D’autres disent que l’escalade entre Israël et l’Iran menace de déstabiliser l’ensemble de la région et de conduire à un conflit généralisé. Ce sont tous des crétins qui ne connaissent ni la géopolitique, ni les rapports en puissance de la région, et qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Les pays du Golfe (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Oman, Koweït, Bahreïn) ont des relations « complexes » avec l’Iran, marquées par des rivalités sectaires (sunnites vs chiites) profondes, et des intérêts économiques et sécuritaires opposés. Même si, ces dernières années, certains de ces pays ont amorcé une détente avec l’Iran, notamment via des accords comme celui signé entre l’Arabie saoudite et l’Iran en mars 2023 sous l’égide de la Chine, cette normalisation reflète une volonté de stabiliser la région pour protéger les intérêts économiques, notamment liés au pétrole et au gaz, et d’éviter un conflit régional majeur.
Dans le contexte du conflit Iran-Israël de 2025, les pays du Golfe ont adopté une posture de neutralité officielle, condamnant les frappes israéliennes tout en appelant à la retenue et à la désescalade. Mais d’une part, en coulisse, ils soutiennent la guerre préventive d’Israël, qui apportera non pas le chaos, mais la stabilité, car un Iran nucléaire représente pour eux une menace immédiate. De plus, leur implication directe en soutien à l’Iran dans un conflit armé reste peu probable en raison de leurs dépendances sécuritaires vis-à-vis des États-Unis, de leurs relations économiques, de leurs propres intérêts stratégiques, et de la faiblesse, voire l’extrême faiblesse de leurs armées.