Le Blog de Lazare

La Hongrie, petit pays mais grandes ambitions pour la paix

Dans cet univers mondialiste totalement pourri qui nous submerge et nous impose ses diktats, un seul homme politique mérite notre estime sans restriction : Viktor Orban, qui tient tête aux despotes de l’UE et aux illuminés de l’Otan.

Avec lui, pour tout ce qui n’est pas conforme aux intérêts de son pays et de son peuple, c’est niet. Moyennant quoi, il n’y a pas de chaos racial en Hongrie, pas d’islam conquérant, pas d’insécurité à chaque coin de rue, pas de sanctions suicidaires contre la Russie.

Orban achète son gaz aux Russes comme avant la guerre.

Ayant pris la présidence tournante du Conseil de l’Europe, il s’est engagé aussitôt en faveur de la paix entre Moscou et Kiev. Sa tournée a commencé par l’Ukraine, s’est poursuivie par la Russie pour finir par Pékin. 

Un seul objectif mais de taille : en finir avec les hostilités et entamer des négociations de paix après 30 mois d’une guerre dévastatrice attisée par l’Otan, c’est-à-dire par les Anglo-Saxons, qui prennent raclée sur raclée au nom de la liberté et de la démocratie, mais sèment la guerre partout.

Petit pays indomptable de 10 millions d’habitants, la Hongrie profite de sa position à la tête de l’UE pour amener à la raison 500 millions d’Européens et 320 millions d’Américains, engagés dans une guerre qu’ils ne pourront jamais gagner face à la première puissance nucléaire mondiale.

Bien que n’ayant pas de mandat pour négocier au nom de l’UE, Orban se pose en missionnaire pour la paix, sachant que Budapest a d’excellents rapports avec Moscou et Pékin.

À ceux qui s’étranglent à Bruxelles, comme Ursula von der Leyen, Orban rétorque :

« On ne peut pas faire la paix dans un fauteuil confortable à Bruxelles. Même si la présidence tournante de l’UE n’a pas de mandat pour négocier au nom de l’UE, nous ne pouvons pas rester les bras croisés et attendre que la guerre se termine miraculeusement. »

Zelensky, fort de l’appui des Occidentaux qui attisent les braises mais ne paient pas le prix du sang, veut une « paix juste », autrement dit, un retour à la case départ donc aux frontières de 2022.

Poutine quant à lui, est prêt à ranger ses missiles dès que Kiev aura cédé les quatre oblasts récemment intégrés à la Russie (Lougansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson).

Autant dire que le fossé est encore large entre les deux belligérants.

Mais Viktor Orban reste convaincu que si Trump arrive à la Maison-Blanche, il mettra fin à la guerre en Ukraine. 

Sa tournée triangulaire, Kiev, Moscou, Pékin, est donc à saluer sans réserve, car les criminels otaniens qui attisent les braises depuis 2022 saignent le peuple ukrainien sans retenue.

Washington laisse les oligarques de Kiev détourner des centaines de millions de dollars, mais à condition que Zelensky sacrifie 2 000 soldats ukrainiens chaque jour. 

Hier, ce sont 1 150 soldats ukrainiens qui ont été tués et 1 400 qui ont été blessés.

C’est la plus ignoble guerre de ce siècle, imposée par les Américains et leurs valets, qui se gardent bien d’envoyer leurs propres légions en Ukraine, sachant qu’elles se feraient pulvériser.

Selon le colonel McGregor, le cap des 600 000 tués a été franchi.

Au tribunal de l’Histoire, cette guerre ne grandira pas l’Occident.

Jacques Guillemain