Surtout avec Poutine qui a le doigt sur la gâchette. Le petit clown mal rasé est cuit comme une merguez… Quelques tirs de vengeance contre des villes frontalières ne changeront pas le cours de cette guerre qui est en train d’anéantir l’Ukraine au lieu de mettre à genoux la Russie pour la dépouiller, comme prévu par les USA. Et l’ingérence du minus de Kiev dans les élections américaines n’arrangera pas ses actions. Surtout si Donald revient.
L’OTAN et l’Eurocrature ont poussé l’Ukraine au désastre
En France, des généraux de carnaval comme Dominique Trinquand et Michel Yakovleff, et des colonels de fête foraine comme Pierre Servent et Michel Goya dégoisent leurs inepties avec une componction archiépiscopale, déshonorant leur uniforme. Sans un mot pour les « militaires en congé spécial », nouveau nom des mercenaires envoyés par Macron.
L’Occident a égaré sa doctrine militaire et réduit ses stratèges à des communicants télégéniques. Comme si la guerre des images, des mises en scène et des commentaires assurait la victoire… Par ailleurs, aucun crétin d’énarque n’a estimé à sa juste valeur la puissance russe, économique et militaire, sa capacité industrielle à produire en masse, renforcer et améliorer ses armes, et le patriotisme de son peuple.
Les médias de désinformation français ne parviennent plus à cacher le bilan établi par des analystes du Pentagone. Destruction des trois quarts des chars Léopard, Challenger et Bradley, décision de déplacer à l’arrière du front les blindés américains pour éviter que l’hécatombe nuise aux ventes des fleurons du complexe militaro-industriel.
Malgré les communiqués quotidiens de victoire assénés par Kiev, l’Ukraine déplore 80 à 85 % de pertes parmi ses conscrits depuis le début des hostilités. Avec plus de la moitié de sa jeunesse morte au combat, tandis que le reste se cache ou émigre à l’étranger.
Un pays n’a plus d’avenir quand son économie est en miettes et qu’il survit de mendicité auprès de ses alliés, réticents à donner depuis qu’ils réalisent avec quelle cupidité les corrompus de Kiev détournent leurs cadeaux… Quand un haut responsable accapare à son profit 36 millions d’euros destinés à acheter des armes, le scandale est difficile à étouffer. Or ce cas n’a rien d’unique.
L’ukraine n’a ni plan de sortie du conflit, ni nouveaux concepts stratégiques
C’est la sombre évaluation des perspectives pour 2024 faite fin novembre 2023 par le président du Conseil national de défense, Oleksiy Danilov. Contredisant les rodomontades du Zygomyr et renforçant les inquiétudes du généralissime Zaloujny. Malgré le verbiage de Macronescu et les glapissements de la hyène Ursula, la fin de la guerre en Ukraine sera synonyme de débâcle militaire, revers politique, échec économique et catastrophe humanitaire.
Amputée des territoires libérés par la Russie, il faudra que les Ukronazis répondent aux revendications des Polonais, des Hongrois et des Roumains sur des territoires qui n’étaient pas ukrainiens avant Staline… Paix formelle, cessez-le-feu prolongé ou armistice qu’importe, il ne restera de l’Ukraine qu’un État-croupion voyou, sombrant dans l’anarchie des luttes de clans et des guerres de gangs, comme le Kosovo… Tandis que par ricochet, s’instaure un monde multipolaire moins au détriment des USA que de leurs vassaux européens.
Le conflit ukrainien n’a pas commencé le 24 février 2022, pas plus que la guerre en Israël n’a débuté le 7 octobre 2023
Pour l’Ukraine, les « experts» ignorent ou occultent tout ce qui s’est passé depuis les émeutes de Maïdan, pilotées depuis le 21 novembre 2013 par la CIA renforcée de ses loufiats, le MI 6 anglais, le BND des Boches, et notre DGSE. Tout ça parce que le gouvernement élu et légitime de l’Ukraine avait décliné le mariage forcé avec l’Union européenne, trouvant plus naturel un accord avec la Russie.
Pendant presque 100 mois, les oblasts russophones ont été bombardés et soumis aux raids sauvages des paramilitaires néonazis de l’armée d’Azov, tuant dans les 15.000 civils et provoquant l’exode de près de 100.000 personnes.
Pendant presque 100 mois, les roulures de l’OTAN ont roulé les Russes avec les « accords » de Minsk de 2014 et 2015 dont la finalité n’était pas de ramener la paix au Donbass mais de gagner du temps pour permettre de réarmer l’Ukraine. La grosse Bochesse Merkel a fini par le reconnaître publiquement, toute contente d’avoir joué un bon tour à Poutine.
Pendant presque 100 mois, le gouvernement corrompu de Kiev n’a pas envisagé une seconde de proposer aux électeurs le statut d’autonomie envisagé par les protocoles de Minsk… Quant aux référendums locaux qui ont donné 96 % pour l’indépendance au Lougansk et 89 % au Donetsk, autant pisser dans une mandoline. Les bombardement des civils par les Ukronazis n’ont jamais cessé.
La Russie a adapté ses paradigmes militaires à la situation
D’abord, les stratèges Russes ont une approche quasi scientifique de la guerre (au sens d’Auguste Comte). Ils rejettent les éléments irrationnels ou affectifs trop proches de la pensée magique et structurent leur action sur des faits. Pas sur des narratifs. Sinon pour motiver les troupes. La guerre de l’intox où excelle le Zygomyr devient accessoire.
La faiblesse de la France, et plus généralement de l’Occident, est de reposer sur des gesticulations. Qu’on essaie de faire coller à la réalité dans un pathétique effort de prédiction auto-réalisatrice. En usant d’arguments fallacieux qui se complètent les uns les autres pour parvenir à une conclusion bancale. Un type de raisonnement erroné reposant sur des sophismes, déjà dénoncé par Aristote. Mais il est plus gratifiant de pratiquer l’auto-persuasion que d’affronter la réalité, pour des chefs inconsistants comme Robinette, Macronescu, la Hyène ou le Sunak.
Ensuite, le renseignement conduit à des actions variées en fonction de missions spécifiques. Rien à voir avec l’éparpillement brouillon des Ukrainiens et de leurs commettants de l’OTAN qui tirent dans tous les sens comme sur un stand de tir aux pigeons. Touchant parfois une cible par hasard, et présentant ce coup de chance comme une grande victoire.
Enfin, l’économie du matériel et des hommes est un autre paramètre majeur. Parce que l’efficacité doit primer pour obtenir de bons résultats, et qu’il serait ignoble de sacrifier ses soldats pour rien. Un bon ratio serait de un Russe tué pour dix ennemis abattus. Seul Israël fait mieux. Vingt arabes liquidés (et si possible 50) pour un Juif tué.
La restauration et l’amélioration constante des matériels de combat sont un autre élément clé, entrepris déjà en temps de paix. C’est ainsi que les Russes se sont préparés à affronter les 31 armées de l’OTAN. À la surprise de leurs ennemis qui les croyaient restés à la production de tanks, de missiles et d’avions archaïques datant de l’ex-URSS, imaginant même des ordis fabriqués avec de pièces de récupération de lave-linge (sic).
Une analyse raisonnée du conflit en Ukraine aurait identifié les faiblesses de ce pays. Une armée mal entraînée, une population rétive à la conscription, une corruption omniprésente à tous les niveaux, du caporal au général et du guichetier au gouverneur. On en aurait tiré des conclusions pertinentes. Mais aucun des experts autoproclamés des chaînes de désinformation continue n’en était intellectuellement capable.
De même qu’ils ont ignoré les faiblesses de l’Ukraine, les Occidentaux en pleine dissonance cognitive ont nié les progrès des Russes dans le domaine de la technologie (sous-marins furtifs, drones, électronique et transmissions, armes hypersoniques) ainsi que l’adaptation de leur industrie, libérée des chantages étrangers.
Les discours otanesques ont sous-évalué les capacités russes. Une cécité cause de nombreux déboires. Bien sûr, la Russie n’a pas contredit ces propos délirants. Tout au contraire. Les Russes ont lu Sun Tzu qui disait : « La défaite est inévitable quand on sous-estime l’ennemi. »
La Russie s’était préparée à résister aux agressions de l’OTAN
Les pressions extérieures et les mesures de rétorsion infligées à la Russie en 2014 après la récupération de la Crimée l’ont encouragée à produire des biens qu’elle achetait avant à l’étranger et à préparer ses usines à passer en économie de guerre. Tout en restructurant ses échanges, sa diplomatie et ses finances pour neutraliser les menaces commerciales utilisées par l’Occident comme moyens de pression. Et l’Occident trop imbu de sa « supériorité » n’a rien vu venir.
Les superstitieux s’inquiètent de l’aide ostensible que Macronescu le loser apporte à Zygomyr le bouffon. Comme tout ce que Manolita touche se transforme en merde (copyright Trump), les Ukronazis reçoivent ses présents en priant leurs saintes icônes.
Christian Navis