Le Blog de Lazare

Vladimir Poutine est un véritable chef d’État qui consacre ses priorités au bien de son peuple et de la Russie. Et c’est ce qu’il ressort une fois encore de ses vœux du Nouvel an enregistrés et diffusés juste avant minuit le 31 décembre dernier à travers les 11 fuseaux de ce vaste pays, en commençant par l’Extrême-Orient, compte tenu du décalage horaire avec Moscou.

Un discours de moins de 500 mots qui a tenu en 3 minutes 49, sans fioritures. Une allocution sobre où tout a été dit de l’essentiel, sur arrière-plan hautement symbolique du Kremlin. Si le clan otanesque avait cru pouvoir faire fléchir ou impressionner le Tsar, il en est pour ses frais. Superbement ignorés, Washington et l’UE peuvent se rhabiller. Aux yeux du peuple russe et de son dirigeant, ils semblent n’être qu’une « erreur de l’Histoire » tout juste bonne à être oubliée.

Bien qu’ayant placé l’année 2024 sous le signe de la famille, Vladimir Vladimirovich a été clair : « Nous ne reculerons jamais ».

« Nous avons prouvé à maintes reprises que nous pouvons résoudre les tâches les plus difficiles et que nous ne reculerons jamais car aucune force ne peut nous diviser. »

Si dans ses vœux Vladimir Poutine a relevé l’importance de l’unité et du soutien du peuple russe, « ferme dans sa volonté de défendre ses intérêts nationaux, sa liberté, sa sécurité et ses valeurs », il n’en a pas oublié pour autant les militaires qui participent au SVO : « Aujourd’hui, je veux faire appel à nos militaires – à tous ceux qui sont à un poste de combat, à l’avant-garde de la lutte pour la vérité et la justice. Vous êtes nos héros. Avec vous, il y a nos cœurs. Nous sommes fiers de vous, nous admirons votre courage. Je sais que vous ressentez maintenant l’amour des gens les plus proches, les plus chers, le soutien puissant et sincère de millions de citoyens russes, le soutien de tout le peuple. »

Le président a assuré que la Russie qui vit désormais « une phase historique », sera « encore plus forte » en 2024.

Côté français… contrairement à un Vladimir Poutine convainquant et sincère, Macron a encore une fois « gavé » ceux d’entre nous qui ont eu le courage – ou l’obligation – de l’écouter durant 13 minutes. 13 minutes pour ne rien dire, pour faire du vent et se bercer d’illusions à travers l’une de ses crises d’autosatisfaction dont il a le secret.

Macron a juste oublié un détail : “N’est pas Poutine qui veut” !

Et désormais, si le peuple russe suit attentivement les allocutions de son leader qui affiche un taux de 80 % de satisfaction pour sa future réélection, Macron n’a été suivi que par à peine 9 millions de – dociles – téléspectateurs. 3,76 millions et 3,38 millions respectivement pour TF1 et France 2, 1,22 pour M6 et 790 000 sur France 3, soit encore moins que l’an passé. Autrement dit… le bide total !

Il est vrai qu’il en fallait du courage pour écouter Macron vanter les prouesses de ses réformes pour l’année 2023, « retraites et immigration », avec en plus la promesse d’un « réarmement civique » (qui une fois encore ne veut rien dire, à moins qu’il n’ait l’espoir secret de vous envoyer vous faire tuer sur le front ukrainien. Dès fois que ça éliminerait ces Gaulois qu’il déteste par-dessus tout) et un « millésime français » pour 2024, avec les Jeux olympiques en ligne de mire. Oubliant toutefois au passage d’avouer qu’ils seraient le début du contrôle social et de la surveillance généralisée avec QR Codes obligatoires. Mais ça, notre traître national ne l’admettra jamais. Tout comme il a oublié de vous avouer que la France ne sera bientôt plus un pays mais juste un « département », une « province »  sans aucune souveraineté de l’Europe, qui va devenir elle un état souverain à part entière, dont il espère bien finir président. Donc une fois encore ce furent 13 minutes d’enfumage sans intérêt.

Il faut dire que l’arrière-plan constitué par les « torchons aux ordres » censés représenter l’unité de l’UE donnait plutôt envie de prendre la fuite. Non content de trahir la France et son peuple pour servir les intérêts anglo-saxons, Macron humilie le drapeau français en le reléguant aux oubliettes. Le président d’un pays souverain, ça ? Certes non. Juste une marionnette dont désormais les Français se contrefichent comme de leur première couche.

Alors certes, quelques-uns parmi vous vont encore me traiter de « poutinolâtre » ou m’accuser « d’être payée par le Kremlin ». Ce qui, je vous assure, n’est à mon grand regret pas le cas. Mais peu m’importe, pensez ce que vous voudrez car les faits et la vérité sont là et vous ne pourrez pas les occulter indéfiniment.

Vladimir Poutine est un président comme le clan patriote aimerait en avoir un. Quant à l’autre… les vents de l’Histoire l’ont déjà balayé. Reste à s’en débarrasser !

Valérie Bérenger