Le Blog de Lazare

Lazare : Ma position, en ce qui concerne l'euthanasie, est analogue à celle sur l'avortement.

En tant que catholique, je ne peux être pour mais en tant que citoyen, je ne propose pas qu'on l'interdise.

Le seul problème qui se pose n'est pas de savoir si il faut l'autoriser ou l'interdire mais de savoir dans quel CAS il faut l'autoriser.

C'est sur ce problème la que devraient légiférer nos politiques.

Avoir mis le droit à l'avortement dans la constitution est un scandale.

On réduit l'avortement à une simple opération comme l'opération des amygdales.

Le verdict de Dieu est sans appel.

Ce droit constitutionnel disparaitra, en même temps que la constitution de la cinquième république.

Les députés de la République rejoignent les nazis dans leur projet d’eugénisme et de destruction des plus faibles. Ils votent sous nos yeux la transformation des hôpitaux en camp de la mort où les pharmaciens délivreront des poisons et les médecins assassineront des personnes âgées sans défense, pour leur bien, pour faire des économies, pour libérer les plus jeunes du poids de ces embarrassants vieillards et jouir de leurs héritages. L’aide à mourir des innocents, voilà le programme d’une société haineuse qui préfère tuer ses vieux au lieu de les accompagner dignement dans leurs derniers jours. La barbarie déguisée en civilisation.

Ces mêmes députés de la République ont hier, sous un ministre sinistre, voté l’abolition de la peine de mort pour des assassins qui méritaient, peut-être un peu plus, la corde qui les pendrait. Ceux-là sont protégés, ceux là inspirent la pitié. il ne fallait pas les tuer. Le criminel inspire un peu d’humanité, le vieillard non. L’intelligence maladive de ces beaux esprits nous faisait pleurer sur la méchanceté de la peine de mort, avec quelques émotions sur l’exécution. Mais l’exécution du vieux dans son lit d’hôpital ne doit-elle pas inspirer autant le scandale ? Non, c’est une libération. Magnifique inversion des valeurs.

Cette inversion absolue du sens de la dignité humaine n’a jamais existé par le passé dans nos civilisations. C’est un signe étrange de désorientation de l’esprit. Non, il faut être contre l’aide à mourir des innocents, vieillard, handicapés, accidentés de la route, polytraumatisés par accidents de la montagne. Car demain, les secouristes n’abattront-ils pas les accidentés comme des chiens ? Trop cher, trop dur, sans espoir. L’aide à mourir des innocents se décidera demain chez nous, quand d’autres estimeront que nous sommes des nuisibles pour la faune ou qu’il y a surpopulation dans la région. Une fois la muraille du Tu ne tueras point tombée, plus rien ne retiendra la République génocidaire de décider selon ses critères, d’abattre les malades, les autochtones, les ceci ou les cela, les enfants cancéreux aussi, trop chers, ces petits. 

Mais comment accepter qu’on puisse prétexter faire des économies en généralisant l’aide à mourir des innocents alors qu’on finance des prisons onéreuses pour des dizaines de milliers de trafiquants et de criminels ? Ces raisonnement sont pervers, toxiques, un peu maléfiques même. Cette civilisation n’a vraiment plus beaucoup d’avenir si son seul projet est de faire l’apologie des crimes sans les punir de la peine qu’ils méritent et de condamner à mort des êtres vulnérables, sans défense, et surtout, innocents.

Ces lois successives sont celles du chaos qui s’amoncelle sur la France. A force de haïr la vie, de haïr les plus faibles, d’inciter à la mort de l’autre, la République dévoile jour après jour son visage d’un régime de terreur, de détestation des faibles et d’affection pour les plus criminels d’entre nous. Les colonnes infernales commencèrent en Vendée pour détruire, bruler et sacrifier des femmes et des enfants par milliers, sans que jamais ce régime ne reconnaisse ce crime contre l’humanité qui le discréditera devant l’Histoire, quand le temps de la République sera révolu. Ce régime a fait le choix de la défense des meurtriers et de l’euthanasie aujourd’hui. Ce régime de mort n’a pas terminé ses crimes, car les temps qui s’annoncent vont sans doute nous surprendre sur le choix du camp que la République défendra : les autochtones que nous sommes ici sont déjà condamnés, eux aussi sans défense.

Il est simplement urgentissime de tourner la page ouverte par le sacrifice des innocents à la fin du 18e siècle. Il est temps de parler de la civilisation de l’amour, de parler de ce qui donne espoir à l’humanité pour ne pas sombrer dans les ténèbres qui sont là dans ces votes inhumains. Sortir des ténèbres républicaines, c’est avoir l’audace de dire que l’humanité mérite une dignité qui lui vient d’ailleurs, d’une espérance en l’amour humain qui nous a un jour été enseigné. Oui, comme le prophétisait le sublime Dostoïevski : sans Dieu, tout est permis. Nous y sommes ! Mais n’ayons pas peur et ayons l’audace d’enseigner que nous voulons construire une société chrétienne fondée sur l’amour humain. Là est notre seul avenir, car comme le disait avant de mourir le grand philosophie Heidegger : Seul un dieu peut nous sauver.

Pierre-Antoine Pontoizeau