Les sanctions économiques, blocus et chantages, n’ont affaibli ni l’économie générale ni les usines d’armement en Russie, bien au contraire. Le goulet d’étranglement n’a pas fonctionné. Les blocages des livraisons et des exportations loin de ruiner la Russie, l’ont renforcée.
Pour le « New York Times » torchon woke, BLM, russophobe et anti-Trump, c’est la consternation. Selon des indiscrétions des casquettes du Pentagone, ainsi que des experts militaires Boches et Anglais, Moscou a surmonté les restrictions et les embargos imposés par l’OTAN, se permettant d’augmenter sa production de missiles, d’armes et de munitions, très au dessus de son niveau d’avant-guerre.
D’autres sources, françaises et polonaises, confirment. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les Boches annoncent suspendre la livraison de cruise missiles Taurus et les Polaks arrêter toutes les livraisons d’armes. Depuis le raout de Vilnius, il semblerait que le Zygomyr commence à gaver pas mal de monde.
L’embargo contourné efficacement
Au début, face à des blocages intempestifs, les Russes qui n’avaient pas envisagé de faire la guerre à l’OTAN ont dû se réorganiser. Cela a pris quelques mois au printemps-été 2022 et ils ont mené les opérations militaires en puisant dans leurs stocks. Aujourd’hui, ces restrictions ne sont plus qu’un souvenir. Les Russes, avec la pugnacité et le patriotisme qu’on leur connaît, ont renversé ou contourné tous les obstacles.
Les exportations de gaz et de pétrole, en passant par des intermédiaires indiens et chinois, transportées par des navires sous pavillon libérien ou panaméen, n’ont pas diminué. Ni en volume ni en rapport financier. Puisque les Russes ont bénéficié d’une augmentation des prix sur le marché mondial tandis que les vassaux des USA s’appauvrissaient un peu plus en s’enferrant dans leur vindicte à courte vue.
La dette extérieure de la Russie est de l’ordre de 17,5% de son PIB. À comparer avec le taux de 115% inauguré par notre « Mozart de la finance ». En outre, les Russes troisième producteurs d’or mondial, ont des réserves considérables. Elles serviront à équilibrer la future monnaie internationale destinée à remplacer le dollar, quand les BRICS se seront organisés. En attendant, clients et fournisseurs utilisent les roubles.
Poutine sait que la pérennité d’une économie capitaliste repose sur la confiance. Il paie donc ses dettes à des holdings internationales masquées, phagocytées par les voyous US et leurs demi-sels UE. Malgré les vols d’avoirs, d’immeubles et d’entreprises perpétrés par ces gangsters. Montrer que la Russie est solvable, renforce sa crédibilité auprès des dirigeants de plus de la moitié des habitants de la planète qui ne supportent plus l’impérialisme des USA.
En attendant, le rouble est au plus haut depuis quatre ans face au dollar, au yen et à l’euro. Dopé par les sanctions qui appauvrissent les agresseurs otanesques puisque les prix augmentent pour des produits réexportés en Europe. Au point que le Kremlin a décidé de ralentir cette hausse des cours, car cela pourrait pénaliser ses exportations !
Tout va bien aussi du côté des usines d’armement
Le sénile cacochyme de la Maison-Blanche, la sauterelle de Bruxelles comme le paltoquet de l’Élysée n’avaient sans doute aucune idée du fonctionnement d’un service de renseignement. Avantage à Poutine.
Le Kremlin utilise les relations bilatérales nouées par ses bureaux de veille à l’étranger, pour acheter les composants essentiels à son industrie militaire. La production militaire russe est maintenant très supérieure à celle de l’Occident, qui peine à regarnir ses arsenaux et dont les caisses tournent avec des traites de cavalerie.
Les stratèges du Pentagone et de l’OTAN, experts en guerres virtuelles toutes perdues sur le terrain depuis six décennies, imaginaient que les usines russes seraient contraintes de réduire drastiquement leur fabrication de missiles et d’autres armes modernes, une fois leurs stocks épuisés par manque de composants électroniques.
À la fin de 2022, la production militaire russe est repartie à la hausse à une vitesse exponentielle. Vladimir l’ancien « James Bond russe » n’a pas perdu la main. Il a utilisé ses services de renseignement, ses attachés d’ambassades et ses missions militaires dans des pays amis pour impulser des réseaux invisibles qui font passer discrètement des composants clefs en Russie. La plupart des fournisseurs, craignant des représailles des reîtres amerloques ne s’en vantent pas. Mais ils ne s’allongent pas non plus.
Moscou produit davantage, plus vite et mieux
L’avantage des guerres a toujours été de favoriser les avancées technologiques dans la lutte éternelle entre le glaive et le bouclier. Dans le cas présent, un géant opposé à un ogre + 30 lilliputiens, doit faire preuve de créativité pour l’emporter.
Aujourd’hui, la Russie produit plus de missiles qu’avant le début de la guerre en Ukraine. Mais surtout, elle les améliore. Plus précis avec une plus longue portée, pour les conventionnels. Les bellicistes étasuniens n’imaginaient tout de même pas que les Russes allaient rester les bras croisés, tandis qu’ils fournissaient généreusement le Zygomyr en armes de plus en plus perfectionnées.
Ces culottes de peau doivent constater, penauds, que Moscou a rétabli le commerce des composants essentiels pour son industrie militaire, en les faisant transiter par des pays comme l’Iran et la Turquie. Les diplomates américains et européens ont bien tenté de freiner l’exportation de puces vers la Russie, mais ils n’ont pas réussi à empêcher les processeurs et les circuits imprimés indiens et chinois de transiter par des pays d’Asie ayant des liens avec le gouvernement russe. Ailleurs, la haine des Iraniens pour les USA, et la détestation d’Erdogan pour l’UE ont un peu aidé.
Des chiffres encourageants
Les chaînes de désinformation continue ont beau nous expliquer tous les jours que la Russie serait sur le point de capituler, les chiffres démentent cette propagande destinée à faire accepter la baisse du niveau de vie des Européens, impliqués malgré eux dans un conflit qui ne les concerne pas.
En octobre 2022, les USA avaient convoqué leurs vassaux à Washington pour leur remonter les bretelles. Ces fainéants ne se bougeaient pas assez pour entraver les forces armées russes en visant ce qu’ils croyaient être leur point faible : l’économie et les échanges internationaux.
À l’époque, les Yankees étaient convaincus que les menaces, chantages et sanctions exercés sur les pays neutres les dissuaderaient d’envoyer ou de laisser passer des micro-puces, des circuits imprimés, des processeurs informatiques et tous les composants nécessaires à la fabrication d’armes guidées. Ainsi que les matières premières et pièces nécessaires à la fabrication et la maintenance des moteurs diesel, des hélicoptères, des drones et des chars d’assaut.
Tous ces généraux d’opérette n’avaient pas imaginé que les Russes s’adapteraient rapidement en restructurant leur économie pour favoriser la production d’armement. Grâce aux revenus tirés des prix élevés de l’énergie, les Russes ont pu importer tout ce dont ils avaient besoin.
La production militaire s’est non seulement redressée, mais elle a bondi
Un haut responsable du Pentagone a déclaré au New York Times qu’avant la guerre, Moscou fabriquait 100 chars par an, maintenant les Russes en sortent plus de 200. De même la Russie produit deux millions d’obus d’artillerie par an, soit le double de 2021.
Désormais, la Russie produit plus de munitions que les États-Unis et les pays de l’OTAN réunis, qui sont en rupture de stock. Les chiffres concernant les satellites et les sous-marins relèvent du secret militaire, mais on peut escompter un coup de pouce de ce côté-là grâce à la coopération renforcée Russie-Corée du Nord.
Kim Jong Un et les ayatollahs ne sont pas des gens particulièrement sympathiques. Et quand on repasse les vidéos d’actualité au ralenti, pour mieux saisir le langage corporel et facial de Poutine et de ses ministres, force est de constater qu’ils ne débordent pas d’affection pour leurs nouveaux alliés. Mais les ennemis de leurs ennemis peuvent être leurs amis. Pas de sentiments. À la guerre comme à la guerre !
De hauts responsables américains ont reconnu auprès des pisse-copies du New York Times qu’ils ne peuvent plus empêcher la Russie de se procurer les pièces nécessaires à la production de missiles. Tandis que Matthew S. Axelrod, secrétaire du département du commerce extérieur US, se permettait de critiquer publiquement la cécité de Robinette.
« Même si les sanctions ont pu avoir un certain impact au début, il fallait être bien naïf pour imaginer que le gouvernement russe se contenterait de lever les bras au ciel et de dire : Vous nous avez bien eus, nous capitulons ». Belle franchise d’un prochain chômeur.
Christian Navis
/https%3A%2F%2Fripostelaique.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2023%2F09%2Fpoutine2.jpg)
La machine de guerre de Poutine se joue des sanctions de l'OTAN
Les sanctions économiques, blocus et chantages, n'ont affaibli ni l'économie générale ni les usines d'armement en Russie, bien au contraire. Le goulet d'étranglement n'a pas fonctionné . Les ...
https://ripostelaique.com/la-machine-de-guerre-de-poutine-se-joue-des-sanctions-de-lotan.html