Pourquoi la presse et les tous les médias français détestent-ils Vladimir Poutine ?
Dans chaque débat que j’écoute, chaque article que je lis, je ne vois ni ne lis d’éloges sur Vladimir Poutine. Aucune bonne critique de la Russie. Chacun s’ingénie à trouver des horreurs à dire sur la politique russe et ses dirigeants.
Qu’est-ce qui pousse ces médias à cette unanimité d’opinions négatives ? À chaque foi, nous frisons le « point Godwin »
La loi de Godwin est une loi empirique énoncée en 1990 par Mike Godwin : « Plus une discussion en ligne se prolonge, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler augmente. »
Plus Vladimir Poutine souligne qu’il bataille contre une armée composée le plus souvent, au moins à ses débuts, par des néonazis comme la brigade Azov. De plus, l’UE, la France en tête, s’ingénient à alourdir la barque conflictuelle.
La France n’est pas en guerre, le Parlement n’a jamais eu à en délibérer, et ce qui nous sert de président à 38,5 %, nous entraîne dans un conflit qui ne peut pas être le nôtre.
Les médias le savent, tout comme les militaires ! Qu’est-ce qui interdit à ces hommes et femmes de dire ce qu’ils pensent ? Cela indique clairement que ces hommes ne sont pas libres, car il est impossible qu’individuellement chacun n’ait pas une pensée propre, une réflexion personnelle, une analyse… Qu’ils tirent d’eux-mêmes des conclusions différentes.
Que ce soit Guillaume Bigot, Pascal Praud, Alexis Poulin, Régis Le Sommier, Dimitri Pavlenko, Matthieu Bock-Côté, Laurence Ferrari et d’autres qui ont, en général, une parole libre et grandement appréciée sur CNews. Mais rien d’équilibré sur la Russie et la guerre en Ukraine.
Elle reste, pour le moment, la seule chaîne dans ce domaine de la parole et pourtant, aucun n’ose reprendre des réflexions d’Anne-Laure Bonnel, témoin sur place, ou de Xavier Moreau. Ces deux-là ont fait d’excellentes vidéos sur la situation économique, internationale et militaire de la Russie, voire un poutinien déclaré comme Boris Karpov, si ce n’est pour les commenter !
Pas un mot, car le méchant est Poutine ! Il a envahi l’Ukraine en février 2022. Tous évitent de parler des bombardements du Donbass à partir de 2014.
Ce sont cependant des milliers de civils assassinés par ces bombardements et par des mines antipersonnel interdites et ce, depuis 2014 !
La règle, c’est le narratif de l’OTAN et de l’UE sous la surveillance des USA. Pourquoi ce silence ?
Simple en fait ! Qui paie, décide ! La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit, disait Napoléon 1er.
Les subventions à la presse, l’ARCOM, le statut favorable des journalistes avec leurs revenus mensuels, les niches fiscales, les places de cinéma gratuites, les livres, les relations, les invitations, etc. qu’ils reçoivent, tout cela gratuitement. Le ventre est plein et c’est difficile de mordre la main qui vous nourrit.
Rien non plus sur la sortie qui devrait faire scandale comme cette logique orwellienne des mondialistes dont font partie les macronistes : « Si vous n’avez rien à cacher, pourquoi avez-vous besoin d’intimité ? » « Dans ce nouveau monde, nous devons faire preuve d’ouverture, je dirais une ouverture totale. Tout sera complètement visible et vous devrez vous y habituer et vous comporter en conséquence. Cela devient, comment dire, intégré à votre personnalité. Mais si vous n’avez rien à cacher, n’ayez pas peur… » dixit Klaus Schwab.
Nous sommes en face d’un vrai choix de société et c’est pourquoi les abstentionnistes me mettent en rage.
Le monde bouge ! La géopolitique et les conflits font de nous de petites choses et les responsables sont ceux qui nous gouvernent et nous mènent tout droit vers une guerre. Nous – nos enfants de même – serons transformés en statues de sel au pire, ou obligés de vivre de réelles heures sombres pendant lesquelles nous pourrons regretter le joyeux temps des grèves de la SNCF.
Il serait temps que nos médias s’alarment et dénoncent cette politique du pire qui consiste à faire une guerre de loin, en prenant les Russes pour des idiots. De prendre son président pour un fou, un alcoolique, un névrosé, un malade de trente cancers à la fois, avec une armée de bric et de broc, n’ayant que des pelles ! C’est loin d’être le cas !
Je le rappelle que cette guerre n’est sûrement pas la nôtre et l’histoire des siècles précédents devrait nous enseigner la prudence ! Malheureusement, nous avons un président inculte à la langue bien trop pendue. Un président qui veut faire la guerre à la Russie nucléaire et qui est incapable d’assurer la sécurité des Français dans les cités.
Gérard Brazon