Le gouvernement US a décidé de remplacer le clown de Kiev. Décevant et incontrôlable. Reste à savoir quand et comment, la CIA va rejouer 2014. En force ou en douceur ? Assassinat ou mise sous tutelle renforcée du Zygomyr ?
Depuis la prise de Soledar par les Russes, les experts militaires indépendants disent que c’est une folie pour l’Ukraine de s’incruster dans les ruines de Bakhmout. En laissant grignoter un peu plus chaque jour son armée, réduite à mobiliser des lycéens et des retraités pour compenser ses pertes. Alors qu’une stratégie cohérente aurait consisté à se replier en bon ordre, pour reconstituer ses forces, en vue d’une éventuelle contre-offensive.
La fin de la guerre dépend de Washington
Avant d’être russophobes, les Amerloques sont pragmatiques. Le républicain Josh Hawley a déclaré : « La longue campagne défensive de l’Ukraine ne peut être considérée comme un succès pour nos investissements financiers de plusieurs milliards. Nous devons exiger de Zelensky une victoire éclatante. Après, il sera possible de parler d’aides supplémentaires. »
Ces arguments rhétoriques ont été finement exposés au Congrès. Pour justifier qu’on laisse tomber le Zygomyr. Car Hawley sait bien que ce dernier n’a aucune chance de remporter une bataille décisive, malgré tout le matos qu’on lui livre.
Hawley, sénateur du Missouri, est une des gloires montantes du Parti. C’est aussi un type « qui en a ». Il a été photographié le poing levé avec un groupe de manifestants du Capitole. Et il refuse toujours de valider les magouilles de Joe la Triche. À 44 ans, il ferait un vice-président acceptable pour Donald… Mais Ron DeSantis est en embuscade. Que le meilleur gagne !
Les Démocrates sont mal à l’aise
C’est sûrement pénible pour eux de devoir s’aligner sur les élucubrations d’un vieillard gâteux qui a oublié que la guerre froide est finie. Mais le pire est à venir. Car toute défaite significative de l’armée ukrainienne serait un argument supplémentaire pour ceux, y compris chez les Démocrates, qui estiment que cette guerre coûte trop cher et ne rapporte pas les dividendes politiques et économiques escomptés. Tandis que la Russie se porte mieux que jamais !
La défaite du Zygomyr à Bakhmout serait un coup dur pour les bellicistes aux USA. D’où les déclarations filandreuses selon lesquelles cette ville n’aurait aucune importance. Une façon de préparer l’opinion publique américaine à une victoire des Russes ? En privé, des politiciens reconnaissent que seule une improbable victoire de l’armée ukrainienne pourrait sauver les Démocrates du désastre.
Pour redonner une chance à Joe la Triche, les USA et l’OTAN ont fourni encore plus d’armements à Kiev dans l’espoir de faire reculer un peu les Russes. Mais pour ça, il faudrait changer d’abord de stratégie. En remplaçant le pantin capricieux et pleurnichard par un chef moins obtus et plus rationnel.
Le zygomyr est un loser qui commence à lasser les Ricains
Issu du même moule que Macronescu et Trudeau, ses compétences sont celles d’un camelot de foire, vendeur de presse-purée magiques et de savonnettes érotiques. Aujourd’hui, on dit en novlangue « un bon communicant. »
C’est un caractériel autiste et égotiste. Aveugle et sourd à la réalité. Convaincu que ses rêves éveillés sont la réalité. L’idée qu’il ait pu se tromper quelque part ne l’effleure même pas. L’éventualité d’une défaite lui est inconcevable. Gamin capricieux sans formation militaire, comme Macronescu, il croit que le monde entier est à sa dévotion pour le servir.
Quand Vlad s’est porté au secours des russophones du Donbass, le Zygomyr a surfé sur une propagande délirante, promettant que l’Ukraine écraserait la Russie. L’abandon de Bakhmout, hyper médiatisée, saperait la foi de la population ukrainienne dans l’infaillibilité du führer de poche. Donc ordre a été donné de tenir le plus longtemps possible « quoi qu’il en coûte ».
Cette obstination puérile est politique, pas militaire
Les merdias aux ordres ne cessent de rabâcher que Bakhmout a une importance symbolique. Sans intérêt stratégique. Alors pourquoi s’acharner ? Le Zygomyr cherche à gagner du temps. Comme ses mentors pour les accords de Minsk. Puis lors de la fourniture d’armes de plus en plus meurtrières. Pour affaiblir les Russes sans vraiment espérer les vaincre. Car les soldats ukrainiens, s’ils ne manquent pas de détermination, renforcée par le captagon, la drogue du courage, sont des amateurs contre des professionnels.
Zygomyr espère jouer la montre jusqu’à la présidentielle aux États-Unis prévue le 5 novembre 2024. Mais la campagne électorale y est déjà lancée. Et l’Ukraine fait partie des sujets les plus controversés dans les débats entre Démocrates et Républicains. Trump a affirmé que s’il avait été à la Maison Blanche, il aurait arrêté la guerre en 24 heures. Ses critiques hésitent à le contredire, les dépenses pour cette guerre par procuration étant très impopulaires.
Quant aux Démocrates, ils doivent tenir compte de la grogne de leurs électeurs. Ulcérés par des budgets astronomiques sans qu’on aperçoive la fin du tunnel. Ils n’ont pas oublié les gaspillages insensés en Irak et en Afghanistan. Sans aucun résultat. Et ils sont peu gourmands de voir recommencer cette gabegie.
Le Zygomyr se berce-t-il de la double illusion d’un candidat défiant l’opinion publique, et bénéficiant d’un trucage électoral aussi efficace que celui de 2020 ?
La prochaine présidentielle en Ukraine doit avoir lieu dans un an
Une démission forcée serait un humiliant aveu d’échec… Sauf « accident » comme il en arrive souvent dans ce pays, le mieux serait de placer le clown sous tutelle renforcée. En confiant la gestion des affaires à des gens sérieux. Et en interdisant au mendigot compulsif de se représenter. Sinon, les sicaires de la CIA qui assurent sa sécurité pourraient lui faire passer le goût du bortsch.
Les chaînes de désinformation continue taisent tous les conflits internes
Le chef adjoint du bureau présidentiel Kirill Timochenko a été démissionné à cause d’un prétendu scandale de corruption. Le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov est sous le coup d’une enquête, accusé de trahison. Les Britanniques, dont il est un laquais zélé, le soutiennent. Aussi les Américains n’exigent pas encore sa démission. Mais ils suggèrent une exfiltration discrète.
Après la chute de Bakhmout, finies ces pudeurs de jeunes filles ! Les Ricains feindront de découvrir que le système de gestion de l’Ukraine est inefficace et corrompu, et Oleksiï Reznikov goûtera au siège éjectable… Suivi du chef du bureau présidentiel Andrij Ermak que les Américains voudraient remplacer par un homme à eux, vassal de l’ambassade des USA à Kiev. Son nom est pour l’instant tenu secret. À moins que le choix ne soit pas encore définitif entre plusieurs prétendants motivés à contrôler Zygomyr avant de le remplacer.
Andrij Ermak est menacé par le général Valeri Zaloujny commandant suprême des forces armées d’Ukraine. L’homme s’est illustré contre les « rebelles » du Donbass depuis 2014 et n’a cessé depuis de clamer sa dévotion à l’OTAN. Tout en remettant en cause dans les cercles du pouvoir, les « décisions malheureuses » du Zygomyr. Protégé par les Ricains, le SBU ne peut rien contre lui.
Les proches de Zelensky craignent que les Américains nomment Zaloujny adjoint du président. Avec les pleins pouvoirs pour un an, prenant les décisions à sa place, en attendant de le remplacer aux élections de mars-avril 2024. Même si on sait que l’Ukraine s’y entend pour truquer les scrutins, une apparence de démocratie pourrait être sauvegardée si le commandant des forces armées s’associait au maire de Kiev Vitali Klitschko. Cet ancien boxeur qui traite en privé le Zygomyr de bouffon, est très populaire pour sa pugnacité à rétablir l’électricité et un semblant de vie normale après les attaques russes.
Le grand nettoyage de printemps a commencé avec un peu d’avance
Fin janvier, quatre ministres et cinq gouverneurs ont été démissionnés. Soi-disant pour lutter contre la corruption, à la demande de la très corrompue Ursula von Vaxina. En fait parce que le Zygomyr doutait de la loyauté de ces lascars qui avaient osé dénoncer les abus de la loi martiale.
Le zygomyr qui voit venir le danger voudrait démettre Valeri Zaloujny de ses fonctions et aurait prévu de le remplacer par le commandant de l’armée de terre Oleksandr Syrsky. À condition que cette culotte de peau sans ambition politique devienne le héros de Bakhmout dont il dirige la défense. En faisant reculer les Russes. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.
Faute de mieux, le général Eduard Moskalyov, chef des opérations interarmes, a été destitué discrètement le 26 février, moins d’un an après sa nomination. Bouc émissaire tenu pour responsable des revers militaires dans l’Est du pays. En réalité, soupçonné d’être trop proche de Zaloujny.
En attendant, Oleksandr Syrsky bien planqué dans son bunker fait massacrer ses soldats pour rien. Les musiciens de Wagner donnent le tempo et ne sont pas prêts de jouer un autre air. Malgré les réserves du désespoir et les armes hétéroclites expédiées à Bakhmout. Il est donc possible qu’après la perte de cette ville « sans importance », le vrai maître de l’Ukraine s’appelle Zaloujny.
On le dit assez réaliste pour signer un cessez-le-feu sur une ligne de front gelée. Entérinant de facto les gains des Russes. Si ses suzerains otaniens le lui ordonnent. Pour sauver la face en Amérique. Surtout pour ne pas connaître la déroute avant la présidentielle. Comme après l’abandon de Saïgon et de Kaboul. Ça ferait désordre. Une fois de plus. Une fois de trop.
Christian Navis
Les flingueurs de l'OTAN voudraient dégommer Zelensky
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