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28 mai 2025 3 28 /05 /mai /2025 07:57
La dictature Macron-Zelenski s’impose au parlement vendredi matin

Qui peut douter que nous sommes en dictature car il est interdit d’avoir un avis divergent que celui qui s’impose sans aucun libre débat sur la question ukrainienne ? N’est-il pas scandaleux d’imposer une visite et un discours d’un homme qui n’est plus vraiment Président dans son pays pour contraindre les députés Français de le subir, sans débat démocratique préalable ? Nous sommes en quasi-dictature et il convient ici de le démontrer. Et cela à tel point que les journalistes invectivent, mettent sous pression les politiques par des questions totalement biaisées, laissant planer la menace de l’excommunication, de la trahison, de l’accusation de la préférence Russe, d’intelligence avec l’ennemi, etc. Ce climat est délétère, antidémocratique et il va falloir en sortir.

Préempter

La macronie a préempté un récit dont il est interdit de contester les simplifications et les mensonges. Ne perdons pas de temps car tout cela est connu. Mais est-il possible de contester que la guerre commence en février ? Est-il possible de considérer que l’agression Russe est une défense légitime d’une agression aux frontières ? Est-il possible de lire autrement les événements de la révolution orange qui fut aussi un coup d’Etat ? Est-il possible de dire que le parti politique dominant en Ukraine est héritier du nazisme avec un projet de purification ethnique et linguistique comme il est écrit dans de nombreux documents et avéré par de nombreuses déclarations publiques et des lois Ukrainiennes ? Est-il enfin possible de ne pas partager ce récit manipulatoire imposé par les officines américaines au service de la CIA pour nuancer, voire contredire la position de l’OTAN ? La géographie, les mouvements de l’OTAN depuis la chute du mur de Berlin, les promesses faîtes à Gorbatchev montrent une autre réalité.

La macronie préempte donc un récit et de ce fait interdit et intimide ceux qui peuvent analyser les faits depuis 20 ans et adopter une autre vue, défendre une autre position. La pluralité démocratique se joue déjà là, dans la possibilité d’avoir une représentation différente des événements. Préempter c’est : je t’interdis de regarder les choses autrement que nous l’avons décidé. Et, malheureusement, de trop nombreux journalistes se font les valets de ce récit sur les télévisions, les radios, lors des entretiens avec des politiques.

Prescrire

 

Par cette préemption, il y a ensuite une prescription. La surenchère antirusse est un devoir et les derniers discours de Biden et Macron en Normandie sont éloquents. Il faut armer, il faut agresser, il faut équiper, il faut faire la guerre et la poursuivre indéfiniment car il faut vaincre avec ces arguments assez fallacieux que notre survie est en jeu. Notons que dans cette prescription, il y a aussi une menace, comme si le camp de l’Ukraine était le nôtre et que toute autre position était une trahison ou une alliance avec notre ennemi, déclaré tel, par certains.

Cette prescription est bien dictatoriale, car la réalité est bien différente. La France n’a pas d’alliance militaire historique avec l’Ukraine. Nous ne sommes liés par aucun accord avec ce pays qui n’est pas membre d’une alliance, dont l’OTAN, qui nous obligerait. Le choix du camp Ukrainien est donc discutable. Nous avons une histoire et des proximités avec la Russie. En échappant à la préemption qui enferme tout le monde, il y a bien cette liberté de s’interroger sur notre intérêt réel, nos alliances historiques, notre rôle dans cette affaire et une position pacifique à la place de celle prescrite : la guerre et encore la guerre.

La paix est une alternative et une perspective légitime que la continuation de la guerre. La compréhension des positions Russes n’est pas une trahison mais une preuve d’intelligence de la situation. A cet égard, pourquoi taire les propos Russes depuis plus de 20 ans qui expliquent où sont les lignes rouges et nous avons le droit de vouloir les prendre en compte pour une autre politique internationale.

Résister à cette prescription de la guerre, c’est aussi avoir la liberté d’en décoder les intérêts cyniques et glauques, aujourd’hui passés sous silence. Les documents stratégiques et officiels de la CIA n’exposent-ils pas depuis des années le scénario du démantèlement souhaitable de la Russie en plusieurs pays pour y prendre possession des richesses et des entreprises pétrolières, minières ou aéronautiques, etc. ? Les Américains ne reprennent-ils pas leur marche en avant, interrompue en 1991, alors que les conseillers financiers placés autour de Eltsine conduisaient déjà une politique de transition économique qui amenait le pays à sa faillite, pour mieux le dépecer ? Des historiens, des économistes et des sociologues par le monde ont documenté cette période et l’échec de la conquête Américaine, du fait du réflexe de survie orchestré par les services Russes et Poutine en acteur fédérateur de cette cause ? Le récit préempté et sa prescription retirent violemment tout droit de réfléchir, d’étudier, de penser et de partager pour un débat public. Là est le piège dictatorial qui se referme dans l’obligation de subir l’incursion violente et imposée d’un pseudo-président Ukrainien au sein de notre Assemblée national ce vendredi matin

Imposer

La dictature impose là où la démocratie propose. Or, l’exécutif impose au parlement le discours d’un chef d’État étranger, ceci est déjà une forfaiture dictatoriale ; car les députés de la République n’ont pas à se laisser imposer une visite et un discours alors qu’ils n’ont jamais débattu de la question Ukrainienne et de la position de la France et de son engagement. Il y a une indécence démocratique à recevoir un homme qui n’est plus Président en vertu de la constitution de son pays, mais qui le demeure du fait de la guerre. Cet artifice en fait un usurpateur, un ennemi de son propre peuple, car sa place ne tient plus qu’à la perpétuation de la guerre. Il prend en otage l’Ukraine pour s’éterniser en président guerrier pour qui la paix sonnera le glas de son pouvoir et le début d’une mise en responsabilité afin de rendre des comptes à son peuple.

C’est dans ce contexte étrange, que les Occidentaux font entorse à l’esprit démocratique et son intrusion devant nos députés violent consciemment les démocraties, car cet homme devrait être sur la réserve, agir dans son pays, mais il n’a pas à se présenter ainsi à travers le monde. Il nous est imposé. Et les décisions qui s’ensuivent, les annonces de la macronie sont aussi des insultes au pouvoir de l’Assemblée nationale. Qui appréciera demain que nous sommes en guerre ? Qui décidera d’engager les forces armées ? Qui prendra cette responsabilité ? Le Parlement ou le Dictateur, soumettant l’État-major complice ; au lieu d’alerter sur son obligation de ne pas obéir au Président sans l’accord du Parlement ? Nous subissons ce qui est imposé par un seul homme qui fait fi de toutes nos institutions, et aucun contre-pouvoir n’apparaît.

Or, les députés se font imposer un discours, là où ils n’ont jamais librement débattu. Ils sont manipulés, ils sont mis devant le fait accompli. Le choix est imposé. Là est bien la dictature. On entend la macronie nous imposer l’armement, la préparation de la guerre.

Interdire

Enfin, l’interdit. Tout le monde est mis sous la menace de faire ingérence, de se lier avec la Russie. Or, qui a décidé d’interdire les médias Russes en Europe ? Étions-nous en guerre avec la Russie ? Avons-nous à craindre de l’expression du point de vue russe auprès des citoyens ? Pourquoi interdire l’expression d’un avis en faveur d’un protocole diplomatique pour viser une paix ? Pourquoi ne pas entendre toutes les versions des belligérants ? La dictature est encore là quand plus personne n’ose prendre position sous la pression médiatique qui amplifie l’autorité de la dictature, maquillé en lutte contre les ingérences étrangères et le risque de propagande. Le peuple souverain est un enfant qu’il faut préserver ! La menace est latente. Et il y a les infractions constitutionnelles : celle de livrer des armes retirées des stocks de l’armée Française, celle de signer un accord avec Kiev, engageant le budget de la nation sans vote du parlement, etc. Ce sont des pratiques dictatoriales, sans révolte, sans rébellion, sans contestation. Cette passivité est troublante.

L’interdit va très loin. Car comment imaginer la France en guerre contre la Russie ? La macronie nous interdit même de penser que ce n’est pas la France qui décidera de la ligne rouge, de la déclaration de guerre implicite. Les Russes auront leur avis et ils expliquent déjà que la France s’expose, parce qu’à force de franchir toutes les lignes, nous sommes bien en guerre. Si je donne un couteau à un ami pour qu’il aille poignarder une personne, ne suis-je pas complice et acteur d’un meurtre ? Ce qui est vrai dans le code pénal l’est aussi dans le droit de la guerre. Or, il est interdit de se scandaliser de cette folie.

Contre l’interdit, oui, nous devons être libre de dire que nous sommes pour les Russes, pour les Ukrainiens, pour la paix, pour la guerre, pour le désarmement, etc. Nous devons pouvoir débattre sereinement sur les enjeux, la diplomatie, les risques collatéraux, etc. Oui, la liberté doit être totale et la manipulation perverse, la dictature rampante, les questions insidieuses et les procès doivent cesser. C’est insupportable, c’est dictatorial et les pratiques d’intimidation, de discrédit qui rappelle la guerre contre le Covid devrait inspirer un sursaut et l’exigence d’une démocratie médiatique, les réseaux sociaux ont un rôle à jouer. .

Pierre-Antoine Pontoizeau

 

 

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commentaires

A
Comment peut on se laisser dominer par de pareils crétins, il faut être tombé bien bas ...
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C
Deux grands malades

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