Si l’Occident ne comprend toujours pas qu’il a tout intérêt à faire la paix avec la Russie et à entamer des relations amicales au lieu de relancer une guerre froide pouvant devenir incontrôlable, si l’Occident ne comprend pas cette évidence, il se ménage un avenir tragique.
Car dans la course aux armements du futur de très haute technologie, les Russes ont vingt ans d’avance.
Cela n’est pas un hasard. Non seulement les scientifiques russes ont toujours été brillants (Spoutnik en 1957, Youri Gagarine premier homme de l’espace en 1961), mais depuis la fin de la désintégration de l’URSS, l’Amérique s’est endormie sur ses lauriers sans voir que Poutine reconstruisait la puissance militaire et scientifique russe. Alors que les missiles hypersoniques sont déjà opérationnels dans les forces russes, les Américains en sont à leur énième essai raté dans ce domaine éminemment complexe.
Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est cette fameuse arme nucléaire spatiale russe capable de détruire les satellites.
De quoi perturber toutes les communications téléphoniques portables et les liaisons internet de la planète.
C’est la commission du renseignement de la Chambre des représentants qui fait état d’une menace sérieuse pour la sécurité nationale des États-Unis. Sans s’étendre sur les détails, les informations étant classifiées et cette arme n’ayant pas encore été déployée dans l’espace par Moscou.
“Cette arme, connue sous le nom d’impulsion électromagnétique nucléaire, serait capable de créer une impulsion d’énergie électromagnétique capable de désactiver les satellites en orbite.”
Selon Washington, une telle arme violerait le Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967, interdisant de déployer des armes de destruction massive dans l’espace. Reste à savoir si le fait de détruire les satellites sans tuer qui que ce soit peut être considéré comme une arme de destruction massive.
Si les Américains avaient accepté d’intégrer la Russie dans l’Europe dès la dissolution du Pacte de Varsovie en 1991, le monde ne serait pas une nouvelle fois sous la menace d’une troisième guerre mondiale.
Les Américains, qui ne respectent que la loi du plus fort, paniquent. Mais à qui la faute ? Il fallait faire la paix après avoir gagné la guerre froide, au lieu de renforcer l’Otan et de préparer le dépeçage de la Russie. Les faucons du Pentagone récoltent ce qu’ils ont semé.
Quant à l’Europe, totalement vassalisée et sous emprise, elle n’a pas compris que son intérêt était davantage auprès des Russes que du côté d’une Amérique plus dominatrice et arrogante que jamais.
Cette guerre en Ukraine, préparée par les États-Unis pour dépecer la Fédération de Russie afin de piller ses richesses, est un fiasco aux conséquences incalculables pour l’Occident et surtout l’Europe. Tout a lamentablement échoué, ce qui était largement prévisible pour n’importe quel quidam ayant un peu de bon sens et de prudence.
– Les sanctions économiques ont échoué et ruiné l’Europe
– Les matériels militaires de l’Otan ont tous fini dans le cimetière ukrainien
– La contre-offensive s’est soldée par une boucherie digne de 14-18
– La Russie victorieuse de 50 nations hostiles est devenue le leader du Sud global
– L’économie russe ne s’est jamais aussi bien portée selon les bilans internationaux
– Et les milliards déversés sur Kiev alimentent les comptes off shore des oligarques ukrainiens
– 1 million de soldats ukrainiens, morts et blessés, paient le prix de la folie otanienne
Tel est le sinistre bilan de cette guerre qui saigne le peuple ukrainien pour les seuls intérêts américains.
Mais il existe encore quelques crétins pour croire que Poutine va perdre cette guerre ! Peut-on être idiot et faire de la politique ? Assurément, oui !
Jacques Guillemain