Le Blog de Lazare

« Kiev a tenté de frapper le Kremlin avec des drones, mais l’attaque a été repoussée avec succès », a rapporté mercredi le service de presse du président de la Fédération de Russie.

En effet, dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2 h 30 du matin, deux drones, qui ont tenté d’atteindre le Kremlin à 15 min d’intervalle dans une tentative d’attaque, ont été éliminés. Les militaires et les services de renseignement ont rapidement réagi en utilisant des systèmes de brouillage radar pour mettre les drones hors service.

« À la suite d’actions opportunes prises par l’armée et les services spéciaux avec l’utilisation de systèmes de guerre radar, les drones ont été mis hors service. Après leur chute et la dispersion de fragments sur le territoire du Kremlin, il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts matériels. Nous considérons ces actions comme une action terroriste planifiée et une tentative d’assassinat du président, tenue à la veille du Jour de la Victoire, le 9 mai, à l’occasion de laquelle la présence d’invités étrangers est prévue. À la suite de cet acte terroriste, le président n’a pas été blessé. Son horaire de travail n’a pas changé, il continue comme d’habitude. La partie russe se réserve le droit de répondre où et quand elle le juge nécessaire. »

Si l’on en croit notre ami Boris Karpov « Il est probable que cette attaque ait été un test pour que des observateurs ukrainiens sur place puissent voir les résultats et voir comment les drones ont été neutralisés. Plusieurs individus qui rôdaient autour du Kremlin au moment des arrivées ont été arrêtés et sont en cours d’interrogatoire. »

C’est le Palais du Sénat du Kremlin qui était visé par les drones, comme en témoignent plusieurs vidéos parues dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais pourquoi ce bâtiment particulier avec un grand dôme de verre ?

La raison en est simple : le Palais du Sénat abrite les bureaux de l’administration du président de la Fédération russe. Les bureaux du président lui-même, du chef de l’administration et de ses adjoints, ainsi que des salles de réunion, mais également les appartements privés de Vladimir Poutine régulièrement utilisés pour recevoir des invités de haut rang. C’est en effet dans cet appartement que Vladimir Poutine et Xi Jinping étaient assis près de la cheminée.

C’est donc dans ce bâtiment du Kremlin que le chef de l’État se rend le plus souvent. Et cela explique pourquoi l’attaque des drones ukrainiens est officiellement considérée comme un attentat à la vie du président de la Russie.

Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que tous ceux qui ont tenté d’attaquer le Kremlin à l’aide de drones seront retrouvés et feront face à une punition sévère et inévitable.

Dans cette affaire on ne peut qu’admirer le calme dont fait preuve Vladimir Poutine qui n’a en rien dérogé à sa routine. Travaillant selon son d’habitude, il a rencontré mercredi le gouverneur de la région de Nijni Novgorod, Gleb Nikitin à Novo-Ogarevo comme si de rien n’était. Il est vrai qu’il en faut beaucoup plus pour impressionner Poutine.

Néanmoins, l’événement est d’une extrême gravité. Bien évidemment Kiev nie en bloc toute implication dans cette tentative d’attentat et insiste sur le fait que le pouvoir ukrainien n’a rien à voir avec l’attaque contre le Kremlin. Tandis que du côté russe les réactions politiques sont unanimes pour frapper et détruire le gouvernement ukrainien.

Pourtant, un fait demeure étrange. Il semblerait en effet que les deux drones aient décollé de la banlieue de Moscou. Il est vrai que la Russie a accepté sur son territoire de nombreux réfugiés Ukrainiens. Réfugiés… réfugiés… parmi lesquels se cachent très certainement des terroristes appartenant à la junte de Kiev, plus ou moins proche de Zelensky, voire à ses ordres, prêts à tout pour détruire l’équilibre multipolaire assuré par la Russie.

Bras armé de Washington, Zelensky n’était pas en Ukraine lors de l’attentat. Ce dernier avait en effet une fois encore quitté le pays pour la Finlande cette fois où il a atterri à l’improviste dans un avion de l’administration américaine. Étonnamment, le clown de Kiev n’a pas l’intention de retourner en Ukraine de sitôt, entamant une grande tournée européenne après avoir néanmoins annoncé une « grande offensive imminente ». Fait surprenant, après un court passage en Finlande, lorsque le cortège du chef du régime de Kiev est arrivé au terminal des avions privés de l’aéroport d’Helsinki, plusieurs hélicoptères l’ont immédiatement survolé. Ensuite, le service Flightradar24 a enregistré le décollage de l’avion sans signaux d’identification qui a quitté la Finlande dans une direction inconnue. Où notre marionnette est-t-elle allée planquer ses fesses ? Mystère. Il semblerait que Zelensky soit néanmoins attendu aux Pays-Bas puis, le 13 mai prochain, en Allemagne.

Autre fait singulier, alors que Zelensky telle une marionnette fait « trois petits tours et puis s’en vont » et voyage à travers l’Europe, une alarme anti-aérienne retentit à Kiev. Tombe en panne puis se referme. En moins d’une demi-heure, presque immédiatement après l’annonce du Kremlin, l’alarme est allumée et éteinte au moins cinq fois. Pourquoi ? Quelle annonce cette alarme capricieuse se doit-elle de faire ? Annonce-t-elle la mort supposée de Vladimir Poutine ou le ratage complet de l’opération ? Les paris sont ouverts !

De son côté Washington botte en touche, déclarant par la voix du secrétaire d’État américain Anthony Blinken que “c’est à l’Ukraine de décider comment elle va se défendre et comment elle a l’intention d’essayer de rendre le territoire”. Washington laisse ainsi à Kiev le soin de protéger son territoire dans le conflit. À la place de Zelinsky je commencerais à me faire du souci… ça sent le futur lâchage en règle ! D’ici à ce qu’il se retrouve tout seul, notre petit clown, il n’y a pas loin. Il semble que les USA aient en effet été surpris. Si l’on en croit Reuters, les autorités américaines n’auraient pas été averties d’une tentative de frappe du Kremlin. Le pantin aurait-il des velléités de s’affranchir de la tutelle de papy Joe ? Aïe, aïe, aïe… c’est pas bien ça.

De son côté, la Syrie a fermement condamné les attaques de drones contre le Kremlin par le régime ukrainien, dirigé par les États-Unis et ses alliés, et les a qualifiées d’attaque terroriste et de comportement stupide. Une attitude digne d’un allié, tandis que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, qui n’a visiblement rien compris au film, a déclaré au sujet de l’attaque du Kremlin à l’aide de drones : « je n’ai pas d’informations précises à ce sujet, et je ne jouerai pas aux devinettes. Il existe de nombreuses hypothèses. À tout le moins, nous pouvons appeler cet épisode bizarre. C’est assez difficile de comprendre cette situation. Par conséquent, je ne peux que qualifier cet épisode de “bizarre” ou de “mystérieux”.

Manque d’intelligence ? Bêtise ? Prise au dépourvue comme la cigale de la fable ? Cette « chère » ministre fait preuve d’un amateurisme flagrant qui doit faire se tordre de rire son homologue russe.

Selon l’attaché de presse du président russe Dmitry Peskov, « Moscou envisage diverses options pour répondre à l’attaque ukrainienne contre le Kremlin, on ne peut parler que de mesures réfléchies qui correspondent aux intérêts du pays ».

Gageons que ces mesures « réfléchies » coûteront très cher au régime de Kiev dont désormais les jours semblent comptés. S’il est malheureux pour les Ukrainiens de se retrouver bien malgré eux dans une situation de guerre, ils ne peuvent après tout ne s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils auraient pu choisir de débarquer Zelensky alors qu’il était encore temps. D’ailleurs, en y réfléchissant bien, ça ne vous rappelle rien ?

Valérie Bérenger