Le départ futur des Gazaouis
Quand nous parlons d’exode en France, nous pensons départ d’une population effrayée par l’avancée des Allemands en 1940.
Ces Français ont pu retourner chez eux par la suite, et faire avec le nouvel occupant qui a su profiter de l’incapacité du Front Populaire, en espérant une libération prochaine, ou faire avec les nouveaux patrons du pays.
En même temps, que faire d’autre puisque les dirigeants français, partis à Bordeaux, ne souhaitaient pas continuer la guerre à partir d’Alger comme l’avait suggéré le nouveau promu général temporaire, Charles De Gaulle ?
Israël souhaite que les deux millions de Gazaouis fassent leur vie ailleurs qu’à Gaza.
Si, à nos frontières proches, on avait par exemple des Allemands, des Suisses, des Italiens ou des Espagnols ayant chaque jour la bave de haine aux lèvres, le désir de tuer du Français, on serait tenté de mettre de la distance entre eux et nous.
Israël voudrait que tous ces gens fassent leurs valises pour un voyage sans retour. Cela tombe bien, il y a 57 pays musulmans qui seraient sans doute ravis de revivre l’expérience de la Tunisie ou du Liban, à savoir installer des milliers de personnes qui cherchent à imposer leurs opinions et exigences.
On sait comment cela s’est terminé en Tunisie, puis au Liban.
Que penser des débiles d’Europe qui sont prêts à les accueillir ?
Pourtant, il y a eu des exemples dans le monde “d’évacuations”, paisibles et violentes, de populations devenues indésirables. Sans parler des protestants en France obligés de fuir après la révocation de l’Édit de Nantes, on doit se souvenir des Allemands qui, lors des années 35/46, ont été priés, manu militari, d’évacuer les villes et villages et leurs terres sur lesquels ils étaient nés et vivaient depuis plusieurs générations.
Les Sudètes étaient les populations germanophones majoritaires dans la partie tchèque, le long des frontières allemande et autrichienne, en Bohême, en Moravie et en Silésie. La minorité allemande de Slovaquie est, quant à elle, appelée Allemands des Carpates.
Plusieurs milliers de personnes moururent de façon violente lors de l’expulsion et beaucoup périrent de faim et de maladie. Qui s’en souvient ?
L’expulsion, décidée lors de la conférence de Potsdam, se déroula du 25 janvier 1946 à octobre de cette même année.
- 1,6 million d’Allemands de souche furent expulsés vers la zone américaine de ce qui allait devenir l’Allemagne de l’Ouest.
- 800 000 furent déportés vers la zone soviétique.
Personne n’a fait dans la dentelle à l’époque.
Pour mémoire, on peut aussi rappeler la création du Pakistan et l’immigration forcée de millions de musulmans de l’Inde Britannique, la création du Bangladesh avec là aussi des millions de personnes. Bref, ce ne serait pas nouveau qu’une évacuation de population se fasse. Si possible en douceur…
Rappelons que les « Sudètes » étaient des natifs issus de plusieurs générations, dans la Tchéquie d’aujourd’hui. Ils parlaient allemand et cela a suffi pour les déraciner.
Rien à voir avec les Gazaouis. Un “peuple” par la grâce d’Arafat, et surtout les intérêts des pays voisins d’Israël et arabes.
Avant qu’Ariel Sharon fasse partir de force les colons juifs de Gaza, en espérant qu’il trouvera un moyen de faire la paix avec les « Palestiniens », il y n’avait pas de Hamas, ni de volonté « palestinienne ». Il y avait même encore des chrétiens. Pas de femmes voilées jusqu’aux yeux, des cimetières chrétiens “nettoyés” de l’impureté, etc.
C’est une leçon que devraient tirer nos dirigeants occidentaux. La démocratie ne s’impose pas. Les peuples arabes, et en général ceux d’obédience islamique, ne comprennent pas ce qu’est la démocratie vécue par nous, comme la volonté du peuple.
La seule volonté qui existe pour eux, c’est Allah, Mahomet, le Coran, les « docteurs » et autres « savants » de l’islam. Rien d’autre.
Aucun élu musulman ne peut se soustraire à cette réalité. Les islamistes assimilent la laïcité à l’athéisme, synonyme d’impiété, et lui attribuent la décadence de la société.
Certes, il y a eu des Nasser, des Sadate, des Al Assad, des Hussein, des Kadhafi, etc. Tous ont été l’objet d’une vindicte de pays occidentaux d’une manière ou d’une autre, des USA en particulier. C’étaient des hommes à poigne, comme les aiment les Arabes qui respectent la force et l’autorité.
Si Israël veut être tranquille à Gaza, il faut en effet que les religieux, les pratiquants forcenés Gazaouis partent et en grande majorité.
Au minimum, il faut désarmer Gaza, l’épurer du cancer du Hamas, noyer les tunnels avec ses ordures si possible, et pour les plus volontaires des Arabes, ceux qui aimeraient une alliance paisible avec Israël, leur permettre des élections libres pour avoir des dirigeants sans pouvoir militaire, sans prétention de territoires.
Il faut que Gaza devienne un territoire libre, et si possible prospère.
Une sorte de Hong Kong du Moyen-Orient. Pour cela, il faudrait à ces Gazaouis volontaires mettre leur mortelle religion de côté et enfin s’occuper de la vie et du peuple. Ce n’est pas gagné !
Gérard Brazon