Le Blog de Lazare

Les djihadistes ne le demandent pas en effet car ce serait montrer leur faiblesse intrinsèque qui a, certes, été bien camouflée comme celle du loup dans la fable puisque cela a endormi la surveillance (bien trop artificialisée, tout comme celle de la protection sanitaire anti-Covid) et qui a abouti à la micro-shoah du 7 octobre, brandie d’ailleurs par les djihadistes comme “victoire” et immédiatement contestée bien sûr dans ses atrocités par leurs dhimmis volontaires qui demandent, eux, “le” cessez-le-feu, non exigé par les djihadistes, dans une parfaite division diplomatique du bourrage de crâne propagandiste…

Des “soumis” (police londonienne comprise) allant en effet jusqu’à même décoller les affiches des kidnappés tant ils nient les faits ; ne parlons évidemment pas de l’actuelle sadique réalité également niée (mais déjà vue) de femmes violées ou enceintes éventrées, des corps démembrés, des bébés décapités, voire cuits dans un four au moins pour l’un d’entre-eux ; autant d’images réellement génocidaires, elles, (car provenant d’assassinats volontairement effectués) et tournées pour certaines d’entre-elles par les monstres eux-mêmes  et même montrées à un parterre de journalistes internationaux (mais pas celui du bébé cuit…) tandis que de son côté le chef khomeyniste occupant le Liban ira jusqu’à dire (dans sa conférence de presse du 3/11/23) que les atrocités commises le 7 octobre auraient été effectuées par… l’armée israélienne (afin de maquiller les preuves de sa défaite)…mais oui… redoublant ainsi, en pis, la tactique Azov mettant sur  le compte des soldats russes le massacre de Butcha…

Des images pourtant insoutenables (nombre de journalistes sont sortis pour aller vomir, idem pour certains députés de la Knesset à un autre visionnage) montrant, tout de même, des corps calcinés dans leurs voitures mitraillées (le chef khomeyniste sévissant à Beyrouth sait donc visiblement par qui…) ; mais des images non divulguées de manière massive, ce qui, dans la guerre mondiale des signes, peut être d’autant plus préjudiciable que cela favorise certainement le relativisme, nihiliste, ambiant parlant (telle Angelina Jolie) d’enfants morts sous les bombes israéliennes versus enfants assassinés par les balles djihadistes, alimentant ainsi cette demande, aisée lorsque l’on n’est pas surplace, de “cessez-le-feu” que les djihadistes ne veulent pourtant pas (!) et le prouvent en lançant toujours leurs myriades de roquettes ; la déclaration du chef khomeyniste et ses justifications stratégiques n’y changeant évidemment rien…

En tout cas, il est indéniable que cette séquence d’affrontement direct révèle plusieurs choses bien marquantes: déjà le peu de sérieux de certains “experts” et “commentateurs” dont on se demande bien s’ils auraient demandé un cessez-le-feu à Hitler car la seconde guerre mondiale n’a déjà pas eu la même tournure que la première, celle-ci n’étant pas une guerre d’extermination raciale, même si elle était tout autant “totale”…

On peut certes rétorquer qu’il y avait des prisonniers de guerre chez les nazis, sauf que ceux qui étaient considérés comme inférieurs racialement étaient cruellement traités par eux ; aussi demander de la considération à des génocidaires revient à ne pas comprendre qu’ils veulent détruire réellement et non pas seulement neutraliser voire “déconstruire” dans sa version molle qui, elle, a été, par contre, adoptée par le nihilisme néo-léniniste, cette branche soumise du djihadisme global, lui-même enfant terrible de la Secte SHAA car ses donneurs d’ordre sont aussi au Qatar qui finance à tout va la dette de plus en plus colossale de certains États occidentaux dont la France et les USA….

Le 7 octobre 2023, il n’était par exemple pas question d’attaquer des militaires en tant qu’ennemis mais surtout et d’abord de les exterminer du fait de leur seule “race”, ce qui englobe dans ce cas également les civils, en particulier ceux de ce festival de musique dont la plupart des participants étaient pacifistes partisans de la “paix maintenant” etc., etc. Ne parlons pas des villageois massacrés qui rappellent déjà que pour les djihadistes il ne s’agit pas de détruire mais de dépecer démembrer brûler ceux qui auraient pour eux souillés une terre immédiatement agglomérée à leur corps spirituel et qu’il faut donc purifier par le feu, même s’il ne s’agit pourtant pas de leur terre physique au départ…

Aussi entendre de supposés responsables politiques comme Philippot brandir lui aussi la nécessité d’un cessez-le-feu que les djihadistes ne demandent même pas s’avère non seulement vain, mais, comme d’habitude parler à leur place, et, encore fois, ne pas comprendre ce que veut dire la guerre même, elle-même, stratégiquement parlant, surtout lorsqu’elle est menée par des génocidaires…

Néanmoins, la seule revendication semble-t-il tenable  serait de demander aux djihadistes de quitter immédiatement l’enclave qu’ils occupent, en plus “illégalement”, et ce comme ils le firent naguère au Liban et en Jordanie, afin de libérer enfin la population civile qui n’adhère pas à leur emprise mortifère de plus en plus suicidaire…

Lucien Samir Oulahbib