DME en direct cite ainsi le chancelier allemand repris par La Tribune : « Nous devons abandonner l’industrie manufacturière pour nous tourner vers la production d’armements à grande échelle », a-t-il déclaré (…). C’est clair et net. Et c’est ce que confirme « l’amiral Rob Bauer, président du Comité militaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) » en parlant d’une guerre « à venir » alors qu’elle est déjà là… Ou la “drôle de guerre” en bis repetita.
Les 50 milliards annoncés par la Commandante en chef de l’U.E pour soutenir le régime azovien tenant dans ses serres le pauvre peuple ukrainien saigné à blanc (alors qu’un traité de paix poursuivant les accords de Minsk 2 allait être signé à Istanbul en mars…2022) ne fait ainsi qu’avaliser le choix de la fuite en avant vers l’accroissement de cette guerre de plus en plus globale.
Or, il était possible et même raisonnable de penser du moins pour certains que la Secte SHAA allait faire pause, voire mettre le holà devant cette situation d’enlisement et même d’usure qu’entame en riposte la Russie ; mais il n’en est semble-t-il rien, bien au contraire, puisque le plan mis au point par ses stratèges (et déjà esquissé dans Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzezinski, 1997) reste toujours d’actualité : tenir le « heartland » (idem, p.66) impliquant de démanteler la Russie afin déjà d’empêcher l’émergence de l’Eurasie, bête noire des Anglo-saxons depuis des lustres, US compris désormais, puis de s’emparer de ses richesses minières après avoir fini de coloniser l’Ukraine par l’achat de ses terres arables et l’installation de laboratoires made in Big Pharma couplés aux couveuses GPA made in Meilleur des Mondes ou le nouvel eugénisme en marche…
Bien sûr tout cela est maquillé et ce de plus en plus par l’idée que la Russie d’aujourd’hui n’est « que » l’URSS d’hier et va donc avaler tout cru une U.E se victimisant de plus en plus au fur et à mesure qu’elle s’arme et provoque en envoyant de plus en plus d’armes, en multipliant les déclarations guerrières en particulier celles du président français et du Premier ministre anglais…
Par ailleurs le fait que la Russie n’achète pas le discours alarmiste hygiéniste et nihiliste visant à démanteler les frontières extérieures et intérieures, voire intimes, cette attitude revêche est de plus en plus insupportable à une élite engluée dans le cocaïnisme, l’opiacé et le libertinisme frisant la pédocriminalité ; motivation supplémentaire pour les uns, primordiale pour les autres d’en finir avec le poutinisme cet autre nom du vocable « ultra/extrême/droite » avancé par les gardes chiourmes de la Secte pour justifier l’extension du domaine de « la guerre totale » d’aujourd’hui…
Comment cela pourrait se passer ?… Un scénario fiction pourrait être que lors de l’exercice grandeur nature qu’effectue actuellement l’OTAN ou alors peu après, quelque chose dérape façon sabotage des gazoducs, entraînant une réaction en chaîne touchant la Russie elle-même forçant celle-ci à riposter par exemple en touchant quelques places fortes près de Bordeaux haut lieu de la feu traite transatlantique, ce qui la rendra encore plus sympathique auprès des populations sécessionnistes et déjà sensibles à la bienveillance poutinienne envers le djihadisme frappant en Israël…
Il sera alors très difficile au pouvoir macronien de mobiliser, y compris en UK voire en Allemagne, à moins d’utiliser encore plus de mercenaires comme c’est le cas actuellement (d’où les 50 milliards d’ailleurs…). Ce qui impliquera de montrer très vite dans les extrêmes à savoir bombarder directement Moscou dont l’excellence en matière de conditions de vie (classée une des meilleures au monde) fait tâche à côté d’un Paris de plus en plus à l’abandon, sans oublier les créations de « favelas » un peu partout dans le pays, propices à la formation de mafias pérennes, ossature de la guerre civile de moins en moins larvée, toute cette situation n’échappant pas évidemment aux stratèges russes…
En tout cas, pour l’instant, et en attendant le printemps qui va connaître une amplification des combats, gageons que, contrairement à ce qui pouvait être pensé par les naïfs (dont j’étais), la guerre va à nouveau se dérouler sur le terrain européen pour la troisième fois consécutive en l’espace de 110 ans (1914-2024)… Ce qui ne pourra sonner que son glas, du moins s’il n’y a pas un sursaut, un 18 juin…