L’épandage de l’agent orange au Vietnam (1961-1971) : premier écocide dans l’histoire de l’humanité
L’agent orange est un défoliant déversé par l’armée américaine de 1961 à 1971 pendant la guerre du Vietnam, afin de tuer la flore et mettre à nu les terres qui abritaient les partisans du Nord-Vietnam. Il doit son nom à la couleur orange peinte sur les barils de stockage. Ce défoliant contenait de la dioxine TCDD, poison le plus puissant connu, un million de fois plus puissant que le poison naturel, perturbateur endocrinien, s’attaquant au système immunitaire, cancérigène, et tératogène pour l’embryon. La dioxine s’est infiltrée et a pollué les sols, les eaux, avec des conséquences sur plusieurs générations pour la santé des hommes. 83 millions de litres de défoliants ont été déversés. Robert McNamara, Secrétaire à la défense du Président Johnson, est un des principaux responsables de ce crime supplémentaire états-unien contre l’humanité.
2,1 millions à 4,8 millions de Vietnamiens ont été exposés au défoliant ainsi que des Cambodgiens, Laotiens, militaires américains et alliés de très nombreuses nationalités. C’est la première fois que le terme « écocide » a été employé dans l’histoire de l’humanité.
Le scandale de l’intervention de l’Amérique et de l’OTAN au Kosovo pour faire plier la Serbie orthodoxe, proche de la Russie
L’opération de l’Amérique contre la Serbie s’est déroulée en trois temps. Tout d’abord les guerres sanglantes en Yougoslavie en 1991-1995 pour la faire éclater lors de la signature des accords de Dayton en 1995, avec à la clé 150 000 premiers morts. La Serbie était devenue un petit État sans la Croatie, la Slovénie et la Bosnie-Herzégovine. Dans un deuxième temps, à partir du 24 mars 1999, il s‘agissait d’extirper la province du Kosovo de la Serbie pour l’offrir aux maquisards mafieux de l’UCK, issus de l’immigration albanaise. Les opinions occidentales n’étant pas mûres pour une intervention aidant l’UCK. Le « plus grand bobard de la fin du XXe siècle », selon le titre du Monde Diplomatique d’avril 2019, a été monté par l’Amérique et ses vassaux européens, le valet allemand de l’OTAN jouant un très grand rôle. Tout d’abord « L’opération fer à cheval » des Serbes pour prendre soi-disant en tenaille les maquisards de l’UCK n’a jamais eu lieu, mais le scandaleux bobard fut le massacre de Racak par les Serbes, inventé de toutes pièces, comme celui plus tard, de Boutcha en Ukraine en mars 2022 ! Les cadavres présentés dans les médias étaient tout simplement ceux de combattants de l’UCK tués lors d’un accrochage classique avec l’armée serbe.
Pendant 78 jours, à partir du 24 mars 1999, les Serbes furent bombardés par les pays de l’OTAN, dont la France, alliée avec la Serbie depuis le XIXe siècle, pour sa plus grande honte ! L’OTAN, alliance défensive selon les traités, se transforma subitement en une force d’intervention agressive, en lieu et place de l’ONU, pour régler un conflit régional européen. L’OTAN a déversé plus de 80 000 bombes dont 30 000 à l’uranium appauvri. Selon le général serbe Vladimir Lazarevic, l’OTAN a envoyé sur la Serbie, « plus de bombes qu’Adolf Hitler de 1941 à 1945. » ; ces bombes équivalaient à six ou huit bombes nucléaires de Hiroshima. La guerre la plus asymétrique des 50 années d’existence de l’OTAN se transforma en génocide contre le peuple serbe, avec pollution des terres et rivières. Aujourd’hui la Serbie est victime d’un des plus forts taux de cancers mortels en Europe, selon le professeur serbe Slobodan Cikarié, suite à l’utilisation de 15 000 tonnes d’uranium appauvri dans les bombes de l’OTAN. Nikola MIrkovic demande dans son ouvrage « L’Amérique Empire » quel président américain a été jugé pour ces crimes ?
Les Serbes durent alors évacuer le Kosovo, leur berceau religieux et historique de la bataille du Champ des merles contre les Turcs. Le Kosovo proclama son indépendance, dans un troisième et dernier temps, en 2008. Il abrite aujourd’hui, « Bondsteel », la plus grande base militaire américaine d’Europe ! L’opération criminelle dans les Balkans de l’Amérique aux dépens de la Serbie, a parfaitement réussi, contrairement à celles de l’Irak, de l’Afghanistan et de la Syrie. Quant à la vie des derniers Serbes du Kosovo, elle est devenue un enfer, leurs droits multiethniques garantis par l’OTAN n’étant absolument pas respectés.
Pour clore ce scandale, Hashim Thaçi, chef politique et militaire de l’UCK, devint Premier ministre du Kosovo indépendant, puis Président jusqu’en 2020. Mais il dut démissionner car inculpé par le tribunal spécial de La Haye pour ses multiples crimes, le plus grave étant le trafic d’organes dont furent victimes de jeunes Serbes enlevés et assassinés à cette fin. Qu’elles sont belles les démocraties que nous amène l’Amérique dans ses fourgons criminels ! En 2008, Poutine a prévenu les États-Unis que cette ignominie occidentale ne resterait pas impunie.
20 mars 2003 : scélérate invasion de l’Irak sous des prétextes totalement inventés par l’Amérique
La seconde guerre du Golfe commence le 20 mars 2003 avec l’opération « Liberté irakienne » menée par les États-Unis. L’invasion a conduit à la défaite rapide de l’armée irakienne, à l’arrestation, puis à l’exécution de Saddam Hussein ainsi qu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement à la solde de l’Amérique.
Le prétexte invoqué par l’agresseur yankee qui prétendait que l’Irak disposait d’armes de destructions massives, s’est révélé être un montage grossier, un mensonge éhonté. En réalité, les États-Unis n’ont pas supporté que Saddam Hussein annonce en septembre 2000 qu’il abandonnerait le dollar au profit de l’euro pour des ventes de pétrole. L’ancien Président de la « Federal Reserve » Alan Greenspan le confirma dans son livre « Le temps des turbulences » : « Je suis attristé qu’il soit politiquement incorrect de reconnaître ce que tout le monde sait : la guerre d’Irak est largement une histoire de pétrole ».
Cela entraîna des années de guerre civile, la destruction des infrastructures et de la société irakienne, accompagnées de centaines de milliers de morts. Les États-Unis en 2003-2004 ont utilisé pas moins de 300 tonnes d’uranium appauvri sous forme de bombes et d’obus, avec un environnement radioactif à Falloujah comparable à Hiroshima et Nagasaki, d’où le surnom de « second Tchernobyl » pour Falloujah.
Le Président George Bush qui a lancé une guerre illégale en Irak et provoqué directement ou indirectement, selon la société britannique « Opinion Research Busines » (ORB)., la mort d’un million d’Irakiens, n’est toujours pas inquiété par les tribunaux, alors que Saddam Hussein, comme a pu le faire remarquer le Président Poutine, a été condamné au gibet pour la mort de 148 victimes chiites, en représailles d’une tentative d’assassinat sur sa personne. (à suivre)
Marc Rousset – Auteur de « Notre Faux Ami l’Amérique/ Pour une Alliance avec la Russie » – Préface de Piotr Tolstoï -370p. -Librinova -2024