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29 décembre 2024 7 29 /12 /décembre /2024 01:37
L’Ukraine, une construction géopolitique artificielle appelée à être redessinée

L’Ukraine n’existe pas. Ce fut un patchwork disputé entre Slaves et Ottomans. Entre othodoxes et mahométans. Des peuples non miscibles tiraillés entre des trêves fragiles et dont aucun sentiment national n’a émergé… En 1667 le traité d’Androussovo reconnaît à la Russie la suzeraineté sur la rive orientale du Dniepr, y compris Kiev… Qui fut un temps capitale de la Russie.

En 1920, une éphémère république ukrainienne tente sa chance, aussitôt annexée par les soviets. La réponse des anti-communistes sera une alliance avec les nazis dès 1935. Leur figure de proue est le gauleiter Stepan Bandera, binational formé au siège de la Gestapo à Berlin, qui multipliera les atrocités, les pillages et les massacres jusqu’en 1945. Le virtuose du piano à queue en fera un « héros de l’Ukraine ».

La propagande russophobe ne parvient plus à cacher que le Zygomyr affichait sur sa tenue de militaire de carnaval la wolfsangel tandis que ses troupes de choc paradaient sous la svastika… Tandis que le trouduc Trudeau « s’étonnait » que le Zygomyr ait fait acclamer un ancien tortionnaire nazi au Parlement canadien.

L’histoire de l’Ukraine commence en 1991

Depuis 1920, c’était une province de l’empire soviétique. Qui aimait bien son vassal puisqu’il lui avait offert la Crimée en 1954 et avait assez confiance en lui pour y entreposer une partie de son arsenal nucléaire.

L’Ukraine, officiellement indépendante en 1991, abandonne ses armes nucléaires le 5 décembre 1994 par le traité de Budapest en échange de sa neutralité dont la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni sont garants. Pas la France de Mitran. On ne convie pas des amateurs à la table de poker menteur où l’on redistribue les cartes du monde.

Si les Ricains et les Rosbifs avaient honoré leur signature comme les Russes, la guerre actuelle n’aurait pas lieu d’être. Mais ces gens-là ont l’impérialisme chevillé au corps. Après avoir poussé l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie, malgré les promesses de Reagan de geler le clivage entre l’Est et l’Ouest, en échange de l’abandon du pacte de Varsovie, ils ont décidé en 2014, lors du coup d’État de Maïdan, piloté par la CIA, de faire de l’Ukraine un avant-poste fortifié des USA pour intimider les Russes.

Mettant en place des hommes de paille, soutenant un pays corrompu en pleine anarchie dont ils convoitaient les riches terres agricoles et les ressources minières rares, gallium (deuxième producteur mondial après la Chine), iridium, thallium, béryllium, zirconium et scandium, les Yankees ont cru que leur hold-up serait une promenade de santé.

Poutine, après avoir libéré la Crimée, république indépendante par référendum en 1991, aussitôt envahie par les néonazis de Kiev, faisait montre d’une patience exemplaire tandis que ses compatriotes du Donbass étaient dépouillés et génocidés par les reîtres de Kiev… Mais en pleine reconstruction économique et militaire, la Russie n’était pas encore prête à affronter la coalition de plus de 30 nations de l’OTAN.

La traque aux Russes s’est inspirée de celle des Juifs dans les années quarante

Malgré la cenSSure des médias mainstream, nous avons tous vu sur les chaînes web et sur les réseaux sociaux, la traque aux russophones traités comme des sous-hommes, dans toute l’Ukraine et pas seulement dans les oblasts de Donetsk et Louhansk.

Magasins pillés, maisons et véhicules incendiés, homme assassinés, femmes violées, enfants molestés. Leurs tortionnaires, très fiers de leurs exactions, ne s’en cachaient pas. Bien au contraire, ils s’en glorifiaient.

Les plus haineusement anti-Russes sont des descendants de l’ancien sultanat créé en 1520 occupant la Crimée et le littoral de la mer Noire (Novorossia aujourd’hui).

Il y eut une Ukraine ottomane débordant au Nord et à l’Ouest du fleuve Dniepr. Un territoire de conquête islamique à partir duquel ils menaient des razzias esclavagistes jusqu’en 1774. La reconquête totale ne fut achevée qu’en 1792 sous l’impulsion de Catherine II la Grande. C’est toujours un bonheur de voir les machos mahométans vaincus par une autre reine guerrière, après Isabelle de Castille.

Ces péripéties avaient laissé de très mauvais souvenirs. Les Turcs qui sont restés on fait comme les Morisques espagnols après la Reconquista. Des conversions de pure forme… Et en Ukraine, n’imaginant pas le sort que leur réserveraient les nazis deux siècles plus tard, un certain nombre de ces Turcs se sont déclarés Juifs. Ça leur permettait de garder la barbe et de s’habiller « à la turque ».

Aujourd’hui, c’est la confusion totale. Puisqu’on ne sait plus comment classer ces vrais néonazis faux Juifs. D’aucuns prétendent que Zelensky serait un de leurs descendants… En tout cas, ces personnes indéfinissables ne peuvent pas compter sur le soutien des mahométans d’Orient comme les islamo-mafieux Albano-Kosovars. Parce que, aux yeux des intégristes, les anciens sujets du sultan se sont laissés vaincre trop vite et ont apostasié.

L’Ukraine commence à payer pour ses crimes

Depuis 2014, à cause des exilés fuyant la dictature et la guerre civile, l’Ukraine a perdu la moitié de sa population. Et depuis début 2022, près de 20% de son territoire. Bien des villes sont des tas de gravats et on doit ouvrir partout en urgence de nouveaux cimetières… Sur le front, l’échec patent de la contre-offensive n’est pas dû au manque d’armes comme prétend le mendigot Zygomyr. Ils en regorgent avec tout le matos qu’on leur a offert. Mais ils veulent du pognon. Toujours plus de pognon. Tandis que leurs concitoyens se font tailler en pièces.

La stagnation, puis le recul des armées de Kiev sont dus autant à l’incompétence de l’encadrement, paralysé par une chaîne de commandement bureaucratique où il est risqué de prendre des initiatives (les Yankees eux mêmes le reconnaissent) qu’au manque de combativité des soldats. Mal formés et peu motivés, houspillés par des mercenaires qui se la coulent douce, ils détaleraient sans les commissaires politiques qui tirent dans le dos des « défaitistes ».

Les médias menteurs ne peuvent plus cacher qu’après les désertions et les mutineries, il y a des rébellions pro-Russes

Après tous ces morts inutiles, et ces estropiés (on parle de plus d’un million d’hommes hors de combat) l’autre élément déterminant a été la suppression des élections législatives de l’automne 2023 et des présidentielles prévues début 2024. Le Zygomyr s’est autoproclamé président à vie, offrant à ses députés un siège perpétuel, parce que ces crapules savent très bien qu’ils seraient incapables de remporter une élection. Même en fraudant massivement comme en 2019. Les tricheurs en ont assez eux aussi de l’obstination psychotique du comique troupier déguisé en président.

Dans les provinces rurales où le maillage du SBU (Gestapo locale) est moindre que dans les zones urbaines, on observe une augmentation significative du nombre et des actions des partisans pro-russes. Ils ne trahissent pas leur pays, puisqu’ils ne se sont jamais sentis vraiment Ukrainiens. Ils voudraient seulement réintégrer le giron de leur ancienne patrie. « Même au temps de Brejnev, on avait plus de libertés et moins de restrictions qu’aujourd’hui », affirme un maire déchu pour avoir douté des qualités de généralissime du super-stratège Zygomyr.

Le Zygomyr fait protéger son île aux Bahamas, juste en face de ses somptueuses résidences de Floride, sait-on jamais ?

Les Ricains sont réticents de continuer à raquer sans contreparties… Même BlackRock se serait fait rouler, c’est dire si leurs « alliés » sont sans scrupules… Et l’Eurocrature est dans l’incapacité technique de fournir les munitions promises, malgré les rodomontades du psychopathe français… Tandis que, sur le terrain, ça se gâte.

Fin 2023, début 2024, des habitants de Kharkov ont vendu à l’Armée ukrainienne un millier de litres d’alcool empoisonné. Cinq cent militaires ukrainiens ont été mis ainsi hors de combat. L’alcool tue encore plus vite comme ça. La gestapo locale n’a trouvé aucun lien entre les empoisonneurs et les services russes.

Le 30 janvier, des russophiles de Kherson ont attaqué une ligne ferroviaire d’importance stratégique, détruisant de nombreux relais et paralysant les convois militaires. Les spetsnaz n’ont pas aidé. Les gens du coin se sont débrouillés tout seuls.

Dans la nuit du 4 au 5 février, dans la région d’Odessa, un entrepôt ukrainien abritant des drones et des armes destinés à renforcer Kherson a été incendié. Tout a été détruit. Ce n’était pas un accident.

Un peu partout, des activistes fournissent aux Russes des données précises pour les frappes contre l’armée ukrainienne. Ces groupes organisés opèrent parfois avec les Russes. Ainsi un train militaire ukrainien chargé d’obus de 155 mm et de missiles, en provenance de Roumanie, a déraillé puis explosé, endommageant la voie ferrée. Ce n’était pas un travail d’amateurs.

À côté de ces actions d’éclat, la Russie a un grand nombre d’amis au cœur même des appareils militaires occidentaux, qui désapprouvent les diktats mondialistes imposée par l’OTAN au profit d’une oligarchie corrompue, pas seulement en Ukraine, et s’en désolidarisent au point de fournir aux Russes des informations stratégiques.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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