Le Vatican a encore frappé. Alors qu’il est si simple avant de dire une sottise, de réfléchir un peu et de fermer sa g., pardon, de se taire. Mais rien ne semble arrêter le Vatican, depuis l’élection de François.
Ce pape enfile les mensonges comme des perles, par exemple prétendre que les papiers des migrants chrétiens, à Lesbos, n’étaient pas prêts. Les erreurs, comme mettre sur le même plan, pour une bénédiction des personnes, les couples divorcés et les homosexuels. Et les scandales, comme prétendre qu’il faut demander pardon quand on est contre l’immigration.
Le Cardinal canadien Michel Czerny, haut responsable du Vatican pour les migrations, porte le nom d’une méthode de piano, mais il joue du pipeau, à la suite de François. Il a exhorté les électeurs européens à se souvenir de « leurs racines migratoires ».
Racines migratoires ? Il se moque de nous ? Nous les Européens avons, que ça plaise ou non à ce cardinal, des racines plongées dans le passé de nos pays depuis des siècles et il n’y a pas besoin de chercher très loin pour trouver ces racines qui pour la plupart sont tout sauf « migratoires ».
Quant on fait de la généalogie, on se rend compte qu’on a plein d’ancêtres depuis toujours au même endroit. Dans mon cas, d’un côté c’est l’Auvergne et de l’autre la Provence et ça remonte à cinq ou six siècles voire plus. Et la plupart des Français sont dans le même cas ! Avant le XXe siècle, qu’on soit boulanger, notaire ou notable, on ne bougeait pas, ou si peu. Que ça plaise ou non à ce Monsignore.
Racines migratoires ? C’est presque une oxymore. Ou comme si la migration c’était une patrie, une nation, avec une notion d’appartenance. Mais la migration n’a pas de racines et ne peut pas en avoir. Car elle est d’essence mouvante. Instable. Floue.
Le Cardinal Czerny a ajouté : «Souvent, la propagande ou l’idéologie laissent à penser que le migrant fuit pour le plaisir ou l’aventure: c’est faux, faux, faux. Il est regrettable qu’on doive continuer d’insister là-dessus. » Et: «I l est très important de comprendre ce que signifie être poussé par la réalité, par l’histoire, pour fuir. »
La réalité en ce moment, c’est que le migrant fuit pour nous envahir, pour nous faire la guerre, pour profiter de nos biens et de nos services, pour se conduire en racaille comme on lui a dit de le faire, et pour implanter sa culture à la place de la nôtre. Car il se sent supérieur, le coran le lui dit, et de plus il ne peut pas reconnaître les autres comme « autres » (Levi Strauss dans Tristes tropiques).
La réalité, c’est qu’on ferait mieux, comme l’ont dit les papes précédents, de tout faire pour maintenir chacun dans son pays.
Que le Cardinal Czerny ouvre les yeux. Lui, il a fui la Tchécoslovaquie pour fuir le communisme. Il pourrait au moins nous demander de garder nos racines chrétiennes bien compromises, mais non.
Il a aussi invité à reconnaître les migrants comme des frères et sœurs. Désolée Monseigneur, nous ne pouvons pas reconnaître comme frères et sœurs des gens qui viennent violer les femmes de nos familles, de tous âges. Nous ne pouvons pas reconnaître comme frères et sœurs ceux qui viennent nous égorger. Nous ne pouvons pas reconnaître comme frères et sœurs ceux qui viennent commettre des meurtres de masse chez nous, Bataclan, Nice, Bruxelles, etc. ou des viols de masse comme à Cologne.
C’est vous, Mgr Czerny, qui devriez relire le catéchisme de l’Église catholique. N° 2241 : « Les autorités publiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge, subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. »
Ah, si seulement les cardinaux lisaient le catéchisme !
Le Pape Benoît XVI ne disait pas autre chose que ce que dit le catéchisme : « Les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. »
Le Cardinal Czerny et le pape François sont tous deux jésuites : ceci explique cela. Comme chacun sait, les Jésuites ont pour la plupart l’esprit… jésuite. C’est-à-dire très prétentieux et… assez tordu.
Sophie Durand