Le Blog de Lazare

Tandis que le Zygomyr roucoule, Bakhmout est en train de couler. Les milliards de dollars versés au clown corrompu, les matériels militaires dont l’Europe s’est bêtement dessaisie, et les communiqués victorieux repris jour et nuit par les chaînes de désinformation continue, n’auront pas suffi.

Les perroquets des merdias peuvent rabâcher que cette ville défendue avec l’énergie du désespoir n’aurait aucun intérêt stratégique, cette défaite risque d’affecter durablement le moral des troupes auxquelles on avait promis la victoire. Malgré les rodomontades du Zygomyr, et malgré les exécutions sommaires pour l’exemple, les désertions et les mutineries se multiplient.

Un fruit pourri, symbole d’un régime en état de décomposition avancée

Les derniers défenseurs ukrainiens abandonnent le centre en ruines, font sauter les ponts et se repositionnent à l’Ouest de la ville encerclée. Ce qui reste de l’artillerie ukrainienne dite « invincible » grâce à toutes les armes reçues à l’instigation de l’OTAN, mène une opération de retardement qui n’a rien d’un baroud d’honneur, depuis Tchassiv Yar, une grosse bourgade située à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Bakhmout.

Une action notoirement insuffisante pour tenter de ralentir l’avancée des Russes dont la prise de la ville était un verrou à faire sauter avant d’aller plus loin. Pour finir de libérer le Donbass, meurtri depuis le coup d’État de la CIA en 2014. Que les Ukronazis risquent de maltraiter encore plus pour se venger si, retardés par des escarmouches d’arrière garde, les Russes n’arrivent pas assez vite. Car même si les Ukronazis ont toujours refusé de le reconnaître, la population du Donbass est dans son immense majorité pro-russe.

Bien entendu, tant qu’il restera un seul sniper vivant dans les décombres de Bakhmout, les Ukronazis et leurs caisses de résonance médiatique continueront à affirmer que la ville n’est pas tombée. Sans se soucier des victimes supplémentaires, car il est peu probable qu’ils acceptent l’offre généreuse de Evguéni Prigojine, chef de la SMP Wagner, de laisser partir les combattants épuisés et éclopés, par l’unique voie d’accès encore ouverte, sous contrôle russe.

Prigojine que les médias menteurs présentent comme un « ogre » ou un «monstre », surtout depuis qu’il a fait éjecter Macronescu d’Afrique, préférerait épargner les derniers défenseurs de Bakhmout. Pour la plupart des adolescents et des retraités, mobilisés à la hâte, sans vraie formation au combat, en attendant les « armes miracles » que les Boches devaient expédier. Tout ça a un furieux air de déjà vu lors du printemps 1945 chez les Boches.

Merci aux hackers chinois pour les vrais chiffres

Les fire walls du Zygomyr, aussi invincibles que ses troupes de bras cassés, droguées au captagon, un cocktail d’amphétamines bon marché, ont cédé devant les compétences des Asiatiques. Ouvrant des fichiers du ministère de la Guerre et décryptant les comptes-rendus stratégiques faits au virtuose du piano à queue.

On est loin, très loin, des chiffres récités tous les jours, avec une suave perversité, par les pseudo-journalistes à la solde des chaînes de désinformation continue. Et repris sans vérification aucune par les diffuseurs de bonnes pensées du web. Les écarts sont accablants !

Les chiffres officiels des pertes chez les Ukrainiens en mars 2023 seraient, depuis 2014, de l’ordre de 300 000 tués et de 350 000 blessés dont beaucoup ne reprendront pas le combat. Mutilés ou victimes de stress post-traumatique. C’est le bilan qui figure sur les dépêches transmises au Zygomyr, comédien médiocre et très mauvais chef de guerre. Qui n’a cessé d’afficher un sourire crispé en refusant des pourparlers de paix. Puisque le sénile Biden lui a promis la victoire.

Quant aux pertes Russes, 100 000 morts par jour disait le Goebbels de Kyjiji au moment le plus chaud de l’attaque sur Bakhmout, et personne n’osait le contredire. Certes, elles sont importantes. C’est une guerre, pas une fête de la musique à l’Élysée. Mais elles représentent sur le même laps de temps, à peine le quart (27 %) de celles subies par les Ukronazis depuis le début du conflit au Donbass : 80 000 morts et 100 000 blessés. Estimation faite, à leur plus grand regret, par les statisticiens du ministère de la Guerre de Kiev.

Cela diffère considérablement des sources infaillibles (forcément !) fournies aux chaînes de matraquage belliciste anti-russe par les officines de propagande du Zygomyr et les services de presse des états-majors des armées des USA et de l’OTAN. Pour qui la guerre n’aurait commencé qu’il y a un an.

Pour le narratif, on s’était déjà rendu compte par nous-mêmes

La présentation des faits a toujours été orientée, maquillée, biaisée. Oublié le martyre des russophones. Dissimulés les étendards et les drapeaux nazis. Minimisé le culte rendu au gauleiter Stepan Bandera, « héros de l’Ukraine ».

À Kherson, où les Russes sont partis en bon ordre, deux ou trois jours avant l’avancée des Ukrainiens, leurs mouvements ont été présentés comme une « grande victoire ». Mais ils n’ont pas eu le cran de doubler la mise en s’attaquant aux positions fortifiées par les Russes sur l’autre rive du Dniepr. Petits joueurs.

À l’inverse, dans le Donbass, où les malheureux Ukrainiens se font tailler en pièces, drogués et ivres de propagande, les avancées régulières des Russes sont escamotées. Ou très sous-évaluées quand on ne peut plus cacher le nom des localités qui tombent les unes après les autres.

Je dis « malheureux Ukrainiens » parce que c’est un peuple victime. En dehors des oligarques, des hiérarques et des profiteurs de guerre évidemment. Les « gens ordinaires », décérébrés par une propagande omniprésente, terrorisés par une police politique (SBU) qui n’a rien à envier à la gestapo, contrôlés, espionnés, dénoncés et menacés en permanence, subissent en silence.

Le chef du SBU Vasyl Maliuk est un commissaire politique sadique, fils spirituel de Himmler. Il a remplacé le 7 février 2023 Ivan Bakanov dont il était l’adjoint, un ami d’enfance du Zygomyr, accusé de trahison. Lucide, il savait son pays mal barré et aurait voulu sauver ce qui pouvait encore l’être.

La propaganda staffel du IVème Reich allié de l’OTAN s’est bien gardée d’en parler. Autant que de divulguer des reportages où l’on voit des Ukrainiens étudiants, retraités, malades ou handicapés, enrôlés de force à la sortie des écoles, dans les hôpitaux, les squares ou sur les stades, pour aller servir de chair à canon. L’espérance de vie à Bakhmout pour un nouveau conscrit est de deux jours. Mais ça fait deux jours de plus pendant lesquels les milliards de l’Occident continueront d’arroser les corrompus.

La propagande et les drogues fabriquent une armée de zombies

Démoraliser l’ennemi est une technique vieille comme la guerre. De même qu’annoncer la victoire à portée de la main. Tous les régimes y ont eu recours. Avec des chiffres doublant leurs forces réelles et triplant les pertes de l’ennemi. Une comédie qui impressionne les gobe-mouches. Suramplifiée grâce aux médias modernes.

L’indice d’abrutissement des Français peut se mesurer au nombre de gens qui avalent sans sourciller le contenu des « communiqués de guerre » (bien que la France ne soit pas belligérante, dixit Paltoquet) donnant une place prépondérante aux propos du Zygomyr, aux réussites de ses généraux, aux victoires de ses soldats et aux prétendus crimes des Russes mis en scène avec de grossiers trucages. Et un parti-pris indécent, jusque dans le choix des images, souvent décalées et hors contexte, mais toujours valorisantes pour les néonazis.

En n’évoquant les succès des Russes (pour mieux les vilipender) que lorsqu’on ne peut plus les cacher. Et en taisant le fait que ses compatriotes approuvent Vladimir à 90 %. Avec une seule critique : il est trop diplomate avec ces gens qui veulent détruire la Russie. Il faudrait les anéantir. En usant de toutes les armes disponibles.

Le plus cocasse est la fébrilité des « vérificateurs de nouvelles » (fact checkers en franglais) rémunérés par les merdias du NWO dont on peut résumer la dialectique pitoyable à ce manichéisme puéril : tout ce qui est zygomyresque, otanesque, étasunien et Boche est juste, vrai, et bien. Tout ce qui vient de Moscou est odieux, faux et mal.

À présent que l’ordre a été donné de poursuivre l’effort vers Kramatorsk ainsi que dans le nord-est vers Koupiansk et Izioum, les médias menteurs jouent la prédiction qu’ils espèrent auto-réalisatrice, affirmant sans sourciller que les Russes sont toujours bloqués dans une guerre de tranchées. Et qu’ils ont perdu tous leurs chars. Et n’ont plus un avion en état de voler. Et que la santé de Vlad est vacillante. Leur public est tellement abruti qu’il ne se rend même pas compte que, six mois après ce genre d’annonces, la réalité les a toutes démenties.

Un indice que le vent est en train de tourner ?

Ou que les fauteurs de guerres vont se redéployer vers des terrains plus juteux, maintenant qu’ils n’ont plus grand-chose à attendre de l’Ukraine ? MSN, propriété du tycoon Bill Gates, furieusement otano-zygomyresque jusqu’à présent, a autorisé deux de ses reporters à montrer au Donbass, le vrai visage d’une Ukraine démoralisée et à bout de souffle. Avec des armes obsolètes, des munitions pourries, des mécaniques toujours en panne, des soldats découragés, malades ou morts.

On pourrait ajouter comme handicap le niveau technologique pitoyable de l’Ukraine qui toque à la porte de l’OTAN, de l’Eurocrature et de l’Aérospatiale.

Le 20 décembre 2022, l’échec de la fusée européenne Vega C destinée à lancer des satellites commerciaux est imputable, selon un communiqué de Arianespace, aux défauts d’un col de tuyère en composite de carbone usiné en Ukraine et dont le processus de fabrication n’était pas maîtrisé.

En matière de haute technologie, il ne faut pas confier un travail compliqué à des incompétents, comme on leur donne des prix de la chanson ou du cinéma pour les consoler des coups qu’ils se prennent sur la gueule.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/