L’hypersonique russe change la donne stratégique : les Américains complètement dépassés
Début 2023 : « L’US Air Force envisage d’abandonner l’arme hypersonique AGM-183 A, après un nouvel essai infructueux ». Un désastre, un fiasco américain avec le premier budget militaire au monde de 850 milliards de dollars par an ! Bien que son budget soit plus de dix fois inférieur, la Russie a gagné la bataille de la recherche fondamentale : les Russes, contrairement aux Américains, ont cru aux travaux de l’astrophysicien français Jean-Pierre Petit, directeur de recherche au CNRS, sur la magnétohydrodynamique (MHD). Le résultat est sans appel : les Russes ont 20 ans d’avance dans le domaine de l’hypersonique, avec des armes dépassant mach 5 et restant manœuvrables jusqu’à l’impact.
Avec une vitesse supérieure à 1,5 km/s, les missiles hypersoniques volent beaucoup plus vite que les missiles traditionnels et ne suivent pas, comme leurs homologues balistiques, des trajectoires prévisibles. Un missile arrivant à la verticale d’un porte-avions à mach 15 n’a même pas besoin d’une charge explosive pour le couper en deux : la seule énergie cinétique suffit. Trois fois plus lourd et douze fois plus rapide que le missile US standard Tomahawk, le missile Kinzhal russe possède 432 fois son énergie cinétique, soit l’équivalent de 4 100 kg d’énergie explosive TNT.
En mars 2022, un Kinzhal a détruit en Ukraine un dépôt d’armes souterrain à 170 mètres sous terre, protégé par plusieurs couches de béton armé, à l’épreuve des armes nucléaires. Un Kinzhal peut transpercer un porte-avions de 90 000 tonnes, comme un couteau dans du beurre, donc le couper en deux et l’anéantir totalement.
La Russie est la seule nation à avoir développé des matériaux spéciaux qui permettent de résister aux très hautes températures et donc de contrôler le vol du missile avec une grande précision. La Russie a la capacité de construire 200 Kinzhal par an. La domination russe sera donc totale et sans appel, au minimum, pour les dix années qui viennent. Poutine, rien que pour cette raison, a déjà gagné la course aux armements et la guerre en Ukraine. La doctrine otanienne, c’est du vent pour les médias et la pensée unique. Les Américains se retrouvent, toutes choses égales par ailleurs, comme les Japonais face aux États-Unis à Hiroshima et Nagasaki !
Le Kinzhal, missile nucléaire volant à dix fois la vitesse du son, capable de détruire le célèbre système américain de missiles anti-aériens Patriot
Le Kinzhal est un missile manœuvrable, longueur 7,4 m, masse 4 tonnes, capable de voler à Mach 10, soit dix fois la vitesse du son. Lancé depuis un avion, il peut transporter des ogives nucléaires jusqu’à une distance de 2000 km, sa vitesse et ses changements de trajectoire en cours de vol le rendant impossible à intercepter pour les systèmes antimissiles existants. « Kinzhal » signifie « dague » en français. Il a été présenté publiquement pour la première fois par Vladimir Poutine, début mars 2018, lors d’une conférence de presse. Le Président russe a affirmé qu’avec cette arme il pouvait gagner une guerre mondiale car « personne dans le monde ne possède ce genre d’engins ». L’Occident ne l’a pas cru, pensant qu’il bluffait !
Le ministère de la Défense russe a fait savoir le 16 mai 2023 qu’un système de missile antiaérien Patriot, de fabrication américaine, avait été touché, grâce à une frappe de haute précision, par un missile hypersonique « Kinzhal » dans la ville de Kiev. La batterie Patriot y a perdu son radar, cinq rampes de lancement, et avant d’être touchée, elle a tiré 32 missiles pour tenter en vain d’abattre le « Kinzhal » qui fonçait sur elle à une vitesse de 15 000 km/h. L’Ukraine ne disposait que de 2 batteries Patriot offertes par les États-Unis et l’Europe, car une batterie Patriot coûte un milliard de dollars et les 32 missiles 96 millions de dollars. D’où une publicité déplorable dans le monde, quant à l’invulnérabilité du Patriot, qui, de plus, présente de nombreux défauts : manque de mobilité, un quart d’heure pour le déployer… Le Patriot est donc très inférieur au S 500 russe. Plus personne dans le monde ne croit à la propagande de l’Ukrainien Zelenski comme quoi la DCA ukrainienne avait abattu des « Kinzhal ». Si les Patriots avaient réussi cet exploit, le cours de Bourse du fabricant Raytheon se serait envolé ; il se trouve qu’il s’est effondré…
Les missiles hypersoniques Zircon pour détruire les bateaux ennemis
Le missile Zircon est capable d’atteindre une vitesse de 9 600 kilomètres par heure avant de frapper un navire ennemi ou un objectif terrestre. Le rayon d’action de cet engin furtif est de 250 à 750 kilomètres. Tous les nouveaux navires de la classe des frégates et des corvettes seront équipés de missiles hypersoniques Zircon. Selon l’expert militaire américain H.I Sutton, à titre de comparaison, les missiles Tomahawk de l’US Navy ont une vitesse de seulement 900 km/h, soit dix fois plus lente que celle du Zircon.
Les États-Unis n’ont pour l’instant aucune arme équivalente au Zircon. Interrogé au Congrès par le sénateur américain Angus King durant l’été 2022, lui demandant ce qu’il ferait sur le porte-avions USS Gerald Ford, s’il était visé par un missile d’autant plus difficile à détecter que volant à 9 000 km/h, avec un nuage de plasma absorbant les ondes, l’amiral Gilday ne put répondre d’une façon satisfaisante. Le sénateur américain déclara alors : « Nous sommes en retard par rapport aux Russes dans le domaine des armes hypersoniques. Nos porte-avions sont sans défense et peuvent être facilement coulés par ce type d’arme. L’expert HI Sutton estime que les radars américains ne pouvant détecter un missile ennemi à plus de 200 kilomètres, cela leur laisse seulement deux minutes pour abattre un Zircon, et si le missile russe vole bas, il ne serait détectable que, seulement 50 kilomètres avant de toucher le bateau, donc en fait inarrêtable. L’avance russe semble donc irréversible. Selon H.I Sutton, la marine russe comptera 17 sous-marins équipés de ces missiles hypersoniques, d’ici 2040.
La Russie a commencé à développer et à investir massivement dans les missiles Zircon au début des années 2010, tandis que l’Europe et les États-Unis ont sans arrêt repoussé la modernisation, d’où des équipements qui remontent aux années 1990, selon l’expert suisse Alexandre Vautravers.
Le missile hypersonique Avanguard
Moscou se targue de disposer aussi de l’arme absolue, le missile ailé Avanguard lancé dans l’espace et capable de redescendre vers sa cible à Mach 20, ce qui rend son interception encore plus impossible pour les systèmes existants.
La torpille nucléaire à propulsion atomique Poséidon capable de provoquer un tsunami géant
La torpille à propulsion nucléaire Poséidon peut transporter à grande vitesse en profondeur une charge nucléaire. Cette torpille terrifiante lancée par un sous-marin nucléaire est équipée d’une ogive nucléaire 100 fois plus puissante que la bombe atomique larguée sur Hiroshima ; elle pourrait déclencher des tsunamis dévastateurs avec des retombées radioactives mortifères au cobalt 60, rendant les côtes américaines frappées, inhabitables pendant des décennies.
Le sous-marin nucléaire Belgorod peut porter six torpilles de ce style ; il pourrait à lui seul déclencher un raz-de-marée annihilant le Royaume-Uni. Il suffit d’imaginer que « Poséidon » s’approche de la cible à une profondeur d’un kilomètre à une vitesse de 200 km/h. Il n’y a aucun moyen d’arrêter ce drone sous-marin, avec une ogive d’une capacité allant jusqu’à 100 mégatonnes. L’explosion de cette torpille thermonucléaire au large de la Grande-Bretagne va soulever une vague géante pouvant atteindre 500 mètres de haut. La rafale d’eau gigantesque est également porteuse de doses extrêmes de rayonnement. Passant au-dessus des îles britanniques, il transformera ce qu’il en restera peut-être en un désert radioactif.
La Russie a produit, début 2023, les premières charges nucléaires pour les torpilles Poséidon qui seront installées sur le sous-marin nucléaire Belgorod.
Les armes nucléaires tactiques et stratégiques russes
La bombe atomique larguée sur Hiroshima avait une puissance de 15 kilotonnes TNT. ET la plus puissante jamais construite, fut la « Tsar bomba » soviétique de 57 mégatonnes de TNT, soit 3800 fois la puissance de la bombe d’Hiroshima.
Avec 6 200 têtes nucléaires, dont 2000 armes tactiques d’une puissance de 1 ou 2 kilotonnes à 50 kilotonnes, Moscou possède sans doute la panoplie la plus large qui soit pour faire face au pire. L’Amérique ne disposerait que de 700 armes nucléaires tactiques.
Conclusion : Poutine, depuis son arrivée au pouvoir, a mis 20 ans pour reconstruire son armée, tandis que les États-Unis et surtout les Européens échantillonnaient leurs armées, au nom des « dividendes de la paix ». Il en résulte que les Russes ont entre 10 et 20 ans d’avance avec leurs armes hypersoniques. Avec ses 200 chars Leclerc, ses 200 Rafale et l’insuffisance de capacité de production et de stock de munitions, l’armée française ne tiendrait que 3 jours dans une guerre de haute intensité.
Marc Rousset – Auteur de « Notre Faux Ami l’Amérique / Pour une Alliance avec la Russie » – Préface de Piotr Tolstoï – 370p – Librinova – 2024