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14 septembre 2022 3 14 /09 /septembre /2022 05:03
Boris Karpov a raison : l’Otan jongle avec des flacons de nitroglycérine

Le magistral article de Boris Karpov, soulignant l’exaspération grandissante du peuple russe face à l’ignominie des sanctions occidentales, et montrant combien les dirigeants européens, pitoyables valets de Washington, mentent et trompent leurs peuples, en attisant la haine antirusse et en diabolisant Poutine au point de risquer un embrasement planétaire, mériterait de faire le tour de toutes les chancelleries occidentales, tant il est criant de vérité.

Personnellement, j’ai souvent souligné que la Russie était dans son droit le plus légitime en se protégeant de la menace otanienne, rappelant que depuis la chute du Mur de Berlin en 1989 et la fin du Pacte de Varsovie en 1991, les États-Unis avaient tout fait pour interdire un rapprochement de la Russie avec l’UE et relancer la guerre froide.

Sans cette Amérique arrogante, cynique et dominatrice, en un mot insupportable, qui n’hésite pas à trahir ses alliés, l’Europe serait en paix aujourd’hui et la Russie serait arrimée à l’UE, comme le souhaitait Gorbatchev, et avant lui le général de Gaulle, dernier géant du monde politique occidental et dernier homme d’État français.

Car ce ne sont que de misérables hommes politiques sans envergure et sans foi ni loi qui lui ont succédé, ruinant la France et la conduisant à une tragique libanisation, voire à la guerre civile.

Avec la Russie intégrée à l’UE, l’Europe aurait enfin pu assumer son indépendance totale dans tous les domaines, notamment celui de l’énergie et des matières premières qui nous font tant défaut.

Finie l’allégeance à une Amérique belliqueuse qui entend régenter le monde au mépris de tous les autres peuples et de l’ONU.

Finie l’allégeance aux monarchies arabes pour importer le précieux pétrole. En 1990, l’Europe et la France ont tout raté.

Depuis 1945, le droit international est le droit américain, éminemment supérieur aux résolutions de l’ONU. Auréolés de leurs victoires sur le Japon impérial et sur l’Allemagne nazie, après l’écrasement de la Wehrmacht par l’Armée Rouge, les États-Unis ont compris que la loi du plus fort est toujours la meilleure. Que pèse un torchon signé au cours de négociations biaisées, face à un tapis de bombes bien épais ?

Mais dès 1990, les dirigeants européens, totalement inconscients et oubliant que les cultures ne se mélangent jamais, ont fait le choix mortel de rejeter le peuple russe de culture slave et de religion chrétienne, préférant islamiser et africaniser l’Europe, avec les conséquences dévastatrices qui vont tout emporter. Ce sera le grand suicide collectif au nom du mondialisme, de l’antiracisme et des droits de l’homme.

Non seulement leur inconscience a conduit à une guerre en Ukraine, mais elle pourrait nous mener à une guerre civile en France, les islamistes attendant leur heure.

Et que dire du bilan économique !

Les Européens lancent 6 trains de sanctions contre la Russie, volant les avoirs de la Banque de Russie, mais dès que Poutine coupe le gaz, la meute affolée accuse l’ours russe de lui déclarer une guerre économique sans merci ! L’Occident n’est ni responsable, ni coupable, c’est bien connu !

Et après avoir diabolisé Poutine, traité de dictateur, de fou et de boucher, tout ce troupeau bêlant de démocrates européens, Ursula von der Leyen en tête, vont mendier quelques gouttes de pétrole auprès des dirigeants d’Arabie, d’Algérie, du Qatar ou d’Azerbaïdjan, tous des modèles de démocratie comme chacun sait. C’est lamentable.

Nous allons payer le pétrole et le gaz quatre fois plus cher que le tarif russe.

Et ça prétend donner des leçons d’économie et de morale au monde entier !

J’ai déjà écrit que si Poutine, patriote lucide et mesuré, était aussi fou que Biden et ses valets européens, le feu nucléaire aurait déjà embrasé la planète.

Parmi les nombreux articles écrits sur cette guerre russo-ukrainienne qui ne concerne aucunement la France, puisque l’Ukraine n’est ni dans l’Otan, ni membre de l’UE, c’est le lien ci-dessous qui résume l’essentiel des causes de cette guerre. Quelques vérités soigneusement occultées par nos médias, dont le narratif commence seulement le 24 février 2022, en évacuant trente années de turpitudes occidentales et de mensonges à l’égard de Moscou.

https://ripostelaique.com/macron-et-le-maire-ont-donc-decide-daffamer-nos-amis-russes.html

Mais revenons sur l’article de Boris Karpov.

J’y adhère largement, sans partager, bien entendu, l’affirmation d’Evgeny Fedorov, qui juge que pour vaincre l’Ukraine, il faut d’abord bombarder les États-Unis.

Ce serait provoquer l’Apocalypse alors que l’Ukraine est à deux doigts de s’effondrer.

La Russie, qui possède des armes redoutables de dernière génération totalement  imparables, dont le domaine hypersonique que les États-Unis ne parviennent toujours pas à maîtriser malgré leur budget défense dix fois supérieur à celui de Moscou, la Russie, donc, n’a nullement besoin de se lancer dans une escalade avec l’Otan pour faire plier Zelensky. Les missiles hypersoniques avec des charges conventionnelles sont déjà des armes de dissuasion, sans besoin de recourir au nucléaire.

Je l’ai déjà dit, Poutine peut couler les 11 porte-avions de l’US Navy en quelques minutes. Et si Biden n’ose pas envoyer ses Marines en Ukraine, c’est qu’il sait très bien que les soldats russes ne sont pas des bras cassés, comme le clamaient les médias occidentaux en mars-avril.

Depuis cinq mois, le narratif occidental, imposé par Washington, n’est qu’un tissu de niaiseries. La vérité est que Biden a peur de la Russie et utilise le peuple ukrainien comme chair à canon.

La seule neutralisation des centres de décision ukrainiens à Kiev mettrait fin à la guerre en 48 heures, sans que les États-Unis n’aient les moyens de riposter.

Si Poutine n’a pas retenu cette option pour l’instant, c’est qu’il espère obtenir de Zelensky un retour à la table de négociations, dès qu’il aura atteint tous ses objectifs.

Je pense à la Novorossia, de la Transnistrie à Kharkov.

Les sacrifices demandés aux soldats et au peuple russes, suite à l’engagement de l’Otan aux côtés de l’Ukraine, exigent à mon avis davantage de conquêtes que le simple Donbass.

Cela dit, comme l’écrit Boris Karpov, de plus en plus de Russes sont exaspérés de ce soutien inconditionnel des Européens à un pays mafieux et corrompu comme l’Ukraine, dirigé par un saltimbanque qui fait des pieds et des mains pour élargir le conflit.

La France, seule puissance nucléaire européenne totalement indépendante des États-Unis, n’a pas d’ennemis et n’aurait jamais dû céder au chantage de Washington en participant aux sanctions et aux livraisons d’armes à Kiev.

Nos canons Caesar tuent des civils dans le Donbass et nos missiles se retrouveront dans les réseaux mafieux des Balkans, avant d’atterrir dans les caves de nos cités. Beau bilan.

Macron n’est qu’un gamin inconscient et irresponsable, totalement ignare des enjeux planétaires.

Quand il a reçu Poutine à Versailles en 2017, je me suis réjoui de ce rapprochement, surtout après le sinistre épisode des Mistral, que le pitoyable mollasson Hollande avait refusé de vendre aux Russes, cédant aux pressions américaines.

Hélas, cinq ans plus tard, nous sommes dans le camp des perdants et nous soumettons une fois de plus à l’impérialisme américain. Nous soutenons un État mafieux et corrompu sur ordre de Washington. 

Nous refusons de voir que Poutine est un grand patriote qui a ramassé un pays en lambeaux après les années Eltsine. En quelques années, il a redonné sa fierté au peuple russe, il a reconstruit une armée moderne à nouveau crainte par l’Otan et il a redressé l’économie russe en s’ouvrant sur l’Occident. Et qu’a-t-il obtenu des Occidentaux ? Des relations hypocrites, empreintes de cette tragique fourberie américaine, refusant la fin de la guerre froide.

Quand 75 % des Français méprisent Macron et lui refusent une majorité, 85 % des Russes soutiennent Poutine dans cette guerre.

Et je reste convaincu que Poutine va atteindre tous ses objectifs, car l’âme russe ne s’est pas avachie au fil des décennies comme c’est le cas en Europe occidentale. Jamais les Russes ne céderont, jamais ils ne reculeront, quelles que soient les sanctions et les menaces.

Au contraire, les sanctions vont leur assurer une indépendance économique totale.

Mais attention. Si d’aventure Poutine estimait que les folles initiatives occidentales menacent les intérêts vitaux de la Russie, alors dans ce cas, je pense que l’Occident subirait des dommages sans précédent, sans même parler de nucléaire.

Je comprends parfaitement l’exaspération du peuple russe, puisque moi-même je ne supporte pas qu’on puisse aider un État mafieux et corrompu qui n’est ni dans l’Europe ni dans l’Otan, dans le seul but de servir les intérêts de Washington, dont nous sommes les éternels larbins, au même titre que Zelensky.

Encore une fois, la France est le seul pays d’Europe qui n’a nul besoin du parapluie américain. Par conséquent, pourquoi faire de la Russie notre ennemi au lieu d’en faire un allié précieux ?

Cette offensive aurait dû se terminer dès le début mars 2022.

L’aide de l’Otan, imposée par les faucons américains, va saigner le peuple ukrainien, tuer des soldats dans les deux camps et ruiner l’Europe économiquement.

L’Otan sera vaincue militairement et le déclin de l’Occident va apparaître inéluctable aux yeux de nombreux peuples de la planète, qui ne supportent plus l’impérialisme américain, qui entend régner sans partage avec ses légions.

Inde, Chine, Brésil, Afrique du Sud, Iran, Indonésie et bien d’autres, entendent bien imposer un monde multipolaire à Washington, en détrônant le roi dollar.

Dans son coup de gueule anti-occidental, Boris Karpov nous met en garde contre cette fuite en avant des Occidentaux, qui ne mesurent ni la puissance militaire de la Russie, ni le risque d’escalade que provoque l’acharnement de l’Otan à armer Zelensky.

Pour ma part, si je comprends cette exaspération et cette colère légitimes, je ne pense pas que Poutine aura besoin de frapper au-delà de l’Ukraine.

Ou bien l’armée ukrainienne s’effondre dans les prochaines semaines, ou bien il faudra frapper tous les centres de décision à Kiev, que Poutine a épargnés pour l’instant.

Et dans ce cas, je vois mal les Occidentaux faire autre chose que brailler dans le vide.

Poutine ne perdra pas cette guerre et le monde d’après ne sera pas à l’avantage de l’Occident. Il serait temps de parler de paix au lieu de durcir des sanctions qui vont nous détruire sans sauver l’Ukraine.

Ce que l’Occident a fait contre la Russie depuis cinq mois, c’est pire que les 45 années de guerre froide. Les Russes n’oublieront jamais.

C’est une guerre de civilisation que mène Poutine, signant le déclin inexorable de l’Occident

Jacques Guillemain

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