Dans son dernier livre, le professeur Furfari décrit l’entièreté du processus d’autodestruction de l’Occident en matière d’énergie. Il détaille quelques étapes historiques importantes.
À l’origine, l’idéal de l’Europe était de pouvoir disposer d’une abondante énergie peu coûteuse. Cette politique a disparu en 2016, elle a été remplacée par le culte de Gaïa exigeant l’élimination de la production de CO2 sur la planète. L’opération, dont le prix est estimé à cent mille milliards d’euros par les plus optimistes, est à la charge de l’Occident. Absurde ! Un degré d’absurdité supplémentaire nous est révélé : l’Europe produit un dixième du CO2 mondial et la croissance de la production du CO2 – une bénédiction pour la nature ! – sera à peine ralentie car aucun pays ne suit les Occidentaux….
Mieux : les USA camouflent leur production croissante d’énergie fossile en remplaçant le charbon par le gaz naturel ; il produit moins de CO2…
Le professeur Furfari nous décrit en détail le suicide de l’Europe. Ceux qui voudraient vivre – vivre sainement – ont intérêt à lire son livre. La Belgique, par exemple, a pratiquement cessé d’investir utilement en matière de production d’énergie électrique depuis 2003 avec le secrétaire d’État à l’Énergie écolo, Olivier Deleuze. Et l’Allemagne a fermé ses centrales électriques au méthane (gaz trop cher) et le nucléaire après Fukushima (un tsunami qui a tué 20.000 personnes et éteint quatre centrales nucléaires ; leur destruction n’a tué personne par radioactivité).
L’Allemagne a multiplié ses centrales au charbon pour équilibrer ses éoliennes dont la production varie sans cesse de tout à rien. Un pays, la France, ne peut même justifier une éolienne : il a des barrages ! Et s’il y a beaucoup de vent pour ses éoliennes, il faut arrêter les centrales nucléaires et faire l’« économie » d’un peu d’uranium, uranium qui n’intervient pratiquement pas dans le prix de l’électricité produite…
L’auteur vous apprendra aussi que, si toutes les preuves indirectes – l’histoire de la terre par exemple – innocentent le CO2, les mesures directes d’un rôle du CO2 dans l’évolution du climat n’existent pas : l’ONU (IPCC) le reconnaît… Et les professeurs de physique sont invités à présenter à nos enfants une variante de l’expérience d’Eunice Newton Foote de 1838 qui – si on la fait complètement – ne culpabilise pas du tout le CO2.
Le livre présente en détail le processus par lequel le prix de l’électricité explose en Europe : c’est le kWh le plus cher à produire qui détermine le prix de vente du kWh en général ! On pourrait croire que la France s’enrichit grâce à son nucléaire… Pas du tout : elle doit vendre à prix coûtant à des commerçants qui engrangent de fantastiques bénéfices ! Ce monde est fou…
Pire encore : la propagande allemande a tellement nui à l’image du nucléaire que, pour pouvoir être élu, les candidats à la présidence en France lui ont, chacun à sa manière, causé du tort. Le plus efficace est Macron qui a détruit le tissu industriel et fermé la centrale de Fessenheim pour plaire à l’Allemagne voisine.
Le livre du professeur Furfari nous révèle chaque étape de la folie croissante des écolos, ces « Verts » que la propagande a mis au pouvoir et il termine sa démonstration en relevant le fait que notre économie ne dépend pas seulement pour son énergie des carburants fossiles mais aussi pour mille produits chimiques totalement indispensables à notre tissu industriel. Supprimer les carburants fossiles paralyse totalement l’industrie et Madame von der Leyen nous assure que c’est la seule voie à suivre. Sûre de la qualité de ses slogans, elle compte bien continuer à diriger l’administration européenne et précipiter la mort de notre économie. J’ajouterai à titre personnel que si la Chine finance notre folie, nos emprunts, elle présentera bientôt sa facture et prendra le contrôle économique de l’Europe. Un des ports les plus célèbres de l’histoire de l’Europe, le Pirée, est déjà en leur possession…
Claude Brasseur