La France, pour le compte des Arabes palestiniens, s’apprête à déposer devant le Conseil de sécurité de l’ONU un plan de partage aux fins de créer un État palestinien.
Voici dix hauts-lieux juifs que le ministère des Affaires étrangères, à la demande du président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls, veulent faire passer dans le tracé de l’État palestinien, et donc retirer à Israël :
La résidence du Premier ministre
Connue sous le nom de Beit Aghion en hébreu, la résidence officielle du Premier ministre se trouve au cœur de Jérusalem, et l’est officiellement depuis 1974.
Le bureau du Premier ministre
Également situé au centre de la capitale, c’est du bureau du Premier ministre qu’une grande partie des affaires gouvernementales et de l’application des lois votées par la Knesset, le parlement israélien.
La Knesset, le parlement israélien
La Knesset est le bâtiment où se réunissent les 120 députés. Elle est située dans le quartier de Givat Ram, au centre de Jérusalem.
Le Mur des Lamentations et le Mont du Temple, plus hauts lieux saints juifs
Le Mur des Lamentations, ou Kotel en Hébreu est considéré comme le lieu le plus saint du judaïsme. Situé près des murs de l’ancien temple de la vieille ville, il a intentionnellement été transformé en dépotoir à ordures lors des 19 ans d’occupation par la Jordanie, laquelle a laissé des traces jusqu’à aujourd’hui, puisque le monde utilise cette dénomination « Cisjordanie » pour éviter d’employer les termes exacts qui renvoient au peuple juif : Judée et Samarie.
Yad Vashem, musée de l’holocauste
Le musée de l’holocauste se situe également au cœur de Jérusalem, mais lui aussi dans une partie que la France veut couper d’Israël pour la donner aux Arabes. Qui en feront quoi ? Je vous laisse deviner : une mosquée.
Ancien cimetière juif au mont des Oliviers
Le mont des Oliviers abrite un cimetière juif vieux de 3 000 ans, mais il est situé près de la vieille ville, du mauvais côté, ce qui explique qu’il est constamment livré au vandalisme des musulmans. Beaucoup considèrent ce lieu, mentionné dans la bible, comme central à l’héritage juif. Mais la France entend le lui retirer.
Le musée d’Israël
Parce qu’il est situé au centre de Jérusalem, le musée d’Israël — le musée national du pays — n’est pas considéré comme faisant partie d’Israël par la France.
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La Cour suprême
Également situé dans le centre de Jérusalem, dans le quartier de Givat Ram, la Cour suprême, bien que ses membres ne soient pas élus, mais nommés selon des critères opaques et qu’ils refusent de se soumettre aux règles démocratiques qu’ils veulent imposer, est un pilier du système démocratique israélien. Là encore, la France considère qu’elle n’est pas située en Israël.
Cimetière national du mont Herzl
C’est au cimetière national situé sur le mont Herzl qu’a été enterré Shimon Peres, où s’est rendu le président français. C’est le lieu où sont enterrés les pères fondateurs d’Israël et les leaders du pays. L’administration de Barack Obama a clairement indiqué la semaine dernière que ce cimetière ne se situe pas en Israël. La France, dans sa proposition déposée à l’ONU, ne considère pas non plus le cimetière national comme faisant partie de la nation israélienne.
Conclusion :
Depuis 1948, la France refuse de reconnaître Jérusalem comme la capitale du peuple juif. Mais à la première demande des Arabes, elle a accepté d’en faire leur capitale. Les médias disent que Jérusalem Est est illégalement occupée par les Juifs. Mais Jérusalem, selon la proposition de l’ONU à laquelle les journalistes se réfèrent, a déclaré Jérusalem ville internationale : elle ne peut donc pas être décrite comme occupée, et encore moins illégalement.
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