L’info peut paraître anecdotique. Mais pas si dérisoire. Le Zygomyr a décidé de réactiver des unités de sabotage, à envoyer derrière les lignes russes, héritières des « loups-garous » de Himmler, qui comptaient de nombreux Ukrainiens dans leurs rangs.
Leurs tâches, couper les lignes de communication et de ravitaillement, brûler les récoltes, détruire les installations militaires, civiles et industrielles, faire dérailler les trains et assassiner les officiers ennemis. Un seul mot d’ordre : frapper sans se soucier de leur vie. Tels des kamikazes.
Leur signe de reconnaissance : la wolfsangel, ou griffe du loup-garou, croix nazie stylisée couchée, fièrement arborée par les miliciens d’Azov au début du conflit. Réservée aux réunions privées depuis qu’ils se sont fait engueuler par Ursula la hyène hypocrite qui veut bien qu’on soit nazi, mais préfère qu’on évite de trop le montrer.
En 1944 Himmler trouvait ses nazis un peu mous du genou
Joseph Goebbels choisit alors de ressusciter l’ancien mythe du loup-garou pour constituer des unités d’élite, en référence à un roman de Hermann Löns, qui narre les exploits d’une bande de paysans de la lande de Lunebourg, tenant en échec des mercenaires étrangers pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648)
Il en fait des Werwolf (« loup-garou » en allemand) un corps franc formé de volontaires pour mener un combat subversif derrière les lignes de front, particulièrement à l’Est, et plus tard contre les Alliés envahissant l’Allemagne. Leurs instructions sont de continuer la lutte quoi qu’il advienne. Vaincre ou mourir. Rendre toute discussion de paix impossible. On voit où le Zygomyr va puiser son inspiration.
Des maires qui ont déclaré leur ville ouverte, sont assassinés par des Werwolf, sur ordre personnel de Himmler. Avec toute une mise en scène gore qui anticipe les pseudo charniers du Zygomyr… Ces « loups » sont moins des guerriers germaniques que des garçons bouchers sadiques.
Barricadé dans son bunker, le Zygomyr croit renverser le cours de la guerre de la même façon que les nazis à l’agonie. Et comme ces derniers, il se fait conseiller par des mages, des pythonisses et des sorciers. Les monastères de Kiev, abritant les trésors de la culture slave orthodoxe, ont été vidés et pillés pour y installer des gurus et des chamanes, mélanges de zigotos new age et de gurus de sectes apocalyptiques importés des USA, surfant entre occultisme et ésotérisme de bazar.
Les discours et ouvrages nazis montent que les hitlériens étaient fascinés par les loups-garous, vouaient un culte à des dieux païens et affirmaient communiquer avec des esprits. L’historien Eric Kurlander explique le fonctionnement de l’occultisme nazi in : Hitler’s Monsters: A Supernatural History of the Third Reich.
En utilisant l’astrologie et la numérologie, en détournant des recherches archéologiques, historiques et folkloriques, en piétinant toutes les théories scientifiques sur l’évolution de l’homme, cette pensée fantasmatique va servir aux nazis dans la création de leur propre réalité politique en Allemagne.
Les élites instruites et les intellectuels étaient peu enclins à accorder du crédit à ces délires, mais les classes moyennes et le prolétariat finissaient par y adhérer. D’autant que toute opinion rationnelle susceptible de déglinguer leur château de cartes était soigneusement réprimée par Goebbels et ses sbires.
Beaucoup de nazis trouvaient ces idées intéressantes parce qu’ils avaient grandi à une époque de véritable floraison de la pensée surnaturelle à travers toute l’Allemagne. Même les plus sceptiques considéraient cette pensée fantasmatique comme représentative de la culture germanique. Et en toute hypothèse, utile pour manipuler des masses ignares.
L’anti-science comme instrument de domination
Hitler et Goebbels font tous les deux le constat que les adeptes de la pensée völkisch (terme difficilement traduisible qui décrit un courant de pensée païen, germanique, antisémite et racial du XIXᵉ siècle en Allemagne) sont les plus susceptibles d’adhérer au parti nazi. Nombre de ces personnes n’auraient rien contre l’idée de se promener « vêtues de peaux d’ours si on le leur demandait», comme Hitler l’affirme cyniquement quand il évoque les runes. À croire que Soros s’en est inspiré pour formater l’idiote Greta et le maître égyptologue rappeur.
Cette époque ressemble terriblement à la nôtre, où des ignares et des débiles mentaux peuvent, avec la complicité des médias stipendiés par le Nouvel Ordre mondial, répandre des théories fantaisistes sur les climats, une pseudo pandémie ou l’Afrique mère de toutes les civilisations. Et induire en erreur une foultitude de pauvres gens dont la seule source d’information est leur poste de télé.
Des doctorats en pataphysique à la pelle
Comme la mongolienne nordique qui a arrêté ses études à la fin de l’école primaire s’est vue décerner un diplôme de docteur honoris causa… Dans les années 1930, Hitler et Himmler décernent ce même titre honorifique à divers farfelus, dont Philipp Fauth, auteur de la théorie de la glace éternelle (le réchauffisme à l’envers !).
Ils placent alors ce charlatan, entouré d’autres farfelus comme Hörbigger, un bricoleur de machines agricoles, à la tête d’un Institut international de recherche sur la glace éternelle, promue doctrine nazie officielle. Qui annonce le prochain déluge universel quand la glace de la lune et de tous les corps célestes va fondre et s’abattre sur la terre. Le GIEC et ses professeurs Tournesol ont eu des prédécesseurs gratinés !
Les vrais scientifiques qui protestaient étaient démis de leurs fonctions et interdits de publications. S’ils insistaient, ils finissaient en camp de concentration. Les hérétiques aujourd’hui ne sont punis que de la mort sociale. On ne compte plus le nombre de brillants et courageux universitaires devenus au mieux chauffeurs de taxis, au pire clochards. Surtout chez les réfractaires aux thérapies expérimentales criminelles.
Le préjugé anti-scientifique des nazis réinventé et encouragé sur Internet
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. On prend quelques imbéciles instruits qui n’ont jamais rien produit et sont ignorés par leurs pairs. On leur attribue des crédits, des locaux, des assistants et un accès illimité aux médias de désinformation continue. Le pouvoir de décider du bien et du mal, du juste et du vrai, et de sanctionner les opposants à la doxa leur donne l’illusion d’être devenus des génies d’un coup de baguette magique.
De nos jours, les élucubrations réchauffistes ruinent les entreprises et les États, entraînant une régression civilisationnelle vers le charbon et le vélocipède qu’on n’aurait jamais osé imaginer il y a quelques décennies, et leurs auteurs pontifient, tancent, sanctionnent au gré de leurs humeurs.
Avec les nazis, c’était pareil. La pensée miraculeuse et autres extravagances ont causé un préjudice stratégique et militaire grave à l’effort de guerre des Boches.
Victimes de leurs conneries, encore heureux !
L’imaginaire surnaturel et le rejet par les nazis de la science positive au profit des pseudo-sciences ont handicapé leurs capacités de développement, tant sur le plan technologique que logistique. Les exemples les plus connus sont le programme de fusées longtemps considéré comme farfelu par le führer, les recherches se concentrant sur le rayon de la mort et les armes psychotroniques, sans parler de l’aversion d’Hitler pour la technologie nucléaire. Qui ne pouvait être qu’erronée puisque des Juifs y avaient travaillé.
La pensée surnaturelle a affaibli la capacité des nazis à produire ce dont ils avaient besoin, à un moment donné, bombardiers, chasseurs, navires et sous-marins. Et si l’on peut penser qu’ils auraient perdu la guerre de toute façon, cette pensée magique a eu un impact négatif pour eux.
Le retour des « loups-garous » ukrainiens n’est pas du au hasard !
L’Ukraine est à un tournant historique, comme naguère en Allemagne, où la popularité des idées occultes renforçait la légitimité d’une société chancelante. Une mythologie et un folklore inventés de toutes pièces pour doter l’Ukraine d’un passé, permettent à l’imaginaire surnaturel de se répandre jusqu’à devenir une composante fumeuse de la doctrine politique. Un phénomène que l’on n’observait habituellement que dans les sociétés archaïques régies par la pensée magique.
Derrière ces mascarades, se structure une organisation néonazie semblable à celle des Werwolfs d’origine, créés en même temps que le Volkssturm, la milice populaire allemande qui devait épauler la Wehrmacht dans la défense du territoire du Reich. Himmler voyait ces unités comme l’« organisation concrète de la résistance allemande ». Des paramilitaires menant des actions de sabotage sur les arrières des troupes russes. Les milices suicidaires de Kiev ont le même objectif.
Ce mouvement était aussi voué à faire pression sur les soldats et les populations civiles qui allaient se retrouver face à l’ennemi, pour les empêcher de se rendre et de cohabiter pacifiquement avec les Russes. Une station de radio diffusait chaque jour de la propagande « anti-défaitiste ». L’émission quotidienne de télé-Zygomyr s’en inspire largement.
Cette stratégie était calquée sur la « politique de la terre brûlée » conduite par les partisans soviétiques. Les zones d’action étaient surtout rurales car facilement utilisables pour cacher des armes, abriter et nourrir les groupes Werwolf. Les zones frontalières du Donetsk tiennent ce rôle aujourd’hui. D’où l’intensité des combats. Et des massacres. Car inspiré par Goebbels, le petit clown mal rasé de l’OTAN veut prouver au monde entier, du haut de son 1,60m, que les Ukrainiens préfèrent mourir plutôt que de se rendre. Sauf lui, bien planqué, naturellement.
Actifs au milieu des ruines de Berlin, se sacrifiant dans des combats rapprochés contre des unités blindées, pendant aux réverbères ceux qui déposaient les armes, les derniers membres de la Werwolf continuèrent la lutte contre les forces russes jusqu’à l’automne 1945, repliés dans des caves, des égouts et des usines dévastées. Des trous à rats. Comme à Marioupol et à Bakhmout !
Christian Navis
Revoilà les loups-garous nazis de Kiev !
L'info peut paraître anecdotique. Mais pas si dérisoire. Le Zygomyr a décidé de réactiver des unités de sabotage, à envoyer derrière les lignes russes, héritières des " loups-garous " de ...
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