Le Blog de Lazare

Vous ne lirez jamais ceci dans la presse mainstream. Car la presse « officielle », « subventionnée », préfère vous livrer des mensonges quotidiens sur la situation des combats plutôt que de vous montrer l’effroyable vérité de ces derniers et les crimes de guerre commis journellement par le régime de Kiev.

Hier, les Ukrainiens ont gravi une marche de plus dans l’horreur absolue en tirant gratuitement sur un véhicule civil, un bus scolaire. Pourquoi cette attaque ? Pourquoi s’en prendre à des enfants ? Sinon tout simplement parce qu’ils sont Russes. Un fait gravissime qui nous en rappelle un autre : les rafles des enfants Juifs durant la dernière guerre. Les enfants de Russie pourront-ils être traités de la même manière sans que la communauté internationale ne s’en émeuve ?

Où est l’indignation de l’Unicef devant ce fait ? Où est la condamnation des pays dits des « Droits de l’Homme » ? Tous ces organismes subventionnés, engraissés par nos impôts et par vos dons, ont décidément une indignation et une commisération à géométrie variable. Il est de bon ton de faire pleurer dans les chaumières sur le sort des enfants Africains alors que l’on ignore superbement les effroyables dangers auxquels ceux russophones ont été soumis depuis plus de huit ans, et auxquels ils essaient de survivre encore aujourd’hui du fait que les milices ukrainiennes n’hésitent pas à disséminer par drone des mines anti-personnel de type « papillon » dans les villes du Donbass.

Une fois encore Kiev frappe des innocents

Dans la matinée du 2 mars, Alexandre Bogomaz gouverneur de la région de Briansk en Russie, a annoncé qu’un groupe de saboteurs ukrainiens avait mené une attaque contre deux localités du district de Klimovo située à 20 min en voiture de la frontière ukrainienne. Une source des forces de l’ordre, citée par l’agence TASS, avait par la suite rapporté que des combats étaient en cours, faisant état de la présence de « plusieurs dizaines de combattants armés ».

Encore une fois l’horreur absolue du régime de Kiev nous rattrape de plein fouet.

Une jeune fille a été blessée par des saboteurs ukrainiens dans le village de Lyubechane, le chauffeur de l’autobus scolaire a été tué sur le coup ainsi qu’un autre adulte. À la suite de l’attaque dans la région de Bryansk, un garçon de 10 ans a été hospitalisé avec une blessure par balle dans le dos. Dans le village de Sushany, un groupe de terroristes ukrainiens a en outre pris en otage des habitants. « J’ai vu tout le monde de mes propres yeux… avec des lance-grenades, des mitrailleuses, des tracts. Ils ont tiré sur une femme qui se tenait près de la maison », a déclaré un habitant.

Comment blâmer Dmitry Medvedev de la violence de sa réaction lorsqu’il accuse… « Des bâtards nazis, des racailles terroristes ; les événements [de Briansk] ont montré qui, les Etats-Unis, l’OTAN et l’UE, les soutiennent. Ce sont vos enfants adoptifs, Messieurs Sunak, Macron, Scholz et Biden ! Et notre attitude envers vous doit maintenant être la même qu’envers eux. Aujourd’hui, vos pays participent aux actes terroristes du régime ukrainien et vous êtes les complices directs des terroristes. »

Le ministère russe des Affaires étrangères a de son côté accusé les saboteurs ukrainiens ayant mené l’attaque dans la région de Briansk de l’avoir effectuée « avec des armes de l’OTAN ». Et de mettre en garde les pays de l’OTAN contre la complicité et la promotion du terrorisme. Précisant que se posait « légitimement la question de la qualification de ces Etats membres de l’OTAN comme complices de tels crimes et comme promoteurs du terrorisme ». Le ministère a également noté que « les responsables ukrainiens avaient admis à maintes reprises que toutes leurs actions étaient menées avec l’approbation et le soutien des Etats-Unis et d’autres pays de l’OTAN ».

Cette attaque ukrainienne sur le territoire russe risque d’être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase, et l’on ne peut que craindre un nouveau pas vers l’escalade. D’autant que ces derniers jours, des attaques de drones ont été déjouées sur le territoire russe de Crimée. Si l’on en croit le ministère de la Défense de la Fédération russe, six drones ukrainiens visant la Crimée ont en effet été abattus par les systèmes de défense antiaérienne. Quatre autres drones ont été mis hors service par les moyens de guerre électronique. Le 28 février déjà, les autorités russes avaient fait état de tentatives d’attaques de drones ukrainiens, au sud de la Russie et dans la région de Moscou. Les appareils avaient heureusement été neutralisés, ne faisant aucun blessé ni dégât.

À l’heure où les peuples d’Europe se lèvent toujours plus nombreux pour exiger l’arrêt des fournitures d’armes à l’Ukraine, nos gouvernements semblent rester sourds à leurs justes demandes.

Mardi dernier, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, a reconnu au cours d’une audition au Sénat et à la question de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui l’interrogeait sur le fait que « l’armée de l’Air (serait) prête à former des pilotes ukrainiens à Varsovie », que « des discussions avec les Ukrainiens sur les avions et la formation » étaient en cours.

Le ministre des Armées a souligné à cet effet qu’Emmanuel Macron souhaite qu’il n’y ait « pas de tabou ». Comble de l’ironie, Lecornu a souligné que « la France n’est pas en guerre », elle ne fait qu’aider « un pays qui est en guerre » et que cette formation se faisait « en respectant les règles de droit, sans jamais être dans la cobelligérance ».

Il semblerait que nos ministres ne connaissent visiblement pas bien le droit international car n’oublions pas que, depuis le pacte Briand-Kellogg de 1928, résolution de Budapest au pacte de 1934, il est entendu qu’un pays peut être reconnu comme participant aux hostilités si, en plus de fournir des armes, il forme du personnel pour les manier. Or, nous ne pouvons nier que 2 000 soldats des milices ukrainiennes, affectés à des unités françaises pendant plusieurs semaines, ont été formés sur notre sol.

De même dans ce cadre, si la maintenance des avions de l’OTAN (qu’ils soient français ou autres) livrés à l’Ukraine est assurée par nos militaires sur le territoire de la Pologne, la Russie sera parfaitement en droit de considérer qu’il s’agit d’une entrée directe des atlantistes, donc de la France, dans la guerre contre la Russie.

Une position que Moscou peut parfaitement défendre depuis que Sébastien Lecornu a fait valoir que « l’agression russe » en Ukraine « doit échouer » car « c’est dans notre intérêt, pour notre sécurité collective, en Europe comme d’ailleurs en Afrique », au-delà du fait que « la Russie de Vladimir Poutine est source de crimes et de désordre bien au-delà du territoire ukrainien ».

Si l’un de nos lecteurs est capable de nous dire en quoi Vladimir Poutine est source de crimes et de désordre bien au-delà du territoire ukrainien, surtout qu’il n’hésite pas à nous en faire part. Car les seuls à être « source de crimes et de désordre » jusqu’à présent c’est bien l’UE et l’Otan qui ont profité de l’opération de sécurisation du Donbass par la Russie pour porter la guerre jusque-là en sacrifiant des milliers de civils et de militaires sans aucune pitié.

Sans cette ingérence, l’opération spéciale de Vladimir Poutine aurait duré deux mois et, comme pour la Crimée, se serait terminée sans quasiment un seul coup de feu. Seulement voilà, l’occasion était trop belle pour nos va-t-en-guerre de tenter de démembrer la Russie à moindre frais.

Mais pour un ratage… c’est un ratage complet ! Un fiasco de plus auquel les Yankees et les mangeurs de grenouilles du gouvernement français nous ont pourtant habitués.

Il est vrai que depuis que les pays africains ont tour à tour viré la France manu militari pour remplacer nos forces par celles de Wagner, la pilule ne passe pas à l’Élysée.

Mauvais joueurs, Macron et Lecornu se vengent comme ils peuvent, même si pour cela il faut prendre le risque d’une 3e guerre mondiale dont ils se moquent complètement puisque par ailleurs elle ne tuera… que les gueux. À moins que nous ne finissions par prendre le « petit Manu » au mot en allant le sortir de son bunker par le fond de son pantalon.

Avouez-le… c’est tentant non ?

Valérie Bérenger