces installations directement connectées à l’Europe grâce à des câbles à haute tension spécifiques devront être capables de générer 15% des besoins en électricité du Vieux continent. Le coût du projet est par ailleurs estimé à 400 milliards d’euros.
Gerhard Knies n'est pas le seul à comprendre que le climat est un atout au Moyen-Orient. Sur Slate, nous expliquions en avril 2011 que la catastrophe de Fukushima au Japon a aussi fait réagir les pays arabes, qui envisagent de plus de plus de passer à l'énergie solaire. En mars 2011, après une réunion d'experts à Abou Dhabi, il a été décidé que d'ici 2020 25% de l'énergie consommée dans l'émirat proviendrait de l'énergie solaire.
De son côté le projet de Gerhard Knies est resté pendant longtemps une utopie de «rêveurs bien intentionnés» selon le Guardian. Mais en 2009, un consortium d’importantes entreprises comme Siemens et Deutsche Bank a formé la Desertec Industrial Initiative (Dii), dont le but est d'en réaliser la première étape, notamment en construisant un champ de panneaux solaires de 500MW au Maroc à partir de 2012.
Certains pensent, comme Daniel Ayuk Mbi Egbe, du Réseau africain pour l’énergie solaire, que cette initiative allemande est teintée de néo-colonialisme:
«Beaucoup d’Africains sont sceptiques. Les Européens font des promesses mais à la fin de la journée, ils prennent leurs ingénieurs, leurs équipements, et ils repartent. C’est une nouvelle forme d’exploitation des ressources, exactement comme dans le passé.»
Autre problème. Qui va financer toutes ces coûteuses installations? La présence de banques allemandes dans le consortium suggère qu’elles vont investir en grande quantité. D’autres craignent qu’au final ce seront les contribuables européens qui vont assumer une grosse partie du fardeau. Or, comme le note Catherine Bernard sur Slate, les experts estiment que le coût de l’électricité produite à partir de panneaux photovoltaïques reste encore élevé en Europe et varie entre 150 et 400 euros par Mwh. Mais avec de l'électricité produite au Maroc et acheminée en Europe, il faut encore ajouter les coûts de transport. En comparaison, le nucléaire ne coûte pour l’instant que de 30 à 120 euros en France, toujours selon Catherine Bernard.
La crise économique et la crise énergétique sont des inventions d'industriels essentiellement américains, qui ne veulent pas donner la liberté aux peuples du monde, ils font crever la planète entière pour conserver leur pouvoir et leur argent. C'est absolument scandaleux.
Ce projet devra attendre 2050 ??? Et pourquoi pas tout de suite ?
De qui se moque-t-on ? WikiStrike appelle à faire passer cet article de la plus haute importance, ce projet changerait tout, nous ne paierons plus rien quasiment en électricité et l'argent développerait les pays d'Afrique du nord pour se moderniser et prospérer dans la paix. Tout le monde serait heureux. Pourquoi attendre ?
Gerhard Knies, physicien :&nous pouvons donner de l'électricité à l'Europe entière grâce à des centrales solaires au Sahara.& Est-ce que l'énergie dégagée par le soleil dans le désert peu...
Un véhicule qui exploite l'EAU comme principale source d'énergie a été développé et utilisé depuis plus de 50 ans. Plusieurs technologies existent aujourd’hui : - convertir l’eau en pouvoir électrique (nécessite plusieurs batteries et un moteur électrique - plusieurs milliers d'euros) - Technologie du Moteur à Eau avec Générateur HHO - Hydrogène (moins de 150 euros). Malgré le bon fonctionnement de toutes ces technologies, celle qui semble la plus intéressante car plus simple à fabriquer et moins coûteuse est celle du Moteur à Eau avec générateur HHO - Hydrogène. Cette technologie est apparue aux Etats Unis en 1998 et y fais fureur depuis environ 4 ans. Principe de fonctionnement du Moteur à Eau avec Générateur HHO : Dans un récipient en verre ou en plastique (générateur HHO appelé cellule aussi) contenant de l'eau distillée et du bicarbonate de soude, on effectue une électrolyse avec un système en spirale. Ce générateur est placé idéalement devant le radiateur (pour son refroidissement) et permet avec l'électrolyse de« subdiviser » l'eau (H2O) en un autre combustible connu sous le nom de HHO. Le HHO est un gaz composé d'hydrogène et d'oxygène. Ce gaz est ensuite connecté à l'admission d'air du moteur, après le filtre à air et/ou à l'admission (ou carburateur) du moteur. Ce gaz va alors exploser dans les chambres de combustion avec l’essence ou le gasoil. Aucune modification du moteur ou de l'ordinateur interne du véhicule est nécessaire. Le principe de fonctionnement réside donc dans le fait de combiner avec l'essence (ou gasoil) du gaz HHO - Hydrogène (produit avec de l'eau - H2O). Complément d'informations : Il est préférable d'utiliser de l'acier inoxydable en spirale (contrairement aux anciennes technologies basées sur des plaques) pour le générateur de gaz HHO - Hydrogène. Ceci afin d'obtenir un meilleur rendement et une consommation électrique plus faible. La spirale en acier inoxydable crée une force magnétique qui subdivise l'eau en hydrogène/oxygène. Ainsi ce dispositif est très FACILE à FABRIQUER à l'inverse des anciens modèles qui nécessitaient de coûteuses machines et beaucoup d'équipements. Le raccordement électrique est très simple. Dès le démarrage, le générateur HHO est alimenté électriquement par la batterie du véhicule (12 volts). Il est conseillé de protéger le circuit électrique par un fusible. Avantages de la Technologie du Moteur à Eau avec Générateur HHO : - Economie de carburant jusqu'à 50%. - 1l d'eau pour 1300 km. - Générateur gaz HHO - Hydrogène pour l'hiver Utilisez uniquement de l’Alcool Isopropylique pur à au moins 90% jusqu'à 40 % suivant la baisse négative des températures , et uniquement avec l’Hydroxide de Sodium pur comme electrolyte. Ajuster le dosage de l'électrolite pour obtenir un ampérage de 10 à 15 amp maximum sous une tension de 12 à 14 volts sinon le chlorate de soude est également efficace et bon marché pour le restant de l'année . Veillez à nettoyer régulièrement votre générateur a cause du dépos que celui si provoque . Le gaz HHO ne remplace pas votre carburant, il contribue seulement à optimiser sa combustion. En clair, vous brulez votre carburant habituel de manière plus efficace. Il faut savoir que rouler en automobile avec de l’essence ou du gasoil revient un peu à jeter par votre pot d’échappement de 30 à 70% de votre bel argent dépensé en carburant… Eh oui ! Seul environ 30% ( souvent moins ) du carburant est transformé en énergie, le reste par en fumée ! Le gaz HHO à, entre autres, la propriété d’avoir une propagation de flamme beaucoup plus rapide que le mélange air/carburant utilisé habituellement dans votre moteur. Le fait d’ajouter du gaz HHO à ce mélange permet de bruler une plus grande proportion de carburant. En clair, au lieu de jeter 70% de votre argent, vous en jetez un peu moins. Tout ça pour vous dire que, dans le cas du générarteur HHO embarqué sous votre capot : L’électrolyse n’a pas besoin d’être rentable pour vous permettre une économie de carburant. Une quantité minime de gaz HHO en rapport avec la consommation globale d’air de votre moteur est nésséçaire pour que l’opération soit rentable. Cette quantité est variable, principalement en fonction de la cylindrée de votre moteur. Là ou nous sommes bien d’accord c’est qu’il y à une limite à ne pas franchir : une production éxagérée de gaz HHO vous coutera plus d’énergie que celle restituée par le processus d’amélioration de la combustion Solution - Hydrogène comme Supplément L´hydrogène, ou oxyhydrogen (HHO), en ensemble avec votre combustible normal (essence ou diesel) permet parcourir plus de kilomètres et réduire les coûts. Autour 1970, Yull Brown a développé une technologie qui permet aux voitures de brûler le combustible plus efficacement, en améliorant des émissions CO2. Dans le projet de Brown, une mélange de hydrogène-oxygène (appelé "Gaz de Brown" - HHO) est produit par l'électrolyse de l'eau, et quand ce gaz est aspiré vers le moteur, par le circuit de admission d´air, permet améliorer l´efficacité de l´utilization du combustible L’électrolyse de l'eau décompose l'eau en oxygène et hydrogène gazeux avec l'aide d'un courant électrique (12/24V DC). La cellule électrolytique est constituée par deux électrodes, habituellement en métal, immergées dans un électrolyte (eau + électrolyte) et connectées aux pôles opposés de la source de courant continu. L'hydrogène paraîtra à la cathode (l'électrode négativement chargé), et l'oxygène paraîtra à l'anode (l'électrode positivement chargé). Le montant produit d'hydrogène est deux foi le montant d'oxygène (HHO), et les deux sont proportionnels à la charge électrique totale qui a été envoyée à travers l'eau. Le gaz d'hydrogène formé à l'intérieur du générateur sera aspiré vers le moteur par le circuit de admission d´air, permettant, de cette façon, augmenter les octanes du mélange combustible/air et, par conséquent, réduire la consommation de combustible de votre voiture. Important: Un litre d´eau distillée permet faire, en environ, 1000 km. Chaque mois il faut seulement verifier le niveau de l´eau dans le générateur et le remplir.
Que veut dire HHO? Le gas HHO se compose de deux parties d'hydrogène et d'une partie d'oxygène. L'ajout de la molécule d'oxygène rend au HHO plus de combustablité que l'hydrogène pur.
Quel est le rendement que je peut obtenir? La plupart des utilisateurs ont des économies de 20 à 30% sur la consommation de carburant. Il ya des cas des résultats plus élevés.
Quel sont les avantages du HHO lorsqu'il est utilisé comme carburant? Il ya de nombreux avantages. Le HHO réduit la consommation de carburant en augmentant les octanes et aussi pour forcer le combustible normal a brûler meilleur et plus efficacement. Octanes plus élevés, plus de puissance, plus d'efficacité d'allumage du carburant et plus de km par litre. le HHO permet effectivement de nettoyer les dépôts de carbone dans le mot
Un véhicule qui exploite l'EAU comme principale source d'énergie a été développé et utilisé depuis plus de 50 ans. Plusieurs technologies existent aujourd'hui : - convertir l'eau en pouvoir ...
Les chercheurs d’IBM sont parvenus à mettre au point un algorithme complet de détection d’erreurs pour l’informatique quantique. Un problème central car le qubit – l’équivalent quantique du bit – est très fragile.
Mise à jour à 16h15, avec les commentaires de Mazyar Mirrahimi
IBM est-il à l’origine d’une percée décisive dans la construction du premier ordinateur quantique universel ? Il est certes encore trop tôt pour l’affirmer, mais, dans une publication parue le 29 avril dans la revue scientifique Nature, Big Blue décrit un mécanisme de détection d’erreur plus complet que tout ce qui a été imaginé jusqu’à présent. Un mécanisme testé en laboratoire, avec succès, assurent les chercheurs. Or la correction d’erreur est un sujet clef dans le domaine, les ordinateurs quantiques étant particulièrement sensibles aux erreurs.
Dans les machines classiques, les bits peuvent être victimes d’une erreur d’inversion (le 0 devenant un 1 ou vice-versa). Une problématique prise en charge depuis longtemps. Sur les systèmes quantiques, basés sur des qubits (qui peuvent avoir la valeur 0, 1 ou les deux à la fois, état dit de superposition dont découlera la puissance de calcul de ces systèmes), les types d’erreurs possibles sont plus nombreux. Et les qubits se montrent très sensibles aux éléments extérieurs (chaleur, radiations électromagnétiques…). « Réaliser un ordinateur quantique tolérant aux erreurs est un défi important nécessitant le codage de l’information dans un code de correction d’erreurs quantiques », écrivent les chercheurs à l’origine de la publication dans Nature.
Grâce à un nouveau design basé non plus sur une structure linéaire, mais sur un circuit carré d’environ 6 millimètres de côté embarquant 4 qubits (voir photo ci-contre), les chercheurs d’IBM du centre de recherche Watson de Yorktown Heights (état de New York) sont parvenus à mettre en place un « algorithme complet » de détection simultanée de deux types d’erreurs sur un qubit : l’inversion de bit (le passage de 0 à 1), mais aussi – et surtout – l’inversion de phase (le passage de 0 + 1 en 0 – 1 par exemple). Jusqu’à présent, les résultats de recherche se limitaient à détecter l’un ou l’autre de ces deux types d’erreurs, jamais les deux en même temps, assure Big Blue. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs utilisent 2 qubits (sur les 4 que renferme le circuit) pour détecter les erreurs, l’un étant dédié à l’inversion de bit, l’autre à l’inversion de phase.
Au-delà de ce résultat, le circuit d’IBM, qui peut être mis au point via les techniques de fabrication employées avec le silicium assure le groupe, ouvre la voie à la conception de systèmes plus larges. « Une fois que les qubits supraconducteurs pourront être produits de façon fiable et répétée, et qu’ils pourront être contrôlés avec de faibles taux d’erreur, il n’y aura plus d’obstacle fondamental à démontrer l’efficacité de la correction d’erreurs sur des treillis (des circuits, NDLR) de qubits plus importants », assure Big Blue dans un communiqué. Autrement dit d’augmenter le nombre de qubits afin d’arriver à un système programmable. Le site Engineering.com estime que cette barrière sera franchie dès qu’on sera en mesure de concevoir des systèmes embarquant entre 13 et 17 qubits. Dans son communiqué, IBM indique par ailleurs que si un ordinateur renfermant seulement 50 qubits pouvait être conçu, il dépasserait les capacités du plus puissant supercalculateur au monde. Affirmation probablement limitée à quelques algorithmes particuliers.
IBM face à Google
Dans leur publication, les chercheurs signalent toutefois que l’augmentation de la taille des circuits (au-delà de 4 qubits donc) nécessiterait « d’importantes études » portant notamment sur de nouveaux codes de correction d’erreurs. Dans une interview récente sur Silicon.fr, Mazyar Mirrahimi, un chercheur qui dirige l’équipe Quantic commune au CNRS, à l’Inria et à trois écoles françaises, signalait en effet que la question de la ‘scalabilité’ – autrement dit de l’augmentation du nombre de qubits embarqués dans un système – porte, en elle-même, ses propres problématiques de correction d’erreurs. Du fait de l’apparition de « bruits corrélés, qui peuvent affecter plusieurs qubits à la fois ». Un sujet sur lequel IBM ne s’étend guère pour l’instant…
Interrogé par mail sur cette publication, le chercheur de l’Inria y voit avant tout « la preuve de principe de la possibilité d’effectuer deux mesures de syndrome (façon de détecter les erreurs, NDLR) simultanées ». Bref, une « étape très préliminaire ». Et de remarquer que, dans cette expérience, comme dans trois autres menées récemment (deux par l’université de Yale, une par l’université de Californie travaillant avec Google), il n’est question que de détection d’erreurs. Et non de correction.
Le système mis au point par Big Blue apparaît toutefois comme une étape supplémentaire dans la mise au point d’un code de correction d’erreurs. Un sujet sur lequel la société américaine, qui travaille sur l’informatique quantique depuis 30 ans, semble bien positionnée, aux côtés notamment de Google. Mountain View, associé à l’université de Californie, avait récemment laissé entrevoir l’avancée de ses travaux, via une publication démontrant la faisabilité d’un algorithme de détection d’inversion de bits sur un système renfermant 9 qubits. Google assurait alors travailler sur la correction de l’autre type d’erreurs (l’inversion de phase) ainsi que sur un mécanisme de détection d’erreurs sur plus de 9 qubits.
De son côté, Microsoft travaille sur une piste différente basée sur la découverte, en 2012, d’une particule appelée fermion de Majorana, confirmant des équations datant de 1937 supputant l’existence d’une telle particule. Sur ce fondement théorique, Redmond tente de mettre au point un qubit dit topologique qui devrait, selon la théorie, être plus fiable et mieux adapté à la production de masse que ceux conçus avec d’autres approches. Via les Bell Labs tombés dans son giron à la faveur du rachat de Lucent, Alcatel-Lucent travaille sur une approche similaire, mais basée sur un matériau différent.
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