Au vu du spectacle, renouvelé chaque jour et gagnant en hardiesse, en vociférations, en menaces, il ne fait plus de doute que cela implique un sérieux investissement financier étranger dénué de toute spontanéité, mais recelant une politisation intelligente et furtive qui s’y est immiscée.
L’éventail théâtral perpétuel invoque en quelque sorte celui tenu lors des manifestations contre la refonte judiciaire… L’objectif réel était et demeure la destitution de Bibi Netanyahu de son siège de Premier ministre.
Et pourquoi, se demande-t-on, la gauche se sert-elle effrontément de la candeur d’un peuple pour le guider vers un désastre éminent ? Malheureusement, la foule a la mauvaise manie de ne pas chercher trop loin dans les manigances secrètes qu’elle offere et se rue derrière le porteur d’un étendard, comme le font généralement « les moutons de Panurge ».
Nous observons cela en principe au sein du peuple du cru, dont le niveau intellectuel est parfois assez bas. Or ce n’est ni le cas des Israéliens, ni des Européens et des Américains de se laisser embobiner de façon grotesque et ridicule.
Et c’est bien ce que nous vivons en ces récentes années.
Il y a un élément important que nous tous refusons d’admettre et c’est l’élément financier dont les pays pétrodollars se sont outrageusement servi et ont réussi à infecter les populations au point d’atteindre une corruption généralisée dans certains pays démocratiques, et la perte évidente du terrain/sol de leurs propres pays, leurs propres patries.
Quand vous entendez un Français hurler que la « France a été vendue aux Arabes… », il ne ment pas ! Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur les lois pro-musulmanes décrétées par le gouvernement et les changements dans les institutions scolaires et autres, l’inclusion de la langue arabe dans le cursus scolaire, pour comprendre qu’il y a anguille sous roche.
Ces étrangers que les démocraties ont accueillis bénévolement ont rapidement compris que l’hébergeur est trop mou, trop poli et tolérant et donc une proie facile à assujettir-conquérir… Et ils le font cyniquement par tous les moyens que la démocratie met à leur disposition, dont le grignotement de terrain, la substitution, et souvent même la violence et le crime.
Les pétrodollars ont acheté grâce à la démocratie et à la mondialisation des institutions étatiques, dont les universités, et de nombreux chefs d’État soudoyés, qui ont glissé comme dans une patinoire, dans leur giron.
L’avance a été énorme en ces dernières années avec l’abolition des frontières et la diversité… Les opportunistes aux aguets ont eu suffisamment de temps pour cimenter leurs colonnes et s’y fixer comme des chauves-souris.
En Israël, c’est une gauche qui ne veut ni d’un État juif, ni du judaïsme, ni d’une foi et ses lois astringentes et veut ressembler aux Européens qui, à l’heure actuelle, craignent pour leur existence et leur futur en qualité d’État démocratique et libéral.
Bibi en est le dernier bastion ! Et la Gauche veut sa peau !
Qu’il soit libéral ou démocratique, Bibi est toujours juif et c’est ce filon très mince qui le mène à voir le danger et à s’éloigner de la gauche. Ce filon qui ne lui permet pas de répéter les erreurs de ses prédécesseurs et l’encourage à s’agripper à la droite pour tenir tête au président des USA dont les projets évidents seraient d’immoler « le Juif ».
Israël aux côtés d’un État palestinien formant deux mâchoires opprimantes qui le broieraient en un rien de temps, n’aura aucune chance de survivre. La Judée et Samarie (Cisjordanie) deviendra le nouveau champ de tir de roquettes qui cibleront Tel-Aviv, Herzliah, Netanya, Ha Sharon… le cœur d’Israël. Le dôme de fer ne pourra jamais les protéger de façon hermétique.
« Bibi is a fu…king bad guy », a déclaré Joe Biden en ligne.
Bibi a raison de lui tenir tête car il en va non seulement de sa tête mais aussi de la tête de tout l’État juif d’Israël.
Les familles des otages viennent à peine de comprendre qu’elles ont été le tremplin dont la gauche s’est servie pour ses projets futurs concernant l’État juif d’Israël, et reculent.
La gauche, tout comme le Hamas, refuse d’admettre son échec et perpétue ses défis, ses conspirations, ses leurres… mais devra un jour ou l’autre choisir un camp… Celui d’être juif et israélien, ou celui de faire ses valises et retourner au vagabondage rituel du « Juif errant ».
Thérèse Zrihen-Dvir