Les Amerloques sont des gens pragmatiques. Après le Viêt Nam, l’Irak et l’Afghanistan, ils ont compris que c’était un mauvais calcul de sacrifier leurs boys pour asseoir leur volonté de domination planétaire. C’est plus facile de trouver des dirigeants étrangers corrompus qui envoient sans états d’âme leurs p’tits gars au casse-pipe.
« Ils se battront jusqu’au dernier Ukrainien » n’est pas un slogan ni une figure de style mais l’affirmation d’une volonté.
Qui va remplacer les Ukrainiens qui manquent à l’appel ?
Je ne serais pas surpris si les banksters de Davos, du Bilderberg et de la Trilatérale avaient dans leurs cartons un autre projet de Grand remplacement. Compenser le déficit démographique en Ukraine en y important des Africains et des Orientaux. Peut-être est-ce pour ça qu’ils encouragent au dépeuplement de ce pays ?
En 2014, quand les Russes libèrent la République autonome de Crimée, créée en 1994 par référendum et annexée l’année suivante par des néonazis se réclamant de Stepan Bandera, l’Ukraine compte 44 millions d’habitants. En 2024, dix ans plus tard, il n’en reste plus que 30 millions. En une décennie, ce pays artificiel a perdu un tiers de sa population. C’est énorme.
Beaucoup se sont exilés avant la guerre avec la Russie. Le lourd climat oppressif entretenu par le SBU (la Gestapo locale), les rackets par les nervis des oligarques, la corruption à tous les niveaux, les exactions au Donbass perpétrées par des sbires de Kiev et les assassinats politiques ont balisé les chemins de l’exil. Et depuis deux ans, l’incorporation forcée pour servir de chair à canon a accéléré le mouvement.
Les pertes au combat varient, selon les sources, entre un demi et un million de morts. Et autant d’estropiés. Ce n’est pas cette saignée qui a le plus vidé l’Ukraine. On peut en faire occire encore autant, sinon deux fois plus, ça n’empêchera pas le Zygomyr de dormir. Mais l’économie est en ruines, et la moitié de la population sans emploi. Autant se débarrasser des chômeurs au tir aux pigeons.
Et si les Ricains se désengagent, les Boches et les Français prendront le relais
Les Boches et leurs protectorats européens, gouvernés par Ursula la Hyène et ses gauleiters, Macron, Sunak, Sanchez, sont motivés par deux obsessions d’apparence contradictoires mais en fait complémentaires.
D’un côté, ils n’ont toujours pas digéré les défaites de la Wehrmacht, et le fiasco de la race supérieure en mai 1945. Cette humiliation a corrompu leurs esprits et entretenu une frustration inextinguible. Les Huns sont des conquérants. Ils doivent laver l’affront ! Mais d’un autre côté, ils ne sont pas pressés de revoir leur pays dévasté par les armées russes. C’est le sens à donner aux propos de Olaf Ouaf-Ouaf le caniche d’Ursula quand il réclame un renforcement de la défense européenne.
Mouiller l’Eurocrature et tout particulièrement la France, en se faisant offrir l’arme nucléaire par le fêlé de l’Élysée, est un moyen sournois d’impliquer les vassaux du IVe Reich dans leurs embrouilles. Avec pour objectif d’affaiblir la Russie. Sinon comment comprendre la décision de la Hyène d’injecter 50 milliards d’euros, et de Macron de dépouiller les Français de 3 milliards supplémentaires, dans une guerre presque terminée ?
Mélitopol, puis Bakhmout et maintenant Avdiivka ont prouvé que le rouleau compresseur russe peut être ralenti par des sacrifices inconsidérés, mais en aucun cas stoppé. Ni inversé malgré des escarmouches suicidaires.
La prétendue sécurité européenne, devant permettre aux Boches de prendre leur revanche, est née d’une forfaiture
En France et aux Pays-Bas, premiers pays consultés, on avait clairement rejeté au référendum de 2005 la PSDC (Politique de Sécurité et de Défense Commune) parmi d’autres mesures scélérates. Du coup, craignant que d’autres peuples votent de même, la consultation fut purement et simplement supprimée. Les Boches sont pour la démocratie façon plébiscite. Uniquement quand tout le monde est d’accord avec eux et s’aplatit sous leurs bottes.
L’ignominieux traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007 et entré en vigueur le 1er décembre 2009, le temps de laisser digérer le diktat, a ajouté une perte de souveraineté de plus à une France détricotée. Merci le nain hongrois d’avoir conchié le vote des Français, avec la complicité de députains véreux qui ont imposé ce que les électeurs avaient refusé.
La PSDC avait été imaginée en 2004. Ne pouvant être adoptée l’année suivante comme prévu, la tricherie de Lisbonne l’a différée de quatre ans. Désormais, l’Eurocrature allemande peut, en passant par dessus les États, définir une politique de défense de ses intérêts stratégiques. Et, plus grave, décider en cas de crise à la place des gouvernements soumis et consentants. En combinant leurs moyens civils et militaires pour faire face aux menaces évaluées par la Commission qui n’a aucune légitimité démocratique.
Concrètement, cela inclut des missions en dehors de l’UE, « afin d’assurer la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale ». En Ukraine évidemment. Dans les pays baltes éventuellement… Parce qu’on ne les a pas beaucoup vus au Sahel quand les Français coursaient des islamistes en motos et 4×4.
La diplomatie, c’est la guerre par d’autres moyens (Carl Von Clausewitz)
La PSDC n’est pas seulement une structure pour conduire des opérations militaires au nom de l’Union européenne en accaparant les moyens des États membres. Son objectif ultime est de parvenir à mettre en œuvre une politique étrangère commune, incluant alliances, pressions économiques, menaces stratégiques et traités léonins. Au service des USA. Et contre la Russie. D’ailleurs, lors des grandes manœuvres, les mémorandums désignent clairement l’ennemi.
Depuis 2014, tandis qu’on lanternait Poutine avec les vrais-faux accords de Minsk, l’Eurocrature menait des simulations sur le développement de ses capacités militaires et sur les opportunités d’actions communes contre les Russes. Excluant les possibilités de paix dans tous leurs scénarios. Assortis de provocations préméditées comme l’a avoué la grosse Merkel, un jour où elle avait probablement abusé du schnaps.
Les stratèges de l’Eurocrature utilisaient conjointement trois processus constituant un outil complet de planification du conflit à venir. Avec une projection du développement des capacités militaires, un plan de guerre économique, et des entraînements coordonnés des forces destinées à être intégrées sous un commandement unique. Ces processus furent mis en œuvre conjointement par l’Agence européenne de défense, le Comité militaire de l’UE et les État-majors des États membres.
Ursula comme Macrounette répugne à s’entourer de gens compétents qui feraient ressortir sa nullité. Ainsi elle a nommé haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et militaires, le socialiste espagnol Josep Borrell, un type condamné pour conflits d’intérêts et délits d’initié dans son pays, et qui a autant le profil d’un chef de guerre qu’un écureuil… Quelle importance cette erreur de casting ? Puisque les vrais patrons d’Ursula, comme pour les vaxxins, sont aux USA.
Dès 2020, deux ans avant l’Opération Spéciale, les crapules de Bruxelles avaient transféré des fonds et des armes en Ukraine, en liaison avec l’OTAN, se plaçant de facto sous la tutelle du Pentagone.
Les Étasuniens avaient préparé leur coup longtemps à l’avance et surévalué leurs chances de réussite. En comptant sur des Ukrainiens arriérés et des Européens stipendiés, pour provoquer Poutine et l’amener à réagir, en vue d’écraser rapidement la Russie.
Les Ricains avaient des objectifs doubles, économiques et géostratégiques
D’abord, sauver les investissements de leurs multinationales qui ont financé beaucoup de projets en Ukraine. Peu rentables sinon désastreux en raison de la corruption endémique qui pourrit ce pays. Les tribulations de Hunter Biden, révélées au grand jour, ne sont que la partie visible d’un iceberg de combines hasardeuses et de placements douteux.
Ensuite, vaincre la Russie pour l’obliger à honorer les dettes de l’Ukraine était une option tentante. De même que lui faire rembourser les aides faramineuses, civiles et militaires, accordées bien avant 2022, sous forme de prêts aux oligarques de Kiev. Car à la différence de l’Eurocrature et de la France qui donnent sans contreparties, les USA tiennent à récupérer leur pognon. Si possible avec les intérêts.
Enfin, cerise sur leur gâteau à l’arsenic, fragiliser l’économie, paralyser le gouvernement russe et neutraliser Poutine, afin d’éliminer un rival dans la course au leadership mondial, et permettre d’accaparer les fabuleuses richesses naturelles de la Russie. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu. Et c’est bien fait pour leurs gueules !
Christian Navis