Le plus grand groupe militaro-industriel germanique, Rheinmetall a multiplié par six en 2022 son chiffre d’affaires, passant de 5 à 30 milliards d’euros. Avec l’intensification de la guerre en Ukraine, son carnet de commandes a explosé permettant de prévoir pour 2023 une croissance encore plus rapide. Avec des bénéfices record. Bien entendu c’est l’Eurocrature qui raque, sans avoir consulté les peuples rackettés. Le Zygomyr se contente de passer les commandes. Et de râler quand la livraison n’est pas assez rapide à son goût.
Ursula les mène tous à la baguette
Officiellement, elle dirige une Eurocrature supranationale. Sans mandat électif ni obligation de rendre des comptes à d’autres que ses employeurs, les magnats de l’industrie et de la finance, des faux vaccins et du réchauffement bidon.
Officieusement, cette ancienne ministresse de l’armement est la vraie patronne du IVe Reich. Car qui connaît le président Frank-Walter Steinmeier ? Une ombre discrète… Et à quoi sert l’inénarrable Olaf Scholz, chancelier nommé par Steinmeier ? Un terne figurant, toujours d’accord avec le dernier qui a parlé.
L’histoire hoquette, rote et dégueule
L’entité eurotocrate décide de la politique économique, financière, sanitaire et militaire. En commissions restreintes, sans aucune transparence, les hiérarques appliquent les instructions du Nouvel Ordre Mondial. Entre sanctions et subventions. Les entreprises qui survivent sont contrôlées par des multinationales cotées à Wall Street. Les autres disparaissent. Et l’assistanat se développe pour contenir la pression sociale. Tandis que la corruption des zélites se rapproche du niveau de celui d’une république bananière. Ou de l’Ukraine.
La Germanie va presque aussi mal que le Francistan. Réputée naguère pour sa rigueur et sa discipline, elle ne parvient plus à maintenir l’ordre public. Et les mahométans sont tellement nombreux que le dictateur Erdogan considère la Bochie comme une province turque. Où il conseille, critique, tance et intervient dans le fonctionnement des services publics et l’organisation des élections.
Un pays envahi et asservi, ça rappelle des souvenirs. Lorsque Hitler, chef du parti majoritaire, est nommé chancelier en 1933, l’Allemagne est occupée par des forces étrangères. Avec une économie étranglée et pressurée, mise sous tutelle. Depuis 15 ans, on ne compte plus les faillites et les grèves insurrectionnelles avec occupation d’usines. La moitié des salariés sont chômeurs ou précaires. Et l’inflation a atteint un niveau astronomique.
La relance de l’économie par la fabrication d’armes, une recette éprouvée
Le traité de Versailles contraignait l’Allemagne à rester à un niveau d’armement bas. Peu importe. Adolf décide d’encourager les Prussiens à réussir dans leur domaine de prédilection. Ce qu’ils savent faire le mieux : des armes.
Au début il y va mollo, mais les ennemis de la veille laissent faire. Les Français timorés préfèrent fermer les yeux. Les Anglais arrogants espèrent tirer avantages de leur cécité. Quant aux Américains cyniques, ils veulent faire des dollars avant tout. Et l’idéologie des nazis ne les gène nullement. Henry Ford, qui affiche ouvertement son antisémitisme, crée en Allemagne des usines de camions. Destinées au transport des troupes. Et General Motors associé à Opel produira 90 % des blindés légers de la wehrmacht.
En contournant les limites imposées par les « chiffons de papier » l’industrie de l’armement croule bientôt sous les commandes : bâtiments de surface et sous-marins, avions de chasse et bombardiers, chars d’assaut et pièces d’artillerie. La firme Krupp mérite plus que jamais son surnom de « fabricant de canons ».
Les hauts fourneaux de la Ruhr tournent à plein régime. Les ingénieurs phosphorent sur des armes nouvelles. Tandis que le pro-nazi Charles Lindbergh peaufine avec Goering ses concepts d’une aviation moderne : cellule en métal léger, monoplan ailes basses, moteur suralimenté, mitrailleuse principale tirant à travers le moyeu de l’hélice. Pour mémoire, en 1939 une bonne partie de l’aviation française vole encore sur des biplans en bois et en tissus.
Bien entendu, le complexe militaro-industriel qui dépend des commandes publiques n’est pas ingrat avec Adolf. Les cotisations et les dons affluent au parti national-socialiste. Une partie des fonds alimente les comptes du Reich. Et les hiérarques puisent dans les caisses pour leurs petits plaisirs personnels.
L’Histoire est en train de nous rejouer les mêmes combines pourries !
Il faut dire que chez Rheinmetall, filiale du groupe Thyssen Krupp, ils ont des références. En 1896, ils ont inventé le premier canon mobile à tir rapide… Lors de la Première Guerre mondiale, leurs usines de la mort employaient près de 50 000 salariés. Compétents et discrets. Le fleuron de l’industrie allemande.
Après la guerre, ils se sont reconvertis dans les tracteurs, locomotives, automobiles et machines à écrire. Mais ce purgatoire fut écourté dès 1921, les autorités d’occupation franco-belges autorisant à nouveau la fabrication d’armements. La loi du bakchich l’emportant sur les grands principes.
Dès 1933, bénéficiant d’importantes commandes du ministère de la Guerre, la firme améliore et intensifie sa production d’armes et de munitions. Avec une grande variété de « produits ». On trouve à son catalogue des mitrailleuses, des canons de campagne, des unités de riposte antiaériennes, des canons antichar, des mines, et des chars d’assaut à chenilles. Les jouets préférés des Boches.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils useront jusqu’à 600 000 déportés dans les conditions épouvantables qu’on connaît. Mais apparemment, personne ne leur en tiendra grief… En 1945 les usines ont été en grande partie détruites par les bombardements alliés, ou confisquées par les Soviétiques, mais les Américains vont les sauver. En absorbant le savoir-faire germanique dans les plans de la guerre froide qui s’annonce.
Pour la forme, jusqu’en 1950, les Boches fabriquent des frigos, des ascenseurs, des cyclomoteurs, des appareils photos et des Cocottes-Minute. Sans abandonner le secteur de l’armement. Mais en œuvrant de façon discrète. Sous la forme de sous-traitants ou de consultants-experts à travers des sociétés écran américaines.
Un avenir ambigu après un présent douteux et un passé trouble
Depuis 1950, ces anciens nazis qui auraient du se balancer au bout d’une corde, s’enrichissent encore plus en produisant des canons, munitions et missiles. Le char Léopard est un de leurs fleurons. Et l’affaire a continué à se développer jusqu’à aujourd’hui, malgré les investigations de la police criminelle qui suspectait des trafics d’armes avec l’Amérique du Sud, et des états-voyous du Proche Orient… Des fonctionnaires trop curieux ont été déplacés, les juges ont bénéficié d’un avancement, et les dossiers sensibles furent classés. Fin de l’incident. Ursula, alors Reichsführer des armées, n’aime pas le désordre.
Depuis le début de l’année, le fabricant d’armes a fait son entrée au DAX, le principal indice boursier allemand. Le groupe Rheinmetall, dopé par la guerre en Ukraine, table sur un chiffre de 7,5 milliards d’euros en 2023, et un doublement de ses bénéfices nets d’ici 2025 grâce à la hausse des commandes.
Côté profits, c’était déjà l’envolée avec 61 % de mieux entre 2021 et 2022. Les boursicoteurs teutons entrent dans le capital en souscrivant de nouvelles actions pour s’enrichir en faisant tuer des gens. Une distraction très prisée chez eux.
Olaf Scholz dit « le majordome de Madame » a annoncé il y a un an que la Bochie investirait 100 milliards d’euros dans la Défense. Étrange décision vu qu’aucun pays ne menace la Germanie, ni n’émet de prétentions sur son territoire. À l’exception des Turcs conquérants qu’on pourrait ramener aisément à la raison si on voulait. Mais en Bochie comme partout ailleurs en Eurocrature, les armes c’est fait pour tuer des Caucasiens chrétiens. Pas des mahométans.
Tous les usiniers de la mort espèrent profiter de cette manne, mais il est évident que le plus important d’entre eux, Rheinmetall sera le premier et le mieux servi.
Les Boches veulent se réinstaller en Ukraine
Rheinmetall qui a doublé sa valeur boursière en un an, a décidé d’implanter en Ukraine une usine de chars et un bureau d’études de missiles de croisière. L’alibi des déclarations politiques masque mal la motivation première. Dans ce pays qui part en lambeaux, les salaires sont très bas, les charges sociales faibles, et les impôts négociables contre quelques dessous de table.
Armin Papperger, le patron de Rheinmetall, envisage de produire directement en Ukraine le char d’assaut Panther KF51, une version améliorée du Léopard, assorti de la tourelle du Lynx 120 avec un module de chargement automatique de 20 obus au lieu de dix. Étonnant quand même de voir ces Tudesques balourds prendre pour totems des félins rapides et élancés. Allô les psys ?
Cette panthère encore à l’état de prototype ne figure dans les arsenaux d’aucune armée, pas même chez les Prussiens. Mais la volonté de laver l’affront de 1945 est si forte qu’on envisage de l’offrir dans les plus brefs délais au Zygomyr.
Contre 200 milliards d’euros d’investissements alignés par l’Eurocrature, sous la pression insistante de Stoltenberg chef de l’OTAN, Rheinmetall pourrait fabriquer 400 Panther KF 51 par an… Quand le Zygomyr qui ne se sent plus pisser en réclame 800 ! Mais la production pourrait être perturbée. La défense anti-aérienne de l’usine n’est pas adaptée aux vecteurs hypersoniques.
Les projets de Rheinmetall s’ils se réalisent seront considérés comme des actes de belligérance par Moscou. L’ex-président et numéro deux du Conseil de sécurité Dmitri Medvedev a prévenu les Teutons qu’il célébrerait l’ouverture de leur usine avec une salve de missiles Kalibr et quelques autres dispositifs pyrotechniques spectaculaires.
Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/
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