Le Blog de Lazare

J’ai vu de nombreuses images et vidéos sur le pogrom d’Amsterdam – merci à Elon Musk, rien n’a été censuré. J’ai ensuite constaté que le récit des médias collait de près à celui des médias arabes. Surprise !

Beaucoup de gens insistent sur le fait qu’avoir jeté les Juifs dans les canaux, les tentatives de les poignarder, les coups de tête et la chasse aux Juifs ont été provoqués par le mauvais comportement des supporters du Maccabi Tel-Aviv, images les montrant arracher des drapeaux palestiniens à l’appui. Curieusement, alors que pendant des années, Israël est accusé de violence disproportionnée lorsqu’il riposte aux tirs de roquettes de Gaza, vous n’avez pas entendu parler de violence disproportionnée dans les représailles des musulmans d’Amsterdam. Je suppose que pour eux, lyncher des juifs n’est jamais disproportionné.

Guet-apens, guetteurs, chauffeurs de taxis complices, coordination, préparation quasi-militaire : voici un compte rendu détaillé qui montre que les musulmans ont prémédité leur coup dans le but de « bouffer du juif » bien avant l’arrivée des supporters, ce qui prouve que leur comportement, aussi incivique que certains ont décidé de le qualifier, n’est pas l’élément déclencheur.

Merci à Gregg Rosenberg ¹ pour ce récapitulatif.

1 Regarder cette énième vidéo :

2- On sait maintenant que l’ensemble de l’événement a été planifié à l’avance, plusieurs jours avant – l’organisation « pour chasser les soldats de Tsahal » – une définition large pour les milliers d’Israéliens qui sont venus encourager Maccabi, y compris les familles et tous ceux qui étaient près d’eux – comprenait des chauffeurs de taxi et des assistants qui ont préparé des embuscades de masse pour des centaines de personnes (si ce n’est plus).

3 – Des chauffeurs de taxi sont passés à côté d’Israéliens et ont émis un signal sonore pour indiquer aux activistes qu’il s’agissait d’assaillants. Ces derniers étaient armés de couteaux, de gourdins, de grenades assourdissantes et d’autres armes.

4 – Sur le terrain – ils les attendaient dans chaque ruelle, chaque coin de rue, chaque hôtel où séjournaient des Israéliens ou ceux qui se trouvaient à côté d’eux. L’attaque a eu lieu après le match (jusqu’au match, il y avait une bonne organisation de la police et après, presque rien).

Voici comment un témoin décrit la scène :

« Soudain, j’ai vu un homme âgé portant les vêtements d’un fan de Maccabi se faire battre et jeter brutalement par terre » – ils ont décidé de rester dans le petit groupe avec lequel ils étaient partis et de ne pas se disperser dans les allées ou seuls (rétrospectivement, une décision qui a été prise par beaucoup d’autres lors du lynchage) – Soudain, je me suis retourné et j’ai vu un groupe de personnes qui ressemblaient à des immigrants, vêtus de noir et portant un masque, courir après nous. J’ai crié à mon père : Papa, cours ! Il a été choqué, s’est retourné et nous a vus aussi, et nous avons commencé à courir.

5- Plus tard, il décrit une histoire kafkaïenne qui inclut son expérience des coups reçus au sol, une explosion au visage et de longues heures passées en état de siège avec deux policiers impuissants. Les témoignages directs d’autres supporters expliquent comment des personnes âgées, des femmes et des enfants ont été brutalement battus, des supporters identifiés et non identifiés, des passants sans lien qui ont essayé de les aider ou qui se tenaient simplement à côté d’eux ont également été effrayés et choqués d’entendre pourquoi cela se produisait. Un Britannique a été battu et on lui a dit que c’était « parce que vous aidez les Juifs ».

6- Des personnes ont été jetées dans la rivière à 3 degrés, presque gelée, se sont cachées derrière des buissons pendant des heures dans la peur, sont entrées dans des hôtels qui n’étaient pas les leurs et dans d’autres lieux fermés juste pour trouver un abri – et ont passé la nuit là avec des groupes d’étrangers blessés. Un témoin dit que son jeune frère, qui a soudainement disparu au milieu de l’événement, était l’un d’entre eux. Il a passé la nuit avec des inconnus qui l’ont sorti de la rue pour le protéger, certains blessés et en sang. Enfermé dans le silence et la peur dans une chambre d’hôtel dont les portes étaient parfois frappées par des musulmans à la recherche d’une proie.

7- Certains d’entre eux ont été sauvés uniquement parce qu’ils étaient sur WhatsApp et qu’ils ont envoyé des demandes de sauvetage à l’organisation de supporters Ultras du Maccabi Tel Aviv (« Maccabi Fanatics » – certains les appelaient « hooligans », une section plus turbulente qui existe dans chaque équipe sportive) qui a tout simplement sauvé des vies humaines. Cette nuit n’avait pas de fin et ils méritent un prix comme des héros.

8 – Ensuite, il y a eu ceux qui ont essayé de les présenter comme des personnes violentes, parce qu’ils se sont promenés avec des bâtons et des massues – qu’ils ont ramassés en chemin seulement après que les personnes chassées les aient appelées à l’aide. C’était pour se défendre et n’ont pas pour « chercher à se battre ». [Ces images sont diffusées par la machine de propagande palestinienne comme si elles s’étaient produites avant le pogrom et l’avaient provoqué.]

Il y avait des gens qui ont saigné pendant des heures et jusque dans la nuit sans qu’ils puissent recevoir des soins médicaux ou la sécurité nécessaire pour recevoir des soins médicaux, et tout ce qu’ils pouvaient faire était de changer leurs serviettes pour tenter de réduire le saignement.

9- Ils ont été assiégés pendant de longues heures au centre de la place par une poignée de policiers impuissants qui n’ont pas arrêté les émeutiers et ne savaient pas comment les escorter en toute sécurité jusqu’à l’hôtel. Lorsqu’ils ont finalement réussi à se rendre à l’hôtel, ils ont reçu l’ordre d’entrer dans les chambres, d’éteindre les lumières, de fermer les rideaux, de cacher tout signe israélien ou juif et de ne pas faire de bruit – de ne parler qu’à voix basse. Ceux qui ne l’ont pas fait ont été repérés et des grenades assourdissantes et des feux d’artifice ont été lancés sur leurs hôtels et leurs fenêtres.

– Le lendemain, ils ont été transportés clandestinement, par des auto-stoppeurs israéliens et juifs locaux, jusqu’à l’aéroport (parce que la police leur avait dit de ne pas utiliser de taxis de quelque manière que ce soit) et là, ils ont été protégés par des forces armées avec des armes automatiques et une zone qui leur a été réservée parce qu’ils craignaient une autre attaque.

– De là, ils ont passé de longues heures à attendre un vol de sauvetage qui s’est rempli bien avant qu’il n’y en ait assez pour tout le monde et se sont finalement retrouvés à payer des prix exorbitants pour des vols juste pour sortir de l’enfer et retourner en Israël. La compagnie Arkia, choquée par l’événement, n’a pas jugé bon d’annuler les frais de plusieurs centaines d’euros par personne.

Et maintenant, les histoires qui ont été publiées depuis :

– L’arrachage du drapeau palestinien – cet événement singulier s’est produit un jour avant le match par une poignée de supporters du Maccabi (comme il y en a dans toutes les équipes). À ce moment-là déjà, une foule de chauffeurs de taxi musulmans s’est arrêtée près d’eux et une bagarre s’est déclenchée, conduisant à un mini-pogrom (et non au pogrom principal).

– Ils ont chanté « Let the IDF win and fuck the Arabs » – La veille du match, il y avait une bonne ambiance générale qui incluait une marche de supporters du Maccabi et par moments, de supporters de l’Ajax. La marche comprenait beaucoup de chansons joyeuses et positives et très peu de cette chanson – comme cela se produit dans les événements footballistiques. Une petite partie des chants d’encouragement évacue la colère avec des mots racistes et illégitimes.