En 2015, alors ministre de Hollande, Macron vend Alstom et donc les turbines Arabelle qui équipent nos centrales nucléaires, aux Américains de General Electric, pour 600 millions d’euros. Puis, avec un discours patriotique sur mesure pour la communication, les rachète pour 1,2 milliard d’euros, en tentant de faire oublier que c’est lui qui les a vendues. Au RPF, nous osons le lui rappeler, il n’est pas un patriote, loin s’en faut. Mais notre calvaire ne s’arrête pas avec cette récupération pour une blinde. Au passage, les Américains se sont appropriés les brevets et le contrôle de nos commercialisations. C’est-à-dire que nous payons le double de ce que nous avons encaissé et qu’en plus, nous en perdons l’autonomie d’utilisation.
Nous avons perdu la propriété intellectuelle, les emplois, une partie des savoir-faire et l’opposition amnésique se répand en satisfaction d’avoir récupéré ce pan indispensable de notre industrie, de notre autonomie industrielle et de notre fierté également. Rappelons-le encore une fois, c’est bien Macron qui les a vendues. Pour corser le tout, notre Alstom avait dans ses clients le russe Rosatom avec qui, paraît-il, nous pourrions continuer à commercer. Et toujours les oppositions de parler de décisions hasardeuses et maladroites, qu’il tente de corriger en rachetant le bazar à prix d’or.
Le problème est que cela n’a, ni de près ni de loin, l’allure d’une opération hasardeuse. Ou alors, tous les gens qui ont participé à la transaction sont de parfaits imbéciles, ce que nous ne croyons pas une seule seconde. Récapitulons, Macron ministre vend les turbines, il anticipe son élection présidentielle, cousue de fil blanc grâce à la « peur de l’extrême droite », à un débat calamiteux de second tour de la part de Marine Le Pen, le tout avec la collaboration des Américains de Mc Kinsey et d’une presse qui prend fait et cause pour le candidat Macron à 95 %, du jamais vu dans l’histoire des médias et de la République. Puis il fait racheter à prix d’or, en consentant la perte des propriétés intellectuelles : qui peut croire à une erreur, à ce niveau et avec du matériel aussi sensible ? Il manque donc 600 millions dans l’affaire qui, on s’en doute, ne sont pas perdus pour tout le monde, et un placement sous contrôle américain, dont on a peine à penser qu’il soit le fruit d’un cheminement hasardeux, étant donné que les mêmes Américains ont pu racheter, avec l’aval du même État, donc du même homme, un bon paquet de nos fleurons industriels stratégiques.
Si on s’en tenait aux faits les plus stricts, cela a tout l’air d’un genre d’intelligence avec l’ennemi, sauf que les Américains ne sont officiellement pas nos ennemis, du moins d’intelligence avec une puissance étrangère, et il ne faudrait surtout pas que des gens issus d’une alternance politique se mettent à fouiller dans cette affaire… au cas où ils en auraient l’intention.
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Pierre Duriot