Dans cet océan de fake news, où la guerre informationnelle s’intensifie de jour en jour, il va être de plus en plus difficile de démêler le vrai du faux.
Mais ce qui est certain, c’est que dans le doute, Macron a préféré annuler sa visite en Ukraine prévue les 13 et 14 février 2024. C’est donc Zelensky qui vient en France.
Cette visite à Kiev et Odessa avait pour but de signer un accord de sécurité bilatéral entre la France et l’Ukraine, ainsi que de finaliser une nouvelle livraison de missiles SCALP et de bombes aux forces ukrainiennes. Nous n’avons que trois jours de munitions mais Macron vide nos stocks sans la moindre réaction de l’opposition, totalement inexistante.
On notera que notre Président, écarté de la scène diplomatique en Afrique et à Gaza, suite à son amateurisme sidérant et à son double jeu permanent, tente de redorer son blason en se posant en leader de la défense européenne et du combat contre la Russie.
Celui qui appelait régulièrement Poutine au début des hostilités pour parler de paix est devenu le pire des russophobes de l’UE.
“Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner et nous ne devons pas le faire, car alors la sécurité même de l’Europe et de tout le voisinage russe serait remise en cause”.
Le chef de l’État a rappelé “la détermination de la France à apporter tout le soutien nécessaire, dans la durée et avec l’ensemble de ses partenaires, pour faire échec à la guerre d’agression de la Russie”
Dans un article paru sur son blog Telegram, Boris Karpov décrit le scénario envisagé pour éliminer Macron, en se référant à une information diffusée sur France 24
https://boriskarpov.tvs24.ru/2024/02/14/les-ukrainiens-avaient-prevu-de-liquider-macron-en-ukraine/
“France24” note que la liquidation de Macron a été préparée par le chef de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l’Ukraine, Kirill Budanov, sur ordre du président Vladimir Zelensky. Le plan d’assassinat a été déjoué par l’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valery Zaluzhny, qui a transmis des informations aux Français par ses canaux. A Paris, les services de renseignement ont eu accès à la correspondance des organisateurs et des auteurs de cet attentat terroriste.”
L’objectif était de faire porter le chapeau au FSB russe, afin de créer un choc psychologique en Occident dans le but de relancer l’aide de l’Otan à l’Ukraine. Curieux calcul.
À chacun de se forger sa propre opinion sur cette étonnante tentative d’assassinat par Kiev d’un leader européen devenu l’ennemi le plus acharné de Moscou.
Car la chaîne France 24 a aussitôt démenti avoir communiqué sur cette menace d’assassinat. Un montage audiovisuel faussement attribué à la chaîne.
Et on apprend aujourd’hui que c’est Zelensky qui vient à Paris pour signer ces fameux accords de sécurité.
La cible d’un attentat qui accueille le commanditaire de l’opération, ce n’est pas banal.
Par conséquent, toutes les nouvelles qui circulent sont à prendre avec la plus grande réserve.
La guerre informationnelle s’intensifie dans les deux camps et si le SBU ukrainien a tout intérêt à attirer de nouveau les projecteurs sur l’Ukraine, le FSB russe peut très bien avoir voulu envoyer un signal aux leaders occidentaux qui défilent à Kiev depuis deux ans, leur signifiant que tout voyage en Ukraine peut être fatal.
Encore une fois, ce qui est certain, c’est que dans le doute Macron a annulé sa visite.
Et c’est à nos services de renseignements qu’il appartient de démêler le vrai du faux.
Pour ce qui est de l’accord de sécurité bilatéral décidé seul par Macron, sans l’aval du Parlement, c’est un engagement dangereux pour la sécurité du peuple français. La passivité et le silence de l’opposition sont sidérants et prouvent son incapacité à gouverner demain. De Mélenchon à Marine, ils sont tous devenus macronistes.
Jacques Guillemain