Le Blog de Lazare

En phase avec l’actualité, et pour ajouter un second volet à mon article sur le Terrorisme en France des années 60-90, il m’a semblé, intéressant de m’étendre davantage sur la genèse et le développement du terrorisme palestinien. Sujet tellement vaste qu’il faudra le scinder en deux parties.

On observe historiquement, disons depuis trois décennies, une expansion en marche du monde musulman. Le monde musulman est sous-tendu par l’Islam. Cette expansion, lorsqu’elle revêt une dimension conquérante, devient une offensive. Offensive en principe, associée à l’islam radical ou islamisme. L’offensive contient le mot offense. L’offense précède tout acte de violence sur l’offensé. Les actes de violence sont exécutés pour faire peur et répandre la terreur. La terreur est une manifestation de pouvoir exercé sur le terrorisé par toutes sortes de moyens. L’ensemble des actes de violence et de terreur sont souvent commis par des terroristes. Le terrorisme des terroristes s’inscrit, à fortiori, dans une guerre contre l’Occident et les insoumis à l’islam par des guerriers de l’Islam ou islamistes. La guerre mondiale de l’islamisme contre les infidèles est un djihad. Les acteurs de cette guerre sainte sont des djihadistes. Les djihadistes sont des terroristes guerriers. Leur guerre est qualifiée de sanguinaire, d’inhumaine, de terriblement barbare et souvent liée à des carnages dans la population civile sans distinction. Les Romains se souviennent d’eux !…

Or, ce terrorisme s’est développé au sein d’une Palestine, réinventée, qui n’a cessé de mener une guerre contre l’État d’Israël depuis sa création en mai 1948. La guerre contre Israël, dit Jonathan Spyer, vise d’abord à détruire, à éliminer l’État juif de la carte du Proche Orient et tuer tous ses Juifs, au nom du djihadisme musulman. Ce djihadisme est rigoureusement conforme à la Charte du Hamas. Cette guerre est utilisée contre Israël mais aussi contre l’Occident.

Le monde arabe contre Israël aura progressivement délégué sa guerre aux islamistes, aux djihadistes, aux terroristes. Les états islamiques comme l’Iran, orchestrent cette guerre par procuration au moyen des milices du Hezbollah, que l’Iran finance, arme et entraîne, paradoxalement sur le territoire libanais. Où est l’erreur ?

Depuis la création d’Israël, en mai 48, par l’ONU, la guerre du monde arabe n’a cessé d’être menée par le biais du terrorisme. Le mouvement palestinien, inventeur de ce terrorisme barbare contre Israël, soumet aussi le monde occidental à des chantages et des menaces soi-disant au nom du « peuple palestinien opprimé ». Il faut y voir une formule forgée de toute pièce par l’idéologie islamo-gauchiste en vigueur dans nos médias partisans. Or, « après le samedi vient le dimanche », nous rappelle Éric Zemmour.

Le développement de cet article, argumenté de faits historiques et d’analyses commentées, tentera de faire comprendre en DEUX PARTIES aux lecteurs comment la haine des Juifs et d’Israël s’est institutionnalisée à partir d’une propagande médiatique partisane à la cause palestinienne, depuis la décennie 1990-2000.
Durant cette décennie, dans les rues de Paris retentissaient les cris de : « Libérez la Palestine de la rive du Jourdain à la mer », mais aussi « Allahou Akbar « et « Mort aux Juifs », place de la République !

Si la France, dans son quotidien, s’habitue peu à peu, drame après drame, à l’inacceptable, disait le Président du RN, Jordan Bardella, ce ne sera jamais le cas d’Israël qui lutte pour sa survie, entouré d’ennemis !

La première victime d’une guerre c’est la vérité ! Sénateur US Hiram Warren Johnson-1917.

Ce petit point jaune minuscule, représentant le pays ou État d’Israël : il serait l’État de trop !

Le Terrorisme palestinien
Dans « terrorisme » il y a le mot terreur avons-nous expliqué plus haut ! Les actions terroristes sont destinées à répandre la Peur par la Terreur, non seulement au sein de l’Occident mais parfois dans le monde arabo-musulman, comme à Kaboul par exemple.
Les attentats suicides ; les prises d’otages ; les décapitations de professeurs et d’enfants ; les bombes humaines ; les détournements d’avions ; les attaques d’écoles ; les attentats de personnes et de synagogues à la voiture bélier ; les incendies de bâtiments, de forêts, de voitures, de magasins ; de meurtres ciblés ; et même d’assassinats d’athlètes israéliens aux JO de 1972 à Munich sont des actes terroristes orchestrés par des terroristes soucieux de terroriser. Jolie Lapalissade.

Terroriser sert surtout à déstabiliser politiquement le monde occidental et le soumettre, par la force, à l’idéologie totalitaire, la doxa, le dictat du terroriste. La finalité des terroristes islamiques est de créer un grand front islamique radical associant les milices chiites et sunnites autour d’un Iran révolutionnaire, apocalyptique et nucléaire. Tel était le vœu d’Almadinedjan lorsqu’il était au chevet de l’ayatollah Khomeiny. Lui que la France de Giscard d’Estaing en 78-79 avait accueilli, 112 jours durant, dans une liaison politique très dangereuse, à Neauphle-le-Château. De là il dirigeait sa révolution islamique contre le Shah d’Iran. Un panneau à son effigie dérange beaucoup les habitants. Depuis, la démocratie d’Israël, subit les conséquences irréversibles de la dictature islamique de l’Iran, corroborée à l’irresponsabilité de feu le président Giscard d’Estaing !

Après la chute du mur de Berlin, la Syrie, le Liban, la Turquie, le Hamas à Gaza, et le Yémen constituent l’axe anti-occidental, le plus terrifiant, à venir. Le discours de l’Islam radical clame, hurle parfois, en tous lieux sa volonté de détruire l’État d’Israël car les islamistes sunnites veulent restaurer un califat qui régnerait sur tout le territoire de l’Islam. Les Chiites, quant à eux, préparent le retour du 12e imam dans un bain de sang apocalyptique, disent-ils d’après Guy Millière.

Dans ce cadre terrifiant, à l’origine, le terrorisme palestinien, appelé aussi palestinisme, sous tendu par l’islamisme, n’a cessé d’être sur-médiatisé depuis les années 60 et de faire la Une (et les choux gras) de très nombreux médias oraux, écrits et télévisés dans le monde !
Après le Franquisme, le Nazisme, le Communisme, le Stalinisme, le Polpotisme, cet Islam radical en action, ou islamisme est à l’évidence le nouveau fascisme du XXIe siècle ! Ce fascisme islamique est porté par la nouvelle dictature de l’islam en action désigné comme tel par Ferhat Memmi, chef du mouvement berbères.

Pour survivre face à cette menace mondiale, le monde « occidental et démocratique » devra s’ingénier à trouver les moyens de conserver sa civilisation, sa culture, ses valeurs, ses différences, son histoire sous peine de Grand remplacement, et de conversion massive à l’islam ou la mort. Vaste programme !…

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, la surmédiatisation de la Palestine et des Palestiniens de la bande de Gaza avait brutalement cessé. La Palestine et ses problèmes existentiels, avaient quasiment disparu des « écrans radars » médiatiques, et surtout de la Une des journaux ! Cette guerre de conquête de territoires, à l’autre bout de la planète, avait pris le dessus sur celle, plus idéologique, de la libération de la Palestine. Le sentiment d’abandon médiatique de la cause palestinienne, devenait inacceptable pour elle ! Car cette dernière avait pris l’habitude, depuis trois décennies, de faire la Une des médias pro-palestiniens, sans jamais penser un seul instant au dicton populaire : « Qui trop étreint, tue l’amour » !…

Après la signature des accords d’Abraham avec les Émirats et l’annonce précipitée d’une prochaine signature, en bonne voie, avec l’Arabie Saoudite, la victimisation de la Palestine, avait disparu des écrans ! Silence radio. La Palestine et les Palestiniens n’ont jamais supporté de voir leur maléfique et perfide combat orné de mensonges et de mise en scène finir dans les poubelles de l’histoire ! Le combat acharné contre leur ennemi mortel, numéro 1 au palmarès de leur haine, Israël et les Juifs, ne pouvait rester sans réaction. Il fallait, par tous les moyens, empêcher de facto, cette mise en sourdine de la Palestine perçue comme une défaite. Pour les islamistes de Gaza, il ne fallait en aucun cas inscrire cet isolement médiatique dans les manuels d’histoire des enfants palestiniens. Leur endoctrinement à la haine est un sujet qui sera évoqué dans la partie 2/2.

En toute objectivité, ajoutons à la charge d’Israël que durant les trop nombreux mois de manifestations politiques et publiques concernant la réforme judiciaire de la Cour suprême en Israël, la société israélienne s’est trouvée fracturée avec des actes d’insoumissions impensables au sein de son armée.
Or, il se trouve que ces temps de conflits internes et violents en Israël, ont profité aux membres du Hamas, en quelque sorte… Discrètement, depuis un an, ils s’organisaient avec l’Iran, le Hezbollah (bras armé de l’Iran) et le Qatar (leur financier), s’entraînaient, méditaient, s’armaient, stockaient, se terraient, se préparaient à envahir Israël par surprise et commettre en nombre d’insoutenables massacres, générés par la haine des Hébreux. Des attaques d’une férocité tellement inhumaine que ce carnage d’humains va entrer dans l’Histoire comme étant un pogrom ! Jamais depuis la Shoah des nazis du IIIe Reich, de tels massacres de civils innocents n’avaient eu lieu, rouvrant la plaie à vif d’un traumatisme insoutenable et humain.

Pour la Palestine, il fallait qu’une guerre s’ajoutât à une autre afin de reprendre la main de la couverture médiatique pour la placer en premier plan. Parmi les milliards d’êtres humains dans le monde, qui n’a pas entendu parler du Hamas ? Donc opération réussie et coup double ! Mettre au second plan, la guerre entre Russie-Ukraine arrangeait bien les affaires des deux protagonistes. L’ouverture du front israélo-palestinien, aura mobilisé, par son impact, sur le plan émotionnel et politique, les cités islamisées de nos banlieues ! Dans ces citées, l’islamisme a pris le contrôle de la partie jeune et active militante des communautés musulmanes.

Ce fut chose faite. Le Hamas attaquant par surprise, ce 7 octobre noir : les kibboutz, un poste de police, des ambulances, des civils dans les rues de Sederot ou Ashkelon les assassinant au hasard ; en tuant 250 jeunes gens piégés lors d’une rave-party en plein-air, à proximité de Gaza. Tous ces faits attestent que ces actes insoutenables sont les actes préliminaires ou les prémisses d’une déclaration de guerre du Hamas à Israël ! La Première Guerre mondiale s’est déclarée pour moins que ça ! La troisième guerre mondiale sera une obligation vitale, pour Israël mais aussi pour le monde occidental, de se débarrasser de la lie de l’inhumanité avant que ce monde et sa civilisation occidentale et ses valeurs démocratiques ne disparaissent à jamais !

Passons sur le fait que la plupart des victimes israéliennes appartenaient au camp de la paix ! Ces attaques barbares et sauvages, dignes de prédateurs inhumains sortis de la préhistoire de notre société, avaient été programmées pour le jour le plus festif de l’année où la Thora (loi) avait été donnée au peuple Juif par le prophète Moïse biblique. Les massacres du samedi 7 octobre 2023 en Israël ont fait 1400 morts dès le premier jour, dans les conditions d’un pogrom de haine anti-israélienne, d’une extrême barbarie, accompagnée de violences innommables, sur des femmes, des enfants, des vieillards, des civils, auxquels se sont ajoutés 240 otages (femmes, enfants, vieillards, soldats) tous prisonniers du Hamas depuis 48 jours.

Sous l’effet de sidération, les grands de ce monde, ont tous dit, juste après les massacres du 7 octobre que :
« Israël avait le droit de se défendre » !…

Mais, tous ont omis volontairement de préciser : se défendre oui, à condition de ne pas faire de victimes parmi la population civile palestinienne. Militaires, allez donc résoudre l’absurdité de cette injonction internationale ! Pensez que deux millions de personnes vivent dans 360 km2 au milieu de 30.000 terroristes armés du Hamas, qui se terrent ou se cachent derrière ces civils, dans des écoles, des mosquées, des hôpitaux. C’est diabolique, mais voici une équation insoluble aux conséquences internationales dramatiques.
La libération des otages fait, elle aussi, l’objet du chantage le plus abominable qui soit, qu’une armée de défense n’ait jamais eu à subir ! L’armée de Tsahal a certes pris l’avantage militaire sur le terrain, mais du fait des otages captifs et de la pression des familles, et des conditions de libération des otages, Tsahal devient l’otage du Hamas. Israël est à la recherche d’un ange de la mort pour libérer ses otages.

Patrick Granville