Loi passée relativement inaperçue
Macron annonce qu’il pourrait envoyer des hommes sur le front ukrainien : « Sur la première question, tout a été évoqué ce soir de manière très libre et directe. Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol, mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre. Je le dis ici avec à la fois détermination, mais aussi avec l’humilité collective que nous devons avoir quand on regarde les deux années qui viennent de s’écouler. Beaucoup de gens qui disent jamais jamais aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient jamais jamais des tanks, jamais jamais des avions, jamais jamais des missiles de longue portée, jamais jamais ceci il y a deux ans ».
Cette loi et ses annexes procurent un certain malaise, pour ne pas dire effroi. Il y a un caractère inédit sur le plan juridique dans l’histoire. Il y a aussi ces caractéristiques du problème totalitaire, une nov langue, notamment l’emploi du mot résilience, en lien avec la guerre. Ce texte prévoit une situation de guerre totale et permanente sur simple caprice du prince. Sur un état de menace, qui ne met pas nécessairement en danger la sécurité de notre territoire, ce prince pourrait déclencher n’importe quel type d’opération. Le terme menace n’est pas défini. Certains systèmes totalitaires fonctionnent à l’état d’exception ou à l’état d’urgence. Le régime nazi fut un état d’exception qui a duré douze ans. Aujourd’hui, ce n’est plus simplement une urgence incarnée dans cette loi par le Premier ministre, c’est une menace potentielle, c’est la guerre permanente, parce qu’on ne peut pas écarter la menace de nos vies. Il faut entendre le terme « dynamique » dans la même langue totalitaire, terme dynamique qui vient du grec et qui signifie le mouvement. Le système totalitaire a besoin de mouvement permanent, besoin de maintenir l’idéologie de façon permanente, ici dans l’esprit des Français, pour asseoir son pouvoir qui sinon s’effondre. La guerre dynamique, c’est la guerre permanente, sous état de menace permanente.
Avec cet état de menace, le prince s’octroie le pouvoir de lever une armée et déclencher une guerre. Cet état de menace flou, inconnu, ça fait penser par exemple à Dino Buzzati et Le désert des Tartares. Cette menace qui n’arrive jamais imprègne les esprits et provoque des hallucinations.
Dès Mai 2023, l’article 23 du projet de loi alertait. Jean-Paul Markus, professeur de droit public commentait : « Cet article aligne le vocabulaire des réquisitions sur le début du Code de la défense ». La loi de programmation militaire est signée le 1er Août 2023, entrera en vigueur au plus tard le 1er Août 2024. L’article 47 nous dit : « La personne morale requise est tenue de mettre à la disposition de l’autorité requérante toutes les ressources en personnel et en biens … » Il s’agit d’un remaniement du régime juridique des réquisitions. La réquisition est un mécanisme dont dispose l’Etat pour obtenir à défaut de tout autre moyen à sa disposition la fourniture d’un bien ou l’exécution d’une prestation de service par une personne physique ou morale lorsque celles-ci ne peuvent être obtenues au moyen d’une négociation amiable ni par voie contractuelle. Le régime de réquisitions existe depuis 1877, le régime de réquisition des personnes à partir de 1959. En réalité, selon l’avis du Conseil d’Etat rendu en Mars 2023 sur la base du projet de loi, il est clair qu’il y a un nouveau cas, un nouveau cas de réquisition prévu sur l’initiative du Président de la République. Ce nouveau cas est la menace de nature à justifier la mise en oeuvre des engagements internationaux de l’Etat en matière de défense. Cette menace est actuelle, ou si elle n’est pas immédiate, seulement prévisible.
Sous la crise sanitaire, en matière d’état d’urgence, les critères étaient-ils là pour mettre en place l’état d’urgence ? Non en réalité.
Le Conseil d’Etat dit que ce n’est pas valable sur le plan juridique, l’étude d’impact de ce projet de loi, le rapport sur la résilience nationale.
Cette nouvelle mesure à l’initiative du Président de la République est très grave. Les sanctions sont lourdes. Si on refuse de déférer à une demande de recensement des personnes, des biens et des services, si on refuse de répondre à une convocation pour des essais ou des exercices, c’est potentiellement un an de prison et 15 000 euros d’amende. Le gouvernement de Elisabeth Borne a introduit cette information. En général, on ne change pas le Code de la défense, il y a donc une anomalie sur ce point.
Le fait de refuser le recensement ou d’aller faire des exercices, un an de prison et 15 000 euros d’amende. Cela concerne le patrimoine des Français, leur vie. Les entreprises pourraient elles aussi être réquisitionnées. Si on refuse la réquisition, si on refuse d’aller au front, c’est cinq ans de prison et 500 000 euros d’amende. On parle de réquisition en cas de menace actuelle ou prévisible, sous l’initiative du Président de la République, sans véritable garde-fou. Cette loi est passée au Parlement. 900 parlementaires ont laissé passer une des pires lois qui existent sous la Vème République. En fait, c’est l’emprise du régime totalitaire, l’emprise sur les corps, l’emprise sur les biens.
Lors des voeux du Président de la République adressés aux Français le 31 Décembre 2023, à huit reprises, il a été question de réarmement. Le 9 Janvier 2024, Macron parle de projet de réarmement et de régénération. Dans le discours de Gabriel Attal du 30 Janvier 2024, à quatorze reprises, il était question de réarmement. Sur Twitter, nous avons assisté à un échange de Macron, de Attal et de Amélie Oudéa-Castéra, il a été question sans cesse d’allégeance. Gabriel Attal merci Monsieur le Président, garder le contrôle de notre destin, libérer le potentiel français, réarmer. Amélie Oudéa-Castéra au service du réarmement civique de notre jeunesse, etc.
Réarmement démographique, généralisation de l’uniforme à l’école en 2026. L’uniforme n’est pas une réponse à l’abaya (longue robe portée par les femmes musulmanes). L’uniforme était déjà prévu dans un rapport parlementaire concernant la résilience nationale. On parle beaucoup de résilience et de culture du risque. On estime que les Français sont trop confortables, il faudrait prendre l’exemple sur les Ukrainiens, qui sont très résilients et partent à la guerre. L’uniforme marque un début d’embrigadement des enfants, c’est une certitude. Les uniformes sont mixtes, il n’y a pas de féminité type à l’anglaise. Dans les rapports, on parle de classe de défense en 3ème, d’endoctrinement, d’embrigadement des enfants dès le collège. Rien n’est inventé, tout est mis sur la table.
On parle également de mettre à disposition des structures, des casernes pour les civils, pour qu’ils puissent s’entraîner. Les personnes visées vont de 14 à 74 ans, les femmes enceintes et les femmes handicapées. Les femmes sont invitées fortement à rejoindre l’armée. C’est inédit. Quasiment l’intégralité de la population peut être envoyée au front sur la base de ses capacités physiques ou psychologiques, c’est indiqué dans les rapports, ce qui est extrêmement grave. Les résidents français et les personnes de nationalité française qui résident à l’étranger. C’est une manière aussi de siphonner la propriété des personnes.
Lors d’une intervention en colloque Renaissance, Elisabeth Borne a dit que la patrie c’est l’Europe. Monsieur Draghi a dit que l’Union européenne devait devenir un Etat. Ce texte parle d’accords internationaux, vise l’Union européenne. L’amiral Rob Bauer du Comité militaire de l’OTAN a dit que les civils devaient être parés. Macron a passé un accord de coopération en matière de sécurité entre la France et l’Ukraine. Des accords internationaux sont en train d’être mis en place pour nous entraîner dans la guerre. Les frontières ne sont pas les frontières de la France, ce sont les frontières de l’Europe. C’est extrêmement large, extrêmement dangereux. C’est inédit. Nous avons en parallèle une affaire de modification des traités de l’Union européenne.
Il est question de transférer, du moins d’avoir des compétences partagées et non plus des compétences pour la politique étrangère et de défense, ce qui serait la souveraineté française. Le changement des traités de l’Union européenne se profile, avec des compétences partagées pour le nouvel exécutif, actuellement la Commission européenne. Ces compétences partagées concernent notamment la politique étrangère, la défense, la santé, l’éducation, l’éducation à la sexualité. Tout est lié. C’est extrêmement dangereux.
Heureusement, d’autres Etats de l’Union européenne s’opposent. En ce qui concerne le changement des traités, le Parlement français a accepté qu’on ait ce transfert de compétences, et donc ce transfert de souveraineté. Des décisions seraient prises par des gens non élus, non plus à l’unanimité au sein du Conseil de l’Union européenne, mais à la majorité qualifiée. C’est gravissime.
Selon la tendance, un exécutif sera supranational, on n’aura plus aucune mainmise puisqu’on ne vote pas pour la Commission européenne. Les frontières du camp menacé sont extrêmement larges. Il ne s’agit pas d’une menace contre la France, mais d’une menace contre l’Europe, contre l’OTAN. Les modalités de cette loi sont gravissimes, peines de prison en cas de refus d’aller sur le front, notion très floue de menace actuelle et prévisible. Tout est lié. L’éducation à la sexualité fait partie de cette nouvelle production de cerveaux malléables.
Réquisition des hommes, réquisition du patrimoine, réquisition des entreprises. Quel patrimoine peut-on réquisitionner ? La maison, la propriété privée. Avec les migrants délocalisés dans les campagnes, on peut imaginer beaucoup de choses. Les accords internationaux parlent de défense. La défense, c’est un large spectre, l’écologie, la désinformation … Jusqu’où irons-nous dans les réquisitions ? Reloger les personnes qui ont souffert de catastrophes écologiques, concéder une partie du domicile. Il y a des règles de réquisition préfectorale. Donc réquisition des entreprises et des propriétés privées. Il est question aussi de lutter contre la désinformation. C’est extrêmement large. Quand on parle défense, on a l’impression que ce sont les stratégies, les besoins militaires, mais en réalité, dans le spectre de la défense, les moyens militaires sont vastes. On peut réquisitionner des entreprises, des biens privés. Deux moyens : soit la réquisition est acceptée pour des besoins estimés convenables pour lutter contre la menace, soit la réquisition est refusée, la personne ne souhaite pas se soumettre, et par le biais de l’amende, on lui prend sa propriété. Donc deux manières de porter atteinte au droit de propriété. En ce qui concerne les entreprises, seules les entreprises domiciliées en France sont concernées.
A travers cette loi de programmation militaire, deux axes d’inquiétude. D’une part, la possibilité de déclencher une guerre et de nous forcer à aller sur le front, cette obligation à aller dans le rang au niveau national, d’autre part la prison et des amendes pour ceux qui refusent. Une forme de totalitarisme total se met en place : la pensée, la personne, les actes, sont touchés. La loi de programmation militaire est un outil monstrueux. Déclenchement de guerre par Macron face à un ennemi ou utilisation d’une menace grise qui permettrait d’exclure les résistants à la politique nationale, qui permettrait de faire diversion face aux difficultés ? Un ennemi extérieur permettrait d’éliminer les ennemis intérieurs. D’autres personnes expliquent qu’ils sont favorables à l’envoi de troupes militaires sur le sol ukrainien et prévoient que cela va coûter des sacrifices, comme Bernard Kouchner, Robert Ménard. Leur rhétorique est la même, ce n’est pas facile, on va souffrir, mais il faut y aller.
C’est simplement une question chronologique. Les opposants vont être éliminés. Les hommes de pouvoir auront ensuite les mains libres pour les projets guerriers. Bien sûr, il est question de l’OTAN, de Washington, de lutter contre les campagnes dites de désinformation. Mais il est aussi question de démographie, de santé, de climat, de choses qui a priori ne menacent pas directement la sécurité nationale. C’est un document fourre-tout qui va transformer le dicton traditionnel « si tu veux la paix, prépare la guerre » en « si tu veux la paix, fais la guerre permanente ». C’est tout à fait en lien avec le système totalitaire. En 2020, j’avais expliqué (Ariane Bilheran) que toute cette affaire nous mènerait à la guerre. En effet, tous les systèmes totalitaires finissent en guerre, parce que sur le plan collectif, on est relié à une psychose paranoïaque. La paranoïa, c’est guerrier. Cette manifestation guerrière ou cet entraînement vers une destruction totale, un projet de destruction totale, sert à couvrir les crimes des gouvernants. Il est très clair que la paranoïa est liée à une culpabilité réelle. Une pathologie se déclenche parce qu’on a un sentiment de culpabilité réelle des actes coupables. Il s’agit d’une fuite en avant et d’une domination totale. L’ambition totalitaire est une ambition de domination totale, il y a une expansion voulue dans ce type de régime politique, une expansion géographique. Or, le projet européen est un projet de cette nature, c’est-à-dire, on va aller faire la guerre un peu partout pour promouvoir une idéologie de déploiement mondial.
L’OMS promeut la standardisation sexuelle de l’enfant. Tout ceci est lié. Un autre régime a mis en place l’éducation sexuelle : le régime nazi à partir de 1935, la nécessité de traumatiser sexuellement les enfants pour créer des guerriers. Avec le régime nazi, on a un premier endoctrinement de nature traumatique, une sorte de MK ultra traumatique sur toute la population. Des témoignages absolument effroyables correspondent à ce qui est écrit dans les textes. Tout est écrit, il n’y a qu’à lire les textes officiels. Le totalitarisme prolifère sur notre paresse à ne pas lire ces textes, mais tout est écrit. Ecole maternelle puisque ça commence à l’âge de deux ans, puis école primaire, ensuite endoctrinement prévu dès le collège concernant la guerre.
Dans les réquisitions, on a aussi les piscines, les gymnases. C’est un texte délirant, un texte fou, un texte paranoïaque qui nous entraîne dans un théâtre de guerre permanente.
L’enfant est une cible, on le remarque durant le second mandat de Macron. Tout est lié, cela veut dire qu’il y a d’autres cas de réquisition, notamment en cas de besoin de protéger la population. Le traité pandémie de l’OMS prône une santé, reflète complètement le délire mondialiste totalitaire. La santé est visée, tant du point de vue international au niveau de l’OMS qu’au niveau de l’Union européenne, ils veulent une compétence partagée, à savoir pas de compétence en matière de santé, puisque c’est de la compétence uniquement des Etats. Ils préparent également une modification de traité pour un fédéralisme européen, et donc une absorption de souveraineté au niveau régional, et une absorption de la souveraineté au niveau des Etats par le biais de ces traités, notamment le traité pandémie de l’OMS. Le Parlement laisse passer des lois iniques, proposées par l’Union européenne et par l’international.
Au Royaume-Uni, un général a indiqué à la population qu’elle devait se préparer. En Allemagne, de la même façon. En Suède, ils prévoient les tentes et les lampes torches et sont en panique. La peur est mise en place. La peur peut aussi faire oublier le contrôle social installé par le porte-feuille d’identité numérique et la monnaie numérique. On siphonne les fonds publics, et on les envoie en Ukraine gérée par Black Rock. Pourtant, l’Article 20 du Pacte international des droits civils et politiques, indique qu’il ne faut pas faire la promotion de la guerre. Ils sont dans l’illégalité à tous les points de vue, au niveau national par rapport à toutes les lois de protection de la dignité humaine, de droit à la vie, en matière de liberté, de liberté d’expression.
Macron a dit qu’il était maoïste, il a parlé de révolution culturelle. Et le régime communiste, c’est cent millions de morts. Cette idéologie n’est pas fasciste, c’est du nazisme et du communisme bolchévique. Il n’y a aucun problème à sacrifier des gens. Il n’y a pas de morale chez Macron. On pourra envoyer les gens au sacrifice sans problème.
Durant la crise sanitaire, on a utilisé des produits pharmaceutiques en expérimentation de masse sans aucun souci. On a tué des personnes âgées dans les EPHAD. Tout se sait, tout est à la vue de tous, il faut juste relier les points. Des personnes capables de faire ça sont aussi capables d’envoyer les réquisitionnés au front. Finalement, c’est vraiment une politique mortifère, c’est ce qui est constaté depuis au moins 2020. Les piliers de notre société, les agriculteurs, la santé, la sécurité, se suicident le plus.
Veulent-ils vraiment nous envoyer sur le front ou bien est-ce une espèce d’épouvantail pour garder le pouvoir et faire régner l’ordre à l’intérieur ?
Les deux. La résilience de la nation à la guerre sera d’autant plus forte que le citoyen sera considéré comme un élément de la réponse. Un élément de la réponse, c’est un élément sacrifié pour tout, c’est-à-dire pour à la fois se voir réquisitionner ses biens et se voir envoyé sur le front. Il faut relier avec le discours de Mars 2020, discours qui a traumatisé les gens, discours sur la guerre contre le virus. C’est la même chose, c’est-à-dire tout rentre dans cette affaire, donc le citoyen est devenu un ennemi de cet Etat, un ennemi de ce système. Comme dans tout système totalitaire, il est requis que le citoyen se sacrifie complètement à une idéologie, une idéologie de destruction et de domination totale.
Quel est l’objectif de ce pouvoir, ce pouvoir de la mise aux ordres des citoyens, jusqu’à se servir de la chair comme d’une chair à canon ? Quel est l’objectif final ?
Le gouvernement français est comme un PDG ou un DRH d’une entreprise, mais dont les actionnaires sont derrière. Et les actionnaires décident. Ce sont les membres de cette élite mondiale, des figures connues comme Bill Gates, Rockefeller qui injectent des fonds un peu partout. Ils appliquent un programme. Les autres gouvernements ont eu des politiques similaires depuis 2020, avec les cabinets de conseil, Mac Kinsey … Il faut considérer les intérêts des puissants, ceux qui confisquent les ressources financières, les ressources de la planète. Ils sont et ils le disent eux-mêmes dans leur idéologie, par exemple Yuval Noah Harari. Il y a trop de monde. D’où la nécessité d’organiser une dépopulation savante. La guerre, outre la dépopulation, entraîne une possibilité extraordinaire de contrôler les masses. On met des individus dans un état de souffrance extrême, dans une désorganisation, dans un chaos, de façon très intentionnelle, depuis 2020. Tous les discours sur la santé le prouvent. Le budget n’est attribué ni à la paix, ni à la construction de notre pays, c’est clair. L’idée est d’asseoir un contrôle total avec un gouvernement mondial. Pour ça, il faut passer par la case guerre.
Dans le totalitarisme, la perversion suit toujours la paranoïa, c’est-à-dire des gens s’enrichissent à travers les guerres, à travers le trafic d’armes, à travers le trafic des enfants, à travers le trafic d’organes. Toute la désorganisation et le chaos ainsi créés profitent à certains, des industriels, des capitalistes sans état d’âme.
Dans les financements de ces organismes, type OMS, les flux de personnes ont une histoire ou des parents eugénistes, par exemple Bill Gates, son père était eugéniste, Margaret Sanger fondatrice du Planning familial international, eugéniste liée au Ku Klux Klan, au mouvement nazi.
Warren Buffet, Bill Gates, Rockefeller, Rothshild : on a toujours les mêmes qui reviennent, qui financent. Et puis l’Etat profond, les administrations américaines, CIA, FBI, elles-mêmes reliées à Rockefeller. Dans l’internationale nazi, l’opération Paperclip, des médecins nazis ont été récupérés par les Américains. D’où ces expériences sur les humains et opérations MK ultra. Les travaux de Kinsey sont à l’origine de l’éducation à la sexualité. Tout est financé par les Rockefeller. A chaque fois, on revient à un lien avec les nazis, à des expériences dans les camps, expériences sur des enfants, sur des bébés. Le lien avec le nazisme est avéré. Kinsey travaillait avec un officier nazi recommandé par Rockefeller. Judith Reisman, professeur américaine apporte toutes les preuves. Des preuves journalistiques reconnaissent aussi l’apport nazi, par exemple de cet officier affecté aux recherches de Kinsey, financées par Rockefeller. Tout est traçable. Mais le Français, connaissant mal l’anglais, ne fait pas ces recherches. Tout ceci est documenté, sourcé, a fait l’objet de dénonciation dans des journaux. D’anciens officiers nazis ont été repris à la tête de l’OTAN, à la tête des Nations Unies.
Une idéologie est-elle nazie parce qu’on a repris des gens qui étaient sous le régime nazi ? L’idéologie nazie est expliquée dans le documentaire de Vera Sharav, l’idéologie mondialiste est la même. Dans cette idéologie, il y a des sur-hommes et des sous-hommes, des citoyens qui ont des droits et des citoyens qui n’ont pas de droits, il y a des obligations sur les corps, des expérimentations à travers la médecine. Tout ceci, on peut le retracer du point de vue conceptuel.
Le seul intérêt de le dire, c’est de démontrer que nous sommes dans une filiation historique. C’est très important parce qu’en réalité, cette continuité a permis d’asseoir des moyens beaucoup plus importants et colossaux de déploiement de cette idéologie. Idéologie qui a cette ambition de domination planétaire. C’est ce que nous avait dit Hannah Arendt en 1945. Ne croyez pas que le nazisme est mort. Il a une ambition de domination planétaire, il a simplement sacrifié l’Allemagne. Nous avons été prévenus. Derrière l’idéologie de la séparation entre les utiles et les inutiles, à minima, les inutiles servent d’esclaves à un capitalisme sauvage, et à maxima, s’ils sont trop inutiles, on les élimine. Nous sommes dans cette filiation conceptuelle.
La loi sur la fin de vie remet sur la table ces questions d’euthanasie. Sous le régime nazi, on avait aussi ces questions d’euthanasie. Au Canada, des lois touchent les enfants un peu dépressifs. Rien n’est fait pour la vie, tout est fait pour mettre fin à la vie, mettre fin aux inutiles.
Comment faire pour reprendre nos droits, l’expression à la vérité, notre liberté de refuser ce système ? Que faire pour éveiller les consciences qui ne sont pas éveillées ?
Nous avons affaire à un délire paranoïaque, il y a une forme de toute puissance que l’on constate dans les discours. Rien n’arrête leur avancée, il n’y a plus de limites. L’absence de limites est caractéristique de la psychose paranoïaque. Pour cette raison, une sorte de corps à corps est recherchée dans l’affrontement, dans la guerre, dans la violence. Il est impératif que des limites soient rencontrées. C’est un peu comme si nous avions à la tête de l’Etat un enfant en bas âge qui n’a aucune limite et qui est dans cette forme de tyrannie. Or la tyrannie ne prolifère que sur les territoires qu’on lui laisse. Il est essentiel de maintenir l’opposition et de la faire croître, quelles que soient les difficultés, les représailles, les menaces que nous rencontrons. En réalité, quand cette opposition va disparaître, nous allons découvrir le vrai visage de ce système totalitaire que pour l’instant, nous n’avons pas vu. Nous étions à l’apéritif, nous rentrons dans le menu principal.
Si l’entièreté de la population prenait conscience et manifestait un non non violent, s’il y avait une prise de conscience générale, quelque chose de l’ordre d’une désobéissance civile pacifique, nous pourrions stopper le mouvement. Tous les passages à l’acte violents vont être évidemment utilisés contre le peuple, ce n’est pas du tout la voie à suivre.
Il faut que la population s’empare des affaires politiques de la cité, une bonne fois pour toutes, que la population nourrisse son libre arbitre pour les choix à venir, c’est vraiment fondamental. Surtout, ne pas laisser de terrain, on a trop laissé de terrain et on ne le récupère pas. Ne pas aller plus loin dans le laxisme et la passivité. De toute façon, nous serons utilisés d’une autre manière, alors autant le faire avec notre libre choix. Se réapproprier, nous avons fondé une association pour pouvoir transmettre le plus possible à la population, tant nos études en matière de psychologie, de philosophie, que de droit, pour que les gens puissent mieux comprendre le fonctionnement avec notre point de vue. Nous ne sommes pas les seuls à le faire, mais nous donnons ce que nous pouvons pour que la population puisse se réapproprier l’Agora.
Merci de nous donner les clés et la nourriture intellectuelle pour participer à cet Agora, c’est absolument fondamental. Il est bon de quitter l’actualité pour réaliser ce qui se passe réellement sous nos yeux en ce moment. Il est temps de se réveiller.
Notre liberté d’expression est en danger. Il faut que nous nous réveillions tous et que nous agissions tous.
D’après Ariane Bilheran, normalienne de la rue d’Ulm, philosophe, psychologue, docteur en psychopathologie, et Maître Virginie Araujo-Recchia,dans l’émission de Clémence Houdiakova, Tocsin, La Matinale.
Jean Saunier