Le Blog de Lazare

Il est clair qu’au delà des fanfaronnades de Kiev et des niaiseries répandues dans les médias, plus personne de sensé ne croit  au succès d’une offensive ukrainienne. Que peuvent 200 chars d’un autre âge face aux Terminator russes ? Que peuvent les vieux MIG-29 de l’ère soviétique face aux MIG-35 et aux Sukhoi-57 de 5e génération ?

Soyons sérieux. Après les centaines de milliers de soldats mis hors de combat, ce sont les débris de l’armée ukrainienne que Zelensky veut envoyer au carnage pour justifier la poursuite de l’aide occidentale.

Elle est déjà loin l’époque où l’Occident, aussi aveugle que naïf, déroulait le tapis rouge au saltimbanque Zelensky, en fermant les yeux sur ses turpitudes. Il convenait d’en faire alors une superstar et un providentiel chef de guerre, afin d’en finir avec l’Ours russe, resté  l’ennemi juré des faucons du Pentagone qui n’ont jamais accepté la fin de la guerre froide.

Mais tout cela a misérablement foiré, parce que des illuminés aveuglés par leur haine des Russes ont sous-estimé la puissance de la nouvelle armée de Poutine et l’incroyable faculté d’adaptation de l’économie russe pour contrer les sanctions. La Russie n’a jamais été aussi riche et l’Europe aussi ruinée.

Car après 15 mois de guerre, 11 trains de sanctions économiques et 100 milliards de matériels les plus modernes livrés à Kiev, de plus en plus d’Occidentaux aux États-Unis et en Europe, jugent que “le retour sur investissement” n’y est pas.

C’est toujours Poutine qui occupe 20 % du territoire ukrainien et c’est Zelensky qui perd des centaines de soldats par jour au rythme effarant de 8 soldats ukrainiens tués pour un soldat russe éliminé. Quand Robert Kennedy Jr annonce 300 000 soldats ukrainiens tués, c’est un chiffre crédible en 15 mois de guerre, compte tenu de l’écrasante supériorité de l’artillerie russe.

Si nos journalistes restent toujours aussi neuneu, refusant de voir le délabrement de l’armée ukrainienne, la presse anglo-saxonne se fait plus lucide et se rend à l’évidence. C’est fin de partie pour Zelensky.

Mais il est évident que Biden et ses faucons refuseront de porter le chapeau de la défaite. La débâcle à venir sera mise sur le dos des Ukrainiens, qui auront trompé l’Occident en promettant une reconquête impossible. Le Churchill ukrainien pourrait bien devenir le loser du siècle.

Visiblement, le battage médiatique de la reconquête risque d’accoucher d’un fiasco monumental.

Extraits des liens ci-dessous :

https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4873

https://www.observateurcontinental.fr/?module=news&action=view&id=4882

François Asselineau, a twitté  «Des officiels craignent que la contre-attaque annoncée par l’Ukraine ne soit pas à la hauteur du battage médiatique qui en est fait en Occident», précisant: «Le ministre [ukrainien de la Défense Oleksiï] Reznikov l’avoue»: «Les attentes sont surestimées dans le monde».

Le Washington Post stipule: «L’armée ukrainienne a passé près de 15 mois à dépasser les attentes du monde. Maintenant, les hauts dirigeants tentent de réduire ces espoirs, craignant que le résultat d’une contre-offensive imminente visant à inverser le cours de la guerre avec la Russie ne soit pas à la hauteur du battage médiatique».

«Certains craignent que si les Ukrainiens échouent, Kiev pourrait perdre l’assistance militaire internationale ou faire face à de nouvelles pressions pour s’engager avec Moscou à une table de négociation – et non sur le champ de bataille. De telles discussions impliqueraient presque certainement des demandes russes pour une cession négociée d’un territoire souverain, ce que l’Ukraine a qualifié d’inacceptable», continue le média américain.

Le Washington Post, citant Oleksiï Reznikov, souligne: «Maintenant, la Russie peut avoir l’avantage géographique et des chiffres plus importants. Quelque 500.000 soldats russes sont actuellement concentrés en Ukraine, dont au moins 300.000 à l’intérieur du territoire ukrainien».

On le voit, depuis que Poutine a sifflé la fin de la récré en lançant un missile hypersonique sur le bunker de l’Otan, tuant 300 hauts gradés occidentaux et ukrainiens, le discours se fait moins arrogant côté Washington.

Le camp du Bien ne se bat plus pour gagner la guerre, mais pour savoir qui va porter le chapeau de la défaite et assumer les conséquences du désastre. En guise de reconquête de la Crimée, on va voir naître la Novorossia.

Le tsar, qu’on a odieusement traîné dans la boue à coups de mensonges éhontés, les généraux russes qu’on a humiliés pendant des mois en dénonçant leur incompétence, doivent observer cette ruche otanienne avec amusement. La défaite qui se profile rend le camp occidental de plus en plus fébrile.

Dieu merci, Poutine est un homme sage et réfléchi, face aux têtes brûlées de l’Otan prêtes à tout casser. Sans son calme olympien, à 180° des excités occidentaux, nous serions déjà en pleine troisième guerre mondiale.

Pour conclure, à l’occasion de ce 9 mai, je rappelle que ce sont bien les Russes qui ont vaincu le nazisme et gagné la Seconde Guerre mondiale, contrairement à la légende hollywoodienne, qui fait des Alliés les principaux vainqueurs du conflit avec le débarquement du 6 juin 1944.

Ce sont en effet 26 millions de Russes qui se sont sacrifiés pour détruire plus de 80% de l’armée allemande. A titre de comparaison, les Américains ont perdu moins de 400 000 soldats.

Au total, ce sont plus de 6 millions de soldats allemands qui sont morts en Russie.  Sans le sacrifice du peuple russe, aucun débarquement n’aurait eu la moindre chance de succès face à une armée allemande en pleine possession de ses moyens. Une décisive victoire russe qui a changé le cours de l’Histoire et que l’Occident hypocrite veut oublier.

Jacques Guillemain