Tandis que notre paltoquet affame et ruine les imbéciles qui ont voté pour lui, mais aussi les lucides qui le vomissent, ses amis et alliés ukrainiens, même s’ils évitent de parader avec leurs insignes et banderoles nazies, n’ont pas renoncé aux méthodes de la Gestapo ukrainienne dont leur « héros national » Stepan Bandera était le chef.
Primes à la délation et rafles en cours
Le gouverneur de la région de Mykolaïv, au sud de l’Ukraine, offre une prime de 100 dollars à ceux qui dénonceront leurs compatriotes qui ont pris le parti des Russes.
Cent dollars, me direz-vous, c’est mesquin pour envoyer un voisin, un cousin, un ami voire un frère à l’abattoir. Mais dans ce pays ruiné sous la coupe des mafieux locaux, c’est un encouragement au crime non négligeable pour tous les salauds, les frustrés, les complexés, les envieux et les cocus.
Le gauleiter Vitaliy Oleksandrovich Kym ne cache pas ses intentions criminelles. Il va fermer la ville de Mikolaïv quelques jours et instaurer un couvre-feu 24 h/24 afin de neutraliser les pro-Russes. Et ce grand humaniste précise : « Nous disposons d’une base de données importante. Nous irons frapper à la porte des mauvaises personnes ».
Les boucs émissaires, un stratagème éprouvé
En pleine guerre, le Zygomyr qui n’a jamais porté que des armes factices sur des plateaux de sitcoms, relève de leurs fonctions le patron des services de sécurité et la procureure générale (équivalent de notre garde des sots) accusés de n’avoir pas su contrer efficacement les infiltrations russes.
En agissant de la sorte, le virtuose du piano à queue se prive de deux de ses principaux (et quasiment derniers…) soutiens parmi les membres de la nomenklatura. Du moins pour ceux qui ne sont pas des oligarques mafieux.
Iryna Venediktova, éminente universitaire, prof de droit et diplômée en informatique, surclasse intellectuellement, et de loin, le médiocre histrion, pantin de l’OTAN.
Elle a chapeauté la campagne présidentielle du guignolo, lui évitant maints faux pas, et lui épargnant de devoir rendre des comptes à la justice avant d’être élu. Mais la reconnaissance n’est pas le trait majeur d’une personnalité sociopathe.
Quant à Ivan Bakanov, qu’il présentait comme un ami d’enfance, un frère, avec lequel il avait monté une société de production de spectacles débiles, et qui avait supervisé la com’ de sa campagne présidentielle, il semblerait que ses compétences pour diriger les services secrets soient moins évidentes.
Placer sous les ordres d’un zigoto qui n’a jamais géré que des costumières, des maquilleuses et des gagmen, 30 000 personnes en y incluant les polices officielles, civiles et militaires, les parallèles et politiques, n’était-ce pas un peu présomptueux ? Même si le Zygomyr a justifié cette nomination de pur copinage en disant qu’il fallait un œil neuf pour relever les routines et proposer des innovations. Plutôt que de reconnaître son mauvais choix, il accuse à présent son comparse de tous les maux.
En réalité ces deux partisans du Zygomyr ont commis le crime impardonnable dans une dictature belliciste. Conscients que la politique de la marionnette de l’OTAN conduisait leur pays à la ruine, ils ont plaidé pour un cessez-le-feu et l’ouverture de négociations de paix.
Quitte à renoncer à la Novorossiya, à la Crimée et au Donbass, déjà perdus, et pro-russes à plus de 90 %. Mais au moins pour limiter les dégâts en conservant ou partageant un couloir d’accès à la mer Noire du côté d’Odessa.
Tout laisse à croire qu’on les a mis à l’écart en prévision d’un procès futur, chargé d’exonérer le Zygomyr de toute responsabilité dans l’effondrement et la dislocation prévisibles de l’Ukraine.
Pour preuves les propos inquiétants d’Andriy Smirnov, chef adjoint de la présidence : « Il fallait éviter toute influence de ces deux responsables sur les enquêtes criminelles contre des membres des services de sécurité et du parquet suspectés de coopération avec la Russie ».
Parano et folie obsidionale
Deux troubles mentaux observés chez les galonnés des armées en déroute, et chez leurs supérieurs politiques qui les mettent en cause. En résumé : « On est les meilleurs, on ne pouvait pas perdre. Si on se prend des raclées, c’est parce qu’il y a des traîtres parmi nous. Vite des purges ! »
Si les Russes (qu’on dit incapables !) visent si bien les concentrations de troupes néonazies et les dépôts d’armements fournis par l’OTAN, c’est forcément parce qu’il y des mouchards qui les renseignent. Les satellites ? Les drones ? On ne connaît pas !
Ces guerriers de carnaval ne sont pas au bout de leurs surprises. Tandis qu’ils épurent, sanctionnent et éliminent, Vlad vient d’arriver à Téhéran pour acheter des centaines de drones kamikazes. Causant autant de dégâts à l’ennemi que des missiles de croisière mais pour un coût bien moindre. Alors tant pis si les ayatollahs ne sont pas des gens très fréquentables… À la guerre comme à la guerre !
https://www.youtube.com/watch?v=_fHT_NM2Bco
À défaut des mouchards, on dénonce à Kiev des « incompétents » et on leur fait porter le chapeau. Encore un grand classique des régimes déliquescents chez les responsables des défaites qui ne veulent pas admettre la supériorité de l’ennemi et leur propre nullité.
Est-ce parce qu’ils avaient senti le vent tourner que, ces dernières semaines, des conseillers à la présidence, des administrateurs de province, des chefs de cabinets ministériels, des officiers supérieurs, ont dégagé en douceur ? Maladies nécessitant des soins à l’étranger pour les uns, burn out pour d’autres, ou très longues vacances… Autant de hiérarques qui ont préféré prendre le large pour éviter le naufrage.
Le virtuose du piano à queue voit des traîtres partout
Ses deux plus anciens partisans, qui l’ont aidé au début à ramasser un pouvoir déconsidéré, proie idéale pour ce démagogue, sont des traîtres. Comme les 651 hauts fonctionnaires et responsables de la justice, de l’administration territoriale et de l’armée, accusés de pactiser avec les Russes.
Un bon nombre dorment en prison. Et presque autant sont en fuite ou se cachent. Ils sont bien placés pour connaître les méthodes expéditives des nervis néonazis au service du Zygomyr.
Il serait très politiquement incorrect de s’étonner qu’un tel nombre de responsables de haut rang s’insurgent contre les délires suicidaires pour leur pays de cet histrion. On doit maintenir la fiction d’une prétendue unanimité anti-russe. Pourtant selon le chef adjoint du cabinet du président, « des complices des Russes continuent d’être identifiés au sein de l’armée et des agences de maintien de l’ordre chaque semaine ! »
Parmi eux Serhiy Kryvoruchko, à la tête de la branche locale du SBU (successeur du KGB) à Kherson. Celui-ci est accusé d’avoir coordonné l’évacuation de ses agents avant l’entrée des Russes dans la ville, pour éviter un massacre, désobéissant aux ordres du Zygomyr : crevez sur place plutôt que de vous rendre !
Son assistant, le colonel Ihor Sadokhin, est également soupçonné d’avoir informé les Russes sur les emplacements des mines ukrainiennes, et d’avoir proposé une trajectoire de vol sûre pour les avions russes. Il est ensuite parti à l’étranger avec d’autres agents du SBU dont beaucoup ont demandé la nationalité russe.
Un autre cadre des services de sécurité ukrainiens, Andriy Naumov, est accusé d’avoir laissé le champ libre aux Russes lors de l’encerclement de Kherson. Pour les hiérarques de Kiev encore en place, la prise rapide de cette ville le 3 mars, serait liée au refus du SBU de détruire le pont Antonovskiy, permettant ainsi l’avancée des forces russes dans la ville.
Principal reproche : la conquête de Kherson s’est faite relativement pacifiquement. Sans doute aurait-on préféré des dizaines de morts à exhiber aux médias indignes de l’Occident, friands de tueries pour leur propagande. Au lieu de ça, de très nombreux habitants ont accueilli les Russes en libérateurs.
Sûrs de l’impunité, les Ukrainiens se vantent de leurs crimes de guerre
Le dos au mur, cherchant à se venger des russophones qui demandent leur autonomie depuis 2014, et voulant prouver leurs ardeurs guerrières au führer de carnaval, de hauts cadres de la présidence se sont vantés que leur valeureuse et invincible armée aurait explosé des bâtiments civils et exterminé des « traîtres » au Donbass.
Ne craignant plus l’opprobre de la communauté internationale dominée par l’OTAN, du moins en Eurocrature, ces reîtres ont avoué leurs crimes, preuves de leur efficacité, pour appuyer leurs exigences de nouvelles armes de précision : Canons Caesar offerts par l’assassin covidesque et lance-roquettes multiples Himars, cadeaux du pépère gâteux incapable de situer l’Ukraine sur une carte, la confondant avec la Pologne ou la Finlande !
Oleksiy Reznikov, ministre de la Défense de Kiev, résume la dernière illusion à la mode : « Davantage de systèmes d’artillerie de précision pourraient changer la donne sur le champ de bataille, permettre une contre-offensive et nous assurer la victoire. »
Et le Zygomyr croit pouvoir reprendre les provinces de l’Est et du Sud en levant un million d’hommes supplémentaires… Quand ceux qu’il a désertent en masse !
Christian Navis
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