On est loin du discours antisémite ambiant.
« Selon le baromètre Ifop pour le Crif, publié par La Tribune du dimanche, 56 % des Français continuent de trouver «justifié» l’objectif d’éliminer le Hamas à Gaza. Ils étaient 65% à le penser au lendemain du 7 octobre. On peut considérer cela comme une belle performance quand on entend les propos anti-israéliens sur les médias de gauche et les médias d’état. »
Le peuple français est apparemment plus lucide et conscient des enjeux qui se jouent à Gaza que la majorité des journalistes biberonnés au discours anti-juif.
Cette presse ignare et sans éthique est un véritable troupeau de moutons déballant son antisémitisme primaire et ses mensonges grossiers à longueur de journée.
Il en est d’Israël comme de la Russie. Aucun journaliste ne remonte aux origines du problème, que ce soit en 1947 pour l’Etat hébreu ou en 1990 pour la Russie. Les mensonges sont la norme et ont désormais valeur d’éthique pour la profession.
Les atrocités et la barbarie du 7 octobre n’auront suscité l’émotion que durant quelques jours avant que l’opinion mondiale ne se retourne en faveur du Hamas, au point que le droit légitime d’Israël à se défendre s’est transformé en agression génocidaire contre la population de Gaza.
Le fait d’assimiler les inévitables victimes collatérales d’une guerre urbaine à un génocide volontaire et programmé par Tsahal, en dit long sur la crédibilité de certains journalistes et analystes occidentaux.
Pour ma part, le seul génocide programmé que je connaisse est celui du peuple juif que la Charte du Hamas prévoit de rayer de la surface de la Terre. Mais comme par hasard, pas un journaliste n’évoque cette monstruosité. Alors que le simple fait de reconnaitre le droit à l’existence d’Israël et du peuple juif mettrait fin à la guerre.
Il serait temps de comprendre qu’Israël mène un combat existentiel et ne pliera devant aucune résolution de l’ONU ni aucune propagande mensongère avant d’avoir atteint ses objectifs : liquider la branche militaire du Hamas. La guerre est loin d’être terminée.
Donc, pas de cessez le feu sans le retour préalable des otages a confirmé Netanyahou
https://www.jforum.fr/pas-de-cessez-le-feu-sans-le-retour-des-otages-b-netanyahu.html
Le Hamas détient toujours 133 otages sur les 253 enlevés le 7 octobre.
Si les soldats de Tsahal ont besoin de se ressourcer après 6 mois de guerre, l’objectif reste inchangé et passe par l’invasion de Rafah, où sont réfugiés les forces du Hamas et le reste des otages.
J’ajoute qu’il n’appartient pas aux Américains, qui ont perdu toutes leurs guerres depuis 1945, de s’ingérer dans la conduite des opérations menées par les Israéliens, victorieux en 1948, 1967 et 1973 contre les coalitions arabes.
Netanyahu a enfoncé le clou : « Demander à Israël de s’abstenir d’opérer à Rafah équivaut à exiger qu’il perde la guerre. »
Israël ne perdra pas cette guerre, car il joue sa survie et n’entend pas revivre les abominations du 7 octobre, que le monde semble avoir oubliées un peu vite.
Que le Hamas reconnaisse le droit à l’existence d’Israël et du peuple juif, et la guerre cessera.
Jacques Guillemain