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9 juin 2025 1 09 /06 /juin /2025 03:50
Le « soft power » impérialiste et mensonger de l’Amérique en Europe (2)

Création de la « Commission Trilatérale » en 1973 : début de la mise en place d’une toile d’araignée mondialiste, américaine, unipolaire

 

En juillet 1973, les mondialistes ont créé un parti politique transnational, une organisation de décisions politiques, économiques, technologiques, militaires, la Commission Trilatérale. Ses fondateurs les plus célèbres : David Rockfeller, Henry Kissinger, Zbigniew Brezinski. Cette commission se définissait comme un « Forum mondial de penseurs ». La Trilatérale est donc en fait un nouveau parti politique à l’échelle mondiale.

Ne sont membres de ce parti que des personnalités éminentes des pays libres et avancés, par opposition à l’hémisphère sud et au bloc socialiste de l’époque. Les pays représentés par la Trilatérale sont : les USA, le Canada, le Royaume-Uni, les pays de l’Union européenne, le Japon et Israël, autrement dit : « l’axe du Bien » ! La Trilatérale comprend plus de 400 membres dont une centaine de citoyens américains. Depuis 1973, la Commission Trilatérale s’est réunie plusieurs fois en séances plénières, pour discuter de la marche à suivre en matière de politique mondiale, en recherchant le consensus de ses membres qui devaient ensuite mettre en pratique ces décisions dans leurs pays respectifs.

Zbigniew Brezinski a pu écrire en 1971 dans son livre Entre deux âges : « La Nation-État, en tant qu’unité fondamentale de la vie organisée de l’homme, a cessé d’être la principale force créatrice : les banques internationales et corporations transnationales sont à présent les acteurs et les architectes au sens que prenaient autrefois ces termes appliqués à la Nation-État. »

Paul Wolfowitz, inspiré par les théories impérialistes sans morale, ni Dieu, ni Diable de Léo Strauss, a imaginé le PNAC (Project for the New American Century). Il a pu écrire en 1992 : « Notre objectif premier est d’empêcher que n’émerge un nouveau rival sur le territoire de l’ex URSS ou ailleurs, qui soit susceptible de représenter une menace du même ordre que celle que représentait jadis l’Union soviétique » (16 avril 1992). Et d’ajouter sans la moindre mauvaise conscience : « Les USA doivent être les meneurs incontestés afin d’établir et de pérenniser le « Nouvel Ordre Mondial « , capable de convaincre des concurrents potentiels à renoncer à jouer ce rôle ainsi qu’à tout comportement agressif qui prétendrait protéger leurs intérêts ! »

En fait la Commission Trilatérale, c’est aussi les fonds d’investissement Vanguard et BlackRock pour les grands groupes, le Forum Économique Mondial de Davos (FEM), même l’ONU actuel dans la personne de son Secrétaire Général, l’OMC, la BRI, le Dolder Club pour les laboratoires pharmaceutiques, le Groupe Bilderberg, l’OMS gangrenée par ses dirigeants actuels, le FMI sous contrôle américain, la Banque Mondiale, etc. Ils constituent la vaste toile d’araignée formelle et informelle de la pensée unique, de la mondialisation, de l’américanisation du monde, un « Nouvel Ordre Mondial » au service de l’Amérique.

La vaste « toile de l’Araignée Amérique » ne peut être détruite que par les nations, par la droite populiste prenant de plus en plus le pouvoir dans les démocraties occidentales, afin que les peuples patriotes puissent de nouveau commander et décider de leur destin. C’est le combat conjugué des peuples de plus en plus réveillés et des pays membres de plus en plus nombreux des BRICS, qui mettra fin au nouvel ordre mondial unipolaire de l’Amérique. Il sera remplacé par un monde multipolaire des nations indépendantes et libres, ce qu’a toujours souhaité le général de Gaulle pour l’Europe ! Rien ne peut plus désormais arrêter la marche vers un monde multipolaire. [1]

 

Les clubs de soumission à l’Amérique : « Young Leaders » et Bilderberg

Les patriotes français et européens, remplis d’admiration pour le général de Gaulle ou Viktor Orban, n’ont aucune chance d’être retenus et sélectionnés comme « Young leaders ». Les disciples du traître Jean Monnet ont par contre toutes leurs chances. Ce club de soumission a pour but d’américaniser, de mettre sous tutelle, de formater les jeunes élites ambitieuses américanophiles aux dents longues. Vu le nombre, on compte bien évidemment parfois des réussites pour la France, avec des entrepreneurs dynamiques tels que Xavier Niel et Alain Mérieux, mais aussi de très mauvais « leaders » tels que : Najat Vallaud-Belkacem, Anne Lauvergeon, François Hollande. Depuis Valéry Giscard d’Estaing, un trop grand nombre de nos élites, présidents de la République inclus, ont été sous influence américaine malsaine pendant ou après leurs études.

La « French-American Foundation » qui fut instituée en 1976 à Washington par Valéry Giscard d’Estaing et Gerald Ford, lors de la célébration du tricentenaire de la Déclaration d’indépendance américaine, sélectionne les « Young leaders », symboles de la vassalisation des classes dirigeantes en France.

Quant au Club de Bilderberg, fondé dans les années 1950, c’est avant tout un club de réunion et de réflexion, réunissant plus de 100 participants (présidents d’entreprise, hauts fonctionnaires) une fois par an, pour discuter de thèmes politiques, économiques, géopolitiques les plus divers, avec un état d‘esprit mondialiste analogue à celui de Davos.

Les trahisons du « leader » américanisé Sarkozy et du « Young leader » Hollande, en réintégrant l’OTAN, ont parachevé la destruction de l’héritage du général de Gaulle

Le président Sarkozy, devenu avocat et maire de Neuilly, a bénéficié pendant plusieurs étés d’une formation spéciale du Département d’État réservée à de jeunes pousses prometteuses non américaines.[2] Selon les révélations de Wikileaks, « Sarkozy l’américain » est allé déposer sa candidature à l’ambassade des États-Unis, le 1er août 2005, seize mois avant de l’annoncer au peuple français.[3] Cela explique en grande partie, en plus de liens familiaux, la réintégration le 17 mars 2009, au terme d’un vote au Parlement, la décision majeure du quinquennat de Sarkozy : la réintégration sans condition des forces armées françaises dans le commandement intégré de l’OTAN.[4]

Et François Hollande ne trouva rien de mieux que de parachever la réintégration dans l’OTAN, en faisant ratifier en catimini et de nuit par le Parlement, le 7 avril 2016, le protocole de Paris du 28 août 1952, pour quatre sites militaires français dans l’hexagone.[5]

Les ONG américaines : des structures politiques non lucratives comme substituts de la CIA[6]

Les ONG telles que la NED, l’AID, l’Open Society de George Soros, l’USAID sont officiellement des organisations altruistes humanitaires non lucratives, mais en fait des structures politiques complémentaires de la CIA qui servent les intérêts des États-Unis. Elles pratiquent l’ingérence interdite par l’ONU et n’hésitent pas à déstabiliser certains États, à renverser des régimes et des gouvernements hostiles aux États-Unis. Les ONG américaines ne sont que le masque d’une conquête sans violence. L’altruisme hypocrite et humanitaire devient un outil supplémentaire de l’impérialisme américain.

Pour l’historien américain William Blum, la NED (National Endowment for Democracy) est « un chef-d’œuvre de politique, de relations publiques, de cynisme » [7]. La NED peut fournir aux mouvements contestataires favorables à l’Amérique de l’argent et tout ce qu’ils souhaitent pour renverser un gouvernement. Allen Weinstein, historien américain fondateur de la NED a pu dire : « Beaucoup de choses que nous faisons aujourd’hui étaient faites secrètement par la CIA il y a 25 ans. »[8] La CIA se charge, si nécessaire, de coordonner les actions des différentes ONG américaines.

En 2012, la Russie a donné l’ordre à l’USAID de quitter le pays car elle finançait les groupes d’opposition au président Poutine. 9 millions de dollars avaient été versés par l’USAID à ces groupes d’opposition. En Ukraine, 5 milliards de dollars ont été globalement dépensés par les différentes ONG américaines, dont l’Open Society de George Soros, un gangster de la finance, pour renverser le régime pro-russe de Viktor Ianoukovitch, élu démocratiquement. Cette annonce faite publiquement par Victoria Nutland, sous-secrétaire d’État américaine, a fait le tour du monde.

Les ONG américaines contribuent aussi à l’introduction des valeurs occidentales et des lois décadentes en Europe. L’« Open Society » de George Soros œuvre à la construction de « sociétés ouvertes » sans frontières, afin de favoriser l’invasion migratoire. Douze de ses collaborateurs ont été juges à la CEDH au cours de la période 2009-2019.[9] (À suivre)

Marc Rousset Auteur de Notre Faux Ami l’Amérique/Pour une Alliance avec la Russie  – Préface de Piotr Tolstoï -370p – Librinova -2024

[1] Jean-Yves Jézèquel – Qui sont ces « inconnus » qui incarnent le nouvel ordre mondial ? – Site ZE Journal – Vendredi 18 août 2023

[2] Eric Branca -L’ami américain – p.449 – Editions Tempus – 2023

[3] Eric Branca -L’ami américain – pp 442-444 – Editions Tempus -2023

[4] Eric Branca -L’ami américain-p.450 – Editions Tempus – 2023

[5] Eric Branca -L’ami américain -pp 452 – 454 – Editions Tempus – 2023

[6] Nikola Mirkovic- L’Amérique Empire – pp 205-209 – Editions Temporis – 2022

[7] Nikola Mirkovic- L’Amérique Empire- p.205 – Editions Temporis – 2022

[8] David Ignatius- Innoncence Abroad : The New World of Spyless Coups – The Washington Post- 22 septembre 1991

[9] Liens entre la CEDH et Open Society de Soros : Valérie Boyer exige une enquête – Boulevard Voltaire – 26 octobre 2023

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