L’Arcom, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, se penche sur le cas de Cnews, dernièrement et très bizarrement, à l’occasion de son dépassement en nombre d’auditeurs de BFM-TV, que certains qualifient d’organe de propagande gouvernementale. La chaîne d’information de Vincent Bolloré agace. Pugnace, professionnelle, elle parle autrement que le reste du Paysage Audiovisuel Français et n’en finit plus de gagner des auditeurs, donc des parts de marchés publicitaires et fait écho directement au basculement de l’opinion publique, qui devient critique à l’égard de la “bonne parole” macroniste, gauchisante, celle qui fait avaler au quotidien des narratifs que l’on sait maintenant totalement erronés, sur l’Ukraine, le Covid, le carbone… Ne donner la parole qu’à des scientifiques, des médecins ou des stratèges allant dans le sens de la volonté gouvernementale finit par se voir et se voir d’autant plus qu’ils correspondent de moins en moins à la réalité. Et d’autres scientifiques, d’autres stratèges, font entendre une autre musique, à laquelle s’intéresse régulièrement Cnews. Et il faut croire que les auditeurs ne sont plus prêts à gober n’importe quoi.
Il va falloir plus de “pluralisme”, c’est-à-dire que le temps de parole des intervenants ne soit plus uniquement celui des politiques étiquetés, mais aussi celui des éditorialistes décrétés “de droite”. On se demande qui va décider et comment, que tel ou tel qui cause dans le poste est de droite ou de gauche. Et on voit arriver l’astuce : tout ceux qui seront critiques à l’égard des narratifs officiels seront “de droite”, donc méchants par essence. Un bien-pensant met d’ailleurs en garde. Ce manque de pluralisme, aux États-Unis, a conduit à Fox-News, chaîne d’opinion qui a permis l’élection de Trump. Oui, et ? Mais Trump, ce n’est pas bien. Oui, et pourquoi ? Parce que c’est la droite et donc c’est impensable. Qu’avec la gauche démocrate de Biden, il y ait la guerre avec l’Ukraine, les tensions avec la Chine et Taïwan, les affaires du fils Biden, ça n’a l’air de poser aucun problème. On ne saurait trop rappeler aux bienfaisants, que Trump est le seul président américain qui, depuis bien longtemps, ne soit pas allé faire la guerre.
Que les fonds publics, par contre, servent à financer quasiment exclusivement des navets idéologiques, odes à l’islam et à l’immigration, où des bourgeoises parisiennes riches et élégantes en pincent systématiquement pour des Africains fraîchement débarqués, le tout à fonds perdus, avec des audiences calamiteuses, ça ne pose pas de problème de” pluralisme”. Que des éditorialistes fassent systématiquement la pédagogie et le service après vente des vaccins, des livraisons d’armes, des ventes de nos fleurons industriels et des groupuscules écologistes violents ne pose pas non plus de problème de “pluralisme”. Que l’intégralité du monde de la culture soit de gauche, pro-palestinien, pro-migrant, pro-islam, se permette de déprogrammer, de saboter, de boycotter toute la création qui ne va pas dans son sens ne pose pas non plus de problème de “pluralisme”.
Non, le problème, c’est Cnews, les journalistes qui font leur travail, les gens qui osent dire la réalité, les auditeurs de plus en plus nombreux qui échappent au formatage idéologique forcené et la bonne parole qui n’est plus assez durement matraquée et même critiquée : insupportable. Il va donc falloir trouver une grille d’évaluation qui va permettre de forcer Cnews a relayer les narratifs officiels, mais sans que cela ne ressemble trop à de l’inquisition, cela ne va pas être facile tant la ficelle est grosse. En résumé, une chaîne d’opinion, c’est autorisé tant que l’opinion est l’opinion officielle. Le fait que tout cela commence à ressembler au Politburo et à l’ex-URSS se voit de plus en plus et corrobore le fait que ce gouvernement aux abois a perdu toute forme de crédibilité et se condamne à une fuite en avant totalitaire est désormais évident.
Ce gouvernement et sa majorité relative ont été mis en minorité sur l’instauration d’un délit visant à punir spécifiquement les dérives à caractère thérapeutique. L’article 4, qui constituait le cœur du texte, a été supprimé. Il interdisait toute forme de critique d’un remède, genre vaccin, proposé par l’État, c’est-à-dire, toute forme de débat scientifique sur l’efficacité d’un médicament : carrément de l’anti-science. C’est une habitude chez ces gens qui, pendant la crise Covid, s’étaient appliqués à ne donner la parole qu’à de solides relais de leur narratif, aujourd’hui largement battu en brèche à l’international. C’est une courte victoire, mais une victoire tout de même… mais une manœuvre en sous-main de dernière minute a permis d’adopter tout de même un article certes amendé, avec les socialistes, jamais très loin du stalinisme.
Tout cela signe la fébrilité, la perte de crédibilité et la contraction d’un pouvoir qui n’est plus représentatif de grand-monde, et le sait. Il tente, par le raidissement et la voie totalitaire, de se maintenir tout en sachant qu’il a déjà perdu. Le wokisme, le carbone, le tout électrique, la décroissance, la guerre, la taxation d’à peu près tout, l’alerte pandémique permanente, l’immigration arabo-afro-musulmane… tout cela n’est plus vécu par les populations européennes comme un bienfait, mais comme une ruine et à l’évidence, c’est une ruine. Faire financer par le contribuable honnête et travailleur son propre anéantissement finit par se voir et les coups de force désespérés ne font qu’accréditer le doute maintenant bien palpable des électeurs.
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Pierre Duriot
Porteparole du Rassemblement du Peuple Français