La propagande des chaînes de désinformation permanente avait presque réussi à faire oublier aux téléphages que l’Ukraine était un des pays les plus corrompus de la planète. Une ripouxblique bananière du tiers-monde, donnant l’illusion de fonctionner, grâce aux milliards de dollars versés à ses dirigeants. Auxquels l’Otan demande en contrepartie de sacrifier leur peuple, afin de nuire le plus possible aux Russes.
La plus haute juridiction d’Ukraine pourrie jusqu’au trognon
Le président de la Cour suprême ukrainienne Vsevolod Kniazev a été arrêté et placé en détention dans une affaire de corruption portant sur 2,7 millions de dollars (2,5 millions d’euros), ont annoncé le mardi 16 mai 2023 les autorités dites anti-corruption de ce pays pétaudière.
Selon le chef du bureau anti-corruption national, un certain Semen Kryvonos (peut-être un des rares types honnêtes au milieu de tous ces gangsters ?) : « C’est la plus grosse affaire touchant la branche judiciaire de l’État, du fait d’un groupe criminel formé par des juges de la Cour suprême. »
Parmi les corrupteurs de ces juges, figurerait le milliardaire ukrainien Kostiantin Jevago, qui avait mandaté une société d’avocats pour verser des pots-de-vin à la Cour suprême afin que celle-ci adopte une décision favorable le concernant.
Kostiantin Jevago aurait transféré 2,7 millions de dollars par l’entremise de ses avocats. Sur ce montant, 1,8 million destiné à être versé à des juges de la Cour suprême et 900.000 dollars aux avocats pour leurs services en tant qu’intermédiaires. Selon le Parquet, l’homme d’affaires voulait que la Cour prononce une décision lui permettant de garder le contrôle des parts d’une entreprise minière, objet d’un litige avec l’État et d’anciens actionnaires.
Cinquième fortune du pays estimée à 1,4 milliard de dollars par Forbes, Kostiantin Jevago, propriétaire du groupe minier Ferrexpo, est recherché depuis plusieurs années pour infractions financières en Ukraine. Cet ex-député est accusé d’avoir détourné 113 millions de dollars de sa banque Finance and Credit Bank, avant de la déclarer en faillite en 2015.
Arrêté le 28 décembre 2022 à Courchevel, il a été placé quelques jours en détention provisoire puis sous contrôle judiciaire depuis début janvier. Mais la demande d’extradition a été rejetée par la cour d’appel de Chambéry, le 30 mars. Sur intervention des plus hautes autorités, murmure-t-on. Macronescu ne semble pas pressé de renvoyer cet individu dans son pays. Au nom des droits de l’homme. Ne les respecterait-on pas en Ukraine ? Que sait le paltoquet que nous ignorons ? Ah ils s’en disent de belles entre deux tendres papouilles !
Les glapissements de la hyène Ursula pour faire oublier les embrouilles
Cette européo-mondialiste formatée dans les mêmes officines que Macronescu affirmait il y a peu, sans sourciller, que : « L’Ukraine a réglé ses problèmes internes, il n’y a presque plus de corruption dans ce pays. »
Toutefois l’institut Kiel, proche du gouvernement allemand, a demandé des garanties et un droit de regard sur les 750 milliards de dollars promis par l’Eurocrature… Suscitant la colère du Zygomyr qui rejette cette intolérable ingérence. Le ouistiti hirsute est très vexé qu’on ose le soupçonner de malversations.
Pourtant, il a beau prétendre, entre deux bisous à Macronescu, qu’il s’occupe personnellement du grand nettoyage, tous les indices prouvent le contraire. Sauf pour ceux qui refusent de voir la réalité, tant leur haine des Russes leur a collé des peaux de saucisson sur les yeux.
Depuis quinze mois, le pays dénoncé naguère par Transparency International comme un nid de pirates, une cour des miracles, une succursale de la mafia, est brusquement devenu un parangon de vertu, de droiture et de gestion désintéressée… Pour enfumer les niais, des licenciements et des démissions ont bien eu lieu courant 2022 et début 2023 au sein des équipes au pouvoir et dans les administrations. Mais cela ne concernait que des sous-fifres, ou comme par hasard, des personnes doutant du bien-fondé de la politique du Zygomyr.
La corruption existait avant la guerre, elle s’est aggravée depuis
Déjà en 2016, selon un rapport de Transparency International, entre 38 % et 42 % des ménages ukrainiens déclaraient avoir payé un pot-de-vin pour accéder aux services publics de base. Et si un simple coup de tampon sur un document anodin, donné par un petit fonctionnaire, se monnaye… Que dire des décisions prises par les flics, les juges et les administrateurs locaux disposant d’un vrai pouvoir de nuisance en proportion de leur niveau hiérarchique ?
Un effort de nettoyage semble avoir été entrepris, en surface, contre des demi-sel aux manœuvres trop voyantes qui risquaient de démobiliser les redoutables guerriers ukrainiens. Comme le vol d’argent destiné aux troupes, le détournement de la nourriture et des médicaments pour les soldats, et la revente des armes et munitions à des entités étrangères sur le marché noir de la mort.
Zygomyr accuse indéfiniment l’URSS de ses déboires, comme les dictateurs africains rendent le colonialisme responsable de tous leurs échecs
Certes l’Ukraine a hérité d’une corruption généralisée après la chute de l’Union soviétique, en particulier au sein du système judiciaire, de la police, du secteur de la santé et de l’éducation. Mais depuis 1990, les politiciens au service des oligarques n’ont rien fait pour prendre leurs distances. La rente était trop confortable ! Sous l’apparence d’une démocratie purement formelle. Puisque, comme en France, du maire de village au dictateur suprême, une fois élu chacun considère qu’il peut agir à sa guise et n’a de comptes à rendre à personne.
Ceux qui contrarient le ouistiti sont les premiers sacrifiés
Triple avantage : Il donne des gages de réformes à ses sponsors. Se débarrasse d’opposants. Et les dépouille pour abonder sa cagnotte personnelle. Comme récemment Ihor Kolomoisky, ancien propriétaire de la plus grande banque ukrainienne, PrivatBank, et puissant oligarque bien en cour, à présent déchu… Car s’il avait trahi tour à tour Ioulia Timochenko, Viktor Loutchenko et Vitali Klitchko, il s’était « rattrapé » en finançant sans barguigner le Zygomyr.
Ainsi, avant de soutenir la campagne électorale du nabot mal rasé, l’oligarque utilisait la chaîne de télévision qu’il possédait pour diffuser un programme populaire de sitcom, vantant les compétences de ce vrai-faux président, si sympathique quand il faisait le clown, en jouant du piano à queue.
Mais Kolomoisky a commis une lourde erreur. Confit dans ses milliards, il a voulu être associé aux décisions. Et pourquoi pas devenir calife à la place du calife ? Ce que le ouistiti ne lui a pas pardonné.
Comme prétexte, les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont perquisitionné le domicile de l’oligarque dans le cadre d’une enquête sur le détournement de fonds de la plus grande société pétrolière d’Ukraine, Ukrnafta, dont Kolomoisky détenait une participation majoritaire. Avant que ses biens ne soient saisis au profit de l’État. Comprendre au profit du Zygomyr et de ses associés. Ce nain ingrat n’a pas hésité à dépouiller son bienfaiteur d’antan.
Le ouistiti devrait se méfier car Kolomoisky est un tueur rancunier. Il avait offert un million de dollars à celui qui assassinerait le député pro-russe Oleg Starev, président du Parlement de l’Union des Républiques russophones de l’Ukraine. De même qu’il avait financé des groupes de mercenaires d’Azov, offrant des primes substantielles aux sicaires en fonction du nombre de Russes qu’ils zigouillaient. Femmes et enfants inclus.
Le mandat d’arrêt international lancé par Poutine a été refusé par Interpol, aux ordres de l’Otan et de l’Eurocrature.
Le zygomyr voudrait bien continuer à jouer sur tous les tableaux
Alors que ce général de carnaval exhorte ses alliés à lui fournir toujours plus d’argent et de matériels de guerre, il doit prouver que tous ces cadeaux sont bien utilisés. Faire semblant de lutter contre la corruption est également indispensable pour soutenir la candidature de l’Ukraine qui aspire à conclure une alliance juteuse avec l’Eurocrature. Qu’elle doit d’abord convaincre de sa probité et de sa bonne gestion. Laquelle UE ne demande qu’à y croire. Puisque l’Otan le lui ordonne.
Qui a été sacrifié jusqu’à présent ?
Le gouvernement de Kiev a annoncé le 22 janvier qu’une enquête avait neutralisé un groupe criminel organisé qui avait détourné des fonds destinés à remettre en état des infrastructures critiques bombardées par les Russes et à fournir à la population de la lumière, du chauffage et de l’eau en hiver.
Oleksandr Kubrakov, ministre des infrastructures, a démis de ses fonctions son vice-ministre Vasyl Lozynsky. Lequel avait été arrêté après avoir reçu un pot-de-vin de 400 000 dollars. Cet âne de Lozynsky, nommé personnellement par le ouistiti à ce poste, n’avait pas voulu partager le grisbi. Tant pis pour lui !
Par la suite, ont été démissionnés et ont pour la plupart disparu de la circulation : le chef du cabinet de Zelensky, ainsi que quatre ministres, cinq sous-ministres et sept gouverneurs, auxquels on reproche des faits bénins comme d’avoir dépassé leur nombre de jours de vacances, et utilisé à titre personnel leurs véhicules de fonction. Rien de bien grave finalement. Assez toutefois pour donner l’impression d’un coup de balai tout en noyant le poisson. Cela semble assez réussi pour apaiser les soupçons des gogos bailleurs de fonds. Lesquels doivent quand même justifier un peu leurs dépenses insensées auprès de leurs opinions respectives.
Christian Navis
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