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19 mars 2025 3 19 /03 /mars /2025 08:41
Les terroristes du Hamas veulent la paix mais uniquement à leurs conditions

Vaincus sur le théâtre d’opérations, ils utilisent une tactique qui a payé jusqu’à présent. De la guerre d’Algérie aux vicissitudes d’Arafat, ils transforment des défaites cuisantes en victoires, en s’appuyant sur les fractures de l’Occident. Les intérêts antagonistes des nations civilisées. Et une partie de l’opinion publique, manipulée par des médias vendus aux pétrodollars, qui passe de leur côté.

Parler de paix est un leurre auquel les Israéliens ne se laissent plus prendre

Dans la logomachie islamiste à usage interne, le mot paix signifie trêve qu’ils rompront à leur discrétion. Quand ils estimeront réunies les conditions favorables pour une reprise des combats. Dans un contexte permettant d’infliger les pires dommages à leurs ennemis.

Leur objectif est la disparition pure et simple de l’État d’Israël. Rima Hassan, cette sulfureuse alliée de Mélenchon, a au mois le mérite de la franchise lorsqu’elle promeut une « Palestine » du Jourdain à la Méditerranée. Ce faisant, elle ne fait qu’exprimer ce dont la propagande islamique gave ses ouailles, de l’école coranique à trois ans jusqu’à la fin de leur vie, via les radios, les télés et les prêches des religieux.

« Notre destinée est de conquérir le monde, en commençant par détruire Israël, parce qu’Allah nous l’ordonne.» Il n’y avait pas que Hermann Goering (en fait sa plume, l’écrivain nazi Hanns Johst) pour dire : «Quand j’entends le mot Juif,  je sors mon revolver »

La paix, ils l’ont eue, ils n’en ont jamais voulu

En 1949, les États arabes qui entourent Israël, vaincus et exsangues se satisfont les uns d’un cessez-le-feu, les autres d’un armistice de facto. Situations par définition provisoires. Jusqu’à la prochaine attaque.

Ce faisant, profitant de cette état de non belligérance entre armées régulières, les voisins d’Israël qui n’ont pas renoncé à l’éradication des Juifs, hébergent et entretiennent des organisations terroristes, quand ils ne les organisent pas eux mêmes… Pour former et encadrer ces nouvelles troupes, ils offrent des conditions avantageuses à des dignitaires nazis en cavale. Parmi les plus appréciés, d’anciens officiers de la Gestapo et des logisticiens de la Shoah. Pour terminer au proche Orient le « travail» commencé en Europe.

Après 4 guerres classiques, en 1949, 1956, 1967 et 1973, un processus de paix formelle s’amorce. Initié par l’Égypte, suivie par la Jordanie, et plus tard par les Émirats et Bahrein, puis le Soudan et le Maroc. Mais il ne faut pas se leurrer. La motivation de ces « pacifistes » est l’intérêt économique. Entretenir des relations commerciales avec leur éternel ennemi est plus avantageux que de guerroyer en vain. Ce qui ne les empêche pas, en sous main, de protéger des organisations terroristes, déguisées en aide humanitaire, et de fermer les yeux sur leurs exactions.

Depuis plus de trente ans, Israël a conclu des accords de paix avec les prétendus « Palestiniens ». Aucun n’a été respecté.

Les humanitaristes bien pensants mondialistes vitupèrent contre la fermeté de Netanyahou. Dans un mélange d’amnésie et de mauvaise foi, ils zappent les protocoles d’entente qui se sont succédé depuis 1992.

D’abord des accords secrets. Puis en 1993 les accords d’Oslo entre Rabin et Arafat. Signés entre un État fonctionnant selon les normes des pays civilisés et une organisation terroriste protéiforme, vagabonde, et ce qui n’arrange rien, souvent en guerre entre ses différentes factions. Qui ne se sentent pas concernées par la ligne de la Direction. Quand il y en a une.

Parmi les dernières mascarades, il y eut fin 1998 les accords de Wye Plantation puis la reprise des négociations directes à Washington entre Israël et les terroristes en juillet 2013. Sans que rien ne change. De beaux discours. Des déclarations d’intention. Quelques points de tension désarmés. Philosophie générale : « On se fait une bouffe et on en reparle l’an prochain. »

En toute hypothèse, une véritable paix est impossible puisque, pour les responsables « Palestiniens », elle doit obligatoirement s’accompagner de cessions de territoires, entamant une désagrégation progressive de l’État d’Israël. Cette condition inacceptable, les bien-pensants préfèrent l’oublier. Entre cécité, mutisme, crédulité et bêtise. Enfermés dans leur tunnel mental où le pluralisme ethnique et le multiculturalisme religieux seraient garants de l’amour universel.

À présent, le Hamas exige une paix sans conditions quand Netanyahou propose une trêve. Éventuellement reconductible.

Les terroristes, experts en taqîya, font du départ des troupes israéliennes de la bande de Gaza, un préalable non négociable. Ils entendent conserver leurs armes mais promettent de ne pas s’en servir. Jusqu’au prochain massacre… Et pourquoi pas une reddition pure et simple de Tsahal ?

Ils « offrent » de libérer quelques dizaines d’otages innocents contre des centaines de criminels détenus à Nitzan. Lesquels, c’est un scandale, ne bénéficient pas de chambres d’amour, télé, internet, salles de sport et permissions de sortie comme les tueurs condamnés en Francarabia.

Benjamin Netanyahu a réaffirmé ce dimanche son opposition totale à une fin de l’état de guerre à Gaza sans garanties. Bibi serait toutefois disposé à une suspension des combats pour quelques semaines, éventuellement reconductibles, en l’échange de la libération des otages encore vivants et d’un arrêt effectif des hostilités sur le terrain.

Il est évident qu’un retrait permettrait au Hamas de recruter à nouveau, de récupérer ses armes cachées et d’en recevoir d’autres, de tirer un grand prestige de cette négociation présentée comme une victoire sur les « sionistes », afin de se maintenir au pouvoir et de continuer à menacer Israël… Un nouveau 7 octobre ne serait qu’une question de temps.

La paix selon les règles du Hamas

Après avoir clamé dans toutes les instances internationales qu’on voulait affamer les Gazaouis, les islamistes ont bombardé le 5 mai le poste frontière de Kerem Shalom par où passait l’essentiel de l’aide internationale… Et, pour ne pas perdre la main, ils ont sauvagement massacré au passage quelques soldats. Tout en tuant aussi des Arabes pour faire accuser Israël. Mais ils ont été dénoncés par des photos aériennes.

On comprend que Bibi ne soit guère enclin à accepter l’ultimatum du Hamas. Malgré les pressions internationales. À commencer par celles des USA qui semblent avoir perdu de leur insistance. Pardi, Robinette ne veut pas risquer de perdre une partie du « vote juif » aux USA. Tandis que Macronescu (de quoi il se mêle ?) voulant affirmer une posture de grand leader à laquelle il est le seul à croire, exhortait à une désescalade.

La poursuite des pourparlers dans la capitale égyptienne n’a pas empêché les forces israéliennes de poursuivre leur traque des terroristes retranchés dans Gaza, et tout particulièrement dans sa partie Sud. Nettoyer le terrain en vue d’une cessation réelle des hostilités et maintenir la pression sur les islamistes est un langage qu’ils comprennent.

Faisant preuve d’une humanité que les terroristes ignorent, des appels à évacuer ont été communiqués par tracts, SMS, et messages répétés en arabe dans les médias. Avec des cartes géographiques indiquant où se rendre. L’armée a élargi la zone humanitaire à Al-Mawasi, à une dizaine de kilomètres de Rafah, où sont installés des hôpitaux de campagne, des tentes, de la nourriture, de l’eau et des médicaments.

En réponse, usant de l’inversion accusatoire, leur figure rhétorique favorite, les gens du Hamas, ont accusé Israël de saboter les efforts de médiation en vue d’une trêve à Gaza associée à une libération des otages. Le chef des terroristes Ismaïl Haniyeh a déclaré que le Premier ministre israélien « inventait des justifications constantes pour la poursuite de l’agression, l’extension du conflit et le sabotage des efforts déployés par les différents médiateurs et parties ».

Quelques heures avant la reprise des négociations au Caire, un autre responsable du Hamas avait affirmé que « son mouvement n’accepterait en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt total de la guerre »… Faute d’entente, les « négociateurs » du Hamas sont repartis à Doha, au Qatar pays «neutre » qui abrite et protège sans vergogne des organisations terroristes, des tortionnaires et des assassins.

La réunion avec la médiation égyptienne sur un projet de trêve est suspendue, mais selon le média égyptien Al Qahera News, une délégation du Hamas devrait revenir au Caire cette semaine pour reprendre les négociations indirectes avec Israël.

Israël n’est pas présent au Caire. Un ministre israélien a affirmé qu’une délégation ne s’y rendrait qu’en cas d’avancées significatives. Inutile de tourner en rond avec des gens qui campent sur des positions figées et irréalistes… Par contre, le chef de la CIA, William Burns s’y trouvait, et il continue à faire inlassablement la navette entre l’Égypte et le Qatar. On voit clairement qui mène la danse dans cette partie du monde.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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