Après la Yougoslavie, l’Irak, c’est l’Europe dans son ensemble qui va être peu à peu contaminée par l’uranium appauvri anglo-saxon. Et avec ce cadeau ce sont des tumeurs et des cancers à la pelle qui risquent de nous toucher sur fond du silence coupable des médias mainstream…
Le 26 avril dernier Londres, via son vice-ministre de la Défense, confirmait son intention de commettre un crime contre l’humanité en envoyant plusieurs milliers d’obus à l’uranium appauvri destinés aux chars Challenger 2 en Ukraine. Le ministre d’État britannique aux Forces armées James Heappey dans une récente déclaration, indiquait alors que « le soutien à l’Ukraine est une priorité pour le royaume et que l’approvisionnement en obus a été effectué conformément aux accords internationaux sans que le Royaume-Uni n’ait aucune obligation de contrôler l’utilisation des projectiles livrés. L’élimination des conséquences de leur utilisation en Ukraine ne relèvent pas de la responsabilité du Royaume-Uni ».
Traduction… les Ukrainiens et les Russes peuvent tous crever par la contamination on s’en fout ! Pour la simple bonne raison que les territoires concernés par les bombardements ne sont plus considérés comme appartenant à la junte de Kiev mais russes. Donc, on peut les contaminer sans aucun scrupule. Et c’est justement ce qui vient de se produire. Sauf que… comme d’habitude, nos ennemis héréditaires ont juste oublié que les poussières d’uranium appauvri résultant d’une explosion « voyagent » sans contrôle sur les ailes du vent.
Nous nous souvenons tous de la catastrophe de Tchernobyl, cet accident nucléaire majeur survenu dans la nuit du 25 au 26 avril 1986.
À l’époque, François Mitterrand, partisan du nucléaire, ne veut pas apporter de l’eau au moulin des écologistes ni mettre en difficulté Mikhaïl Gorbatchev dont il soutient la politique de perestroïka. Dans les jours qui suivent, alors que le nuage se déplace vers l’Europe de l’Ouest, le professeur Pellerin, directeur du service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) dépendant du ministère de la Santé, tient un discours rassurant à la télévision : « Ça ne menace personne actuellement sauf dans le voisinage immédiat de l’usine… ».
Deux jours plus tard, le mensonge d’État s’enclenche vitesse grand V grâce aux informations de la météo nationale répercutées par les chaines de télévision : « En France, l’anticyclone des Açores restera suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection ; il bloque en effet toutes les perturbations venant de l’Est ».
Moralité, le nuage s’est arrêté à la frontière française. Sauf qu’il n’en est rien puisque dans la réalité, le nuage survole une grande partie de la France. Mais les Français ne s’aperçoivent de rien, comme d’habitude, et ce malgré que nos voisins, l’Italie et l’Allemagne, commencent à évoquer des mesures de précautions.
Il faudra attendre le 10 mai, pour que les pouvoirs publics autorisent le professeur Pellerin à admettre à la télévision que le nuage de Tchernobyl a touché la France et que dans l’Est, le Sud et la Corse, le taux de radioactivité est de 400 fois supérieur à la normale ! Tandis qu’Alain Carignon, alors ministre de l’Environnement, ose : « Les taux de radioactivité sont largement en dessous des taux à partir desquels il y a danger : 5, 10, 100 fois en dessous ».
Les Français n’ont aucune raison de s’inquiéter. Foi de ministre !
Pourtant, lors d’une réunion interministérielle au cours de laquelle la gravité de la situation est évoquée sans fard, circule une note manuscrite du ministère de l’Intérieur dirigé par Charles Pasqua, qui indique : « Nous avons des chiffres qui ne peuvent être diffusés. Lait de brebis très élevé jusqu’à 10 000 becquerels. Accord entre SCPRI et IPSN pour ne pas sortir de chiffres. » En effet, le laboratoire du professeur Pellerin, qui a analysé quatre jours plus tôt des échantillons de lait de brebis envoyés par les services vétérinaires de Bastia, a révélé 4 400 becquerels par litre, et a calculé que le 3 mai le taux était monté à 17 600 becquerels par litre, soit 35 fois la limite autorisée par la Communauté européenne ! Une terrifiante réalité que le gouvernement Chirac s’est bien gardé de dévoiler à l’époque… et dans laquelle le nuage qui nous arrive d’Ukraine est en train de nous replonger. Mais là encore… silence complice des médias.
Le président russe Vladimir Poutine avait déclaré le 21 mars dernier que les projets de fourniture d’obus à uranium appauvri indiquaient l’intention de l’Occident de combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien non pas en paroles, mais en actes. Ce en quoi la réalité des faits sur le terrain lui donne aujourd’hui parfaitement raison.
En mars dernier, de nombreuses voix s’étaient alors élevées contre cette livraison et notamment à Londres même où une action de protestation avait lieu contre la fourniture de munitions à l’uranium appauvri à l’Ukraine. Les manifestants brandissaient des pancartes indiquant : “Pas d’obus britanniques à l’UA vers l’Ukraine”, “Arrêtez la guerre de l’OTAN”, “Pas notre guerre” et “Pas un sou de plus au régime de Zelensky”.
Manifestation passée sous silence par les médias officiels français, bien évidemment !
De même, la ministre de la Santé de Serbie, Danica Gruichich, avait appelé le peuple ukrainien à empêcher l’utilisation d’obus à l’uranium appauvri. Elle s’était alors exprimée sur ce sujet dans une interview avec Rossiya 24 : « C’est terriblement risqué, c’est une guerre nucléaire. Je pense qu’aucun gouvernement de santé publique ne devrait permettre à quiconque d’utiliser de tels projectiles. Je veux juste dire aux Ukrainiens, aux gens ordinaires : ne laissez pas ce poison entrer dans votre pays. S’il vous plaît, n’autorisez pas l’utilisation de ces obus ».
Danica Gruichich qui est médecin, a averti que l’utilisation de tels obus n’affecterait pas la population de la république immédiatement, mais “dans cinq, dix, vingt, cent ans”. Le ministre a également rappelé que la demi-vie de l’uranium appauvri prend 4,5 milliards d’années. Mais quoi que cette femme lucide et bien d’autres aient pu dire, les avertissements sont restés lettre morte et le Royaume-Uni, avec la bénédiction de Washington qui ne demandait pas mieux, ont livré les obus à uranium appauvri.
Igor Kirillov, chef des troupes de radioprotection et de protection biologique de l’armée russe a rappelé récemment que les États-Unis avaient largement employé ces munitions en 2003 et 2004 lors de frappes sur les villes irakiennes d’Al-Amara, Bagdad, Bassorah, Kerbala et Falloujah. Selon les estimations des Nations unies, ils ont utilisé au moins 300 tonnes d’uranium appauvri en Irak. Ainsi, la situation actuelle dans le domaine de l’irradiation à Falloujah “était pire qu’à Hiroshima et Nagasaki après les bombardements atomiques des États-Unis“. “Cette ville est toujours qualifiée de second Tchernobyl”, a-t-il ajouté.
Pourtant une fois encore, les Anglo-Saxons ont joué aux apprentis sorciers sans se préoccuper des conséquences, et le résultat de leur bêtise crasse ne s’est pas fait attendre… Après les frappes russes intervenues dans la nuit du 13 au 14 mai, des rapports de panique se sont répandus dans les réseaux sociaux ukrainiens selon lesquels avec la destruction spectaculaire d’un dépôt de munitions ukro-atlantiste important près de Khmelnytsky, un grand lot de munitions de chars britanniques contenant de l’uranium appauvri, récemment amené en Ukraine avec les missiles Storm Shadow, a également été détruit dans la frappe. Depuis, la présence et la destruction d’un stock considérable de ces obus à uranium appauvri est confirmée par un rayonnement nocif en augmentation et dépassant les 20 km de l’épicentre. La situation soulève des inquiétudes quant à la propagation potentielle des radiations et des contaminations immédiates dans la région.
À la suite de cette énorme explosion, des particules d’uranium appauvri se sont en effet dispersées sur le territoire ce qui, compte tenu de l’expérience de la Yougoslavie et de l’Irak, risque d’entraîner une épidémie de cancers à moyen terme. Et si l’on en croit les premiers rapports qui circulent, il semble bien que le fond de rayonnement ait augmenté à Khmelnitsky. En outre, la région va désormais être confrontée à une catastrophe à la fois sanitaire avec le risque d’apparition de cancers multiples mais aussi écologique par la contamination des nappes phréatiques et des récoltes. Et après, vous vous demanderez sans doute pourquoi la Pologne ne veut pas du blé ukrainien !
N’oublions pas que l’utilisation d’obus à l’uranium appauvri a conduit à la contamination d’une partie de la Yougoslavie et par la suite à une recrudescence des cancers en Serbie. Au cours des 10 premières années après leur utilisation, environ 30 000 personnes ont été atteintes de cancers, pourtant les Britanniques les considèrent comme inoffensifs. Il est vrai que pour les Anglo-Saxons, à partir du moment où ça ne touche que des populations qu’ils estiment indésirables…
Pour en savoir plus sur la nocivité de l’uranium appauvri, nous nous sommes rapprochés d’un ingénieur du CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) qui nous a éclairé sur ce que les différents gouvernements – le nôtre en tête – taisent soigneusement : « De par sa masse l’uranium appauvri a un effet cinétique important et cela représente son seul avantage sur le plan de l’artillerie. Tout en étant appauvri, il dépasse cependant les normes admises pour la radioactivité.
« Par contre on omet de dire que lorsque l’obus atteint sa cible la chaleur dégagée détruit l’obus en uranium qui se volatilise en des millions de particules de poussières de dimension calculables en nanoparticules qui seront impossibles à récupérer mais dont la radioactivité durera des centaines, voire des milliers d’années, là où elles se seront déposées (sur place et au gré du souffle de l’explosion puis du vent). Voilà une façon de polluer pour longtemps les territoires atteints par ces munitions et même au-delà. Les Américains ont utilisé ces munitions en Irak et on peut trouver des témoignages scientifiques sur les malformations d’enfants nés dans les régions polluées et aussi les taux accrus de cancers.
« Si les russes possèdent semble-t-il ce type de munitions comme arme dissuasive ils se sont jusqu’à présent interdit de les utiliser, sachant pertinemment que leur utilisation serait un véritable crime contre l’humanité. »
Or, si l’on en croit le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie Nicolaï Patrushev lors d’une réunion à Syktyvkar « le nuage radioactif qui a émergé après la destruction de l’entrepôt de munitions à l’uranium appauvri fourni à l’Ukraine se dirige désormais tout droit vers l’Europe de l’Ouest ». Effectivement, une croissance des radiations a notamment été enregistrée en Pologne mais pourtant le représentant permanent britannique auprès de l’ONU persiste et signe en déclarant que l’uranium appauvri est inoffensif ! Il est vrai que tant que vous n’êtes pas contaminé, vous ne risquez rien. C’est comme le loto, si vous ne jouez pas vous ne gagnerez pas mais vous ne perdrez pas non plus. Par contre, si le sol, l’eau, la nourriture et vous-même êtes contaminés… C’est la roulette russe !
Parions qu’après la destruction d’une telle quantité d’obus, d’importantes zones ensemencées sur le territoire ukrainien sont désormais contaminées et que des substances radioactives vont être transportées par le vent, mais aussi par des véhicules et les oiseaux vers le reste du territoire. En raison de l’infection des plantes et des animaux, l’exportation de produits agricoles ukrainiens va s’effondrer pendant de nombreuses décennies. Voilà tout ce que l’on gagne à faire confiance aux Anglo-Saxons. Mais ça le clown de Kiev s’en contrefiche puisque lui « voyage » à grands frais en toute sécurité pendant que le peuple ukrainien est sacrifié sur l’autel du profit.
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De son côté, Sputnik News s’est entretenu avec Chris Busby, physico-chimiste et secrétaire scientifique du Comité européen sur les risques radiologiques, sur la façon dont la décision de l’Occident de fournir des munitions à l’uranium appauvri (UA) à l’Ukraine a potentiellement provoqué une catastrophe écologique à l’échelle du continent. Sa réponse rejoint celle de notre interlocuteur au CEA :
« Récemment, plusieurs médias en ligne ont diffusé des vidéos d’une énorme explosion dans la ville de Khmelnitski, située à l’ouest de Kiev et à environ 200 km de la frontière avec la Pologne. Il y a eu deux explosions majeures qui ont produit une énorme boule de feu tourbillonnante qui, comme une bombe atomique, s’est développée vers le haut et a formé un nuage en forme de champignon, de couleur noire.
« J’ai représenté des vétérans d’essais nucléaires atmosphériques devant la Cour royale de justice de Londres et j’ai vu de nombreux films d’explosions nucléaires : celui-ci n’en était pas un. Une explosion nucléaire se caractérise par une lumière blanche intense et immédiate qui efface la pellicule de la caméra ou le détecteur.
« Alors, qu’est-ce que c’était ? Plusieurs commentateurs ont suggéré qu’un dépôt d’armes touché contenait des armes à l’uranium appauvri envoyées par le Royaume-Uni à l’Ukraine pour être utilisées dans les chars britanniques Challenger en tant que pénétrateurs antichars. L’explosion était due à la combustion de l’uranium appauvri dans la boule de feu. Étant donné que je suis une autorité scientifique en matière d’uranium et de ses effets sur la santé, mais que j’ai également étudié sa dispersion et son comportement dans l’environnement, je vais commenter ce qui s’est passé, selon moi, et pourquoi c’est important. J’ai été membre du Conseil de surveillance de l’uranium appauvri (DUOB) du ministère de la défense du Royaume-Uni de 2000 à 2005, ainsi que du Comité d’examen des risques radiologiques liés aux émetteurs internes (CERRIE) du gouvernement britannique de 2000 à 2004. Je suis secrétaire scientifique du Comité européen sur le risque radiologique (ECRR), une ONG indépendante qui fournit des conseils sur les risques liés aux rayonnements ionisants.
« Mon principal sujet de recherche dans ce domaine est l’uranium et la santé, en particulier les particules d’uranium appauvri, qui sont si petites qu’elles agissent comme un gaz et se déplacent sur de très grandes distances une fois qu’elles sont créées par la combustion de l’uranium appauvri. Je les ai trouvées en Angleterre en 2003, après qu’elles sont arrivées d’Irak. J’en ai trouvé en 2023 en Angleterre, après la guerre en Ukraine. C’est donc la première chose : le matériau est capable de parcourir de très grandes distances.
« Par conséquent, si l’explosion de Khmelnitsky était une explosion d’uranium appauvri, le matériau se déplacerait avec la direction du vent et devrait être détectable sur les sites de surveillance situés sous le vent.
« Tout d’abord, il convient de préciser que l’uranium appauvri présente une signature gamma, c’est-à-dire qu’il émet des rayons gamma. Les gouvernements britannique et étasunien mentent à ce sujet.
« Ils soulignent le fait que l’U-238, qui reste après que l’U-235 fissile a été retiré dans les centrifugeuses (et qui est envoyé dans les armes nucléaires et les réacteurs), est un faible émetteur alpha.
« Ils affirment que le rayonnement alpha ne peut pas pénétrer la peau et que l’uranium appauvri est donc inoffensif. Il ne peut être détecté par un compteur Geiger et les particules alpha ne passent pas à travers la fenêtre. Il y a bien sûr un problème de santé si les particules post-impact sont inhalées et passent dans le corps par les poumons, dans le système lymphatique ou directement dans le système digestif, mais l’uranium appauvri est essentiellement inoffensif.
« Ce qu’il faut savoir, c’est que l’uranium 238, lorsqu’il se désintègre avec son émission alpha, se transforme en thorium 234 et en proto-actinium 234m, qui se transforme à son tour en uranium 234.
« Le thorium 234 est un émetteur bêta et gamma qui émet 6 % de son énergie de désintégration sous forme de rayons gamma. Les détecteurs de rayons gamma peuvent donc détecter de grands nuages d’aérosols de particules d’uranium appauvri.
« Lorsque j’ai visité l’Irak avec Al Jazeera en 2000, je me suis rendu dans le sud et j’ai examiné les épaves des chars qui avaient été touchés par l’uranium appauvri lors de la première guerre du Golfe. Certains des pénétrateurs à l’uranium appauvri des A-10 traînaient encore. Ils émettaient un signal de rayons gamma intense et les trous dans les chars étaient très actifs sur le plan des rayons gamma. Voilà pour ce qui est des émetteurs alpha.
« Je suis un navigateur : l’examen des cartes météorologiques britanniques de pression nous apprend qu’à l’époque, et pendant les jours qui ont suivi l’explosion, il y avait un anticyclone au nord du lieu de l’explosion et que les vents étaient faibles mais venaient du sud-est et soufflaient du nord-ouest autour de la zone de haute pression. Le panache se déplaçait donc vers la Pologne. Si les vents soufflaient à environ 5 km/h, ils atteindraient les détecteurs polonais situés à 250 km le 15.
« Après Tchernobyl, l’Union européenne a mis en place un système de détection des rayonnements gamma à l’échelle européenne qui donnait des mesures en temps réel. Je suis allé voir. Mais étonnamment, toutes les données étaient bloquées. Le système basé sur le web, administré depuis l’Allemagne (EURDEP), ne fournissait pas les cartes des détecteurs qui sont normalement disponibles. Heureusement, il y avait quelques cartes de localisation sur le web et certaines avaient déjà été téléchargées par des collègues avant que le système ne cesse de fonctionner. J’ai obtenu des cartes de Pologne. L’une d’entre elles est présentée ci-dessous.
« Vous constaterez qu’une augmentation très significative du rayonnement gamma s’est produite au niveau de ce détecteur, au nord-ouest du site de l’explosion, presque exactement au moment où l’on pouvait s’y attendre sur la base d’une distance de 250 km et d’une vitesse moyenne du vent de 5 km/h. L’augmentation, de 60 nSv à 60 nSv, est due à l’augmentation de l’intensité du rayonnement. L’augmentation, de 60nSv/h à 90nSv/h, était statistiquement très significative, de l’ordre de 50 %.
« D’autres détecteurs dans toute la Pologne ont montré une augmentation lorsque le panache est passé au-dessus d’eux, l’augmentation étant d’autant plus faible que l’on s’éloigne (en raison de la dispersion du panache).
« Plus tard, les Polonais ont mesuré l’augmentation à l’Institut Marie Curie de Lublin, mais leur carte était plus élaborée et nécessitait l’interprétation d’un expert. La carte polonaise indiquait des augmentations de gamma réparties en deux isotopes naturels, le bismuth et le thallium, ainsi que des gammas totaux et des gammas de rayons cosmiques.
« D’après la carte, nous devons supposer (et c’était le message implicite) que le pic gamma est dû au bismuth. C’est alors qu’entre en scène Sherlock Holmes. Le bismuth 214 est une fille du radon. Le radon (Rn-222), gaz radioactif naturel de fond, est toujours présent, car il est produit à partir de l’uranium et du radium présents dans le sol. En cas de changement soudain de la pression atmosphérique, ou lorsqu’il pleut, le radon produit un pic gamma qui se manifeste par le pic Bi-214.
« Les Polonais semblent donc dire que l’augmentation du rayonnement gamma est normale et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Nombreux sont ceux qui ont remarqué le spectre du bismuth. Mais la façon dont les graphiques polonais sont présentés est trompeuse.
« Le problème avec l’argument du radon, c’est d’abord que les augmentations de rayons gamma augmentent dans toute la Pologne à une échelle de temps qui permet d’identifier un panache provenant de Khmelnitsky, et ensuite qu’il y avait un système météorologique anticyclonique stable et aucun changement de pression atmosphérique susceptible d’extraire le radon du sol. J’ai vérifié tout cela. Il n’y a eu qu’une pluie fine sur Lublin
« Il existe toutefois une autre possibilité. Les particules très fines attirent le radon : on observe une légère augmentation des rayons gamma du radon à proximité des cheminées d’usine qui émettent des particules fines.
« La carte web du système européen de détecteurs de rayonnements a été remise en ligne le 18 mai.
« Le type de carte avait été modifié et tout ce que nous avions vu dans les téléchargements avait disparu ou avait été effacé par le calcul de la moyenne de l’analyse des données. Pourquoi ? Ce fait, ainsi que le blocage précoce de l’accès au site, suggèrent une panique et une dissimulation.
« Dans l’ensemble, ce que nous voyons, c’est une explosion massive dont on pense qu’elle est due à l’uranium appauvri, et des rapports faisant état d’un pic de radiations gamma à proximité du site.
« L’oxyde d’uranium est noir et le panache noir se déplace lentement vers le nord-ouest, les conditions météorologiques sont stables et le vent souffle vers la Pologne. Les détecteurs européens polonais montrent tous une augmentation du rayonnement gamma au moment prévu de l’arrivée du panache.
« Le système de détection de l’UE est rapidement arrêté, mais pas avant que nous ayons obtenu des données de plusieurs sites. Les Polonais fournissent un résultat de détecteur qui identifie le bismuth comme la cause de l’augmentation, mais ne vont pas jusqu’à déclarer formellement que c’est le cas (en cas de retour de flamme ultérieur).
« Un dernier élément de preuve. Nous voyons sur Internet des vidéos montrant les Ukrainiens en train de nettoyer le site de l’explosion à l’aide de véhicules robots, et non de pompiers ordinaires.
« Pourquoi ont-ils besoin de véhicules robots ? La dernière fois que nous avons vu des véhicules robots déblayer, c’était dans les ruines de Tchernobyl et de Fukushima.
« Si j’ai raison, il y a eu une catastrophe écologique, et les particules d’uranium appauvri traverseront la Pologne, l’Allemagne et la Hongrie, et finiront dans les pays baltes, probablement plus tard dans toute l’Europe, y compris au Royaume-Uni (après tout, les particules d’uranium de Tchernobyl sont arrivées au Royaume-Uni).
« Elles provoqueront des dommages génétiques et la mort comme ceux observés dans les Balkans et en Irak. Cancers, malformations congénitales, fausses couches, stérilité, lésions pulmonaires, problèmes mentaux (syndrome de la guerre du Golfe), etc. Les preuves scientifiques et épidémiologiques sont claires depuis la guerre du Golfe. Elles figurent toutes dans la littérature scientifique, mais les gouvernements occidentaux et les militaires les ignorent, les nient et les dissimulent.
« Dans le cas de Stuart Dyson, le jury a conclu que l’uranium appauvri avait causé son cancer du côlon mortel. Mais lorsque le coroner a écrit au ministre de la santé (comme il devait le faire en vertu de la loi britannique, l’article 43), la réponse a été la suivante : nous ne sommes pas d’accord. Ces substances peuvent être mesurées, mais personne ne le fera, ou s’il le fait, il sera attaqué et ses arguments seront rejetés.
« Même si je me trompe et qu’il existe une autre explication pour les pics gamma, l’uranium appauvri doit être interdit. C’est une arme à effet indiscriminé qui tue des civils, l’ennemi et vos propres troupes (enfin, les troupes ukrainiennes). Il est bien pire qu’un gaz de guerre, comme le sarin, le phosgène, le gaz moutarde ou tous les autres agents chimiques interdits par la civilisation. Ce produit détruit la base génétique de la vie elle-même. Et personne ne fait rien. Ceux qui l’utilisent fondent leur action sur une science obsolète soutenue par une épidémiologie malhonnête menée par des scientifiques malhonnêtes et des modèles de risque obsolètes et fantaisistes.
« Ceux qui fournissent les armes, en l’occurrence le gouvernement britannique, sont en faillite morale. À moins que leur intention ne soit de détruire le peuple ukrainien. Qui sait encore ? Le monde est devenu fou. »
Pour Ritter, une chose est parfaitement claire désormais, les États-Unis et le Royaume-Uni disent qu’ils veulent des “tueurs de chars bon marché” et ne sont pas préoccupés par le coût en vies humaines. Bien que les USA soient conscients des effets toxiques de ces armes, ils s’efforcent constamment de les garder à l’écart du public.
Ritter a souligné à son tour ce que les experts clament haut et fort, à savoir que lorsque les projectiles à l’uranium appauvri touchent une cible ou qu’ils sont détruits dans une explosion, ils s’évaporent et empoisonnent l’environnement avec des particules dangereuses qui sont ensuite inhalées par les personnes, ce qui peut entraîner des maladies graves et même la mort.
Quoi qu’on puisse en dire, qu’il n’est pas radioactif et qu’il ne figure pas dans les listes pertinentes de l’AIEA, l’uranium appauvri va déclencher à terme des cancers chez toutes les personnes qui seront contaminées par les particules en suspension à travers l’Europe.
En fournissant des obus à uranium appauvri à la junte de Kief, les Anglo-Saxons ont commis là un crime contre l’humanité. Un de plus sur la longue liste des exactions déjà commises. Il serait temps de leur demander des comptes et de leur présenter la note.
Valérie Bérenger
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Uranium appauvri : grâce aux Anglais, les cancers vont augmenter en Europe
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