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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 14:09
 Ministère des Affaires étrangères, Moscou

Ministère des Affaires étrangères, Moscou

En réaction aux déclarations de Washington qui espère que Moscou rendra la Crimée à l’Ukraine pour régler le conflit ukrainien, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe a fait savoir que la Russie «ne donnait pas ses terres».

«Nous ne livrons pas nos terres. La Crimée est le territoire de la Fédération de Russie», a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères russes, aux journalistes.

Dans la soirée du 14 février, le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer a fait savoir que le président américain «espérait» normaliser ses relations avec la Russie quand le gouvernement russe aurait rendu la Crimée à l’Ukraine.

«Le président Donald Trump a très clairement indiqué très qu’il espérait que le gouvernement russe atténuerait les violences dans l’est de l’Ukraine et rendrait la Crimée à l’Ukraine. Il espère et veut coopérer avec la Russie», a précisé Sean Spicer.

Plus tôt en février, Nikki Haley, nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU, avait sévèrement dénoncé «l’occupation russe en Crimée».

«La Crimée est une partie de l’Ukraine. Nos sanctions liées à la Crimée resteront en place jusqu’à ce que la Russie rende le contrôle de la péninsule à l’Ukraine», avait déclaré Nikki Haley.

L'ambassadeur russe auprès des Nations Unies, Vitali Tchourkine avait alors souligné que les habitants de Crimée avaient voté à une écrasante majorité pour rejoindre la Russie en 2014, après la destitution du président ukrainien, Viktor Ianoukovitch.

«Le président Donald Trump a très clairement indiqué très qu’il espérait que le gouvernement russe atténuerait les violences dans l’est de l’Ukraine et rendrait la Crimée à l’Ukraine. Il espère et veut coopérer avec la Russie», a précisé Sean Spicer.

Plus tôt en février, Nikki Haley, nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU, avait sévèrement dénoncé «l’occupation russe en Crimée».

«La Crimée est une partie de l’Ukraine. Nos sanctions liées à la Crimée resteront en place jusqu’à ce que la Russie rende le contrôle de la péninsule à l’Ukraine», avait déclaré Nikki Haley.

L'ambassadeur russe auprès des Nations Unies, Vitali Tchourkine avait alors souligné que les habitants de Crimée avaient voté à une écrasante majorité pour rejoindre la Russie en 2014, après la destitution du président ukrainien, Viktor Ianoukovitch.

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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 00:51
 L'économie syrienne a méthodiquement été détruite par la coalition US depuis 2012
La coalition internationale, dirigée par Washington, a méthodiquement détruit l'économie syrienne depuis 2012 afin d'affaiblir l'économie de ce pays, selon Moscou. 

Récemment le directeur de la CIA, John Brennan, a accusé la Russie d'avoir utilisé « une tactique de terre brûlée » en Syrie. Selon le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, Washington essaie ainsi de couvrir ses arrières pour l'avenir, se rendant compte que les États-Unis seraient bientôt jugés responsables pour les actes de la coalition. 

Igor Konachenkov a rappelé que « la coalition internationale, dirigée par Washington, avait méthodiquement détruit l'infrastructure syrienne, depuis 2012, afin d'affaiblir son gouvernement légitime, et ce, en dépit de la menace pour la population civile ». 

Le porte-parole du ministère russe de la Défense a également indiqué que les bombardements réalisés par Washington et la coalition ne visaient pas les sites de production de pétrole capturés par Daech, ce qui a permis aux terroristes d'engranger chaque mois des dizaines de millions de dollars sur les ventes illégales de pétrole et de recruter de partout des mercenaires. Les États-Unis frappent les positions de Daech en Syrie depuis 2014 sans autorisation des autorités de ce pays. Des entités des forces spéciales américaines soutiennent également des groupes locaux opposés au président syrien Bachar el-Assad dans leur lutte contre les terroristes.
 
Source
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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 12:31
 Sculptures de Gustav Vigeland (1869-1943), Frognerpark, Oslo.

Sculptures de Gustav Vigeland (1869-1943), Frognerpark, Oslo.

Vladimir Poutine a profité de sa conférence de presse annuelle de Noël pour reprocher aux zélites libérales occidentales d'abandonner les valeurs traditionnelles qui ont fait la grandeur de leurs pays. Au lieu de construire un avenir basé sur les solides valeurs chrétiennes, les zélites occidentales ont créé une culture du « politiquement correct débridée et outrancière » si destructrice, qu'elle entraînera la chute de la civilisation occidentale si elle n'est pas arrêtée. 


Lors d'une séance de questions-réponses de près de quatre heures, le président russe a disserté sur l'état de son pays et du monde. Il a dit qu'il y a un effort international en faveur d'un nouvel ordre mondial qui « supprimera la souveraineté nationale » et « détruira l'identité et la diversité créée par Dieu. »

Poutine affirme que pour atteindre cet objectif, les zélites occidentales ont commencé par rejeter les racines sur lesquelles leur société s'est édifiée.

« De nombreux pays occidentaux ont décidé de nier ou rejeter leurs propres racines, en particulier l'origine chrétienne qui forme le socle de la civilisation occidentale. Dans ces pays, tout précepte moral et identité traditionnelle sont niés - l'identité nationale, religieuse, culturelle et même de genre, sont niés ou relativisées. »

« Dans ces pays, l'administration traite (juridiquement) à égalité les familles avec de nombreux enfants et les duos homosexuels.

« Dans ces pays, la démesure et la licence du politiquement correct conduisent à examiner très sérieusement la légitimité des partis qui encouragent la propagande de la criminalité pédophile.

« Les gens de beaucoup d'États européens ont honte de leur appartenance religieuse et ont vraiment peur d'en parler. »

Poutine dit que la situation est devenue si outrancière dans la civilisation occidentale, que l'on enseigne à présent aux gens que « La foi en Dieu est égale à la foi en Satan ». Dire le contraire risquerait d'être incorrect politiquement : le grand délit de notre époque.

« Les fêtes et les célébrations chrétiennes sont abolies ou rebaptisées de manière neutre, comme si on était honteux de ces fêtes chrétiennes. On cache ainsi les valeurs morales plus profondes de ces célébrations.

« Et ces pays essaient d'imposer ce modèle aux autres pays, mondialement. Je suis profondément convaincu que c'est la voie directe vers l'avilissement et le retour à la barbarie de la civilisation. Cela fait s'aggraver la crise démographique et morale en Occident. Quelle meilleure preuve pourrait-il y avoir de la crise morale de la société humaine (occidentale), que la perte de son devoir de procréation ? »


 
L'Ouest ne peut survivre par la procréation 

« Aujourd'hui, quasiment tous les pays occidentaux 'développés' ne peuvent pas survivre par la procréation, pas même avec l'aide des migrants.

« Sans les valeurs morales enracinées dans le christianisme et les autres religions du monde, sans les règles et les valeurs morales qui ont été établies et mises en valeur au cours des millénaires, les gens perdront inévitablement leur dignité humaine. »

Poutine est inébranlable quant à la détermination de la Russie à défendre les valeurs occidentales.

« Et nous pensons qu'il est juste et naturel de défendre et de préserver ces valeurs morales (chrétiennes). »


 
La tentative de créer un gouvernement mondial unique

Poutine a aussi évoqué la tentative de créer un gouvernement mondial qui ferait disparaître les États souverains - un aboutissement qui conduirait « à l'abandon de sa propre identité » et à la perte de la « diversité créée par Dieu ».

« À l'Ouest, en même temps que ce processus au niveau national, on observe au niveau international des tentatives visant à relativiser et supprimer les institutions de droit international et la souveraineté nationale, pour créer un modèle de monde unipolaire unifié.

« Dans ce genre de monde unifié et unipolaire, il n'y a pas de place pour les États souverains. Ce genre de monde n'a besoin que de vassaux.

« Du point de vue historique, ce genre de monde unipolaire impliquerait l'abandon de sa propre identité et de la diversité créée par Dieu. »

Your News Wire, Baxter Dmitry
Original : yournewswire.com/putin-new-world-order-pedophilia-west/
Traduction Petrus Lombard
 

 

 

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 19:12

Par Mike Withney – Le 2 novembre 2016 – Source Russia Insider

«L’État-nation, unité fondamentale de la vie organisée de l’homme, a cessé d’être la principale force créatrice : les banques internationales et les sociétés multinationales agissent et planifient en des termes qui sont bien en avance sur les concepts politiques de l’État-nation.» – Zbigniew Brzezinski, Entre deux âges : l’ère technetronique, 1971.

Comment Poutine a fait capoter le New World Order

«Je vais continuer à faire pression pour une zone d’exclusion aérienne et des havres sûrs en Syrie […] non seulement pour aider à protéger les Syriens et empêcher la sortie constante des réfugiés, mais pour obtenir un certain effet de levier sur les gouvernements syrien et russe.» – L’ex-secrétaire d’État Hillary Clinton, troisième débat présidentiel.

Pourquoi Hillary Clinton est-elle si désireuse d’intensifier l’implication des États-Unis en Syrie lorsque les interventions américaines en Afghanistan, en Irak et en Libye ont toutes si lamentablement mal tourné ?

La réponse à cette question est simple. C’est parce que ni Clinton, ni aucun des autres membres de l’establishment de la politique étrangère des États-Unis – alias The Borg – ne pense que ces interventions ont mal tourné. En fait, à leurs yeux, ces guerres ont été un grand succès. Bien sûr, quelques-uns ont critiqué le retour de flamme du mensonge sur les armes de destruction massive inexistantes en Irak – ou les erreurs logistiques, comme le démantèlement de l’armée irakienne –, mais, pour l’essentiel, l’establishment de la politique étrangère est satisfait de ses efforts de déstabilisation de la région et la suppression des dirigeants qui refusent de suivre les diktats de Washington [en effet, c’est un succès, c’était l’objectif, NdT].

Il est difficile, pour les gens ordinaires, de comprendre. Ils ne peuvent pas saisir pourquoi les élites dirigeantes voudraient transformer des pays fonctionnels et stables en des terres insalubres dévastées par des extrémistes armés, des escadrons de la mort sectaires et des terroristes venus de l’étranger. Ils ne peuvent pas non plus comprendre ce qui a été gagné par les ravages de Washington qui ont duré quinze ans à travers le Moyen-Orient et l’Asie centrale, transformant une vaste étendue de territoire stratégique en un camp de reproduction des terroristes. Quel est le but de tout cela ?

Premièrement, nous devons reconnaître que la décimation et la balkanisation de fait de ces pays fait partie d’un plan. Si cela ne faisait pas partie d’un plan, les décideurs changeraient de politique. Mais ils n’ont pas changé de politique. La politique est la même. Le fait que les États-Unis utilisent des djihadistes nés à l’étranger pour poursuivre un changement de régime en Syrie, plutôt que des troupes américaines comme en Irak, n’est pas un changement fondamental dans la politique. Le but ultime reste la décapitation de l’État et l’élimination du gouvernement actuel. Cette même règle s’applique à la Libye et à l’Afghanistan, qui ont tous deux été plongés dans le chaos par les actions de Washington.

Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui est gagné en détruisant ces pays et en engendrant tant de souffrances et de morts ?

Voici ce que je pense : je pense que Washington est impliqué dans un grand projet de refaire le monde d’une manière qui réponde mieux aux besoins de ses élites, des banques internationales et des multinationales. Brzezinski ne se réfère pas seulement à cela dans la citation d’ouverture de cet article, il explique également ce qui se passe : l’État-nation est rejeté comme fondement sur lequel repose l’ordre global.

Au lieu de cela, Washington efface les frontières, liquide les États et évince des leaders forts et laïques capables de résister à ses machinations pour imposer un modèle entièrement nouveau à la région, un nouvel ordre mondial. Les dirigeants de ces institutions d’élite veulent créer une zone de libre-échange interconnectée et globale, supervisée par les proconsuls du Grand Capital, c’est-à-dire une zone dollar globale qui exclut les institutions publiques – telles qu’une trésorerie centralisée, une dette mutualisée et des transferts fédéraux – afin de permettre à l’entité sans frontières de fonctionner correctement.

Les puissants courtiers de l’État profond qui fixent la politique derrière le rideau de fumée de notre Congrès, vendu et payé, pensent qu’un gouvernement mondial est réalisable à condition qu’il contrôle l’approvisionnement énergétique mondial, la monnaie de réserve mondiale et devienne l’acteur dominant du siècle dans la région la plus peuplée et la plus prospère : l’Asie. C’est essentiellement ce que signifie le «pivot» de Hillary vers l’Asie.

Le problème fondamental avec le plan de Nouvel Ordre Mondial (NOM) de Washington est qu’un nombre croissant de pays puissants sont toujours attachés à l’ordre du vieux monde et sont maintenant prêts à le défendre. C’est ce qui se passe réellement en Syrie, l’alliance improbable de la Russie, de la Syrie, de l’Iran et du Hezbollah ont arrêté net le mastodonte militaire américain dans son élan. La force imparable a heurté l’objet immobile et l’objet immobile a prévalu… jusqu’à présent.

Naturellement, l’establishment de la politique étrangère est bouleversé par ces nouveaux développements, et pour cause. Les États-Unis ont géré le monde depuis un bon moment maintenant, de sorte que le renversement de la politique américaine en Syrie est autant une surprise qu’une menace. L’armée de l’air russe s’est déployée en Syrie il y a un an, en septembre, mais Washington a montré qu’elle était prête à réagir en augmentant son soutien aux agents djihadistes sur le terrain et en attaquant ISIS dans l’est du pays, à Raqqa.

Mais la véritable escalade est attendue lorsque Hillary Clinton deviendra présidente en 2017. C’est alors que les États-Unis engageront directement la Russie militairement, en supposant que leurs empoignades coup pour coup seront contenues dans les frontières de la Syrie. C’est un plan risqué, mais c’est la prochaine étape logique de ce fiasco sanglant. Ni l’une ni l’autre partie ne veut une guerre nucléaire, mais Washington croit que ne rien faire équivaut à reculer, par conséquent on peut compter sur Hillary et ses conseillers néocons pour faire monter la mayonnaise. Une «zone d’interdiction de vol», ça vous irait ?

L’hypothèse est que finalement, et avec assez de pression, Poutine va jeter l’éponge. Mais c’est encore un autre calcul erroné. Poutine n’est pas en Syrie parce qu’il le veut, ni parce qu’il apprécie son amitié avec le président syrien Bashar al-Assad. Pas du tout. Poutine est en Syrie parce qu’il n’a pas le choix. La sécurité nationale de la Russie est en jeu. Si la stratégie de Washington d’utiliser des terroristes pour renverser Assad réussit, alors le même stratagème sera tenté en Iran et en Russie. Poutine le sait, tout comme il sait que le fléau du terrorisme, soutenu par l’étranger, peut décimer des régions entières comme la Tchétchénie. Il sait qu’il vaut mieux pour lui tuer ces extrémistes à Alep qu’à Moscou. Donc, il ne peut pas reculer, ce n’est pas une option.

Mais, dans le même temps, il peut faire des compromis ; en d’autres termes, ses buts et ceux d’Assad ne coïncident pas parfaitement. Par exemple, il pourrait très bien faire des concessions territoriales aux États-Unis, pour le bien de la paix, que Assad pourrait ne pas soutenir.

Mais pourquoi le ferait-il ? Pourquoi ne continuerait-il pas à se battre jusqu’à ce que tout le territoire souverain syrien soit récupéré ?

Parce que ce n’est pas dans l’intérêt national de la Russie de le faire, voilà pourquoi. Poutine n’a jamais essayé de cacher le fait qu’il est en Syrie pour protéger la sécurité nationale de la Russie. C’est son principal objectif. Mais ce n’est pas un idéaliste, il est pragmatique et fera tout ce qu’il doit pour mettre fin à la guerre dès que possible. Cela signifie un compromis.

Cela n’a pas d’importance pour les seigneurs de la guerre de Washington… pour le moment. Mais finalement, il y aura un arrangement de cette sorte. Personne n’obtiendra tout ce qu’il veut, c’est certain. Par exemple, il est impossible d’imaginer que Poutine lance une guerre contre la Turquie pour récupérer le territoire que les troupes turques occupent maintenant au nord de la Syrie. En fait, Poutine a peut-être déjà concédé cela au président turc Tayyip Erdogan lors de leurs récentes réunions. Mais cela ne signifie pas que Poutine n’a pas ses lignes rouges. Il en a. Alep est une ligne rouge. Les troupes turques ne seront pas autorisées à entrer dans Alep.

Le corridor ouest, les centres industriels et densément peuplés sont tous des lignes rouges. Sur ces derniers, il n’y aura pas de compromis. Poutine aidera Assad à rester au pouvoir et à garder le pays en grande partie intact. Mais la Turquie contrôlera-t-elle des territoires dans le nord, et les Américains dans l’est ?

Probablement. Cela devra être résolu par des négociations, mais il est peu probable que les frontières du pays soient les mêmes qu’avant la guerre. Poutine se contentera sans doute d’une demi-mesure à condition que le combat se termine et que la sécurité soit rétablie. Quoi qu’il en soit, il ne s’arrêtera pas tant que la partie n’est pas finie.

Malheureusement, nous sommes loin de tout règlement en Syrie, principalement parce que Washington est loin d’accepter le fait que son projet de gouverner le monde a déraillé. C’est le nœud de la question, n’est-ce pas ? Les gros calibres qui dirigent le pays sont toujours dans le déni. Il n’ont pas encore admis que la guerre est perdue et que le plan des milices djihadistes a échoué.

Il faudra encore beaucoup de temps avant que Washington ne perçoive le message que le monde n’est plus leur arrière-cour. Plus tôt il le comprendra, mieux ce sera pour tout le monde.

Mike Whitney vit dans l’État de Washington. Il est contributeur à Hopeless : Barack Obama et la politique de Illusion (AK Press). Hopeless est également disponible dans une édition Kindle. Il peut être joint à fergiewhitney@msn.com.

Article original paru sur CounterPunch

Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

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29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 05:52
Selon le Qatar, les politiciens Français sont les plus faciles à acheter

Le co-auteur, avec Christian Chesnot, d’un livre sur les relations entre la France et les monarchies du Golfe, décrit les dérives d’un système et les petites corruptions à coups de gros cadeaux.

 

Dans un livre au titre provocateur, Nos très chers émirs*, les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot décryptent les liens vénéneux entre les responsables politiques français et leurs homologues des monarchies du Golfe.

«Vendre à tout prix aux émirs, propulsés au rang de « partenaires stratégiques », semble être devenu l’alpha et l’oméga de notre diplomatie au Moyen-Orient»écrivent les auteurs, qui répondent aux questions de Ismaël Halissat, dans Libération.

Pourquoi la France a-t-elle noué des liens étroits avec les monarchies du Golfe ?

Le deal de départ est de leur faire signer des contrats en échange de notre appui politique et diplomatique. La France avait aussi besoin de sécuriser ses approvisionnements pétroliers au vu de l’instabilité au Moyen-Orient. Mais cette relation est déséquilibrée. Pour l’Arabie Saoudite, le véritable partenaire stratégique reste les Etats-Unis, alors que nous sommes considérés comme un partenaire de compensation.

 

François Hollande a-t-il changé quelque chose lors de son arrivée au pouvoir ?

 

Hollande a décidé de rééquilibrer les relations par réalisme politique. Nicolas Sarkozy avait tout misé sur le Qatar, qui est un Etat lilliputien. Mais le mastodonte du Golfe, c’est l’Arabie Saoudite. D’autant qu’en 2012 les autorités saoudiennes laissent entendre qu’elles sont prêtes à investir 50 milliards d’euros dans les années à venir. Le problème est que la France est toujours dans cette posture d’en faire trop, il faut absolument faire plaisir à l’Arabie Saoudite. Comme dans le dossier du nucléaire iranien, l’ennemi historique de Riyad.

Vous écrivez que, dans ces relations, des personnalités politiques se sont laissées aller à des pratiques relevant du trafic d’influence ?

Nous avons observé ces dérives notamment avec l’ambassade du Qatar. De 2003 à 2013, Mohamed Jaham Al-Kuwari, l’ambassadeur à Paris, a copieusement arrosé nos responsables politiques. Sans tenir un fichier, il savait très bien qui se laissait corrompre. «Les Français sont les plus faciles à acheter», nous avait dit un proche de Al-Thani, l’émir qui régnait à l’époque. Puis lui a succédé son fils Tamim qui a souhaité nettoyer les écuries. Mais les habitudes ne se perdent pas facilement et, dans un premier temps, les politiques français ont continué à demander des cadeaux. Des membres de la nouvelle équipe étaient stupéfaits et en avaient marre d’être pris pour des «distributeurs de billets de 500 euros». Alors même que le discours est désormais au «Qatar bashing», accusé d’injecter de l’argent dans les banlieues et de financer le terrorisme. On a sorti une dizaine de noms révélateurs de ces pratiques, mais il y en a certainement beaucoup plus qui sont concernés.

* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 21:58
Wailing wall and dome of the rock Jerusalem (Image Source via AP Images)

Wailing wall and dome of the rock Jerusalem (Image Source via AP Images)

La France, pour le compte des Arabes palestiniens, s’apprête à déposer devant le Conseil de sécurité de l’ONU un plan de partage aux fins de créer un État palestinien.

 

Voici dix hauts-lieux juifs que le ministère des Affaires étrangères, à la demande du président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls, veulent faire passer dans le tracé de l’État palestinien, et donc retirer à Israël :

La résidence du Premier ministre

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Connue sous le nom de Beit Aghion en hébreu, la résidence officielle du Premier ministre se trouve au cœur de Jérusalem, et l’est officiellement depuis 1974.

Le bureau du Premier ministre

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu meets with Prime Minister of France Manuel Valls (C), at the Prime Minister office in Jerusalem, May 23, 2016. Photo by Kobi Gideon / GPO
(Kobi Gideon/GPO)

Également situé au centre de la capitale, c’est du bureau du Premier ministre qu’une grande partie des affaires gouvernementales et de l’application des lois votées par la Knesset, le parlement israélien.

La Knesset, le parlement israélien

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La Knesset est le bâtiment où se réunissent les 120 députés. Elle est située dans le quartier de Givat Ram, au centre de Jérusalem.

Le Mur des Lamentations et le Mont du Temple, plus hauts lieux saints juifs

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Le Mur des Lamentations, ou Kotel en Hébreu est considéré comme le lieu le plus saint du judaïsme. Situé près des murs de l’ancien temple de la vieille ville, il a intentionnellement été transformé en dépotoir à ordures lors des 19 ans d’occupation par la Jordanie, laquelle a laissé des traces jusqu’à aujourd’hui, puisque le monde utilise cette dénomination « Cisjordanie » pour éviter d’employer les termes exacts qui renvoient au peuple juif : Judée et Samarie.

Yad Vashem, musée de l’holocauste

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Le musée de l’holocauste se situe également au cœur de Jérusalem, mais lui aussi dans une partie que la France veut couper d’Israël pour la donner aux Arabes. Qui en feront quoi ? Je vous laisse deviner : une mosquée.

Ancien cimetière juif au mont des Oliviers

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Le mont des Oliviers abrite un cimetière juif vieux de 3 000 ans, mais il est situé près de la vieille ville, du mauvais côté, ce qui explique qu’il est constamment livré au vandalisme des musulmans. Beaucoup considèrent ce lieu, mentionné dans la bible, comme central à l’héritage juif. Mais la France entend le lui retirer.

Le musée d’Israël

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Parce qu’il est situé au centre de Jérusalem, le musée d’Israël — le musée national du pays — n’est pas considéré comme faisant partie d’Israël par la France.

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La Cour suprême

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Également situé dans le centre de Jérusalem, dans le quartier de Givat Ram, la Cour suprême, bien que ses membres ne soient pas élus, mais nommés selon des critères opaques et qu’ils refusent de se soumettre aux règles démocratiques qu’ils veulent imposer, est un pilier du système démocratique israélien. Là encore, la France considère qu’elle n’est pas située en Israël.

Cimetière national du mont Herzl

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C’est au cimetière national situé sur le mont Herzl qu’a été enterré Shimon Peres, où s’est rendu le président français. C’est le lieu où sont enterrés les pères fondateurs d’Israël et les leaders du pays. L’administration de Barack Obama a clairement indiqué la semaine dernière que ce cimetière ne se situe pas en Israël. La France, dans sa proposition déposée à l’ONU, ne considère pas non plus le cimetière national comme faisant partie de la nation israélienne.

Conclusion :

Depuis 1948, la France refuse de reconnaître Jérusalem comme la capitale du peuple juif. Mais à la première demande des Arabes, elle a accepté d’en faire leur capitale. Les médias disent que Jérusalem Est est illégalement occupée par les Juifs. Mais Jérusalem, selon la proposition de l’ONU à laquelle les journalistes se réfèrent, a déclaré Jérusalem ville internationale : elle ne peut donc pas être décrite comme occupée, et encore moins illégalement.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 
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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 11:26
Plan de partage d’Olmert refusé par Abbas

Plan de partage d’Olmert refusé par Abbas

Certains faits sur la guerre des Arabes contre les Juifs en Palestine sont difficiles à cacher. Même les médias n’y parviennent pas (en toute honnêteté, avouons qu’en les empêchant de vous les faire oublier, nous y sommes pour quelque chose)

Par exemple :
  • Israël a signé la paix avec deux de ses voisins arabes, l’Egypte et la Jordanie. Comment soutenir qu’il n’est pas possible de négocier avec Israël ?
  • Par contre, les Palestiniens sont en conflit avec l’Egypte, qui a été contrainte de fermer sa frontière avec Gaza, et ceux de Ramallah sont en conflit avec ceux de Gaza ! Mahmoud Abbas, Alain Rubin nous le rappelait il y a quelques jours, ne peut même pas se rendre dans sa maison de Gaza sans risquer sa vie ! Qui peut négocier avec eux ?

Et pourquoi les Palestiniens sont-ils rejetés par les arabes de la région ?

  • Un Egyptien épouse une palestinienne, celle-ci ne peut obtenir la nationalité égyptienne.
  • Au Liban, en Jordanie et en Syrie, les réfugiés palestiniens sont enfermés dans des camps. Ils n’ont le droit d’en sortir que dans des conditions strictes. Ils ne peuvent obtenir la nationalité du pays, ne peuvent exercer le métier de leur choix, et s’ils doivent voyager, on leur délivre un visa de voyage, mais pas de passeport (croyez-vous que les défenseurs des droits de l’homme réagiraient bien, si la France parquait ses réfugiés ?)

Les journalistes feignent d’oublier que trois fois, Israël a officiellement accepté la création d’un Etat pour les Palestiniens, et que trois fois, les arabes palestiniens ont refusé :

  • Une première fois en 1947. Israël a accepté le plan de partage de l’ONU qui donnait un Etat aux Arabes et un autre aux Juifs. Israël voulait bien que les Arabes aient leur Etat. Eux n’ont pas voulu.
  • En 2000, à Camp David, Bill Clinton a convaincu Ehud Barak d’accepter d’importantes concessions. Le Premier ministre israélien a validé le plan qui donnait un Etat aux Palestiniens, connu aux Etats-Unis sous le nom des Clinton Parameters. Qui a refusé ? Arafat, et il a déclenché la seconde intifada.
  • En 2008, Israël, en la personne de son Premier ministre Ehud Olmert, a fait, une nouvelle fois, d’énormes concessions, jusqu’à accepter la division de Jérusalem. Israël a, pour la troisième fois, accepté la création d’un Etat palestinien. Qui a refusé ? Mahmoud Abbas.

 

Aujourd’hui, la situation a beaucoup évolué : les Arabes ne veulent toujours pas d’un Etat palestinien (en 2009, Mahmoud Abbas a exigé de Netanyahou un gel de 10 mois des constructions en Judée Samarie comme condition pour reprendre les négociations de paix. Netanyahou a gelé les constructions pendant 10 mois. Abbas a refusé de reprendre les négociations de paix. En 2015, Abbas a refusé de rencontrer Nétanyahou, alors qu’ils étaient l’un de l’autre en même temps dans l’immeuble de l’ONU à New York).

La situation a beaucoup évolué : les Arabes veulent toujours la disparition de l’Etat juif. Avec l’invasion en cours de la France, de l’Europe, les Français commencent à comprendre de quoi je parle n’est-ce-pas ?

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 00:29
Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, émir de Qatar depuis 2013. Le Qatar est une monarchie absolue. En théorie, le pays dispose depuis 2003 d’une constitution qui prévoit l’élection d’un parlement. En pratique, les partis politiques sont interdits et les élections législatives toujours repoussées.

Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, émir de Qatar depuis 2013. Le Qatar est une monarchie absolue. En théorie, le pays dispose depuis 2003 d’une constitution qui prévoit l’élection d’un parlement. En pratique, les partis politiques sont interdits et les élections législatives toujours repoussées.

Alors que l’émirat de Qatar promeut la tournée internationale d’une exposition sur les crimes attribués à la République arabe syrienne, Manlio Dinucci rappelle, documents à l’appui, ce que nous savons vraiment sur ce conflit.

 

 

Les « Psyop » (Opérations psychologiques), dont sont chargées des unités spéciales des forces armées et des services secrets états-uniens, sont définies par le Pentagone comme des « opérations planifiées pour influencer à travers des informations déterminées les émotions et motivations et donc le comportement de l’opinion publique, d’organisations et de gouvernements étrangers, afin d’induire ou renforcer des attitudes favorables aux objectifs préfixés ».

Exactement l’objectif de la colossale psyop politico-médiatique lancée contre la Syrie.

Après cinq années pendant lesquelles on a cherché à démolir l’État syrien, en le démantelant de l’intérieur par des groupes terroristes armés et infiltrés de l’extérieur et en provoquant plus de 250 000 morts, maintenant que l’opération militaire est en train d’échouer, on lance l’opération psychologique pour faire apparaître comme agresseurs le gouvernement et tous ces Syriens qui résistent à l’agression.

Fer de lance de la psyop : la diabolisation du président Assad (comme auparavant Milošević et Kadhafi), présenté comme un dictateur sadique qui prend plaisir à bombarder des hôpitaux et à exterminer des enfants, avec l’aide de son ami Poutine (dépeint comme un néo-tzar de l’empire russe renaissant de ses cendres).

C’est à cet effet que sera présentée à Rome, début octobre, à l’initiative de diverses organisations « humanitaires », une exposition photographique financée par la monarchie absolue du Qatar et déjà montrée à l’Onu et au Musée de l’holocauste à Washington à l’initiative des USA, de l’Arabie saoudite et de la Turquie : elle contient une partie des 55 000 photos qu’un mystérieux déserteur syrien, nom de code « Caesar », dit avoir prises pour le gouvernement de Damas dans le but de documenter les tortures et les meurtres des prisonniers, c’est-à-dire ses propres crimes (sur la crédibilité des photos voir les rapports ci-dessous).

En ce point une autre exposition est donc nécessaire, pour montrer toutes les documentations qui démolissent les « informations » de la psyop sur la Syrie.

Par exemple, le document officiel de l’Agence de renseignement du Pentagone, daté du 12 août 2012 (déclassifié le 18 mai 2015 grâce à l’initiative de « Judicial Watch ») : il rapporte que « les pays occidentaux, les États du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces d’opposition pour établir une principauté salafiste en Syrie orientale, chose voulue par les puissances qui soutiennent l’opposition afin de d’isoler le régime syrien ».

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Cliquer sur l’image pour télécharger le document.

Cela explique la rencontre en mai 2013 (documentée photographiquement) entre le sénateur états-unien McCain, en Syrie pour le compte de la Maison-Blanche, et Ibrahim al-Badri, le « calife » à la tête de l’Isis.

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Sur cette photo (mai 2013), on voit le sénateur John McCain avec le futur calife Ibrahim, chef de Daesh (à gauche). Dans un courriel, le bureau du sénateur a qualifié notre interprétation de cette photographie d’« absurde », faisant valoir les menaces de mort de Daesh contre lui. Pourtant, un an plus tard, le sénateur lui-même admettait connaître les dirigeants de Daesh et être en contact permanent avec eux.

Le sénateur John McCain admet à la télévision, en octobre 2014, être en contact permanent avec les dirigeants de Daesh

Cela explique aussi pourquoi le président Obama autorise secrètement en 2013 l’opération « Timber Sycamore », conduite par la Cia et financée par Ryad avec des millions de dollars, pour armer et entraîner les « rebelles » à infiltrer en Syrie (voir le New York Times [1]).

Une autre documentation se trouve dans les emails de Hillary Clinton (déclassifiés « number case F-2014-20439, Doc N° C057944983), où, en habit de secrétaire d’état, elle écrit en décembre 2012 que, étant donné la « relation stratégique » Iran-Syrie, « le renversement d’Assad constituerait un immense bénéfice pour Israël, et ferait aussi diminuer la crainte israélienne compréhensible de perdre le monopole nucléaire ».

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Cliquer sur l’image pour télécharger le document.

Pour démolir les « informations » de la psyop, il faut aussi une rétrospective historique sur la façon dont les USA ont instrumentalisé les Kurdes dès la première guerre du Golfe en 1991. À l’époque pour « balkaniser » l’Irak, aujourd’hui pour désagréger la Syrie. Les bases aériennes installées aujourd’hui par les USA dans la zone kurde en Syrie servent à la stratégie du « diviser pour régner », qui vise non pas la libération mais l’asservissement des peuples, y compris kurde.

Traduction 
Marie-Ange Patrizio

Source 
Il Manifesto (Italie)

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17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 11:06
Chine-Israël : coopération universitaire de grande ampleur

Le Forum annuel pour l’innovation Chine-Israël (CIIF), initiative conjointe de l’Université de Tel-Aviv, l’Université Tsinghua de Beijing et le Groupe Morningside de Hong Kong a été lancé à Beijing le week-end dernier, en présence de personnalités majeures des gouvernements, de l’industrie et du monde universitaires israéliens et chinois. Il a été ouvert par Matan Vilnai, ambassadeur d’Israël en Chine, et sa conférence inaugurale a été prononcée par l’ambassadeur Dan Gillerman, ancien représentant israélien à l’ONU. Le Forum, co-dirigé par le président de l’Université de Tel-Aviv, le Prof. Joseph Klafter, le président de l’Université de Tsinghua, le Prof. Qiu Yong, et Ronnie Chan, co-fondateur du groupe Morningside et président de Hang Lung Properties, vise à renforcer les relations bilatérales économiques, diplomatiques et universitaires entre Israël et la Chine....

 

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 04:49
L’État Russe renonce à la nourriture étrangère

Le gouvernement russe a interdit l'achat de plusieurs produits alimentaires d'origine étrangère par l'État. 
Le document, signé par le premier ministre Dmitri Medvedev, a été publié sur le site officiel du gouvernement russe.

La liste comprend 23 produits interdits, dont le caviar, le bœuf, le veau, le porc, le lait, le riz, le sucre, le sel et le poisson conservé et transformé.

"Les denrées alimentaires comprises dans la liste sont produits en Russie et dans les pays de l'Union économique eurasiatique (UEEA) en quantité suffisante. L'interdiction d’acheter ces produit d'origine étrangère par l'Etat favorisera le développement de la production en Russie et dans les pays de l'UEEA", lit-on dans un communiqué.

Il est à noter que les restrictions ne concernent que les achats fédéraux et municipaux.

Le 1er juillet, le gouvernement russe a prorogé jusqu'au 31 décembre 2017 son embargo alimentaire qui frappe les produits alimentaires européens. 
Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a pris cette décision suite à la prolongation par l'UE des sanctions économiques contre la Russie jusqu'au 31 décembre 2017. 
Les sanctions, qui arrivaient à échéance fin juillet, touchent notamment des banques, des entreprises pétrolières et de défense russes.

Les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs autres pays ont imposé des sanctions contre la Russie suite au début de la crise en Ukraine et à l'adhésion de la Crimée à la Russie en 2014 après un référendum. 
En août 2014, la Russie a adopté des contre-mesures, interdisant l'importation de certaines denrées depuis les pays ayant adopté des sanctions contre l'économie russe.

Source

http://echelledejacob.blogspot.fr/2016/08/letat-russe-renonce-aux-achats-de.html
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