Le Blog de Lazare

Zelensky n’est pas pressé de finir la guerre. Tant que la manne en milliards de dollars tombe dans son escarcelle, il n’a aucune raison de dévier de son intransigeance. Exigeant une capitulation sans conditions de la Russie. Ne parlant de paix, à ses conditions, que pour berner les Occidentaux dont les opinions publiques commencent à regimber contre ce gouffre financier sans fond.

Poutine a posé la bonne question

« Avec qui pourrions-nous négocier ? La légitimité de chef d’État de Zelensky a pris fin » a fait observer le Président russe récemment réélu.

Le mandat du Zygomyr en tant que Président de l’Ukraine a expiré le 20 mai. Légalement, il est un président fantôme depuis un mois. Au plan du droit international, dont il se rengorge quand ça l’arrange, il ne peut pas engager son pays valablement. Et si un accord était quand même trouvé, il ne lierait pas ses successeurs. Les Ukronazis ont déjà fait le coup avec les accords de Minsk.

Cet autocrate illégitime qui s’est maintenu au pouvoir après avoir supprimé les élections se retranche derrière la loi martiale proclamée le jour même où Poutine a ordonné à son armée de se porter au secours des russophones brimés, martyrisés et massacrés en Ukraine.

L’argument de la guerre pour garder le pouvoir ne tient pas. Surtout soutenu par les alliés étasuniens du dictateur. Auraient-ils oublié qu’eux-mêmes, en pleine guerre mondiale depuis trois ans, avec deux fronts d’ampleur ouverts en Europe et dans le Pacifique, avaient tenu des élections présidentielles aux USA en 1944 ? Après un an de campagne électorale et des primaires… Mais comme d’habitude avec les Yankees, c’est faites ce que je vous ordonne, pas ce que moi je fais.

Le coup était préparé longtemps à l’avance, puisque 8 mois avant la tenue des scrutins, les oligarques de Kiev ont annoncé en novembre 2023 qu’aucune élection ne serait organisée. Ni présidentielle. Ni législatives.

Et Pustula la Hyène continue de glapir que l’Ukraine, en plus d’une répression féroce de l’opposition, avec des assassinats politiques assez fréquents, présenterait tous les critères de démocratie permettant d’intégrer l’Union européenne !

Oublié le rapport pondu en 2020 par les enquêteurs de l’eurocrature exposant que l’Ukraine était le pays le plus corrompu en Europe, et un des plus pourris dans le monde… Tout serait rentré dans l’ordre du jour où des oligarques de Kiev gavés de dollars US ont, à leur tour, arrosé des hiérarques à Bruxelles.

Une propagande grossière reprise en chœur par nos médias menteurs

L’Institut international de sociologie de Kiev cache sous cette couverture universitaire pompeuse un outil sophistiqué de manipulation des masses. Mélange d’agence de publicité politique et commerciale, de veille économique, d’espionnage intérieur et de société de sondages truqués.

Cette officine gouvernementale fut créée en 1991 par Leonid Kravtchouk, le dernier Président du soviet suprême de la République soviétique d’Ukraine. Espérait-il l’utiliser pour sauver son pouvoir menacé ?

En 1992, après la faillite de l’URSS, un partenariat fut conclu avec Paragon Research International, une antenne de la CIA orientée presque exclusivement vers la « connaissance » de la Russie… Active autant dans l’espionnage industriel que militaire, et la corruption des décideurs, sous le prétexte de favoriser le commerce et la coopération économique. Profitant d’une incroyable cécité ou naïveté des Russes, de Gorbatchev à Eltsine, persuadés que ces manigances contribuaient au renforcement de la paix.

Ce nid de vipères cherchait une implantation pérenne en Europe de l’Est, le plus près possible de la Russie. L’occasion lui fut donnée par le prétendu « institut de Kiev » acceptant de fusionner avec PRI dans une société ukraino-américaine sous le nom de KIIS. Précisions utiles pour savoir qui tire les ficelles de cet écheveau.

Influencer l’opinion en Ukraine et à l’international

Le pseudo-institut a opportunément publié le 17 juin 2024, un mois après la date de péremption du Zygomyr, un sondage bidon affirmant que 70 % des Ukrainiens soutenaient le nabot mal rasé. Et seraient d’accord pour qu’il se maintienne à son poste tant que dureront les hostilités. C’est-à-dire indéfiniment. Sauf si Trump réélu mettait fin à cette tragi-comédie en lui coupant les vivres.

À quelles questions les Ukrainiens ont-ils répondu ? Quel échantillon de population a été sélectionné ? Sur quels critères ? Quelle répartition géographique régionale ? Quelle ventilation socio-économique ? Qui a posé les questions ? Des sbires du SBU ? Un « no comment » laconique est opposé aux étrangers. Il faut croire les zotorités sur parole. Problème : des hackers ont infiltré les bases de données du prétendu institut et découvert des chiffres bruts très différents.

72 % des sondés seraient favorables à ce que l’Ukraine cherche une voie diplomatique pour mettre fin à une guerre qui a fait trop de morts pour rien… La paix au besoin par des abandons de territoires là où les Russes ont toujours été ultra-majoritaires… La supercherie révélée, les bonimenteurs ont soutenu qu’il s’agissait de deux sondages différents et que leurs résultats étaient compatibles !

Le bureau de presse de la présidence, via The Kyiv Independent, un journal américain installé à Kiev, donne un chiffre de 78 % de « zygomythos » satisfaits. Ces politologues auraient besoin d’appendre l’arithmétique ! Car ils concèdent, face à d’autres médias étrangers dubitatifs, que 37 % des personnes interrogées désapprouvent Zelensky.

Avec 115 % de gens consultés, y compris les morts, les déserteurs, les mutins et les exilés, cette farce grotesque s’inscrit dans la politique de communication du Zygomyr. Qui ne recule devant aucun mensonge, aucune invraisemblance, aucune tricherie, tant il sait que pas un seul de ses alliés et fournisseurs d’armes ne tiquera. Tellement ils sont obsédés par leur projet d’abattre et de démanteler la Russie.

Selon un autre sondage bidon, sorti après la pantalonnade suisse, 65 % des Ukrainiens seraient tout à fait d’accord pour continuer la guerre et refuseraient d’entamer des négociations avec le Kremlin. Et dans un pays où les bombes volantes, missiles et drones sifflent tous les jours à leurs oreilles, un citoyen sur trois n’aurait pas d’opinion sur le sujet.

Un gel des positions associé à un cessez-le-feu et des discussions, il paraît que les 2/3 n’en veulent pas. Une belle majorité contredite par des journalistes étasuniens qui ont constaté sur le terrain, tant chez les civils que chez les militaires, la lassitude, la déprime, la colère et un grand écœurement à défaut de pouvoir se rebeller contre le nain belliciste et ses sbires.

Les oligarques néo-nazis jouent avec les termes de la Constitution

Des juristes soutiennent que si l’article 103 dispose que le Président est élu pour un mandat de cinq ans, aucun codicille n’envisage comment faire s’il s’incruste indûment. Ils tiennent une argutie bien au chaud : l’article 108 qui précise qu’il exerce le pouvoir jusqu’à l’investiture d’un nouveau Président. Même si           celle-ci est reportée aux calendes grecques.

Une loi qui n’a pas été intégrée à leur Constitution énonce que des élections ne peuvent pas être organisées lorsque la loi martiale est en vigueur. C’est assez vicieux. Car, même après une paix formelle signée, le Zygomyr peut alléguer qu’il se sent toujours menacé, et maintenir indéfiniment en vigueur la loi martiale. Du fond de leurs cachots ou de leurs tombes, les opposants ne protesteront pas.

En attendant, fidèle à son image de mendigot pleurnichard, le Zygomyr clame que « le monde entier doit défendre l’Ukraine ! » Et exige toujours plus d’armements et de munitions. Dont une part non négligeable se retrouve dans les Balkans, en Afrique et dans nos territoires perdus de la Ripouxblique… Et réclame encore plus de pognon. Dont une part non négligeable se retrouve sur des comptes numérotés dans des paradis fiscaux. 

« S’il n’y a pas de victoire, il n’y aura plus de pays » affirme crânement le petit clown barbichu. Sous- entendu : que deviendront les fonds considérables engagés par Blackrock et autres tycoons du Nouvel Ordre Mondial qui ont acheté nos banques, nos politiciens, nos terres arables, nos mines et nos usines ?

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/